Archive pour le 20 novembre, 2007
PRIÈRE DU PAPE BENOÎT XVI À MARIE À LORRETTE,
20 novembre, 2007
du site:
VISITE PASTORALE
DU PAPE BENOÎT XVI
À LORETTE
À L’OCCASION DE LA RENCONTRE « AGORÀ 2007″
DES JEUNES ITALIENS VISITE AU SANCTUAIRE DE LORETTE
ET MOMENT DE PRIÈRE DANS LA SAINTE MAISON
PRIÈRE DU PAPE BENOÎT XVI
Marie, Mère du « oui »,
tu as écouté Jésus
et tu connais le timbre de sa voix
et le battement
de son cœur.
Etoile du matin, parle-nous de Lui
et raconte-nous
ton chemin
pour le suivre sur la voie de la foi.
Marie, qui à Nazareth
as habité avec Jésus,
imprime dans notre vie tes sentiments,
ta docilité,
ton silence
qui écoute
et transforme la Parole
en choix de véritable liberté. Marie, parle-nous de J
ésus,
afin que la fraîcheur de notre foi
brille dans nos yeux
et réchauffe le cœur
de ceux que nous rencontrons,
comme tu l’as fait en rendant visite à Elisabeth
qui, dans sa vieillesse,
s’est réjouie avec toi
pour le don de la vie.
Marie, Vierge du Magnificat,
aide-nous à apporter
la joie dans le monde
et, comme à Cana, invite chaque jeune,
engagé dans le service à ses frères,
à faire uniquement
ce que Jésus dira. Marie,
pose ton regard
sur l’
Agorà des jeunes,
afin qu’elle devienne le terrain fertile
de l’Eglise italienne.
Prie afin que Jésus, mort et ressuscité,
renaisse en nous
et nous transforme en une nuit
pleine de lumière,
pleine de Lui.
Marie,
Vierge de Lorette, porte du ciel,
aide-nous à élever
notre regard vers le haut.
Nous voulons voir Jésus.
Parler avec Lui.
Annoncer à tous
Son amour!
BENEDICTUS PP. XVI
par Sandro Magister : Comment illustrer une homélie avec le pinceau de Luc, évangéliste et peintre
20 novembre, 2007un autre intéressant un article de Sandro Magister qu’il nous aide à réfléchir sur la prédication et la compréhension de la foi, comme les autres fois sous ce texte il y a toutes les références utiles et une bibliographie (du livre italien), du site:
http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/177321?fr=y
Comment illustrer une homélie avec le pinceau de Luc, évangéliste et peintre
Un livre de Timothy Verdon commente les lectures de la messe par des chefs-d’œuvre de l’art chrétien. C’est une « prédication par l’image » qui a prospéré pendant des siècles dans l’Eglise. Et à laquelle l’actuel pontificat veut redonner vie
par Sandro Magister
ROMA, le 20 novembre 2007 – C’est dimanche prochain, fête du Christ-Roi, que se terminera l’année liturgique. Le dimanche suivant, le premier de l’Avent selon le rite romain, marquera le début de la nouvelle année, la première du cycle triennal des lectures de l’Ancien et du Nouveau Testament, qui met à l’honneur l’Evangile selon saint Mathieu.
Beaucoup de prêtres ont l’habitude de préparer leurs homélies à l’aide de livres commentant les lectures de la messe du jour. On trouve beaucoup de ces manuels dans le commerce, mais jadis, cela ne se passait pas comme cela.
Les évangéliaires et les épistolaires qui, à partir du VIe siècle, rassemblaient les lectures de la messe n’avaient pas besoin d’un commentaire supplémentaire, à part. Ils constituaient eux-mêmes des illustrations des pages des Ecritures Saintes, une aide visuelle permettant de mieux les comprendre.
Ces lectionnaires expliquaient les Ecritures par des images intercalées entre les textes, comme par exemple les splendides miniatures qui figuraient sur les manuscrits du Moyen Age. C’étaient les images qui servaient de guide et de commentaire à un clergé et des fidèles déjà habitués à voir les épisodes et les personnages des Ecritures Saintes représentés sur les murs des églises.
Et voilà qu’en Italie, à la veille de ce premier dimanche de l’Avent, sort un livre qui renoue justement avec cette tradition. Il s’agit d’un commentaire du lectionnaire des messes pour les fêtes de l’année A – les volumes pour les années B et C suivront – à partir d’images de ce que l’art chrétien a produit de plus beau. Des images plus éloquentes que de longues explications.
Son auteur est Timothy Verdon, historien de l’art, prêtre, professeur à l’université de Stanford et directeur du service diocésain pour la catéchèse par l’art, à Florence. Il a aussi écrit des livres importants sur l’art chrétien et sur le rôle de l’art dans la vie de l’Eglise.
Il a eu l’idée de ce livre à l’occasion du synode des évêques de 2005 sur l’eucharistie, auquel il participait comme expert à la demande de Benoît XVI.
Le pape a consacré le paragraphe 41 de son exhortation post-synodale « Sacramentum Caritatis » à l’iconographie religieuse. Celle-ci – écrit Benoît XVI – « doit être orientée vers la mystagogie sacramentelle », vers l’initiation au mystère chrétien par la liturgie.
Dans son livre, Verdon applique précisément cette consigne. Pour chaque dimanche et chaque fête de l’année liturgique, il choisit un chef-d’œuvre de l’art chrétien lié à l’Evangile du jour. C’est l’art qui aide à entrer dans le mystère proclamé et célébré.
Pour présenter son livre au public – c’était à Florence, il y a quelques jours – Verdon a fait appel à un prêtre qui est en harmonie totale avec cette orientation: Massimo Naro, théologien, recteur du séminaire du diocèse de Caltanissetta et frère cadet de Cataldo Naro, l’évêque de Monreale, en Sicile, mort il y a un an à l’âge de 55 ans seulement.
La cathédrale de Monreale, dont l’intérieur est entièrement recouvert de mosaïques du XIIe siècle, est un chef-d‘œuvre absolu de l’art chrétien. Le Christ Pantocrator reproduit ci-dessus en domine l’abside.
Mais l’art chrétien vit dans et pour la liturgie. Et son langage est celui du regard, de la contemplation. C’est ce qu’avait compris le théologien italo-allemand Romano Guardini, qui a été un grand maître pour Benoît XVI, lorsqu’il avait visité la cathédrale de Monreale au cours de la semaine sainte de 1929.
Guardini a raconté sa visite. Ayant observé les hommes et les femmes qui emplissaient la cathédrale de Monreale et qui participaient à la liturgie pascale, il a écrit:
« Ils vivaient tous dans le regard [dans le texte original en allemand: Alle lebten im Blick], ils étaient tous tendus vers la contemplation ».
Mgr Cataldo Naro avait reproduit intégralement la page de Guardini dans sa dernière lettre pastorale aux fidèles, pour les guider dans la contemplation et l’amour de l’Eglise.
Son frère Massimo a lui aussi cité cette page dans sa présentation du livre de Verdon au public. Et il a continué ainsi:
« On doit croire, confesser, professer, mais on doit aussi ‘regarder’ la foi. Jésus est celui qui a ‘vu et entendu’ son Père. En lui s’unissent la parole et l’image, il est le Logos et l’Eikon (cf. Colossiens 1,15). Ce n’est pas par hasard que s’est répandue dans l’Eglise antique, dès les IVe et Ve siècles, la légende selon laquelle l’évangéliste Luc était aussi un peintre. On peut rattacher à cette légende l’anathème du second concile de Nicée, selon lequel ‘si quelqu’un n’admet pas les récits des Evangiles faits à la manière d’un peintre, qu’il soit excommunié’. Peindre le visage du Christ, de Marie et des saints est une autre façon d’écrire l’Evangile, et par conséquent de le transmettre, de le proclamer, d‘en permettre la lecture et donc la méditation et la connaissance de la part des fidèles. A Nicée, en 787, le dogme incorpore la légende et lui donne sa dignité doctrinale. Il inclut dans le dépôt de la tradition non seulement la tradition écrite et orale, mais aussi la tradition illustrée, non seulement les écrits de l’Ancien et du Nouveau Testament et les livres des Pères de l’Eglise mais aussi les images qui traduisent en couleurs l’encre des auteurs sacrés ».
Les œuvres d’art que Verdon a choisies pour illustrer les lectures de la messe pour l’année A sont présentes dans des églises et des musées du monde entier. Une bonne partie se trouve en Italie, dont certaines à Florence. Un curé florentin pourra donc très facilement utiliser ce commentaire.
Mais l’important, c’est la méthode, qui vaut pour tous. Le livre de Verdon forme à la lecture « artistique » des textes bibliques de la liturgie. Il restitue aux prêtres et aux fidèles les fruits d’une « prédication par les images » qui s’est développée dans l’Eglise pendant un millénaire et demi et qui risque aujourd’hui de dépérir.
L’art chrétien, la théologie et la liturgie sont en effet indissociables. De même que la résurrection et la croix sont à l’origine de la composition des Evangiles et du Nouveau Testament et que Pâques est à l’origine de toute l’année liturgique, de même Jésus ressuscité et crucifié est à l’origine de l’art chrétien.
Lors de sa présentation du livre de Verdon, Massimo Naro a affirmé que c’est en observant les mosaïques de la cathédrale de Monreale dont son frère a été l’évêque qu’il avait compris « que la résurrection constituait le point de départ de l’art chrétien ». Il s’est expliqué en ces termes:
« J’en suis convaincu depuis que j’ai vu, au sommet de l’arc qui fait face à la grande demi-coupole de l’abside où l’on peut admirer le Christ Pantocrator, la représentation en mosaïque du Mandylion, placée en symétrie avec le visage du Pantocrator. On dirait que le splendide et glorieux Christ Pantocrator est le développement d’un ‘négatif’ du visage du Crucifié.
« Le Mandylion, selon d’anciennes légendes qui remontent aux VIIIe et IXe siècles, est un linge sur lequel s’est imprimé le visage de Jésus, ensanglanté par les coups qui lui étaient infligés pendant sa passion.
« Pour certains, le Mandylion est le linge que Véronique a passé sur le visage de Jésus alors qu’il marchait vers le Calvaire (cf. Luc 23, 27-28).
« Pour d’autres, il s’agit du suaire remarqué par Pierre au matin de Pâques dans le tombeau désormais vide (cf. Jean 20,7).
« Dans ce cas, il s’agirait d’une image de Jésus ‘non peinte de main d’homme’ mais due à l’intervention divine: l’empreinte, sur le suaire, du visage du Crucifié qui, dans la lumière pascale, se relève en tant que Ressuscité.
« Cette image de lumière est donc, selon la légende du Mandylion, la véritable icône du Christ, l’archétype de toute image et de toute production artistique chrétienne.
« Dans cette perspective, c’est la lumière de la résurrection qui permet de représenter le Crucifié du Golgotha et, en Lui, Dieu Lui-même. C’est seulement à la lumière de la résurrection que Celui qui a été violemment privé de toute apparence humaine reste pour toujours la vraie et unique image de Dieu.
« En ce sens, la résurrection est à l’origine de l’iconographie et de l’art chrétiens. Toute production iconographique spécifiquement chrétienne ne peut donc être dissociée de l’événement capital qui a transformé la création et racheté l’histoire ».
Semaines sociales de France : Benoît XVI demande un « sursaut en faveur de la terre »
20 novembre, 2007du site:
http://www.zenit.org/article-16667?l=french
Semaines sociales de France : Benoît XVI demande un « sursaut en faveur de la terre »
ROME, Lundi 19 novembre 2007 (ZENIT.org) – Réfléchir au « développement durable » c’est déjà « susciter une nouvelle espérance » pour la planète et ceux qui la peuplent, fait observer Benoît XVI qui en appelle à un « sursaut en faveur de la terre » et à la conscience des pays riches.
Le pape Benoît XVI a adressé un message aux participants des Semaines sociales de France qui se sont tenues à La Défense, près de Paris, sur le thème du développement durable (« Vivre autrement pour un développement durable et solidaire »), du 16 au 18 novembre. Elles ont rassemblé quelque 4000 participants.
« Vos réflexions sont appelées à susciter une nouvelle espérance pour que la planète puisse continuer à nourrir ceux qui y habitent », disait le pape dans son message, envoyé en son nom par Mgr Fernando Filoni, substitut de la secrétairerie d’Etat, et qui a été lu à l’ouverture de la session.
En effet les « maladies » de la terre qui préoccupent la communauté scientifique mais aussi les peuples du fait de l’impact qu’elles ont sur la vie quotidienne, et des éventuelles retombées sur les générations à venir, et le mode de production des pays industrialisés pénalise davantage les pays pauvres. Dans les économies émergentes elles aussi sont marquées par le style de vie occidental imprégné de consumérisme.
C’est pourquoi Benoît XVI en appelle à un « sursaut en faveur de la terre ». Le pape discerne en effet des « signaux d’alarme » dans « l’épuisement des ressources de la planète », la « fonte rapide des glaciers », « l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre », et « l’augmentation des catastrophes naturelles ».
Le pape déplore que ce soient « toujours les pays les plus pauvres qui subissent les conséquences les plus graves de ce qui est en grande partie provoqué par le comportement du monde industrialisé, et de la confiance, souvent excessive, dans le progrès scientifique et technologique ».
C’est pourquoi le pape forme le vœu que les projets « permettent une meilleure répartition des ressources naturelles et des biens de la terre, une exploitation mesurée des forêts et des réserves biologiques ».
Mais surtout, le pape demande aux pays riches de ne pas « exploiter indûment les ressources des pays en voie de développement ». Il s’agit, insiste Benoît XVI, de « principes élémentaires de justice et d’équité et de la destination universelle des biens de la terre ».
Le document final insiste sur l’éducation des nouvelles générations aux thèmes concernant l’environnement, sur les changements nécessaires des modes de production et de consommation alimentaire, la nécessité d’agir sur le style de vie des personnes, spécialement dans les centres urbains et sur la responsabilité écologique à réclamer aux entreprises.
Jérôme Vignon, président des Semaines sociales de France a expliqué à Radio Vatican que le développement durable demandera à la fois des « changements » et de la « solidarité » effective avec ceux que ces changements toucheront en premier.
« Les Français, disait-il, sont prêts à un changement d’habitudes », mais il ajoutait : « Ce qu’il faut faire va très loin, cela prendra des décennies : dans le domaine du transport », et il faut donc « concevoir des villes et des campagnes qui demandent moins de déplacements individuels.
« Vivre autrement s’impose au lieu d’être choisi, affirmait M. Vignon, et en particulier aux agriculteurs, aux pécheurs ». Il s’agit donc de voir « comment on va partager le fardeau de changement de vie qui va être imposé ».
Pour Jérôme Vignon, « c’est un enjeu de solidarité » car le développement durable implique un « problème de restructuration des activités ».
Mais il s’agit aussi pour l’humanité d’une « opportunité majeure » de retrouver une autre relation à la création car l’homme est placé dans la création comme un « bon gardien », un « jardinier » dont le rôle est de « permettre à la nature d’évoluer de façon équilibrée et harmonieuse ». Pour la tradition chrétienne, expliquait encore M. Vignon, il s’agit d’une « perspective active » : l’homme est un « maître-serviteur de la nature, ni dominateur ni fusionné ».
Pour ce qui est notamment de la pollution de l’eau, le président des Semaines sociales soulignait l’importance de « faire des investissements coûteux », de « renoncer à certains modes de production agricole ». Il y a donc là, insistait-il, un « enjeu de solidarité avec ceux qui auront le plus d’efforts à faire pour que la nature soit harmonieuse pour le bien de tous ».
A la fin du dix-neuvième siècle, la doctrine sociale de l’Eglise naissait, avec comme texte fondateur l’encyclique du Pape Léon XIII en 1891, rappelle le site des Semaines sociales de France. Au début du siècle suivant, en 1904, deux laïcs créaient les Semaines sociales de France. Ce rendez-vous annuel, pendant une semaine, d’une ville à l’autre, se voulait un observatoire de la vie sociale française, un laboratoire d’idées où naissaient des propositions concrètes pour améliorer la société.
Les 16, 17, et 18 novembre dernier, la 82e édition marque les vingt ans du renouveau de la session des Semaines sociales de France, indique la même source. Organisée depuis les années 1990 en région parisienne, c’est l’Ouest parisien qui a accueilli la session, au CNIT La Défense, pour débattre autour du « développement durable ».
Relayées par 17 antennes en Province, les « Semaines Sociales » sont à l’origine de nombreuses mesures sociales gouvernementales, comme le rappelait le Maire Martine Aubry, lors de l’édition du centenaire à Lille en 2004 (assurance chômage, couverture maladie universelle…).
En toute indépendance, ceux qui font les « Semaines sociales » (une cinquantaine de bénévoles) se réunissent régulièrement dans l’année, en groupes de réflexion, notamment pour préparer la session annuelle à venir. S’en suit la publication des actes, ouvrage qui reprend les conclusions du week-end de novembre. Aussi, une lettre trimestrielle informe sur l’actualité de l’association.
Les Semaines Sociales sont présentes dans une quinzaine de pays en Europe.
bonne nuit
20 novembre, 2007Images from the Antarctic
Rockhopper Penguin
Location: New Island, Falkland Islands
Date: 1 January 2006
Camera: Canon EOS 20D
Lens Focal Length: 350mm
Shutter Speed: 1/500
Aperture: f/5.0
ISO: 100
http://www.mountaininterval.org/photos/antarctica-2006/highlights/pages/2006-01-A/0169-new-island-rockhopper-penguin.html#top
« Aujourd’hui, le salut est arrivé pour cette maison »
20 novembre, 2007Saint Augustin (354-430), évêque d’Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l’Église
Lettre 98, 9
« Aujourd’hui, le salut est arrivé pour cette maison »
A l’approche des fêtes de Pâques nous disons sans hésiter : « C’est demain la Passion du Seigneur » et cependant il y a bien des années que le Seigneur a subi sa Passion, qui a eu lieu une fois pour toutes (He 9,26). Ce dimanche aussi, nous avons raison de dire : « C’est aujourd’hui que le Seigneur est ressuscité » ; or il y a bien des années écoulées depuis que le Christ est ressuscité. Pourquoi donc personne ne vient-il nous reprocher cet « aujourd’hui » comme un mensonge ?
N’est-ce pas parce que nous disons « aujourd’hui » car ce jour représente le retour, dans le cycle du temps, du jour où a eu lieu l’événement que nous commémorons ? Nous avons raison de dire « aujourd’hui » : en effet, aujourd’hui s’accomplit par la célébration du mystère l’événement qui a eu lieu il y a déjà longtemps. Le Christ a été immolé en lui-même une fois pour toutes et pourtant, aujourd’hui il est immolé dans le mystère que nous célébrons, non seulement à chaque fête pascale, mais tous les jours, pour tous les peuples. Ce n’est donc pas mentir que d’affirmer : « Aujourd’hui, le Christ est immolé ». Car, si les sacrements que nous accomplissons n’avaient pas une véritable ressemblance avec la réalité dont ils sont le signe, ils ne seraient pas du tout des sacrements. Mais c’est justement cette ressemblance qui permet de les désigner du nom même de la réalité dont ils sont le signe. Ainsi le sacrement du corps du Christ que nous célébrons est en quelque manière le corps du Christ ; le mystère du sang du Christ que nous accomplissons, c’est le sang du Christ. Le mystère sacramentel de la foi, c’est la réalité que l’on croit.