Archive pour le 28 novembre, 2007

« Pesca miracolosa »

28 novembre, 2007

 » Pesca Miracolosa  »
Quadro di Orlando Orlandi

http://www.vasanellovt.it/CLASSE_1966/CLASSE_1966_PAGE_L’INFIORATA.html

L’ICÔNE, THÉOLOGIE INSPIRÉE

28 novembre, 2007

du site:

http://www.pagesorthodoxes.net/eikona/icones-sens.htm

 

L’ICÔNE, THÉOLOGIE INSPIRÉE

Licône est une sainte image et non une  » image sainte  » ou une image pieuse. Elle a son caractère propre, ses canons particuliers et ne se définit pas par lart du siècle ou dun génie national, mais par la fidélité à sa destination qui est universelle. Elle est une expression de l’économie divine, résumée dans lenseignement de l’Église orthodoxe :  » Dieu est devenu homme pour que lhomme devienne dieu.  » Telle est limportance que l’Église attribue à licône que la victoire sur liconoclasme fut solennellement déclarée Triomphe de lOrthodoxie, triomphe qui est toujours fêté à la première semaine du Grand Carême.

Pour l’Église orthodoxe limage, aussi bien que la parole, est un langage exprimant ses dogmes et son enseignement. Cest une théologie inspirée, présentée sous une forme visuelle. Elle est le miroir reflétant la vie spirituelle de l’Église, permettant de juger des luttes dogmatiques de telle ou telle époque. Les époques de la floraison de lart liturgique correspondent toujours à un essor de la vie spirituelle : ce fut le cas de Byzance, des autres pays orthodoxes et de lOccident à l’époque romane. À ces moments, la vie liturgique est réalisée pleinement dans son ensemble harmonieux, ainsi que dans chacun de ses domaines particuliers.Toutefois, l

image ne se borne pas à exprimer la vie dogmatique et spirituelle de l’Église, sa vie intérieure. À travers l’Église, limage reflète également la civilisation qui lentoure. Lié par ceux qui le créent au monde dici-bas, cet art est aussi un miroir de la vie du peuple, de l’époque, du milieu et même de la vie personnelle de lartiste. Il est aussi en quelque sorte lhistoire du pays et du peuple. Ainsi, une icône russe, tout en ayant la même iconographie quune icône byzantine, diffère de celle-ci par ses types et son caractère national, une icône de Novgorod ne ressemble pas à une icône de Moscou etc… Cest précisément cet aspect extérieur de lart sacré qui forme lobjet de la grande majorité des études actuelles.

Le contenu liturgique de limage sacré fut perdu en Occident au XIIIe siècle et dans le monde orthodoxe, suivant les pays, aux XVe, XVIe et XVIIe siècles. Ce nest que vers la fin du XIXe siècle que les connaisseurs, les savants, les esthètes découvrirent licône. Ce qui semblait auparavant une tache sombre, engoncée dun riche revêtement dor, apparut soudain en sa miraculeuse beauté. Nos ancêtres iconographes se révélèrent non seulement des peintres de génie, mais des maîtres de la vie spirituelle, ayant su donner des formes à la parole du Seigneur : Mon Royaume n’est pas de ce monde (Jn).Or, l

incompréhension du contenu de cet art nest pas due à notre supériorité, ni à une perte de sa force vitale ou de son importance, mais à notre décadence spirituelle profonde. Sans parler des personnes qui sont complètement en dehors de l’Église, nous sommes en présence, même chez les croyants, dun péché essentiel de notre époque : la sécularisation de notre esprit, la déformation complète de lidée même de l’Église et de la Liturgie.

On peut dire quen général on ne voit plus de la vie spirituelle que son côté moral. Son fond dogmatique, devenu le domaine des  » savants théologiens « , est considéré comme une science abstraite et na plus aucun rapport avec la réalité de notre vie quotidienne. Quant à la Liturgie, guide infaillible de notre chemin spirituel, profession de notre foi, elle nest plus pour beaucoup quun rite traditionnel ou bien un usage pieux et touchant. Lunité organique du dogme et de la loi morale dans la Liturgie sest brisée, désagrégée. Cette absence dunité intérieure détruit la plénitude liturgique de nos services divins. Les éléments qui les composent et dont nous ne saisissons plus le but commun – la parole, le chant, limage, larchitecture, l’éclairage etc… – sen vont, chacun dans sa propre voie, à la recherche de son sens et de ses effets particuliers. Ils ne sont plus unis les uns aux autres que par la mode de telle ou telle époque (baroque, classicisme etc…) ou par le goût personnel. Ainsi, lart de l’Église ne vit plus de la révélation du Saint-Esprit, de la vie dogmatique de l’Église, mais se nourrit de la civilisation de tel ou tel moment historique. Il nenseigne plus ; il cherche et tâtonne avec le monde.

On entend souvent des voix indignées protester contre les images mièvres et sentimentales  » genre Saint-Sulplice « , ou contre les pièces de concert qui viennent remplacer le chant liturgique. Il ne sagit pas là, comme on ladmet couramment, dune décadence de notre goût. Le mauvais goût a toujours existé et existera toujours. Le malheur de notre époque cest que le goût personnel, quil soit bon ou mauvais, est généralement admis comme critère dans l’Église, alors que le critère objectif est perdu.

Extrait du recueil de Poèmes: Présence, par Yehoshua Ra’hamim Dufour

28 novembre, 2007

du site:

http://www.modia.org/poeme/presence/demiverre.html 

Extrait du recueil de Poèmes
Présence

par Yehoshua Ra’hamim Dufour

Demi-verre J’ai un demi-verre plein
d’amiti
és, d’amour, de joies certaines,
de d
écouvertes, de fidélité, de santé
,
de manger chaque jour
à
ma faim,
de me loger en calme et tranquillit
é
,et je me plains
du demi-verre incertain
pour demain.


Je suis un tr
ès mauvais comédien.
Le Ciel a m
ême créé
un mot pour cela:
ingrat au masculin, ingrate au f
é
minin.Si j’étais plus sincè re,


j’aurais choisi un petit verre
et il serait plein
comme les b
éné
dictions du matin:
tout serait sourire,
joie et merci,
chaque instant, un bonheur infini.
Pourquoi ai-je besoin
d’un grand verre
à moitié vide?
C’est stupide
.

A seize ans à peine, Henri de Lubac veut entrer dans la Compagnie de Jésus

28 novembre, 2007

du site: 

http://www.zenit.org/article-16733?l=french

 

A seize ans à peine, Henri de Lubac veut entrer dans la Compagnie de Jésus

Entretien avec le P. Chantraine, sj, biographe et éditeur du card. de Lubac

ROME, Mardi 27 novembre 2007 (ZENIT.org

) « Henri de Lubac avait seize ans ou même moins quand il se décida à entrer dans la Compagnie de Jésus. Son père, Maurice de Lubac, lui demanda d’attendre un an. Il entra à l’âge de 17 ans » : le P. Georges Chantraine, sj, vient de publier aux éditions du Cerf le premier tome de sa biographie du cardinal de Lubac : « Henri de Lubac. t. I. De la naissance à la démobilisation (1896-1919) ». Il en donne la primeur aux lecteurs de Zenit.

Jésuite, ordonné prêtre en 1963, docteur en Philosophie et Lettres (Louvain, 1968) et en Théologie (Institut catholique de Paris, 1978), le P. Georges Chantraine a été professeur de théologie dogmatique et dhistoire de lEglise à lInstitut dEtudes Théologiques (IET), la Faculté jésuite de théologie de Bruxelles de 1968 à 1992. Recteur de la Faculté théologique de Lugano de 1992 à 1995, il est vice-président de lAssociation Internationale Cardinal Henri de Lubac. Actuellement, le P. Chantraine rédige la biographie du cardinal Henri de Lubac et co-dirige les « Oeuvres complètes » de celui-ci aux éditions du Cerf.

Zenit – P. Chantraine, vous présentez à Lyon, demain, 28 novembre, le premier volume de votre biographie du cardinal Henri de Lubac. Vous nous indiquiez l’an dernier (cf. Zenit, 25 septembre 2006 ) que pour se familiariser avec la pensée du cardinal de Lubac, on pouvait lire « Paradoxes » et, pour avoir une idée de son oeuvre entière, « Catholicisme ». Qu’est-ce que la biographie apporte comme éclairage ?

P. G. Chantraine - Elle fait connaître la jeunesse de Henri de Lubac, ses dons premiers, sa famille, ses camarades et amis, son noviciat, son engagement militaire, sa vie au front, sa formation d’aspirant. En dehors de quelques dates et d’informations sommaires sur sa famille, cela n’était pas connu.

Zenit – Les premières années de formation ont-elle été décisives ou bien la « vocation » comme prêtre et comme intellectuel s’est-elle fait attendre ?

P. G. Chantraine – Henri de Lubac avait seize ans ou même moins quand il se décida à entrer dans la Compagnie de Jésus. Son père, Maurice de Lubac, lui demanda d’attendre un an. Il entra à l’âge de 17 ans au noviciat situé en Angleterre en raison de l’exil des jésuites, à St Leonard on Sea. Bien que le P. de Lubac reste muet sur sa vie avec Dieu, on peut savoir que c’est Dieu qui l’a choisi, plus qu’il n’a choisi Dieu. Henri de Lubac a perçu la relation immédiate du Créateur avec la créature. Relation très profonde, jamais remise en cause. C’est dans la Compagnie de Jésus qu’il est appelé à servir Dieu, à le louer et à l’adorer. Son père spirituel, le P. Eugène Hains, récita chaque jour le « Veni Creator » pour Henri de Lubac jusqu’à la fin de sa vie. C’est seulement devenu jésuite que ses dons premiers trouvèrent leur ampleur et leur profondeur: Henri de Lubac sera philosophe et théologien.

Zenit – Quels sont les événements décisifs ?

P. G. Chantraine – Nous ne savons rien sur le travail intérieur de Dieu qui l’appela dans la Compagnie de Jésus. Nous savons que cet appel s’est fait entendre vers 1912 quand il n’avait pas plus de seize ans. Sa soeur aînée Louise était devenue carmélite en 1912.
On peut parler de trois ou quatre autres
événements décisifs. D’abord la décision de son père de se rallier à la République quand le pape Léon XIII le demanda en 1892. Pour cette raison, son père cessa d’être légitimiste et il n’était pas, comme beaucoup de catholiques, maurrassien. Son fils le suivit. Il le suivit aussi dans son sens social. Maurice de Lubac était lié à Albert de Mun et à Hyacinthe de Gaillard-Bancel. Henri se forma aussi en lisant les articles des deux jésuites, les PP. Leroy et Desbuquois, qui venaient de lancer à Reims l’ « « Action populaire ». Le troisième événement est la lecture de « Christus »: il perçut dans ce livre la relation de Dieu et de l’homme dans les religions et dans le catholicisme. Le quatrième événement est l’article d’août 1914 de la revue des « Etudes », lu durant son noviciat: cet article le rendit définitivement allergique à l’intégrisme. C’est au noviciat aussi qu’il fut impressionné par une conférence sur les universitaires parisiens faite par le P. Auguste Valensin. Celui-ci le guida durant ses é
tudes de philosophie.

Zenit – Pourquoi distinguer une première étape comme achevée en 1919 ?

P. G. Chantraine – Parce qu’il a presque achevé alors son noviciat. Commence la seconde étape (1919-1929) de sa formation: philosophie, « régence » dans un collège, celui de Mongré à Villefranche-sur-Saône, théologie et troisième année de noviciat.

Zenit – A quand la suite ?

P. G. Chantraine – Le second tome est prêt pour l’impression et sa parution est prévue pour mai 2008. Il concerne la seconde étape. J’ai commencé à rédiger le quatrième volume (1960-1991) que j’espère terminer en 2010. Le troisième volume (1929-1960) devrait être achevé en 2013, si Dieu me donne les forces physiques et mentales.

Zenit – Quelles autres publications ont vu ou verront le jour en 2007 ?

P. G. Chantraine – J’ai publié dans la « Nouvelle revue théologique » de 2007 une vue panoramique de la vie et l’oeuvre du P. de Lubac. Ont paru « La Prière du P. Teilhard de Chardin » et « Les Carnets du concile » (2 volumes), tous les deux aux Editions du Cerf.

Zenit – L’Eglise se prépare à célébrer le synode sur la Parole de Dieu, convoqué par Benoît XVI. L’héritage de l’œuvre lubacienne n’est-il pas décisif dans ce domaine ?

P. G. Chantraine – Ce n’est pas la seule oeuvre théologique qui est éclairée par la Parole de Dieu. Le P. de Lubac a montré l’importance décisive de la Parole de Dieu en commentant le préambule et le chapitre premier de la constitution dogmatique « Dei Verbum ». Pour lui, comme pour tous les vrais théologiens, la Parole de Dieu illumine de l’intérieur la parole du théologien.

Zenit – Que dire à un lecteur qui ne connaît pas du tout de Lubac pour lui donner le goût de boire à cette source, comme ont fait le concile et le pape Ratzinger, lui aussi présent au concile comme jeune théologien ?

P. G. Chantraine – Il y a deux portes qui s’ouvrent au lecteur qui n’a jamais lu le P. de Lubac. La première: lire « Mémoire sur l’occasion de mes écrits » (dans les Oeuvres complètes). C’est un récit simple sur les ouvrages écrits par le P. de Lubac et les circonstances dans lesquelles ils furent écrits. La seconde: avoir comme livre de chevet les « Paradoxes » (également publiés dans les Oeuvres complètes): ce sont de brèves réflexions qui mettent en lumière une idée de manière paradoxale. C’est ce qu’il y a de plus personnel chez le P. de Lubac. Mais on peut faire aussi comme le jeune Joseph Ratzinger: lire « Catholicisme » (également publié dans les Oeuvres complètes), sur lequel la revue « Communio » tiendra un colloque le 16 février.

Propos recueillis par Anita S. Bourdin

bonne nuit

28 novembre, 2007

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. Costus%20barbatus%20160200%202

Alpinia

http://www.tropicaflore.com/accueil/famillesplantes/alpinias.htm

« Pas un cheveu de votre tête ne sera perdu »

28 novembre, 2007

Les Constitutions apostoliques (380), recueil canonique et liturgique
Reprise de la Didascalie des apôtres, texte du début du 3e siècle (trad. Cerf 1992, p. 170 rev. ; cf SC 329)

« Pas un cheveu de votre tête ne sera perdu »

Si nous sommes appelés au martyre, il nous faut confesser avec constance le Nom précieux, et si nous sommes châtiés pour cela, réjouissons-nous car nous courons vers l’immortalité. Si nous sommes persécutés, n’en soyons pas attristés, « n’affectionnons pas le monde présent », ni « les louanges des hommes » (2Tm 4,10;Rm 2,29), ni la gloire et l’honneur des princes, comme certains. Ils admiraient les actions du Seigneur, mais ils ne croyaient pas en lui, par crainte des grands prêtres et autres dirigeants, car « ils préféraient la gloire des hommes à celle de Dieu » (Jn 12,42). En « affirmant la belle affirmation de la foi » (1Tm 6,12), non seulement nous assurons notre salut, mais nous affermissons les nouveaux baptisés et nous consolidons la foi des catéchumènes…

Que celui qui est jugé digne du martyre se réjouisse donc d’imiter le maître, puisqu’il est prescrit : « Que chacun soit parfait comme son maître » (Lc 6,40). Or notre maître, Jésus, le Seigneur, a été frappé à cause de nous, il a enduré patiemment calomnies et outrages, il a été couvert de crachats, souffleté, roué de coups ; après avoir été flagellé, il a été cloué à la croix, on lui a fait boire du vinaigre et du fiel, et après avoir accompli toutes les Ecritures, il a dit à Dieu son Père : « En tes mains je remets mon esprit » (Lc 23,46). Celui donc qui demande à être son disciple, qu’il aspire à lutter comme lui, qu’il imite sa patience, sachant que…, quoi qu’il subisse, il en sera récompensé par Dieu s’il croit à l’unique et seul vrai Dieu…

Car le Dieu tout-puissant nous ressuscitera par notre Seigneur Jésus Christ, selon sa promesse infaillible, avec tous ceux qui sont morts depuis le début… Même si nous mourons en mer, même si nous sommes dispersés dans la terre, même si nous sommes déchirés par des bêtes féroces ou des rapaces, il nous ressuscitera par sa puissance, car tout l’univers est tenu dans la main de Dieu. « Pas un cheveu de votre tête, dit-il, ne sera perdu. » C’est pourquoi il nous exhorte en ces termes : « C’est par votre persévérance que vous obtiendrez la vie ».