Paul Claudel : La Vierge à Midi
je espère de n’avoir déjà mis ce texte, parce que je suis tiré souvent à lire le même écrit qui me plais, du site:
http://users.skynet.be/prier/textes/PR0125.HTM
La Vierge à Midi
Auteur : Paul Claudel
Il est midi. Je vois l’église ouverte. Il faut entrer.
Mère de Jésus-Christ, je ne viens pas prier.
Je n’ai rien à offrir et rien à demander.
Je viens seulement, Mère, pour vous regarder.
Vous regarder, pleurer de bonheur, savoir cela
Que je suis votre fils et que vous êtes là.
Rien que pour un moment pendant que tout s’arrête.
Midi !
Etre avec vous, Marie, en ce lieu où vous êtes.
Ne rien dire, mais seulement chanter
Parce qu’on a le coeur trop plein,
Comme le merle qui suit son idée
En ces espèces de couplets soudains.
Parce que vous êtes belle, parce que vous êtes immaculée,
La femme dans la Grâce enfin restituée,
La créature dans son honneur premier
Et dans son épanouissement final,
Telle qu’elle est sortie de Dieu au matin
De sa splendeur originale.
Intacte ineffablement parce que vous êtes
La Mère de Jésus-Christ,
Qui est la vérité entre vos bras, et la seule espérance
Et le seul fruit.
Parce que vous êtes la femme,
L’Eden de l’ancienne tendresse oubliée,
Dont le regard trouve le coeur tout à coup et fait jaillir
Les larmes accumulées,
Parce qu’il est midi,
Parce que nous sommes en ce jour d’aujourd’hui,
Parce que vous êtes là pour toujours,
Simplement parce que vous êtes Marie,
Simplement parce que vous existez,
Mère de Jésus-Christ, soyez remerciée !
c’est une tres belle decouverte;de tres belleparoles touchante.
Merci encore a notre grand poete
oui est en belle poème plein de sentiment vrai qui touche notre coeur,
Gabriella
Retrouver ce bel hommage de la Femme alors qu’Elle est, aujourd’hui, tellement bafouée, violée, écrasée. Femmes du Kivu et d’ailleurs,soyées à travers la Vierge à midi,béatifiées
Bonsoir Christian,
oui la vierge est toujours attentif aux besoins de tous nous, et peut rendre heureux qui souffrent surtout pour le mal des autres, iil est belle dire comme Claudel: Je viens seulement, Mère, pour vous regarder.
Gabriella