Archive pour le 10 novembre, 2007
poème: Toussaint
10 novembre, 2007les images de la page original son très joli, regardez-le, du site:
http://www.ayletmarcharbel.org/priere73.htm
Toussaint
Auteur : Charles Delhez
Saints et saintes de Dieu
Qui n’avez pas trouvé de date dans nos calendriers,
Mais qui avez reçu de Dieu une place éternelle,
Priez pour nous.
Vous les humbles laboureurs de la terre,
Qui avez accueilli les fruits de la Création,
Priez pour nous.
Vous les femmes de ménage,
Cuisinières et bonnes d’enfant,
Qui, jour après jour, avez semé la tendresse,
Priez pour nous.
Et vous, travailleurs
Dans les usines obscures ou à la chaîne,
Toujours attentifs aux autres,
Priez pour nous.
Vous les artistes, et vous, les gens du spectacle,
Qui avez apporté un peu de la beauté
Et de la joie de Dieu sur notre terre,
Priez pour nous.
Et vous qui avez prêté
Une oreille attentive à toute solitude
Et avez toujours accueilli les désespérés,
Priez pour nous.
Vous, les simples prêtres de paroisse
Et les religieuses de couvent,
Qui fidèlement avez servi Dieu et témoigné de Lui,
Priez pour nous.
Vous, les parents, parfois incompris,
Qui, à la sueur de votre front,
Avez travaillé pour vos enfants,
Priez pour nous.
Vous, grands-parents,
Qui avez enveloppé de tendresse vos petits-enfants,
Après avoir éduqué leurs parents,
Priez pour nous.
Vous, les éducateurs, qui avez voulu communiquer
Votre foi et votre espérance,
Vous qui avez veillé sur les jeunes pousses de notre humanité, priez pour nous.
Et vous, les enfants morts trop jeunes,
Qui avez égayé la terre de vos balbutiements
Et offert votre voix juvénile,
Vous qui avez suscité tant de larmes d’amour,
Priez pour nous.
Vous, les missionnaires partis porter l’Évangile
Jusqu’au bout du monde,
Priez pour nous.
Vous, les apôtres de nos campagnes et de nos villes,
Après avoir parcouru routes et chemins
Pour inviter à la conversion,
Priez pour nous.
Vous dont les noms ne seront jamais inscrits sur une tombe,
Anonymes des charniers et des guerres sans merci,
Priez pour nous.
Et vous qui avez connu la gloire humaine,
Mais êtes toujours restés pauvres de coeur,
Priez pour nous.
Vous tous, saints et saintes,
Bienheureux enfants de Dieu,
Faites monter notre louange vers le Père,
Par le Fils, dans l’Esprit Saint.
Amen.
Curé d’Ars: “DIEU ATTEND SES ENFANTS, LES CHERCHE, LES REJOINT.”
10 novembre, 2007du site:
http://www.foi-et-contemplation.net/amis/Cure-Ars/salut.php
Curé d’Ars
100 paroles du Saint Curé d’Ars
sur la Miséricorde de Dieu
L’histoire du salut
“DIEU ATTEND SES ENFANTS, LES CHERCHE, LES REJOINT.”
L’homme était créé pour le ciel. Le démon a brisé l’échelle qui y conduisait. Notre Seigneur, par sa passion, nous en a reformé une autre… La Très Sainte Vierge est en haut de l’échelle, qui la tient à deux mains.
Le Bon Dieu veut nous rendre heureux, et nous ne le voulons pas.
Le Bon Dieu veut nous sauver, et nous ne voulons rien faire pour notre salut.
Dieu est si bon que malgré les outrages que nous lui faisons, Il nous porte en paradis presque malgré nous. C’est comme une mère qui porte dans ses bras son enfant au passage d’un précipice. Elle est tout occupée d’éviter le danger, tandis que son enfant ne cesse de l’égratigner et de lui faire de mauvais traitements.
Quand on pense à l’ingratitude de l’homme envers Dieu, on est tenté de s’en aller de l’autre côté des mers, pour ne pas la voir. C’est effrayant ! Encore si le Bon Dieu n’était pas si bon ! Mais Il est si bon !Un chr
étien créé à l’image de Dieu, racheté par le sang d’un Dieu, un chrétien, l’enfant d’un Dieu, le frère d’un Dieu, l’héritier d’un Dieu ! Un chrétien, l’objet des complaisances des Trois Personnes divines, dont le corps est le temple du Saint Esprit : voilà ce que le péché déshonore !
Si on y pensait bien, on ne pourrait vivre et offenser un Dieu qui est si bon, qui a pris un si bon cœur et qui nous aime tant.Certains p
écheurs ne le voudraient pas chez eux. Ils iraient même prendre leur fusil pour le faire mourir et n’entendre plus parler de Lui. Ca n’y fait rien, Il attend toujours à la porte.Quand Notre Seigneur est sur l’autel pendant la sainte messe et qu’on prie pour les pauvres pécheurs, alors Il lance des rayons de lumière dans le cœur de ces pauvres pécheurs pour leur faire connaître leurs misères et se convertir, s’ils sont fidèles à la grâce.
Sa patience nous attend.
Aimer un Dieu fait homme et crucifié pour notre salut, amour de reconnaissance.
P. Cantalamessa : L’Ecriture apporte la preuve que les morts ressuscitent
10 novembre, 2007du site:
http://www.zenit.org/article-16598?l=french
P. Cantalamessa : L’Ecriture apporte la preuve que les morts ressuscitent
Dieu se définit « Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob » et est un Dieu des vivants
ROME, Vendredi 9 novembre 2007 (ZENIT.org
) – Nous publions ci-dessous le commentaire de l’Evangile du Dimanche 11 novembre, proposé par le père Raniero Cantalamessa OFM Cap, prédicateur de la Maison pontificale.
Evangile de Jésus Christ selon saint Luc 20, 27-38
Des sadducéens – ceux qui prétendent qu’il n’y a pas de résurrection – vinrent trouver Jésus,
et ils l’interrogèrent : « Maître, Moïse nous a donné cette loi : Si un homme a un frère marié mais qui meurt sans enfant, qu’il épouse la veuve pour donner une descendance à son frère.
Or, il y avait sept frères : le premier se maria et mourut sans enfant ; le deuxième, puis le troisième épousèrent la veuve, et ainsi tous les sept : ils moururent sans laisser d’enfants. Finalement la femme mourut aussi. Eh bien, à la résurrection, cette femme, de qui sera-t-elle l’épouse, puisque les sept l’ont eue pour femme ? »
Jésus répond : « Les enfants de ce monde se marient. Mais ceux qui ont été jugés dignes d’avoir part au monde à venir et à la résurrection d’entre les morts ne se marient pas, car ils ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux anges, ils sont fils de Dieu, en étant héritiers de la résurrection.
Quant à dire que les morts doivent ressusciter, Moïse lui-même le fait comprendre dans le récit du buisson ardent, quand il appelle le Seigneur : le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob.
Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants ; tous vivent en effet pour lui. »
© Copyright AELF – Paris – 1980 – tous droits réservés
Dieu n’est pas le Dieu des morts
En réponse à la question piège des sadducéens sur le sort de la femme qui a eu sept maris sur terre, Jésus réaffirme avant tout le fait de la résurrection, en corrigeant dans le même temps la représentation matérialiste et caricaturale qu’en font les sadducéens. La béatitude éternelle n’est pas un simple accroissement et un prolongement des joies terrestres, avec les plaisirs de la chair et de la table à satiété. L’autre vie est vraiment une autre vie, une vie de qualité différente. Elle est, certes l’accomplissement de toutes les attentes de l’homme sur la terre – et même infiniment plus – mais sur un autre plan. « Ceux qui ont été jugés dignes d’avoir part au monde à venir et à la résurrection d’entre les morts ne se marient pas, car ils ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux anges ».
Dans la partie finale de l’Evangile, Jésus explique la raison pour laquelle il doit y avoir une vie après la mort. « Quant à dire que les morts doivent ressusciter, Moïse lui-même le fait comprendre dans le récit du buisson ardent, quand il appelle le Seigneur : le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob. Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants ; tous vivent en effet pour lui ». Mais où est, dans cette phrase, la preuve que les morts ressuscitent ? Si Dieu se définit « Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob » et est un Dieu des vivants et non des morts, cela signifie qu’Abraham, Isaac et Jacob vivent quelque part, même si, au moment où Dieu parle à Moïse, ceux-ci sont morts depuis des siècles.
Interprétant de manière erronée la réponse que Jésus donne aux sadducéens, certains ont affirmé que le mariage n’a aucune suite au ciel. Avec cette phrase Jésus rejette l’idée caricaturale que les sadducéens présentent de l’au-delà, comme s’il s’agissait d’un simple prolongement des relations terrestres entre les conjoints ; il n’exclut pas le fait que ceux-ci puissent retrouver, en Dieu, le lien qui les a unis sur la terre.
Est-il possible que deux époux, après une vie qui les a associés à Dieu dans le miracle de la création, n’aient plus rien en commun dans la vie éternelle, comme si tout avait été oublié, perdu ? Cela ne serait-il pas en opposition avec la parole du Christ qui dit que l’on ne doit pas séparer ce que Dieu a uni ? Si Dieu les a unis sur la terre, comment pourrait-il les séparer au ciel ? Une vie commune peut-elle finir dans le vide sans que soit démenti le sens même de la vie ici-bas qui est de préparer l’avènement du royaume, les cieux nouveaux et la terre nouvelle ?
L’Ecriture elle-même – et pas seulement le désir naturel des époux – confirme cette espérance. Le mariage, dit l’Ecriture, est « un grand sacrement » car il symbolise l’union entre le Christ et l’Eglise (Ep 5, 32). Est-il donc possible que cela soit annulé précisément dans la Jérusalem céleste, où l’on célèbre l’éternel banquet de noces entre le Christ et l’Eglise, dont le mariage est l’image ?
Selon cette vision, le mariage ne se termine pas avec la mort, mais il est transfiguré, spiritualisé. On lui enlève toutes les limites qui caractérisent la vie sur la terre. De la même manière, les liens entre parents et enfants ou entre amis ne tombent pas non plus dans l’oubli. Dans la préface de la messe des défunts, la liturgie dit qu’avec la mort « la vie est changée, elle n’est pas enlevée » ; cela vaut également pour le mariage qui est partie intégrante de la vie.
Que dire à ceux pour qui le mariage terrestre a été une expérience négative, d’incompréhension et de souffrance ? L’idée que le lien ne soit pas rompu même avec la mort n’est-elle pas pour eux davantage un motif de peur que de réconfort ? Non, car avec le passage du temps à l’éternité le bien demeure, le mal tombe. L’amour qui les a unis, même s’il n’a duré que peu de temps, demeure ; les défauts, les incompréhensions, les souffrances qu’ils se sont infligées mutuellement, s’évanouissent. De très nombreux conjoints n’expérimenterons le véritable amour entre eux, et avec cet amour, la joie et la plénitude de l’union qu’ils n’ont pas connues sur la terre, que lorsqu’ils serons réunis « en Dieu ». C’est aussi la conclusion de Goethe sur l’amour entre Faust et Marguerite : « Seul au ciel, l’inaccessible (c’est-à-dire l’union pleine et pacifique entre deux créatures qui s’aiment) deviendra réalité ». En Dieu on comprendra tout, on excusera tout, on pardonnera tout.
Et que dire de ceux qui ont été mariés, de manière légitime avec plusieurs personnes comme les veufs et les veuves remariés ? (Ce fut le cas présenté à Jésus, des sept frères qui avaient eu successivement la même femme pour épouse). Pour eux également, il convient de répéter la même chose : ce qu’il y a eu d’amour et de don authentiques avec chacun des maris et des femmes, cela étant objectivement un « bien » et venant de Dieu, ne sera pas annulé. Au ciel il n’y aura plus de rivalité en amour ou de jalousie. Ces choses n’appartiennent pas à l’amour vrai, mais à la limite intrinsèque de la créature.
bonne nuit
10 novembre, 2007« Aucun domestique ne peut servir deux maîtres »
10 novembre, 2007Saint Grégoire le Grand (vers 540-604), pape, docteur de l’Église
Morales sur Job, 34 (trad. Soleil Levant 1964 rev.)
« Aucun domestique ne peut servir deux maîtres »
Vouloir mettre son espoir et sa confiance en des biens passagers, c’est vouloir poser des fondations dans une eau courante. Tout passe ; Dieu demeure. S’attacher au transitoire c’est se détacher du permanent. Qui donc, emporté par les tourbillons agités d’un rapide, peut demeurer fixe à sa place dans ce torrent bouillonnant ? Si donc on veut refuser d’être emporté par le courant, il faut fuir tout ce qui coule ; sinon l’objet de notre amour nous contraindra à en arriver à ce que l’on veut précisément éviter. Celui qui s’accroche à des biens transitoires sera sûrement entraîné là où dérivent ces choses auxquelles il s’accroche.
La première chose à faire donc est de se garder d’aimer les biens matériels ; la seconde, de ne pas mettre toute sa confiance dans ceux de ces biens qui nous sont confiés pour en user et non pour en jouir. L’âme attachée à des biens qui ne font que passer perd très vite sa propre stabilité. Le courant de la vie actuelle entraîne celui qu’il porte, et c’est une illusion folle, pour celui qu’emporte ce courant de vouloir s’y tenir debout.