Archive pour novembre, 2007

par Sandro Magister: En Inde, alliance fructueuse entre chrétiens et musulmans

7 novembre, 2007

 du site:

http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/174609?fr=y

 

En Inde, alliance fructueuse entre chrétiens et musulmans

Ils s’unissent pour venir à bout des discriminations de caste. Mais aussi pour se défendre contre les agressions d’hindouistes fanatiques. Pendant ce temps, le pape reçoit le roi d’Arabie Saoudite, un pays où en revanche…

par Sandro Magister

ROMA, 7 novembre 2007 Hier, pour la première fois, un roi dArabie Saoudite a rendu visite au pape. A la fin de son entrevue avec Benoît XVI, le roi Abdallah bin Abdulaziz al-Saud a rencontré le secrétaire d’état, le cardinal Tarcisio Bertone, et le ministre des affaires étrangères du Saint-Siège, Mgr Dominique Mamberti.

A lheure actuelle, de nombreux chrétiens vivent en Arabie Saoudite et dans les émirats du Golfe persique. Une population croissante qui provient principalement des Philippines et de lInde. En plus des désagréments liés à leur condition de travailleurs immigrés, ils subissent de lourdes restrictions de leur liberté religieuse. Ce sont les « dhimmi » des temps modernes: des sujets non-musulmans dun pays dominé par lislam, privés de leurs droits fondamentaux.

LArabie Saoudite nest pas un cas isolé. Fréquemment, dans le monde entier, les libertés des minorités chrétiennes sont bafouées. Cest presque la norme dans les pays musulmans.

Mais lon rencontre aussi dautres cas de figure. Il existe des pays où les chrétiens comme les musulmans sont soumis à des restrictions de leur liberté. Ce qui les incite à collaborer plutôt qu’à saffronter.

La Birmanie, par exemple, est lun de ces pays. Là-bas, selon les chiffres officiels, les chrétiens représentent 6% de la population et les musulmans 4%. En réalité, les uns et les autres sont deux fois plus nombreux. Ils appartiennent en général à des minorités ethniques. La répression du régime les frappe plus durement que les bouddhistes, qui constituent la grande majorité de la population. Durant ces derniers mois, chrétiens et musulmans se sont ainsi unis pour soutenir la révolte pacifique des moines bouddhistes contre les militaires communistes au pouvoir.

Mais lexemple le plus manifeste de la collaboration entre chrétiens et musulmans est celui de lInde.

* * *

La sociéte indienne est encore dominée par un système hiérarchique de castes, qui pénalise ceux qui sont en bas de l’échelle, les dalits ou « intouchables ». Bien quinterdite par la Constitution, la discrimination existe toujours.

Les castes font partie intégrante de la tradition hindouiste, la religion dominante en Inde. Celui qui nappartient pas à cette religion nest donc pas soumis au système des castes.

Mais cela reste théorique. Le poids de la tradition est tel que la division en castes subsiste toujours plus ou moins au sein même des communautés chrétiennes et musulmanes en Inde. Le christianisme est présent en Inde depuis l’âge apostolique là-bas, lapôtre Thomas est vénéré comme le premier évangélisateur mais il faut attendre la fin du XXe siècle pour trouver les premiers évêques dalits. Les Eglises indiennes les plus anciennes, de rite syriaque, présentes sur la côte sud-ouest de lInde, sont presque exclusivement composées de brahmanes et de membres des autres castes supérieures.

Depuis les années 50, afin daffaiblir la discrimination de caste, la loi prévoit quune partie des emplois et des admissions aux universités doit être réservée aux dalits. Le quota s’élève à 15% en ce qui concerne les employés fédéraux.

Cependant, si des dalits se convertissent au christianisme ou à lislam sortant ainsi, en théorie, du système des castes ils perdent aussi la protection des emplois que la loi leur réserve. Au final, ils subissent plus de discriminations quauparavant.

Par conséquent, une grande partie des dalits qui embrassent le christianisme ou lislam cachent leur nouvelle appartenance religieuse. Au cours des messes catholiques ou des célébrations protestantes, on voit plus facilement des femmes et des enfants que des hommes. En public, ces derniers continuent à se présenter comme des hindouistes pour ne pas perdre leur emploi.

Parmi les 24 millions de chrétiens en Inde catholiques ou non on compte environ 10 millions de dalits. Il faudrait toutefois y ajouter les convertis clandestins, qui se comptent aussi en millions.

Les chrétiens sont bien peu de chose au regard dune population totale de 1,1 milliard dIndiens. Mais leur force de pression est multipliée si elle sajoute à celle des musulmans, beaucoup plus nombreux, avec environ 150 millions dindividus.

Cest justement ce qui est en train de se produire. Depuis des années, chrétiens et musulmans font pression pour que le gouvernement garantisse les mêmes protections légales à tous les dalits, quelle que soit leur religion.

Entre 1996 et 2004, quand le principal parti au pouvoir était le Bharatiya Janata Party, qui défend lhindouisme comme religion d’état, les pressions des chrétiens et des musulmans nont donné aucun résultat.

Mais depuis que le Parti du Congrès plus laïque est revenu au pouvoir, les chances de succès se sont accrues. A tel point que le BJP sest senti obligé de prendre des contre-mesures. Le 5 novembre 2007, il a organisé une grande marche hindouiste sur New Delhi contre l’égalité des droits pour les chrétiens et les musulmans.

La collaboration entre chrétiens et musulmans ne se limite pas aux pressions politiques. Dans certaines localités habitées par des dalits, les leaders des deux religions organisent ensemble des repas festifs où tout le monde se sert dans le même plat géant de riz et de légumes. Le but est de faire tomber les barrières entre les « intouchables  » et les castes supérieures.

Au cours de ces dernières années, chrétiens et musulmans se sont aussi unis pour se défendre contre dautres actes plus graves de persécution. En 2002, lorsque des groupes extrémistes hindouistes ont lancé des pogroms contre les musulmans dans l’état du Gujarat, les chrétiens sont venus à leur secours et ont hébergé les musulmans qui fuyaient.

De même, les chrétiens font en Inde lobjet dagressions, de violences, de meurtres, non pas de la main des musulmans comme cela arrive malheureusement dans dautres pays du monde mais dhindouistes fanatiques.

* * *

A loccasion de la fête hindouiste du Diwali, qui tombe cette année le 9 novembre, le conseil pontifical pour le dialogue interreligieux a adressé aux hindouistes un message signé par son président, le cardinal Jean-Louis Tauran.

Il y est dit:

« La croyance religieuse et la liberté vont toujours de pair. Aucune contrainte nest possible en matière religieuse : personne ne peut être obligé de croire, et personne, non plus, ne peut être empêché de croire si telle est sa volonté. Permettez-moi de répéter encore lenseignement du Concile Vatican II car il est tout à fait clair sur ce point : ‘Cest un des points principaux de la doctrine catholique [] que la réponse de foi donnée par lhomme à Dieu doit être volontaire; en conséquence, personne ne doit être contraint à embrasser la foi malgré soi’ (Déclaration sur la liberté religieuse, Dignitatis humanæ, n. 10). Comme la rappelé le pape Benoît XVI, il y a peu, aux ambassadeurs de lInde et dautres pays accrédités près le Saint-Siège, lEglise catholique est restée fidèle à cet enseignement: ‘De même, la paix senracine dans le respect de la liberté religieuse, qui est un aspect fondamental et primordial de la liberté de conscience des personnes et de la liberté des peuples’ ».

Le fondateur du mouvement de prière des Vierges pèlerines est décédé

7 novembre, 2007

du site: 

http://www.zenit.org/article-16577?l=french

Le fondateur du mouvement de prière des Vierges pèlerines est décédé

Edmond Fricoteaux avait fait envoyer plus de 10.000 vierges et icônes à travers le monde

ROME, Mercredi 7 novembre 2007 (ZENIT.org)

Le fondateur du mouvement de prière des Vierges pèlerines, Edmond Fricoteaux est décédé le lundi 5 novembre.

Dans cet entretien à Zenit, Olivier Bonnassies, qui a étroitement travaillé avec lui pour la mise en place pratique de la prière autour des Vierges pèlerines, et qui dirige aujourd’hui le projet « Marie de Nazareth », raconte la conversion dEdmond Fricoteaux et la naissance du mouvement des Vierges pèlerines.Zenit – Qui était Edmond Fricoteaux ?


O. Bonnassies - Edmond Fricoteaux était le fondateur et le président de la Confrérie Notre-Dame de France, à lorigine du mouvement de prière des Vierges pèlerines, qui sest développé dans 120 pays du monde, du Puy-en-Velay (8 septembre 1995) à la nuit de prière du 2.000e Noël de Bethléem (24 décembre 1999), et qui a suscité ensuite la naissance du projet « Marie de Nazareth ».

Zenit – Pouvez-vous nous raconter sa conversion ?

O. Bonnassies - Notaire à Saint-Denis, Edmond a en effet eu une conversion radicale, un matin davril 1984 à Rome, au milieu de dizaines de milliers de jeunes, invités par le pape Jean Paul II pour lancer les Journées mondiales de la jeunesse. Alors quil n’était à Rome que pour accompagner son épouse, assez indifférent à l’événement, quelques mots dune homélie du cardinal Gantin dans la basilique Sainte Marie Majeure lui transpercent le cœur, et il se précipite en confession doù il ressort « assoiffé de Dieu ». De retour chez lui, il dévore plusieurs vies de saints, puis deux livres qui auront raison de ses dernières hésitations : « Le père Lamy, prêtre et mystique » et « Le secret de Marie » de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort qu’il trouve dabord « inconsommable » et « incompréhensible ». Mais il va prier souvent sur la tombe du père Lamy, à La Courneuve, où sa profession le conduit, en lui demandant avec ferveur de faire naître en son cœur « un amour immodéré » pour la sainte Vierge. Vite exaucé, il se trouve subitement « inondé d’amour » pour l’Immaculée, et « le Secret de Marie » devient soudain une lecture merveilleuse. Entrant profondément dans la spiritualité de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, il sera dès lors un infatigable évangélisateur, qui nhésite pas à parler de Dieu avec tous les visiteurs de son étude, et il en touche plusieurs centaines qui accepteront de le suivre dans les nombreux pèlerinages quil organise au pied de la Vierge Marie.Zenit – Comment Edmond Fricoteaux est-il entré en contact avec « Notre Dame de France » ?


O. Bonnassies - Après sa conversion, Edmond Fricoteaux a lidée de remercier en faisant à son tour un cadeau à la Vierge. Il lui semble que Dieu a un projet, qui revient sans cesse dans sa prière : une statue monumentale à la gloire de sa Mère à édifier sur le bord d’un grand axe routier. La Providence le place dans un avion à côté du père René Laurentin, qui l’encourage : « Il vous faut l’accord de l’évêque du lieu, le soutien d’une congrégation religieuse et -très important- la Vierge devra présenter l’Enfant. » L’évêque sera celui du diocèse de Pontoise. La Congrégation sera celle des Serviteurs de Jésus et de Marie, créée par le Père Lamy à Ourscamps, dans l’Oise. Reste la statue ! Edmond limagine avec 12 étoiles comme à la Rue du Bac, de 7 mètres de haut pour quelle soit bien visible ; il contacte des sculpteurs, fait faire des devis, quand Antoine Legrand, sollicité par erreur, le surprend : « La statue existe déjà ! Elle s’appelle Notre-Dame de France. » Edmond, incrédule, apprend quelle couronnait le Pavillon Pontifical de l’Exposition universelle de Paris en 1937, quelle a été conservée un an pour le 300° anniversaire du vœu de Louis XIII, quelle fait exactement 7 mètres, et quelle porte lEnfant haut dans ses bras, entourée par une couronne de 12 étoiles ! « La Croix » du 2 novembre 1938 rapporte le vœu étonnant du cardinal Verdier, archevêque de Paris « que la statue lumineuse, que « Notre-Dame de France », qui a si magnifiquement couronné le Pavillon Pontifical devenu Pavillon Marial ne disparaisse pas, mais qu’elle soit érigée sur une colline proche de Paris… pour faire pendant au Sacré-Cœur de Montmartre ! ». Une souscription fut immédiatement lancée puis arrêtée par la guerre en 1939, et enfin oubliée à la mort du cardinal en 1945. Edmond partit à la recherche de la statue quil parvint à retrouver et à sortir, après bien des péripéties, des sous-sols de la mairie communiste dAmiens. Il put la réparer, grâce à 2 000 heures de travail d’un maître serrurier, et enfin l’installer, au terme dune aventure toujours étonnante et providentielle, à Baillet-en France, à 18 km au nord de Paris, en rassemblant en quelques mois, à partir de rien, 52.000 personnes, 25.000 souscripteurs, 7 évêques, le nonce et le cardinal Lustiger pour une bénédiction de la statue, qui se fera le 15 octobre 1988, 50 ans presque jour pour jour après le voeu du cardinal Verdier.

Zenit – Comment est né le projet des Vierges pèlerines ?

O. Bonnassies - Une fois la statue Notre-Dame de France installée, Edmond Fricoteaux pense pouvoir reprendre ses activités habituelles : « mission accomplie ! ». Mais, un jeune homme de Douai lui écrit qu’il a fait un rêve très fort où il voyait Notre-Dame de France et à ses pieds une foule immense avec des statues venues de toute la France. Quelques mois après, M. Flichy et trois personnes, qui prient le matin à la messe au Carmel de Lisieux, viennent voir Edmond avec l’intuition que de nombreuses statues venues de toute la France pourraient être pèlerines, de village en village, pour proposer partout des veillées autour de Jésus et Marie. C’est ainsi quEdmond conçoit, peu à peu, le projet des Vierges pèlerines, qui se concrétise quand le Saint-Père Jean-Paul II demande que le Jubilé de lan 2.000 soit préparé dans la prière, avec Marie, comme dans un « nouvel Avent ». Tous les évêques de France sont alors sollicités et 30 acceptent de donner leurs conseils. Le président de la Conférence des évêques définit que ce sera une initiative de laïcs, encouragée par sept évêques, responsables de grands sanctuaires marials. Edmond confie alors à quelques amis le soin de mettre en place des équipes de responsables qui se mobilisent dans tous les départements, et le 8 septembre 1995, Mgr Brincard, évêque du Puy-en-Velay, bénit les 108 statues et icônes qui partent pour proposer 40.000 veillées de prières pendant un an dans toute la France.Apr

ès un pèlerinage mémorable organisé par Edmond pour marquer la venue du Saint-Père Jean-Paul II à Reims en 1996, 250 Vierges pèlerines sont bénies à Rome, puis à Constantinople (Istanbul) et le mouvement va se développer pendant 4 ans jusquau grand Jubilé, dans 120 pays du monde, jusqu’à la grande nuit de prière de Bethléem, dont il rêvait depuis longtemps, pour marquer le 2.000e Noël, le 24 décembre 1999, dans le champ des bergers. Au total, ce seront, grâce à lui, plus de 10.000 statues et icônes qui seront finalement envoyées dans le monde, et le projet « Marie de Nazareth », qui se développe activement actuellement, verra le jour, après Bethléem, comme un fruit des Vierges pèlerines.
Edmond avait le don d
entraîner et de rassembler très facilement autour de lui, à cause de sa joie, de son enthousiasme, de son énergie, de sa foi à déplacer les montagnes, mais aussi et surtout parce que c’était un homme de cœur, affectueux, humain, humble, fidèle et bon. C’était « un homme de Dieu » comme nous lavait dit le père Marie-Dominique Philippe, il y a bien longtemps.

Il va être maintenant chez lui, auprès de la Vierge Marie qu’il a tellement aimé, dans la lumière de Dieu qu’il a tellement recherché, auprès de son amie Rolande Lefevre et de tant d’autres amis qui sont déjà là-haut, et il veillera toujours aussi activement sur sa famille, ses proches, ses amis et ses projets, mais il va énormément nous manquer et sa perte est un très grand chagrin ! Il est beau de remarquer enfin que Dieu la rappelé le 5 novembre, en la fête dElisabeth, mère de Jean-Baptiste, comme pour souligner ce mystère de la Visitation de Marie qui lui tenait tellement cœur et quil voudrait voir se multiplier sans cesse dans le monde !

La messe des funérailles d’Edmond Fricoteaux aura lieu vendredi 9 novembre à 14h00
à la Basilique Saint Denis (93) – Métro Saint Denis Basilique

bonne nuit

7 novembre, 2007

bonne nuit dans Pape Benoit rhinanthus_minor

Rhinanthus minor

http://www.floracyberia.net/spermatophyta/angiospermae/dicotyledoneae/scrophulariaceae/rhinanthus_minor.html

Ne rien préférer au Christ

7 novembre, 2007

Saint Basile (vers 330-379), moine et évêque de Césarée en Cappadoce, docteur de l’Église
Grandes Règles monastiques ; question 8 (trad. Brésard, 2000 ans C, p. 224 et Lèbe, Maredsous)

Ne rien préférer au Christ

Notre Seigneur Jésus Christ a dit à tous, à plusieurs reprises et en donnant diverses preuves : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il se renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive » ; et encore : « Celui d’entre vous qui ne renonce pas à tout ce qu’il a ne peut être mon disciple ». Il nous paraît donc exiger le renoncement le plus complet… « Où est ton trésor, dit-il ailleurs, là est ton coeur » (Mt 6,21). Si donc nous nous réservons des biens terrestres ou quelque provision périssable, notre esprit y demeure enlisé comme dans de la boue. Il est alors inévitable que notre âme soit incapable de contempler Dieu, et devienne insensible aux désirs des splendeurs du ciel et des biens qui nous sont promis. Nous ne pourrons obtenir ces biens que si nous les demandons sans cesse, avec un ardent désir qui, du reste, nous rendra léger l’effort pour les atteindre.

Se renoncer, c’est donc délier les liens qui nous attachent à cette vie terrestre et passagère, se libérer des contingences humaines, afin d’être plus à même de marcher dans la voie qui conduit à Dieu. C’est se libérer des entraves afin de posséder et user de biens qui sont « beaucoup plus précieux que l’or et que l’argent » (Ps 18,11). Et pour tout dire, se renoncer, c’est transporter le coeur humain dans la vie du ciel, en sorte qu’on puisse dire : « Notre patrie est dans les cieux » (Ph 3,20). Et surtout, c’est commencer à devenir semblable au Christ, qui pour nous s’est fait pauvre, de riche qu’il était (2Co 8,9). Nous devons lui ressembler si nous voulons vivre conformément à l’Évangile.

San Leonardo, aujourd’hui sur le site anglais et italienne

6 novembre, 2007

San Leonardo, aujourd'hui sur le site anglais et italienne dans saints

San Leonardo

http://santiebeati.it/immagini/?mode=album&album=76300&dispsize=Original

l’architecture et sa disposition disent déjà la rencontre avec Dieu: fleurir

6 novembre, 2007

du site:

http://www.liturgiecatholique.fr/fleurir,1153.html

 

fleurir 

lundi, 15 octobre 2007 / Netis 

 

On pourrait croire, en entrant dans une église en dehors des célébrations quil ne sy passe rien ou presque rien. Et pourtant, à regarder de plus près, si lon a pris soin de la maison de Dieu et des hommes, larchitecture et sa disposition disent déjà la rencontre avec Dieu. 

La présence des fleurs est de cet ordre. Déjà, lon perçoit la douceur domestique et invitatoire de lornement floral, contemplation gratuite qui ravit le regard et qui dit que la Maison est habitée. Puis, dans la prière, personnelle ou communautaire, le bouquet indique le centre liturgique du lieu. Il accompagne le lieu de la Parole, le lieu de la Table eucharistique, ou celui de la présidence. La multiplicité des bouquets est à éviter. Mieux vaut privilégier un des pôles liturgiques plutôt que brouiller la lisibilité de lespace sacré. Labondance nest pas la surcharge. Comme dans bien des domaines, on ne dit pas mieux parce que lon dit plus. 

Doù limportance du vide dans les compositions florales (1) et autour. Le vide, sil est habité est un espace daccueil, une respiration, un silence offert à soi-même et à lautre. 

La nature, en fait, la Création, oscille selon les saisons, selon les âges entre labondance et le dénuement. Le bouquet reflète au cours du temps liturgique labondance et le dénuement qui parsèment nos chemins de vie, nos chemins de foi. Suivre ces variations, cest respecter le rythme des saisons, mais aussi conserver la « spontanéité végétative » de la plante, cest-à-dire conserver le sens de sa pousse. De même, le « contenant » doit montrer lenracinement du bouquet, extrait de la terre. Ainsi, le bouquet de Carême dit lattente et la promesse à venir, témoin dun dénuement volontaire, non pas dune pauvreté subie. Les compositions florales de Pâques exaltent la joie de la Résurrection. Au cours dune année liturgique, la succession des bouquets, dimanche après dimanche, évite la routine et crée une cohérence, une continuité visuelle qui accompagne avec simplicité ce quelle sert ; la liturgie. Le cycle végétal nous rappelle enfin par sa finitude notre propre fin. La présence de fleurs nest dailleurs mentionnée que dans le rituel des funérailles (2). Les plantes sont le « point de départ dune métaphore () pour passer de vie perdue à la vie recouvrée », à travers la vie des plantes plus lente, plus enracinée dans le passé, plus prometteuse davenir, se découvre et se tisse une espérance de vie. 

« Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais sil meurt il porte beaucoup de fruit »Evangile selon saint Jean, 12, 23-24 

Sandrine Vivier 

Article publié dans les Chroniques dart sacré, n° 80, p. 28. 

1. Propos de Marie-Jeanne Ribier, voir également son article dans la revue Célébrer n°314, octobre 2002.On consultera avec profit les livrets édités par le CNPL, Fleurir en Liturgie. 

2. Christophe Boureux, Les plantes de la Bible et leur symbolique, Editions du Cerf, Paris, 2001. 

Colloque de bioéthique : « La vie est-elle toujours un bien ? »

6 novembre, 2007

du site:

http://www.zenit.org/article-16566?l=french

 Colloque de bioéthique : « La vie est-elle toujours un bien ? » 

Du 9 au 11 novembre à Paray-le-Monial (France)

 ROME, Mardi 6 novembre 2007 (ZENIT.org) – Face aux grandes souffrances de lexistence, une question demeure pour beaucoup de nos contemporains : toute vie vaut-elle le coup d’être vécue ? La vie est-elle toujours un bien ?

Cest autour de ce thème que se déroulera le 6ème Colloque international de bioéthique organisé par « Bioéthique et Vie Humaine » (Amour et vérité). Ce colloque devrait rassembler plus de 600 personnes dont plus de 200 jeunes, étudiants et jeunes professionnels. Il se déroulera du 9 au 11 novembre 2007 à Paray-le-Monial.

« Quel sens a la vie pour mon conjoint atteint de la maladie dAlzheimer ? Que peut-il y avoir de bon dans la naissance de cet enfant handicapé ? La vie est-elle encore un bien lorsquon est très diminué ?… Devant ces questions universelles, le colloque Amour et Vérité se pose en lieu de dialogue authentique. Des experts philosophes, médecins, juristes et théologiens apportent leur éclairage », explique un communiqué des organisateurs.

« Les catholiques veulent participer au débat de manière constructive Alors que les représentants catholiques ont été écartés des Rencontres parlementaires sur la bioéthique qui se sont déroulés le 7 février 2007, les laïcs catholiques réaffirment la primauté de la Vie et veulent faire entendre leur voix. Résolument positive, leur démarche est de prendre part au débat public, afin que le personnel médical, le législateur, les soignés et leurs familles promeuvent le respect de la vie humaine dans chacune de leurs décisions », poursuivent les organisateurs.

« Rompre lisolement des médecins et du personnel soignant. Dans les situations les plus complexes recherche sur lembryon, euthanasie, handicap, souffrance…– le trait commun à lensemble du monde médical est la solitude face aux prises de décisions. Ce colloque de bioéthique est loccasion de rompre la solitude des soignants face aux grandes questions de la vie et de les aider devant les décisions quils doivent prendre », précise par ailleurs le communiqué.

« Le débat est dautant plus important que le personnel médical (médecins, gynécologues, sages-femmes, pharmaciens) est incité à prendre des décisions qui vont parfois à lencontre de ses convictions. La liberté de conscience est souvent mise en péril si bien quil peut être très difficile pour certains professionnels de santé de recourir au légitime droit à lobjection de conscience tant la pression est forte », soulignent les organisateurs.

« Espace d’échanges et de réflexion, le 6e colloque international de bioéthique rassemble des médecins, des infirmiers, des sages-femmes, des pharmaciens, des étudiants et bien au-delà, tous les publics : juristes, philosophes, mères de famillesLes soignants ont un grand besoin de ce dialogue avec toute la société », ajoutent-ils. 

France : Mgr André Vingt-Trois élu président de la conférence des évêques

6 novembre, 2007

du site:

http://www.zenit.org/article-16557?l=french

 

 France : Mgr André Vingt-Trois élu président de la conférence des évêques 

Il succède au cardinal Ricard

 

 ROME, Lundi 5 novembre 2007 (ZENIT.org) Larchevêque de Paris, Mgr André Vingt-Trois, a été élu président de la conférence des évêques de France lors de leur 45e assemblée qui se tient actuellement à Lourdes (cf. http://www.cef.fr).

Mgr Vingt-Trois sera également créé cardinal par le pape Benoît XVI lors du consistoire du 24 novembre, et il recevra lanneau cardinalice lors de la messe du lendemain, dimanche 25 novembre, place Saint-Pierre (cf. Zenit du 17 octobre 2007).

Comme président de la Conférence des évêques de France (CEF), Mgr Vingt-Trois reçoit le témoin du cardinal Jean-Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux et Bazas, qui a ouvert lassemblée des évêques samedi dernier (cf. Zenit du 4 novembre 2007).

Lassemblée a également élu vice-présidents de la CEF Mgr Laurent Ulrich, archevêque de Chambéry, évêque de Maurienne et Tarentaise, et Mgr Hippolyte Simon, archevêque de Clermont.

Leur mandat est dune durée de trois ans, renouvelable une fois.

Archevêque de Paris depuis mars 2005, Mgr Vingt-Trois est aussi Ordinaire des catholiques de rite oriental en France. A Rome, Mgr Vingt-Trois est membre du Conseil pontifical pour la famille et membre de la Congrégation pour les évêques.

Lassemblée, la seconde de lannée, se tient à Lourdes du 3 au 8 novembre. Elle rassemble 110 évêques des diocèses de France en exercice de métropole et des départements dOutre-Mer -, 16 cardinaux et évêques à la retraite, des évêques des territoires doutre-mer (3), et le nonce apostolique, représentant le pape en France.

En outre, 11 évêques représentant des conférences épiscopales étrangères, les directeurs des services nationaux de la conférence des évêques de France, les responsables des conférences des religieux et religieuses, ainsi que des représentants dautres confessions chrétiennes participent également à cette assemblée plénière. 

POUR M’ÉCRIRE

6 novembre, 2007

MON ADRESSE MAIL EST:

 

gabriellaproja@tin.it

bonne nuit

6 novembre, 2007

bonne nuit dans Pape Benoit rose%20blossoms-%20Serve%20the%20Lord%20with%20gladness

http://www.photosforsouls.com/nature17.html

1...121314151617