Archive pour novembre, 2007

Cardinal : Article de WikiKto, l’encyclopédie catholique libre. (http://www.wikikto.eu/)

25 novembre, 2007

du site:  

http://fr.wikikto.eu/index.php/Cardinal

 

Cardinal

Article de WikiKto, l’encyclopédie catholique libre. (http://www.wikikto.eu/)

Un cardinal est nommé par le pape à Rome. Prince de l’Église, le cardinal siège au conclave pour élire le nouveau pape. Seuls les cardinaux âgés de moins de 80 ans peuvent participer à l’élection en elle-même (ils sont en principe au maximum 120). Les cardinaux forment le Sacré Collège, dont la réunion est appelée « consistoire ». C’est le collège cardinalice qui assure l’intérim lorsque le Siège est vacant.

On dit qu’untel est « créé cardinal » par le pape ou qu’il « reçoit le chapeau ». Le chapeau rouge (maintenant tombé en désuétude, sinon dans les armoiries) est le symbole de la dignité de cardinal. Il arrive qu’un cardinal soit cr

éé « in petto » ou « in pectore », c’est-à-dire secrètement, sans que le pape ne rende publique sa dignité (souvent pour des raisons politiques, quand le promu court un danger en lien avec des persécutions).

On distingue les cardinaux de curie

(attachés de manière permanente au gouvernement de l’Église universelle), les cardinaux exerçant une charge d’évêque ou d’archevêque traditionnellement « cardinalice » (comme Paris) et les cardinaux spécialement créés pour les honorer (théologiens non évêques, notamment). Jusqu’à un passé récent, il y a eu des cardinaux laïcs.
Le terme est ancien. Au d

épart il désignait les clercs que l’on incardinait à une église, à un diocèse. Ils y étaient rattachés comme les gonds (cardo en latin) à une porte. Homme-charnière de l’Église, en quelque sorte. Le sens en vint à désigner vers le Xe s. les personnages particulièrement importants. À Rome le sens se précisa encore :

  • Les cardinaux-évêques

avaient en charges les diocèses attenants à Rome et appelés pour cette raison « suburbicaires » (urbs = la ville).

  • Les cardinaux-prêtres étaient les curés en charge des paroisses de Rome les plus importantes,

  • et les cardinaux-diacres étaient réputés être les héritiers des diacres (appelés diacres régionnaires) qui géraient les sept quartiers de la ville éternelle.

  • Alexandre III pour la première fois donna ce titre de cardinaux à des ecclésiastiques « extérieurs », signifiant par que d’une manière ou d’une autre, ils étaient appelés à servir spécialement l’Église de Rome.

    Nomination

    Le cardinal est créé par le pape lors d’un « consistoire ordinaire public », c’est-à-dire lors d’une réunion du « sénat de l’Église » associant l’ensemble des cardinaux. Le pape proclame en latin : « Et donc par lautorité du Dieu tout-puissant, des saints apôtres Pierre et Paul, et la nôtre, nous créons et proclamons solennellement cardinaux de la Sainte Eglise romaine, nos frères NN.».

    Ensuite, chaque nouveau cardinal s’approche du pape, s’agenouillant pour recevoir la barrette

    , coiffe rouge qui se porte sur la calotte (ce nom a la même racine que le mot français « béret »). Le cardinal place ensuite ses mains dans les mains du pape, tandis que le pape lui remet la barrette, en r

    évélant également le nom du « titre cardinalice » ou de la « diaconie » qui confère un lien avec une paroisse du diocèse de Rome. Cela rappelle le lien historique des cardinaux avec le clergé de Rome, autour de son évêque ; pour cette raison, les cardinaux reçoivent des « grades » (« diacres », ou « prêtres » ou « évêques »).

    Avec le souhait de la paix, le pape donne ensuite laccolade à chacun. Le rite pr

    évoit en même temps la remise à chacun de la « bulle » de création des cardinaux, sous forme de rouleau. Après lavoir reçue, chaque nouveau cardinal échange ensuite le « baiser de paix » avec les autres membres du collège des cardinaux placés à droite de lauvent papal.

    Ensuite ont eu lieu les traditionnelles « visites de courtoisie » aux nouveaux cardinaux. Deux autres gestes marquent l’intronisation des cardinaux, apr

    ès la remise de la barette. Le premier est la remise par le pape de lanneau cardinalice aux nouveaux cardinaux. « signe de dignité, de sollicitude pastorale et dune plus étroite communion avec le Siège de Pierre ». Le second est la « prise de possession cardinalice » : le cardinal visite son église romaine, au fronton de laquelle figureront ses armoiries, aux côtés de celles du pape régnant.

    Hiérarchie

    Il existe 3 ordres de cardinaux :

    • les cardinaux évêques,

    • les cardinaux prêtres,

    • les cardinaux diacres.

    • Les cardinaux

    évêques sont titulaires d’un des « sièges suburbicaires », c’est-à-dire d’un des six anciens sièges épiscopaux proches de Rome : Albano ; Frascati (Tusculum) ; Ostie et Velletri ; Palestrina ; Porto et Santa Rufina ; Sabina.

    Les cardinaux prêtres sont titulaires d’une des anciennes paroisses de Rome – concrètement donc, d’une des églises romaines ; celles-ci portent à leur entrée les armoiries du pape régnant et celles du cardinal-prêtre. Les cardinaux diacres sont titulaires d’une des anciennes « diaconies » de Rome, c’est-

    à-dire d’un secteur couvrant plusieurs paroisses où l’Eglise apportait ses secours aux nécessiteux, par l’entremise des diacres (sept à l’origine).

    La pourpre cardinalice

    La couleur typique des cardinaux est appelée « pourpre cardinalice » : en fait, ce n’est pas un violet (couleur épiscopale) mais un rouge tirant sur l’orangé.

    Cette couleur est aussi à l’origine celle du Pape (et l’est restée en partie, aux côtés du blanc). Cette couleur dérive de la pourpre consulaire et impériale romaine : devenu le Souverain pontife et le défenseur de Rome, le Pape succède aux magistrats de l’ancienne Rome.

    La « poupre » cardinalice a depuis longtemps pris un sens supplémentaire, lié à celui de la couleur liturgique rouge. Benoît XVI a en effet expliqué que « signe de la dignité du cardinalat » signifie pour les nouveaux cardinaux quils devront être prêts à se « comporter avec force, jusqu’à leffusion du sang, pour l’accroissement de la foi chrétienne, pour la paix et la tranquillité au sein du peuple de Dieu, pour la liberté et la diffusion de la Sainte Église romaine ». Loin d’être un signe de puissance et de vanité, la « pourpre cardinalice » évoque le témoignage du martyre.

    bonne nuit

    25 novembre, 2007

    bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. hypochaeris_radicata_525

    Daisy family
    Asteraceae

    http://www.floralimages.co.uk/phypocradic.htm

    « Une inscription était placée au-dessus de sa tête : ‘ Celui-ci est le roi ‘ »

    25 novembre, 2007

    Saint Jean Chrysostome (vers 345-407), évêque d’Antioche puis de Constantinople, docteur de l’Église
    Homélie sur la croix et le larron, 1, 3-4 ; PG 49, 403 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 462)

    « Une inscription était placée au-dessus de sa tête : ‘ Celui-ci est le roi ‘ »

    « Seigneur, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne ». Le larron n’a pas osé faire cette prière avant d’avoir déposé par son aveu le fardeau de ses péchés. Tu vois, chrétien, quelle est la puissance de la confession. Il a avoué ses péchés et le paradis s’est ouvert ; il a avoué ses péchés et il a eu assez d’assurance pour demander le Royaume après ses brigandages…

    Tu veux connaître le Royaume ? Que vois-tu donc ici qui y ressemble ? Tu as sous les yeux les clous et une croix, mais cette croix même, disait Jésus, est bien le signe du Royaume. Et moi, en le voyant sur la croix, je le proclame roi. Ne revient-il pas à un roi de mourir pour ses sujets ? Lui-même l’a dit : « Le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis » (Jn 10,11). C’est également vrai pour un bon roi ; lui aussi donne sa vie pour ses sujets. Je le proclamerai donc roi à cause du don qu’il a fait de sa vie : « Seigneur, souviens-toi de moi quand tu seras dans ton Royaume. »

    Comprends-tu maintenant comment la croix est le signe du Royaume ? Voici encore une autre preuve. Le Christ n’a pas laissé sa croix sur la terre, mais il l’a soulevée et emportée avec lui dans le ciel. Nous le savons parce qu’il l’aura près de lui quand il reviendra dans la gloire. Pour t’apprendre combien cette croix est digne de vénération, il a fait d’elle un titre de gloire… Lorsque le Fils de l’homme viendra, « le soleil s’obscurcira et la lune perdra son éclat ». Il régnera alors une clarté si vive que même les astres les plus brillants seront éclipsés. « Les étoiles tomberont du ciel. Alors paraîtra dans le ciel le signe du Fils de l’homme » (Mt 24,29s). Tu vois quelle est la puissance du signe de la croix ?… Quand un roi entre dans une ville, les soldats prennent les étendards, les hissent sur leurs épaules et marchent devant lui pour annoncer son arrivée. C’est ainsi que des légions d’anges et d’archanges précéderont le Christ, lorsqu’il descendra du ciel. Ils porteront sur leurs épaules ce signe annonciateur de la venue de notre roi.

    Fête du Christ Roi : Le Christ règne-t-il en chacun de nous ?

    25 novembre, 2007

    du site:

    http://www.zenit.org/article-16700?l=french 

     

    Fête du Christ Roi : Le Christ règne-t-il en chacun de nous ? 

    Homélie du dimanche 25 novembre, par le P. Cantalamessa 

     

    ROME, Vendredi 23 novembre 2007 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le commentaire de l’Evangile du Dimanche 25 novembre, proposé par le père Raniero Cantalamessa OFM Cap, prédicateur de la Maison pontificale.

    Evangile de Jésus Christ selon saint Luc 23, 35-43

    On venait de crucifier Jésus et le peuple restait là à regarder. Les chefs ricanaient en disant : « Il en a sauvé d’autres : qu’il se sauve lui-même, s’il est le Messie de Dieu, l’Élu ! »
    Les soldats aussi se moquaient de lui. S’approchant pour lui donner de la boisson vinaigrée,
    ils lui disaient : « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! »
    Une inscription était placée au-dessus de sa tête : « Celui-ci est le roi des Juifs. »
    L’un des malfaiteurs suspendus à la croix l’injuriait : « N’es-tu pas le Messie ? Sauve-toi toi-même, et nous avec ! »
    Mais l’autre lui fit de vifs reproches : « Tu n’as donc aucune crainte de Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi ! Et puis, pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n’a rien fait de mal. »
    Et il disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne. »
    Jésus lui répondit : « Amen, je te le déclare : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. » 

    © Copyright AELF – Paris – 1980 – tous droits réservés

    Jésus Christ roi de l’univers et des cœurs

    La solennité du Christ Roi a été instituée assez récemment. Elle a été instituée par le pape Pie XI en 1925, en réponse aux régimes politiques athées et totalitaires qui niaient les droits de Dieu et de l’Eglise. Le cadre dans lequel est née cette fête est par exemple celui de la révolution mexicaine, lorsque de nombreux chrétiens marchèrent vers la mort en criant jusqu’au dernier souffle : « Viva Cristo Rey ! », vive le Christ Roi ! Mais si l’institution de cette fête est récente, il n’en est pas de même pour son contenu et son idée centrale qui est en revanche très ancienne et qui est née en quelque sorte avec le christianisme. L’expression « le Christ règne » trouve son équivalent dans la profession de foi : « Jésus est le Seigneur » qui occupe une place centrale dans la prédication des apôtres.

    Le passage de l’Evangile est celui de la mort du Christ, car c’est à ce moment-là que le Christ commence à régner sur le monde. La croix est le trône de ce roi. « Une inscription était placée au-dessus de sa tête : ‘Celui-ci est le roi des Juifs’ ». Ce qui, pour ses ennemis devait être la justification de sa condamnation était, aux yeux du Père céleste, la proclamation de sa souveraineté universelle.

    Pour comprendre que cette fête nous concerne de près, il suffit de se souvenir d’une distinction très simple. Il existe deux univers, deux mondes ou cosmos : le macrocosme qui est l’univers grand et extérieur à nous et le microcosme, ou petit univers, qui est chaque personne individuelle. La liturgie elle-même, dans la réforme qui a suivi le Concile Vatican II, a senti le besoin de mettre l’accent de la fête, non plus sur son caractère, en quelque sorte, politique, mais sur son aspect humain et spirituel.

    L’oraison de la fête ne demande plus, comme dans le passé, d’ « accorder à toutes les familles des peuples de se soumettre à la douce autorité du Christ », mais de faire que « toute créature, libérée de l’esclavage du péché, le serve et le loue éternellement ».

    On dit dans l’Evangile qu’au moment de la mort du Christ, au-dessus de sa tête était placée une inscription qui disait : « Celui-ci est le roi des Juifs » ; l’assistance le défiait de manifester ouvertement sa royauté et de nombreuses personnes, également parmi ses amis, s’attendaient à une démonstration spectaculaire de sa royauté. Mais il choisit de démontrer sa royauté en se préoccupant d’un seul homme, de surcroît un malfaiteur : « ‘Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne’. Jésus lui répondit : ‘Amen, je te le déclare : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis’ ».

    Dans cette perspective, la question la plus importante que nous devons nous poser lors de la fête du Christ Roi n’est pas s’il règne ou non dans le monde, mais s’il règne ou non en chacun de nous ; non pas si sa royauté est reconnue par les Etats et les gouvernements, mais si chacun de nous la reconnaît et la vit. Le Christ est-il le Roi et le Seigneur de ma vie ? Qui règne en moi, qui fixe les objectifs et établit les priorités : le Christ ou quelqu’un d’autre ? Selon saint Paul il existe deux manières de vivre possibles : pour soi ou pour le Seigneur (Rm 14, 7-9). Vivre « pour soi » signifie vivre comme celui qui possède en lui-même son principe et sa fin ; cela indique une existence renfermée sur elle-même, tendue uniquement vers sa propre satisfaction et sa propre gloire, sans aucune perspective d’éternité. Vivre « pour le Seigneur », en revanche, signifie vivre pour le Seigneur, c’est-à-dire dans la perspective du Seigneur, pour sa gloire et pour son règne.

    Il s’agit vraiment d’une nouvelle existence, face à laquelle la mort elle-même a perdu son caractère irréparable. La plus grande contradiction dont l’homme ait jamais fait l’expérience – la contradiction entre la vie et la mort – a été dépassée. La contradiction la plus radicale n’est plus désormais entre « vivre » et « mourir », mais entre vivre « pour soi » et vivre « pour le Seigneur ». 

    Card. Andre Vingt-Trois et Card. Emanuel III

    24 novembre, 2007

    Card. Andre Vingt-Trois et Card. Emanuel III  dans images

    New cardinal Andre Vingt-Trois of France receives the biretta, a four-cornered red hat, from Pope Benedict XVI during the Consistory ceremony in Saint Peter’s Basilica at the Vatican November 24, 2007. Pope Benedict, elevating 23 prelates from around the world to the elite rank of cardinal, made a pressing appeal on Saturday for an end to the war in Iraq and decried the plight of the country’s Christian minority. REUTERS/Tony Gentile (ITALY)

    http://fe13.news.re3.yahoo.com/photos/ss/events/wl/033002pope/im:/071124/ids_photos_wl/r3638531505.jpg;_ylt=At34KD8f.5XknC5lFf.R0UtgWscF

     dans images

    Iraq’s newly appointed cardinal Emmanuel III Delly gets his red hat — symbolising the blood of the martyrs — from Pope Benedict XVI at the Vatican. Twenty-three new cardinals knelt before the pontiff to accept their birettas — square red hats — during a time-honoured ceremony inducting them into the elite body that advises and elects popes.(AFP/Christophe Simon)

    http://fe13.news.re3.yahoo.com/photos/ss/events/wl/033002pope/im:/071124/photos_wl_afp/58d60521e8a2532bf29048e7dedaadb3;_ylt=At34KD8f.5XknC5lFf.R0UtgWscF
     

    Benoît XVI a consacré 23 nouveaux cardinaux dont l’Irakien Emmanuel Delly

    24 novembre, 2007

    du site: 

    http://www.tdg.ch/pages/home/tribune_de_geneve/info_express/monde/detail_monde/(contenu)/163403

    Benoît XVI a consacré 23 nouveaux cardinaux dont l’Irakien Emmanuel Delly 

    Le pape Benoît XVI a consacré samedi au Vatican 23 nouveaux cardinaux dont l’Irakien Emmanuel Delly, patriarche de la petite communauté chaldéenne plongée dans la tourmente de la guerre à qui le souverain pontife a adressé un message de « proximité spirituelle ». 

    Le Français André Vingt-Trois consacré par Benoit XVI, le 24 novembre 2007 au Vatican 

    Pour ce consistoire célébré dans la basilique Saint-Pierre, Benoît XVI était revêtu d’un « piviale », manteau de drap brodé d’or confectionné au XVe siècle et coiffé d’une mitre ayant appartenu au pape Pie IX (1846-1878), témoignant ainsi de son attachement aux fastes liturgiques des siècles passés.

    « Vous êtes, selon une antique institution, les plus proches conseillers et collaborateurs du successeur de Pierre (le pape) dans la conduite de l’Eglise », a-t-il déclaré aux nouveaux cardinaux revêtus de pourpre, avant de leur remettre à chacun la « barrette », la coiffe à quatre côtés symbole de leur fonction.

    Le nouveau cardinal Delly, 80 ans, chef spirituel des chrétiens d’Irak, a été chaleureusement applaudi par les milliers de personnes assistant à la cérémonie, et le pape lui a réservé une place particulière dans son homélie.

    « Comment, en ce moment de joie, ne pas tourner notre regard avec appréhension et affection vers les chères communautés chrétiennes qui se trouvent en Irak » et vivent « les conséquences dramatiques d’un conflit qui persiste » a-t-il déclaré.

    « En appelant à entrer dans le collège des cardinaux le patriarche de l’Eglise chaldéenne, j’ai voulu exprimer de façon concrète ma proximité spirituelle et mon affection à ces populations », a-t-il souligné avant d’exprimer la « solidarité » de toute l’Eglise catholique envers les peuples de la région.

    Le nouveau cardinal italo-argentin de la Curie Leonardo Sandri a exprimé au nom de tous ses pairs leur engagement à « servir la cause de l’homme » et à défendre aux côtés du pape la cause de la paix, de la liberté religieuse, du dialogue entre les religions et les cultures, du mariage et de la famille, et « de la protection de la vie de son tout début à son terme naturel ».

    Dix-huit des 23 nouveaux cardinaux ont moins de 80 ans, ce qui leur ouvre la possibilité de participer à l’élection d’un nouveau pape en cas de décès de Benoît XVI.

    A côté de plusieurs hauts prélats de la curie, figurent des archevêques de grandes métropoles comme André Vingt-Trois (Paris), Lluis Martinez Sistach (Barcelone, Espagne), Théodore-Adrien Sarr (Dakar), Oswald Gracias (Bombay), Odilio Pedro Scherer (Sao Paulo, Brésil) ou John Njue (Nairobi).

    Le collège des cardinaux compte désormais 201 membres dont 120 électeurs. La moitié d’entre eux viennent d’Europe, alors que la majorité des fidèles catholiques se trouvent aujourd’hui hors de ce continent.

    Benoît XVI a cependant assuré que « la diversité » des membres du collège cardinalice reflète celle d’une Eglise « aujourd’hui disséminée sur tous les continents ».

    Vendredi, le pape avait présidé une réunion à huis-clos de tous les cardinaux pour faire le point de l’oecuménisme, autrement dit des relations avec les autres confessions chrétiennes.

    Selon un communiqué, la discussion a évoqué le « dégel » des rapports avec les orthodoxes russes et les difficultés persistant avec les protestants en raison de divergences sur les « questions éthiques ».

    Les cardinaux se sont par ailleurs réjouis de récents « signes encourageants » dans les rapports entre le Vatican et l’islam, avec un appel au dialogue lancé par 138 personnalités musulmanes et la visite du roi d’Arabie Saoudite au pape le 6 novembre. 

    Deuxième session de la rencontre du pape avec les cardinaux

    24 novembre, 2007

    du site:

    http://www.zenit.org/article-16708?l=french 

     

    Deuxième session de la rencontre du pape avec les cardinaux 

    A l’ordre du jour : l’œcuménisme, l’évangélisation, la vie consacrée, la Chine, la pauvreté… 

     


    ROME, Vendredi 23 novembre 2007 (
    ZENIT.org) – Nous reprenons ci-dessous le communiqué publié par la salle de presse du Saint-Siège en fin d’après-midi sur la deuxième session de la rencontre du pape avec les cardinaux, ce vendredi, à la veille du consistoire au cours duquel Benoît XVI créera 23 nouveaux cardinaux.

    La rencontre de prière et de réflexion du Saint-Père avec les cardinaux s’est poursuivie dans l’après-midi, à 17 heures, avec la récitation des Vêpres puis de nouvelles interventions des cardinaux. Au total, seize interventions ont eu lieu.

    Sur le thème de l’œcuménisme, des sujets tels que la collaboration entre les chrétiens de diverses confessions pour la défense de la famille dans la société et dans les systèmes juridiques ont été abordés, ainsi que l’importance de l’œcuménisme spirituel et des relations personnelles avec les fidèles et les responsables des autres confessions chrétiennes.

    Quelques interventions ont porté sur les relations avec les juifs et avec l’islam. Le signe encourageant représenté par la lettre des 138 personnalités musulmanes et la visite du roi d’Arabie Saoudite au Saint-Père, a été évoqué.

    Les considérations se sont élargies aux difficultés de la foi chrétienne dans le monde sécularisé, au devoir et à l’importance d’une nouvelle évangélisation, qui réponde aux attentes profondes et permanentes de bonheur et de liberté de l’homme post-moderne. Sur le continent latino-américain il y a un nouvel élan missionnaire également nourri par la récente Conférence générale de l’épiscopat latino-américain qui s’est déroulée à Aparecida.

    Des interventions spécifiques ont été consacrées à la situation de la vie consacrée dans le monde d’aujourd’hui et à la formation dans les séminaires.

    On a rappelé l’importance de la lettre du Saint-Père à l’Eglise catholique en Chine et son accueil favorable de la part d’évêques et de fidèles.

    On a rappelé l’urgence de l’engagement de l’Eglise pour la paix, pour la lutte contre la pauvreté et pour le désarmement, surtout nucléaire.

    Quelques interventions de nature informative ont porté sur le prochain Congrès eucharistique international, l’année de saint Paul, la diffusion de la presse catholique et en particulier de l’Osservatore Romano.

    Après une brève réponse du cardinal Kasper sur quelques points particuliers, le Saint-Père a pris la parole pour résumer et conclure. Au cours de son intervention il a également remercié les cardinaux pour leur participation et leur contribution, et a annoncé la prochaine publication de sa nouvelle encyclique consacrée à l’espérance, en réponse aux attentes les plus profondes de nos contemporains. 

     

    concistoire: Les Cardinaux

    24 novembre, 2007

    je mets les homélies du Pape aussitôt que j’ai une « bonne » traduction, du site Vatican (italien):  http://www.vatican.va/news_services/liturgy/2007/documents/ns_lit_doc_20071124_titoli_it.html 

    sous: traduction de le titre 

    BUREAU DES CÉLÉBRATIONS LITURGIQUES DU FAÎTE PONTIFE CONSISTOIRE ORDINAIRE PUBLIC DU 24 NOVEMBRE 2007 ASSIGNATION DES TITRES EST DES DIACONIE AUX NOUVEAUX CARDINAUX

     sous: lecture de la page:  Cardinal – diaconie – église

      voir: André Ving-Trois: San Luigi dei Francesi (église national français a Rome) 

    1. Sua Beatitudine EMMANUEL III DELLY

     2. Card. LEONARDO SANDRI Diaconia dei Santi Biagio e Carlo ai Catinari

     3. Card. JOHN P. FOLEY Diaconia di San Sebastiano al Palatino

    4. Card. GIOVANNI LAJOLO Diaconia di Santa Maria Liberatrice a Monte Testaccio

    5. Card. PAUL J. CORDES Diaconia di San Lorenzo in Piscibus

    6. Card. ANGELO COMASTRI Diaconia di San Salvatore in Lauro

    7. Card. STANISLAW RYŁKO Diaconia del Sacro Cuore di Cristo Re

    8. Card. RAFFAELE FARINA Diaconia di San Giovanni della Pigna

    9. Card. GARCÍA-GASCO VICENTE Titolo di San Marcello

    10. Card. SEÀN BAPTISTA BRADY Titolo dei Santi Quirico e Giulitta

    11. Card. LLUÍS MARTÍNEZ SISTACH Titolo di San Sebastiano alle Catacombe

    12. Card. ANDRÉ VINGT-TROIS Titolo di San Luigi dei Francesi

    13. Card. ANGELO BAGNASCO Titolo della Gran Madre di Dio

    14. Card. THÉODORE-ADRIEN SARR Titolo di Santa Lucia a Piazza d’Armi

    15. Card. OSWALD GRACIAS Titolo di San Paolo della Croce a “Corviale”

    16. Card. FRANCISCO ROBLES ORTEGA Titolo di Santa Maria della Presentazione

    17. Card. DANIEL N. DiNARDO Titolo di Sant’Eusebio

    18. Card. ODILO PEDRO SCHERER Titolo di Sant’Andrea al Quirinale

    19. Card. JOHN NJUE Titolo del Preziosissimo Sangue di Nostro Signore Gesù Cristo

    20. Card. GIOVANNI COPPA Diaconia di San Lino

    21. Card. ESTANISLAO ESTEBAN KARLIC Titolo della Beata Vergine Maria Addolorata a Piazza Buenos Aires

    22. Card. URBANO NAVARRETE Diaconia di San Ponziano

    23. Card. UMBERTO BETTI Diaconia dei Santi Vito, Modesto e Crescenzia

    bonne nuit

    24 novembre, 2007

    bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. geum_rivale

    http://www.windoweb.it/guida/mondo/foto_di_fiori/geum_rivale.jpg

    Naître à la nouvelle création

    24 novembre, 2007

    Théodore de Mopsueste (?-428), évêque et théologien
    Commentaires sur St Jean, livre 2, ; CSCO 116, p. 55 (trad. Orval rev.)

    Naître à la nouvelle création

    « Baptisés dans le Christ Jésus, c’est dans sa mort que tous nous avons été baptisés. Nous avons été ensevelis avec lui par le baptême dans la mort, afin que, comme le Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, nous vivions aussi dans une vie nouvelle. Si, par une mort semblable à la sienne, nous sommes devenus un seul être avec lui, nous le serons aussi par une résurrection semblable à la sienne » (Rm 6,3-5). Saint Paul nous montre ainsi clairement que notre nouvelle naissance par le baptême est le symbole de notre résurrection après la mort. Celle-ci se réalisera pour nous par la puissance de l’Esprit, selon cette parole : « Ce qui est semé dans la terre est périssable, ce qui ressuscite est impérissable ; ce qui est semé n’a plus de valeur, ce qui ressuscite est plein de gloire ; ce qui est semé est faible, ce qui ressuscite est puissant ; ce qui est semé est un corps humain, ce qui ressuscite est un corps spirituel » (1Co 15,42s). Ce qui signifie : de même qu’ici-bas notre corps, tant que l’âme est présente, jouit de la vie visible, de même alors il recevra la vie éternelle et incorruptible par la puissance de l’Esprit.

    Il en est ainsi de la naissance qui nous est donnée au baptême et qui est le symbole de notre résurrection : nous y recevons la grâce par le même Esprit, mais avec mesure et à la manière d’un gage. Nous la recevrons en plénitude quand nous ressusciterons réellement et que l’incorruptibilité nous sera effectivment communiquée. C’est pourquoi, lorsque l’apôtre Paul parle de la vie future, il veut rassurer ses auditeurs par ces mots : « Non seulement la création, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous gémissons en nous-mêmes, attendant la rédemption de notre corps » (Rm 8,23). Car si nous avons reçu dès à présent les prémices de la grâce, nous attendons de l’accueillir en plénitude quand nous sera donné le bonheur de la résurrection.

    123456...17