Archive pour novembre, 2007

« Je compte beaucoup sur votre soutien », confie Benoît XVI aux cardinaux

27 novembre, 2007

du site:

http://www.zenit.org/article-16726?l=french

 

« Je compte beaucoup sur votre soutien », confie Benoît XVI aux cardinaux

Audience aux 23 nouveaux cardinaux, à leurs familles et amis

ROME, Lundi 26 novembre 2007 (ZENIT.org

) « Je compte beaucoup sur votre soutien », a confié Benoît XVI aux nouveaux cardinaux lors de laudience quil leur a accordée lundi matin, en la salle Paul VI du Vatican, ainsi qu’à leurs familles à leurs amis venus les entourer à loccasion du consistoire de samedi dernier, 24 novembre.« Je vous demande, a dit le pape, de toujours maccompagner de votre expérience humaine et pastorale que japprécie. Je compte beaucoup sur votre précieux soutien, afin de pouvoir accomplir au mieux mon ministère au service de tout le peuple de Dieu. Jai besoin de ce soutien ».Le pape a souligné la dimension « catholique » des célébrations de ces trois derniers jours : « Le consistoire et la célébration eucharistique dhier, en la solennité du Christ Roi, nous ont offert une occasion singulière pour faire lexpérience de la catholicité de lEglise, bien représentée par la diversité des provenances des membres du Collège cardinalice, réunis en étroite communion autour du Successeur de Pierre »

.Aux fidèles accompagnant les nouveaux cardinaux, le pape a demandé avec insistance que leur « amitié », leur « estime », et leur « prière » ne fasse jamais défaut aux cardinaux, de façon à les « aider à continuer à servir fidèlement lEglise et à rendre, dans les différents rôles et ministères que la Providence leur confie, un témoignage toujours plus généreux damour du Christ ».Benoît XVI a remercié les fidèles de leur participation à ces célébrations, avant dajouter : « Continuez à prier pour eux et aussi pour moi, afin que la communion des pasteurs avec le pape soit toujours solide, de façon à offrir au monde entier le témoignage dune Eglise fidèle au Christ et prête devancer, avec un courage prophétique, les attentes et les exigences spirituelles des hommes de notre temps »

.En français, le pape sest adressé aux Parisiens et aux Sénégalais avec une invitation spéciale à prier pour les jeunes que le Christ appelle au sacerdoce : « Je suis heureux de saluer les nouveaux membres du Collège des cardinaux. Larchevêque de Paris, cardinal André Vingt-Trois ; larchevêque de Dakar, cardinal Théodore-Adrien Sarr, ainsi que leurs proches et leurs diocésains qui ont souhaité les accompagner en cette heureuse circonstance. Que les cérémonies que nous avons eu loccasion de vivre au cours des deux journées précédentes affermissent votre foi et votre amour du Christ et de l’Église. Je vous invite aussi à soutenir vos Pasteurs et à les accompagner de votre prière, pour quils guident toujours avec soin le peuple qui leur est confié. Noublions pas non plus de demander au Christ que des jeunes acceptent de sengager dans la voie du sacerdoce ».En polonais, le pape a salué le cardinal Stanislas Rylko, président du Conseil pontifical pour les laïcs, et ses hôtes, en disant : « Je vous remercie pour tout ce que vous avez fait en faveur de la participation des laïcs à la vie de lEglise, et je vous souhaite dabondantes grâces »

.« Je vous recommande tous à lamour de Dieu et je vous bénis de tout cœur », a ajouté le pape, toujours en polonais.

Remise de l’anneau cardinalice aux nouveaux cardinaux : homélie de Benoît XVI

27 novembre, 2007

 du site:

http://www.zenit.org/article-16718?l=french

 

Remise de l’anneau cardinalice aux nouveaux cardinaux : homélie de Benoît XVI

Texte intégral

ROME, Lundi 26 novembre 2007 (ZENIT.org

) Nous publions ci-dessous lhomélie prononcée par le pape Benoît XVI dimanche 25 novembre, lors de la messe quil a concélébrée dans la Basilique Saint-Pierre avec les 23 nouveaux cardinaux créés lors du consistoire de la veille. Au cours de cette célébration, le pape a remis lanneau cardinalice aux nouveaux cardinaux.Messieurs les Cardinaux,
V
énérés Frères dans l’Episcopat et dans le Sacerdoce,
Mesdames et Messieurs,
Chers fr
ères et sœ
urs !Cette année, la solennité du Christ Roi de l’univers, couronnement de l’année liturgique, est enrichie par l’accueil dans le Collège cardinalice de 23 nouveaux membres que j’ai invités, selon la tradition, à concélébrer l’Eucharistie avec moi. A chacun d’eux j’adresse mes salutations cordiales, les étendant avec une affection fraternelle à tous les cardinaux présents. Par ailleurs, je suis heureux de saluer les délégations venues de différents pays et le Corps diplomatique près le Saint-Siège, les nombreux évêques et prêtres, les religieux et les religieuses, et tous les fidèles laïcs, en particulier ceux qui viennent des diocèses confiés à

la direction pastorale de certains des nouveaux Cardinaux.La fête liturgique du Christ Roi offre à notre célébration un fond très significatif, défini et éclairé par les lectures bibliques. Nous nous trouvons comme face à une fresque imposante composée de trois grandes scènes : au centre, la crucifixion, selon le récit de l’évangéliste Luc ; avec d’un côté, l’onction royale de David par les anciens d’Israël ; de l’autre, l’hymne christologique par lequel saint Paul introduit la Lettre aux Colossiens. La figure du Christ domine l’ensemble, l’unique Seigneur devant lequel nous sommes tous frères. Toute la hiérarchie de l’Eglise, chaque charisme et ministère, tout et tous, nous sommes au service de sa grandeur.Nous devons partir de l’événement central : la Croix. Le Christ manifeste ici sa royauté singulière. Sur le Calvaire, deux attitudes opposées sont confrontées. Plusieurs personnages au pied de la croix, ainsi que l’un des deux larrons, s’adressent avec mépris au Crucifié : Si tu es le Christ, le Roi Messie – disent-ils -, sauve-toi toi-même et descends de la potence. Jésus, en revanche, révèle sa gloire en demeurant là, sur la Croix, comme un Agneau immolé. D’une manière inattendue, l’autre larron se range de son côté et confesse implicitement la royauté du juste innocent et implore : « Souviens-toi de moi lorsque tu viendras avec ton royaume » (Lc 23, 42). Saint Cyrille d’Alexandrie commente : « Tu le vois crucifié et tu l’appelles roi. Tu crois que celui qui supporte les railleries et la souffrance parviendra à la gloire divine » (Commentaire de Luc, homélie

153). Selon l’évangéliste Jean, la gloire divine est déjà présente, bien que cachée et défigurée par la croix. Mais dans le langage de Luc aussi le futur est anticipé dans le présent quand Jésus promet au bon larron : « Aujourd’hui tu seras avec moi dans le Paradis » (Lc 23, 43). Saint Ambroise observe : « Celui-là priait pour que le Seigneur se rappelât de lui, une fois entré dans son Royaume, mais le Seigneur lui répondit : en vérité, en vérité je te le dis, aujourd’hui tu seras avec moi dans le Paradis. La vie consiste à demeurer avec le Christ, car là où est le Christ, là est le Royaume » (Démonstration de l’Evangile selon Luc, 10, 121). L’accusation : « Celui-là est le roi des Juifs », qui figure sur un écriteau cloué au-dessus de la tête de Jésus, devient ainsi la proclamation de la vérité. Saint Ambroise fait encore remarquer : « A juste titre l’inscription se trouve au-dessus de la croix, car bien que le Seigneur fût en croix, il resplendissait du haut de la croix avec une majesté royale » (ibid., 10, 113).Dans les quatre Evangiles, la scène de la crucifixion constitue le moment de vérité, lorsque le « voile du temple » se déchire et qu’apparaît le Saint des Saints. En Jésus crucifié advient la plus haute révélation possible de Dieu en ce monde, car Dieu est amour et la mort de Jésus sur la croix est le plus grand acte d’amour de toute l’histoire. Or, la crucifixion est précisément représentée sur l’anneau cardinalice, que je remettrai d’ici peu aux nouveaux membres du sacré Collège. Ceci, chers frères nouveaux cardinaux, sera toujours pour vous une invitation à vous souvenir de quel Roi vous êtes les serviteurs, sur quel trône il a été élevé et de quelle manière il a été fidèle jusqu’à la fin pour vaincre le péché et la mort par la force de la miséricorde divine. Notre mère l’Eglise, épouse du Christ, vous donne ce signe en mémoire de son Epoux, qui l’a aimée et qui s’est livré lui-même pour elle (cf. Ep 5, 25). Ainsi, en portant l’anneau cardinalice, vous êtes constamment invités à vous souvenir de donner votre vie pour l’Eglise.Si nous tournons maintenant notre regard vers la scène de l’onction royale de David, présentée par la première lecture, nous sommes frappés par un aspect important de la royauté, à savoir la dimension « corporative ». Les anciens d’Israël vont à Hébron, scellent un pacte d’alliance avec David, en déclarant se considérer unis à lui et ne vouloir former qu’un avec lui. Si nous rapportons cette figure au Christ, il me semble que cette même profession d’alliance se prête très bien à être faite par vous précisément, chers frères cardinaux. Vous aussi, qui formez le « sénat » de l’Eglise, vous pouvez dire à Jésus : « Nous sommes de tes os et de ta chair » (2 S 5, 1). Nous T’appartenons et nous ne voulons faire qu’un avec Toi. Tu es le berger du Peuple de Dieu, Tu es le chef de l’Eglise (cf. 2 S 5, 2). Au cours de cette célébration eucharistique solennelle, nous voulons renouveler notre pacte avec Toi, notre amitié, car ce n’est que dans cette relation intime et profonde avec Toi, Jésus notre Roi et Seigneur, que la dignité qui nous a été conférée et la responsabilité

qu’elle comporte prennent leur sens et leur valeur.Il nous reste maintenant à admirer la troisième partie du « triptyque » devant lequel nous place la Parole de Dieu : l’hymne christologique de la Lettre aux Colossiens. Avant tout, faisons nôtre le sentiment de joie et de gratitude d’où elle jaillit, pour le fait que le royaume du Christ, le « sort des saints dans la lumière », n’est pas quelque chose de simplement entrevu de loin, mais la réalité dont nous sommes appelés à faire partie, dans laquelle nous avons été « transférés » grâce à l’œuvre rédemptrice du Fils de Dieu (cf. Col 1, 12-14). Cette action de grâce ouvre l’esprit de saint Paul à la contemplation du Christ et de son mystère dans ses deux dimensions principales : la création de toutes les choses et leur réconciliation. Pour le premier aspect, la grandeur du Christ consiste dans le fait que « c’est en lui qu’ont été créées toutes choses… et pour lui…. et tout subsiste en lui » (Col 1, 16). La seconde dimension est centrée sur le mystère pascal : par la mort du Fils sur la croix, Dieu s’est réconcilié toute créature, il a fait la paix entre le ciel et la terre ; en le ressuscitant d’entre les morts, il en a fait les prémices de la nouvelle création, « plénitude » de toute réalité et « tête du corps » mystique qu’est l’Eglise (cf. Col 1, 18-20). Nous sommes à nouveau devant la croix, événement central du mystère du Christ. Dans la vision paulinienne, la croix est encadrée à l’intérieur de l’ensemble de l’économie du salut, où la royauté de Jésus se déploie dans toute son ampleur cosmique.Ce texte de l’Apôtre exprime une synthèse de vérité et de foi si puissante que nous ne pouvons pas ne pas être profondément admiratifs. L’Eglise est dépositaire du mystère du Christ : elle l’est en toute humilité et sans ombre d’orgueil ou d’arrogance, car il s’agit du don le plus élevé qu’elle ait reçu sans aucun mérite et qu’elle est appelée à offrir gratuitement à l’humanité de chaque époque, comme horizon de sens et de salut. Ce n’est pas une philosophie, ce n’est pas une gnose, bien qu’elle comprenne aussi la sagesse et la connaissance. C’est le mystère du Christ ; c’est le Christ lui-même, le Logos

incarné, mort et ressuscité, constitué Roi de l’univers. Comment ne pas éprouver un élan d’enthousiasme rempli de gratitude pour avoir été admis à contempler la splendeur de cette révélation ? Comment ne pas ressentir en même temps la joie et la responsabilité de servir ce Roi, de témoigner de sa grandeur par la vie et par la parole ? Tel est, de façon particulière, notre devoir, vénérés frères cardinaux : annoncer au monde la vérité du Christ, espérance pour chaque homme et pour la famille humaine tout entière. Dans le sillage du Concile œcuménique Vatican II, mes vénérés prédécesseurs, les serviteurs de Dieu Paul VI, Jean-Paul Ier et Jean-Paul II, ont été d’authentiques hérauts de la royauté du Christ dans le monde contemporain. C’est pour moi un motif de consolation de toujours pouvoir compter sur vous, aussi bien collégialement qu’individuellement, pour mener à bien moi aussi cette tâche fondamentale du ministère pétrinien. En conclusion, il y a un aspect, étroitement lié à cette mission, que je voudrais aborder et confier à votre prière : la paix entre tous les disciples du Christ, comme signe de la paix que Jésus est venu instaurer dans le monde. Nous avons écouté dans l’hymne christologique la grande nouvelle : il a plu à Dieu de « réconcilier » l’univers par la croix du Christ (cf. Col 1, 20) ! Eh bien, l’Eglise est cette portion d’humanité où se manifeste déjà la royauté du Christ, dont la paix est la manifestation privilégiée. C’est la Jérusalem nouvelle, encore imparfaite car pèlerine dans l’histoire, mais en mesure d’anticiper, en quelque sorte, la Jérusalem céleste. Ici, nous pouvons enfin nous référer au texte du Psaume responsorial, le Psaume 121 : il fait partie de ce qu’on appelle les « chants des ascensions » et c’est l’hymne de joie des pèlerins qui, montant vers la cité sainte et arrivés à ses portes, lui adressent le salut de paix : shalom ! Selon une étymologie populaire, Jérusalem était interprétée comme la « cité de la paix », cette paix que le Messie, fils de David, aurait instaurée dans la plénitude des temps. En Jérusalem, nous reconnaissons la figure de l’Eglise, sacrement du Christ et de son Royaume.Chers frères cardinaux, ce Psaume exprime bien le chant d’amour ardent pour l’Eglise que vous portez assurément dans votre cœur. Vous avez consacré votre vie au service de l’Eglise et vous êtes désormais appelés à assumer en elle une tâche d’une plus haute responsabilité. Les paroles du Psaume trouvent en vous une pleine adhésion : « Appelez la paix sur Jérusalem » (v. 6). Que la prière pour la paix et l’unité constitue votre première et principale mission, afin que l’Eglise soit « ferme et compacte » (v. 3), signe et instrument d’unité pour tout le genre humain (cf. Lumen gentium, n.1). Je place, plus encore, nous plaçons tous ensemble votre mission sous la protection vigilante de la Mère de l’Eglise, la Très Sainte Vierge Marie. C’est à Elle, unie à son Fils sur le Calvaire et élevée comme Reine à sa droite dans la gloire, que nous confions les nouveaux cardinaux, le Collège cardinalice et la communauté catholique tout entière qui s’efforce de semer dans les sillons de l’histoire le Royaume du Christ, Seigneur de la vie et Prince de la paix.

bonne nuit

27 novembre, 2007

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. gazania_Mvc-487f

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Avec vous: aujourd’hui j’ai terminé toutes les analyses et…

27 novembre, 2007

aujourd’hui j’ai terminé toutes les analyses et je suis allée chez le médecin, il y n’a pas nulle grave à la partie différents problèmes de douleurs sur toute l’épine dorsale et une pression qu’il faut stabiliser mieux et chercher le médicament le plus apte parce qu’à moi les médicaments font presque toutes mal, que je devais être rangée comme un car que, au moins,  il a trop travaillé,  j’entends voisin vous toujours, à demain, merci,

Gabriella 

« De grands signes dans le ciel »

27 novembre, 2007

Saint Cyrille de Jérusalem (313-350), évêque de Jérusalem, docteur de l’Église
Catéchèse baptismale 15 (trad. Eds. Soleil Levant 1962, p. 285s rev.)

« De grands signes dans le ciel »

Le Seigneur viendra des cieux sur les nuées, lui qui est monté sur les nuées (Ac 1,9). C’est en effet lui qui a dit : « Et ils verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et grande gloire » (Mt 24,30). Mais quel sera le signe véritable de son avènement, de crainte que les puissances ennemies n’osent nous égarer en le simulant ? « Et alors paraîtra, dit-il, le signe du Fils de l’homme dans le ciel » (Mt 24,30). Or le signe véridique et propre du Christ est la croix. Le signe d’une croix lumineuse précède le roi, désignant celui qui a d’abord été crucifié, afin qu’à cette vue ceux qui l’avaient d’abord percé de clous et entouré d’embûches se frappent la poitrine (Za 12,10) en disant : « Voici celui qui a été souffleté, celui dont le visage a reçu les crachats, celui qu’on avait entouré de chaînes, celui que jadis on avait humilié sur la croix. » « Où fuir la face de ta colère ? » diront-ils (Ap 6,16). Et entourés des armées angéliques, ils ne trouveront nulle part de refuge.

Pour les ennemis de la croix, la crainte sera le signe ; mais la joie pour ses amis qui auront cru en elle ou l’auront prêchée ou auront souffert pour elle. Qui donc aura alors le bonheur d’être trouvé l’ami du Christ ? Il ne dédaignera pas ses serviteurs, ce roi glorieux qu’entoure la garde des anges et qui siège sur le même trône que le Père. Car pour que les élus ne soient pas confondus avec les ennemis, « il enverra ses anges avec la grande trompette, et des quatre vents ils rassembleront les élus » (Mt 24,31). Il n’a pas oublié Lot dans son isolement (Gn 19,15;Lc 17,28) ; comment oublierait-il la foule des justes ? « Venez les bénis de mon Père » (Mt 25,34), dira-t-il à ceux qui seront transportés sur les chars des nuées et que les anges auront rassemblés.

bonne nuit

26 novembre, 2007

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. adansonia_digitata1

Adansonia digitata
http://www.ubcbotanicalgarden.org/potd/

« Il vit aussi une veuve indigente »

26 novembre, 2007

Youssef Bousnaya (vers 869-979), moine syrien
Vie et doctrine de Rabban Youssef Bousnaya par Jean Bar Kaldoum (trad. Chabot in Deseille, Evangile au désert, Cerf 1999, p. 325 rev.)

« Il vit aussi une veuve indigente »

La miséricorde ne mérite pas d’être louée seulement à cause de l’abondance des bienfaits, mais quand elle procède d’une pensée droite et miséricordieuse. Il y a des gens qui donnent et distribuent beaucoup mais qui ne sont pas tenus pour miséricordieux devant Dieu, et il y a des gens qui n’ont rien, qui ne possèdent rien, et qui ont pitié de tous dans leur coeur. Ceux-ci sont considérés devant Dieu comme de parfaits miséricordieux, et ils le sont en effet. Ne dis donc pas : « Je n’ai rien à donner aux pauvres » ; ne t’afflige pas en croyant qu’à cause de cela tu ne peux pas être miséricordieux. Si tu as quelque chose, donne ce que tu as ; si tu n’as rien, donne, ne serait-ce qu’un morceau de pain sec, avec une intention vraiment miséricordieuse et cela sera considéré devant Dieu comme la miséricorde parfaite.

Notre Seigneur n’a pas loué ceux qui jetaient beaucoup dans le tronc des offrandes ; il a loué la veuve pour y avoir mis deux piécettes qu’elle avait prises de son indigence, avec une pensée droite, pour les jeter dans le trésor de Dieu. C’est l’homme qui a pitié de ses semblables dans son coeur qui est réputé miséricordieux devant Dieu ; une intention droite sans effet visible vaut mieux que beaucoup d’oeuvres éclatantes sans intention droite.

 

Christ Roi de l’Univers

25 novembre, 2007

Christ Roi de l'Univers dans images sacrée
http://santiebeati.it/immagini/?mode=album&album=20580&start=60

Jacques de Saroug : Fais le bien avec amour

25 novembre, 2007

du site:

http://www.patristique.org/article.php3?id_article=262

Jacques de Saroug : Fais le bien avec amour

Jacques de Saroug († 521) est l’un des plus grands docteurs syriens. Il fit ses études dans l’école très réputée d’Édesse puis il devint moine. Son œuvre poétique est considérable. Nous publions ici un passage de son Poème sur l’amour.

Dès que l’amour entre dans ton coeur,
tes pensées deviennent claires comme la lumière.
Oui, ton intelligence s’ouvre aux mystères de Dieu.

Les bonnes actions plaisent à ceux qui le font.
Mais si tu les fais sans amour,
elles ne te plaisent pas.

Le sel rend la nourriture meilleure.
De même pour faire de bonnes actions,
il faut aimer.

On peut comparer les bonnes actions
aux membres de ton corps.
L’amour, c’est le coeur
qui rend ton corps vivant.

Se priver de nourriture, c’est bien.
Mais si tu jeûnes sans amour,
tu gardes une mauvaise odeur dans ta bouche.
Ton jeûne ne sert à rien.

Ta prière est agréable,
et l’amour te donne des ailes
pour voler comme un oiseau.
Mais si ton aile est faible,
tu ne verras pas le Dieu Très-Haut
là où il habite.

Être juste est une bonne chose
pour celui qui pratique la justice.
Mais si tu es juste sans amour,
tu te fatigues pour rien.

Si tu gardes ton corps pour le Seigneur,
si tu lui appartiens,
tu recevras une glorieuse récompense.
Mais si tu n’aimes pas,
tu es comme un homme marié qui trompe sa femme.

Si tu partages ton pain avec celui qui a faim,
tu recevras une récompense.
Mais si tu partages ton pain sans amour,
tu ne gagnes rien.

Si le martyr donne son corps au feu
pour être brûlé,
il a besoin d’aimer.
Alors il recevra
la récompense des martyrs.

Aimer est plus important
que de parler au nom de Dieu
et de croire en lui.
En effet, sans amour,
tu ne peux pas parler au nom de Dieu
et tu ne crois pas en lui.

Sources :

La prière des Pères, Sodec-a.i.m., Bayard Éditions 1997, p. 196-197.

« Sauvés en espérance » : Titre de la seconde encyclique de Benoît XVI

25 novembre, 2007

du site: 

http://www.zenit.org/article-16703?l=french

« Sauvés en espérance » : Titre de la seconde encyclique de Benoît XVI

Présentation au Vatican le 30 novembre

ROME, Vendredi 23 novembre 2007 (ZENIT.org

) « Sauvés en espérance » : cest le titre de la seconde encyclique de Benoît XVI qui sera présentée au Vatican dans une semaine, le 30 novembre, en la fête de saint André, frère de Pierre, anniversaire du voyage du pape en Turquie et spécialement au siège du patriarcat de Constantinople, au Phanar, dont saint André est le protecteur.

La salle de presse du Saint-Siège annonce en effet que le document sera présenté par le cardinal Georges-Marie Cottier, op, théologien émérite de la Maison pontificale, et par le cardinal Albert Vanhoye, sj, professeur émérite dExégèse du Nouveau Testament à lInstitut biblique pontifical.

Le texte sera publié ce même jour en latin, en français, en italien, en allemand, en anglais, en espagnol, en portugais et en polonais.

Après sa première encyclique sur la charité, dans « Dieu est amour », « Deus Caritas est », publiée le 25 janvier 2006, le pape a choisi de parler de la deuxième vertu théologale, lespérance.

Le document sintitule « Spe salvi », « Sauvés en espérance ». Et une troisième encyclique, sociale cette fois, serait également en préparation, pour février, mais il semble que le pape théologien doive, après lespérance, préparer aussi une encyclique sur la foi.

« Spe salvi » est donc une méditation sur lespérance chrétienne, celle que Péguy appelle « la petite fille espérance », « cette petite espérance qui na lair de rien du tout », dans « Le Porche du Mystère de la Deuxième Vertu ».

Benoît XVI sappuie sur lEpître de saint Paul aux Romains (ch. 8 v. 24) qui dit : « Car c’est en espérance que nous sommes sauvés ».

Il semble que le pape ait travaillé à son encyclique lors de son séjour dans les Alpes en juillet dernier, à Lorenzago di Cadore et à Castel Gandolfo.

Le document comprendrait quelque 80 pages, offrant, à chaque chapitre, une figure despérance chrétienne, que ce soit le théologien favori de Benoît XVI, saint Augustin, ou la jeune esclave soudanaise devenue religieuse en Italie, sainte Joséphine Bakhita.

Quelque journaliste attentif a pu noter que le pape a utilisé le mot « espérance » 11 fois dans lhomélie quil a prononcée à Naples le 21 octobre.

Cest aussi le vœu souvent exprimé par le pape lors des visites ad limina, comme dans ses discours des 23 et 29 septembre à une délégation d’évêques du Mexique.

« Je prie le Seigneur pour que dans vos diocèses et dans tout le Mexique, progressent toujours la foi, l’espérance, la charité et le témoignage courageux de tous les chrétiens », disait le pape à un premier groupe.

« Préoccupez-vous de la situation particulière de chaque prêtre, en l’encourageant à poursuivre avec joie et espérance le long du chemin de la sainteté sacerdotale, lui offrant l’aide dont il a besoin et promouvant également la fraternité entre eux », soulignait le pape.

Mais surtout, le pape employait lexpression « apôtres pleins despérance » quil traduisait ensuite en « joyeuse confiance dans les promesses de Dieu » et en « confiance dans la présence aimante de Dieu dans le monde ». Le pape y voit un antidote à la peur suscitée par une société « changeante » et « complexe », un remède au « sécularisme », un motif dengagement pour transformer le monde.

Le pape disait en effet : « Face à un horizon aussi changeant et complexe qu’actuellement, la vertu de l’espérance est mise à dure épreuve dans la communauté des croyants. C’est précisément pour cela que nous devons être des apôtres pleins d’espérance, qui placent une joyeuse confiance dans les promesses de Dieu. Il n’abandonne jamais son peuple, et l’invite même à la conversion, afin que son Royaume devienne réalité. Royaume de Dieu veut dire non seulement que Dieu existe et vit, mais également qu’il est présent et oeuvre dans le monde. C’est la réalité la plus intime et décisive dans tout acte de la vie humaine, à tout moment de l’histoire. Le dessein et la réalisation des programmes pastoraux doivent donc refléter cette confiance dans la présence aimante de Dieu dans le monde. Cela aidera les laïcs catholiques à être en mesure d’affronter le sécularisme croissant et à participer de façon responsable aux questions temporelles, éclairés par la Doctrine sociale de l’Eglise ».

Le pape disait au deuxième groupe d’évêques du Mexique en 2005 : « Je suis heureux de vous recevoir à l’occasion de votre visite ad limina, de vous saluer tous ensemble et de vous encourager dans l’espérance, si nécessaire pour le ministère que vous exercez généreusement dans les archidiocèses et diocèses respectifs des provinces ecclésiastiques d’Acapulco, d’Antequera et du Yucatán ».

Le pape concluait son discours de la même façon : « Je vous assure de ma profonde communion dans la prière et de ma solide espérance dans le renouveau spirituel de vos diocèses ».

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