Archive pour le 8 novembre, 2007
aujourd’hui aussi: John Duns Scoto
8 novembre, 2007du site:
http://www.mariedenazareth.com/2304.0.html
Le Bienheureux(Saint) Jean Duns Scot (1266 – 1308), défenseur de l’Immaculée Conception
Les recherches entreprises au XXè siècle ont permis de déterrer quelques faits concernant la vie de Jean Duns Scot sur laquelle on ne savait jusque là pratiquement rien. Jean (John) naît en 1266 (peut-être fin 1265) dans la petite ville de Duns en Ecosse (d’où son surnom de Duns Scot), et commence sa scolarité à l’école de Haddington.
Franciscain, enseignant aux Universités d’Oxford et de Paris, il défend courageusement le PapeIl entre au couvent franciscain de Dumfries comme novice puis est admis, en 1280, dans l’ordre des Fr
ères Mineurs. Il est ordonné prêtre le 17 mars 1291 à Northampton. Les preuves manquent sur son passage à Paris de septembre 1293 à juillet 1297, pour compléter sa formation, comme sur son installation à Cambridge entre 1297 et 1300 en tant qu’enseignant. Plus probablement passe-t-il ces années, de 1288 à 1300, dans les collèges de son ordre, puis à l’Université d’Oxford où il a comme maître Guillaume de Ware. Il y enseigne en commentant les Sentences de Pierre Lombard, puis passe peut-être quelque mois à l’Université de Cambridge.
En 1302 (ou 1300) il enseigne à l’Université de Paris comme bachelier. Le milieu universitaire connaît, l’année suivante, une grave crise consécutive à la querelle entre le roi Philippe le Bel et le pape Boniface VIII. Pour entretenir financièrement ses armées en conflit avec l’Angleterre, Philippe taxe les biens de l’Eglise. Boniface réplique par l’excommunication. Philippe tente alors de réunir un concile pour le déposer : 80 frères, parmi lesquels Duns Scot et son maître Gonzalves d’Espagne, refusent de signer un manifeste anti-papal et doivent prendre le chemin de l’exil.
Pour avoir défendu la doctrine de l’Immaculée Conception de Marie, il est persécuté par les siensApr
ès la mort de Boniface et grâce à la diplomatie de son successeur Benoit XI, le roi autorise les exilés à revenir enseigner à Paris. Duns Scot quitte donc sa retraite d’Oxford (ou de Cambridge ?) vers la fin de l’année 1304, et rentre en France. Gonzalves d’Espagne recommande au provincial de son ordre « l’excellente science, le très subtil génie » de Duns Scot, dont la réputation grandit auprès de ses pairs. Il est honoré à Pâques 1305 docteur en théologie et est promu, l’année suivante, maître régent du studium général du couvent franciscain de Paris. Il semble qu’il participe à une dispute avec le maître dominicain Guillaume Pierre Godin, à propos du rôle de la matière dans l’individuation.
A la requête du chapitre général de Toulouse, il part en octobre 1307 enseigner à Cologne comme lector principalis. En fait, la raison de son départ est probablement sa propre sécurité. Sa défense de l’Immaculée Conception provoque l’indignation des Dominicains, et le maître Jean de Pouilly en appelle aux sanctions que mérite ce qu’il qualifie d’hérésie. De plus, les poursuites consécutives à la condamnation des Templiers par Philippe le Bel mettent en péril Duns Scott, qui avait fait parti des bannis au moment de la crise entre Philippe et Boniface. Jean Duns Scot meurt à Cologne le 8 novembre 1308. Il est béatifié le 20 mars 1993 par le pape Jean-Paul II à Rome.
La Basilique de SS. Quattro Coronati
8 novembre, 2007le soeur que je connais:
http://www.santiquattrocoronati.org/index_enie.htm
La Basilique
http://margalli.altervista.org/quattrocento/stefano.htm
intérieur
Culture-A-Rome-un-couvent-devoile-une-serie-unique-de-fresques-du-XIIIe-siecle.
8 novembre, 2007fête a Rome du SS. Quattro Coronati Basilique, du site:
http://www.20minutes.fr/article/125257/
A Rome, un couvent dévoile une série unique de fresques du XIIIe siècle, (Jeudi 8 Novembre 2007 )
Patrick Hertzog AFP ¦ Les fresques restaurées du monastère romain des Santi Quattro Coronati, dévoilées le 5 décembre 2006
Le monastère romain des Santi Quattro Coronati a dévoilé mardi une grande série de fresques du XIIIe siècle figurant les saisons, les signes du zodiaque mais aussi les vices et les vertus humains, un rare exemple de l’art médiéval italien rafraîchi par neuf ans de restauration.
Au coeur du monastère des soeurs Augustines, les murs et plafonds d’une grande salle sombre et voûtée s’ornent de fresques presque complètes aux tons flamboyants de bleu, pourpre, vert et or, représentant les quatre saisons (sous la forme de vents), les signes du zodiaque et les constellations, mais également les vices et les vertus.Les fresques, « pr
écieuses pages d’histoire et de spiritualité » réalisées il y a « plus de huit siècles », sont « revenues à la lumière dans leur atmosphère d’origine », a déclaré la mère supérieure du monastère, soeur Rita Mancini, lors de leur présentation à la presse.
« Cette série de fresques nous permet d’interprêter la peinture médiévale italienne sous une lumière nouvelle », a pour sa part commenté le ministre de la Culture Francesco Rutelli, évoquant « un des plus beaux lieux au monde ».Francesco Gandolfo, expert en histoire de l’art, a soulign
é le rôle de « pont entre les époques » de ces fresques, dont le style « porte le poids de la Rome antique », alors que « leur représentation pré-figurative tend vers la pré-Renaissance ».
Les fresques seront ouvertes au grand public au printemps 2007.
Situé à proximité du Colisée, le monastère est surtout connu pour sa basilique et son cloître, exemple du raffinement de l’architecture médiévale romaine, qui avait été rouvert au public en mai dernier après 4 ans de travaux.
Le monastère a également fait partie du réseau d’institutions catholiques qui, à la demande du pape Pie XII, avait abrité des Juifs pendant l’occupation nazie.Patrick Hertzog AFP
¦ Les fresques restaurées du monastère romain des Santi Quattro Coronati, dévoilées le 5 décembre 2006
j’ai fait la traduction (pardonne mon français) de ce que le sœur de la Basilique on écrit sur leur site, de elles e de leur foi, du site:
http://www.santiquattrocoronati.org/index_itie.htm
La Communauté Augustinienne par les moine Augustinienne Nous sommes Sœur Augustinienne de vie contemplatif, vivons en cette belle et historique basilique du Ss. Quatre Couronnée sur le col Celio, à peu de pas de la basilique de S. Giovanni en Laterano et du Colosseo. Notre Communauté monastique vit du 1564 dans ce complexe, un temps palais du cardinaux et une forteresse qui défendait l’ancienne résidence de la pape, S. Giovanni en Laterano. Cette basilique fut construite pour garder et vénérer les relique de tant de frères et sœurs martyres, qui en accueillant l’annonce de l’Évangile ont donné la vie pour Christ et son Epouse, l’Église, dans le Colosseo voisin ou vraiment sur ce col. Mais qui il est nous sœur augustinienne ? Nous sommes des filles du Grand Converti d’Ippon : Augustin, père et docteur de l’Église. Sant’ Agostino à ses mortes laissa des monastère pleins des moines et de moine (f ?) que, du IV siècle jusqu’à aujourd’hui, ils ont fait palpiter son cœur dans l’Église… Agostino autrefois rejoint de Dieu… donna à vie à une forme monastique qui a comme modèle la première Communauté de Jérusalem… Frères qui comme les premiers disciples vivent ensemble, fraternellement, en cherchant la Face de Dieu… À travers une vie d’amitié sincère, dans le méditation il continue de la Parole de Dieu, dans l’éloge, dans l’amoure passionné pour l’Église et l’homme. Agostino, moins, ne s’éloigna jamais de la ville, y resta… en lieu ‘écarté ‘,… Ses moines vivent pour Dieu seul et pour l’homme, en mettant à disposition des frères pas des biens matériels, mais l’éloge et la recherche de Dieu… Nous, filles d’Agostino, sommes ici, dans cette belle basilique, poste dans le cœur de la ville de Rome, où l’art chante la beauté de Dieu et de l’homme, pour dire à tous qui est beau vivre pour Dieu seul, et qu’il vaut peine donner la vie pour Lui, qu’il y a un Père qui nous a engendrés et il nous aime, qu’il crie aujourd’hui, comme il y à 1600 ans à Agostino : « revêtus de Christ (de amour)… il tourne au Cœur…/dans lui trouveras des espaces de vie/des espaces habitables, des profondeurs qui révèlent l’homme à l’homme/des espaces de rencontre vrais… » Notre Communauté monastique docile à la voix de l’Église et à l’Esprit d’Augustin est toujours ici, dans cette basilique que dans la présence et dans il y à la prière, le sien les anxiétés, les attentes, les éspoirs de chaque homme.
Audience générale : saint Jérôme
8 novembre, 2007du site:
http://www.zenit.org/article-16580?l=french
Audience générale : saint Jérôme
Texte intégral
ROME, Mercredi 7 novembre 2007 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le texte intégral de la catéchèse donnée par le pape Benoît XVI au cours de l’audience générale, ce mercredi, place Saint-Pierre.
Chers frères et sœurs !
Nous porterons aujourd’hui notre attention sur saint Jérôme, un Père de l’Eglise qui a placé la Bible au centre de sa vie : il l’a traduite en langue latine, il l’a commentée dans ses œuvres, et il s’est surtout engagé à la vivre concrètement au cours de sa longue existence terrestre, malgré le célèbre caractère difficile et fougueux qu’il avait reçu de la nature…
Jérôme naquit à Stridon vers 347 dans une famille chrétienne, qui lui assura une formation soignée, l’envoyant également à Rome pour perfectionner ses études. Dès sa jeunesse, il ressentit l’attrait de la vie dans le monde (cf. Ep 22, 7), mais en lui prévalut le désir et l’intérêt pour la religion chrétienne. Après avoir reçu le Baptême vers 366, il s’orienta vers la vie ascétique et, s’étant rendu à Aquilée, il s’inséra dans un groupe de fervents chrétiens, qu’il définit comme un « chœur de bienheureux » (Chron. ad ann. 374) réuni autour de l’évêque Valérien. Il partit ensuite pour l’Orient et vécut en ermite dans le désert de Calcide, au sud d’Alep (cf. Ep 14, 10), se consacrant sérieusement aux études. Il perfectionna sa connaissance du grec, commença l’étude de l’hébreu (cf. Ep 125, 12), transcrivit des codex et des œuvres patristiques (cf. Ep 5, 2). La méditation, la solitude, le contact avec la Parole de Dieu firent mûrir sa sensibilité chrétienne. Il sentit de manière plus aiguë le poids de ses expériences de jeunesse (cf. Ep 22, 7), et il ressentit vivement l’opposition entre la mentalité païenne et la vie chrétienne : une opposition rendue célèbre par la « vision » dramatique et vivante dont il nous a laissé le récit. Dans celle-ci, il lui sembla être flagellé devant Dieu, car « cicéronien et non chrétien » (Ep 22, 30).
En 382, il se transféra à Rome : là, le pape Damase, connaissant sa réputation d’ascète et sa compétence d’érudit, l’engagea comme secrétaire et conseiller ; il l’encouragea à entreprendre une nouvelle traduction latine des textes bibliques pour des raisons pastorales et culturelles. Quelques personnes de l’aristocratie romaine, en particulier des nobles dames comme Paola, Marcella, Asella, Lea et d’autres, souhaitant s’engager sur la voie de la perfection chrétienne et approfondir leur connaissance de la Parole de Dieu, le choisirent comme guide spirituel et maître dans l’approche méthodique des textes sacrés. Ces nobles dames apprirent également le grec et l’hébreu.
Après la mort du pape Damase, Jérôme quitta Rome en 385 et entreprit un pèlerinage, tout d’abord en Terre Sainte, témoin silencieux de la vie terrestre du Christ, puis en Egypte, terre d’élection de nombreux moines (cf. Contra Rufinum 3, 22 ; Ep. 108, 6-14). En 386, il s’arrêta à Bethléem, où, grâce à la générosité de la noble dame Paola, furent construits un monastère masculin, un monastère féminin et un hospice pour les pèlerins qui se rendaient en Terre Sainte, « pensant que Marie et Joseph n’avaient pas trouvé où faire halte » (Ep 108, 14). Il resta à Bethléem jusqu’à sa mort, en continuant à exercer une intense activité : il commenta la Parole de Dieu ; défendit la foi, s’opposant avec vigueur à différentes hérésies ; il exhorta les moines à la perfection ; il enseigna la culture classique et chrétienne à de jeunes élèves ; il accueillit avec une âme pastorale les pèlerins qui visitaient la Terre Sainte. Il s’éteignit dans sa cellule, près de la grotte de la Nativité, le 30 septembre 419/420.
Sa préparation littéraire et sa vaste érudition permirent à Jérôme la révision et la traduction de nombreux textes bibliques : un travail précieux pour l’Eglise latine et pour la culture occidentale. Sur la base des textes originaux en grec et en hébreu et grâce à la confrontation avec les versions précédentes, il effectua la révision des quatre Evangiles en langue latine, puis du Psautier et d’une grande partie de l’Ancien Testament. En tenant compte de l’original hébreu et grec, des Septante et de la version grecque classique de l’Ancien Testament remontant à l’époque pré-chrétienne, et des précédentes versions latines, Jérôme, ensuite assisté par d’autres collaborateurs, a pu offrir une meilleure traduction : elle constitue ce qu’on appelle la « Vulgate », le texte « officiel » de l’Eglise latine, qui a été reconnu comme tel par le Concile de Trente et qui, après la récente révision, demeure le texte « officiel » de l’Eglise de langue latine. Il est intéressant de souligner les critères auxquels ce grand bibliste s’est tenu dans son œuvre de traducteur. Il le révèle lui-même quand il affirme respecter jusqu’à l’ordre des mots dans les Saintes Ecritures, car dans celles-ci, dit-il, « l’ordre des mots est aussi un mystère » (Ep. 57, 5), c’est-à-dire une révélation. Il réaffirme en outre la nécessité d’avoir recours aux textes originaux : « S’il devait surgir une discussion entre les Latins sur le Nouveau Testament, en raison des leçons discordantes des manuscrits, ayons recours à l’original, c’est-à-dire au texte grec, langue dans laquelle a été écrit le Nouveau Pacte. De la même manière pour l’Ancien Testament, s’il existe des divergences entre les textes grecs et latins, nous devons faire appel au texte original, l’hébreu ; de manière à ce que nous puissions retrouver tout ce qui naît de la source dans les ruisseaux » (Ep 106, 2). En outre, Jérôme commenta également de nombreux textes bibliques. Il pensait que les commentaires devaient offrir de nombreuses opinions, « de manière à ce que le lecteur avisé, après avoir lu les différentes explications et après avoir connu de nombreuses opinions — à accepter ou à refuser —, juge celle qui était la plus crédible et, comme un expert en monnaies, refuse la fausse monnaie » (Contra Rufinum 1, 16).
Il réfuta avec énergie et vigueur les hérétiques qui contestaient la tradition et la foi de l’Eglise. Il démontra également l’importance et la validité de la littérature chrétienne, désormais digne d’être comparée avec la littérature classique : il le fit en composant le De viris illustribus, une œuvre dans laquelle Jérôme présente les biographies de plus d’une centaine d’auteurs chrétiens. Il écrivit également des biographies de moines, illustrant à côté d’autres itinéraires spirituels également l’idéal monastique ; en outre, il traduisit diverses œuvres d’auteurs grecs. Enfin, dans le fameux Epistolario, un chef-d’œuvre de la littérature latine, Jérôme apparaît avec ses caractéristiques d’homme cultivé, d’ascète et de guide des âmes.
Que pouvons-nous apprendre de saint Jérôme ? Je pense en particulier ceci : aimer la parole de Dieu dans l’Ecriture Sainte. Saint Jérôme dit : « Ignorer les Ecritures, c’est ignorer le Christ ». C’est pourquoi, il est très important que chaque chrétien vive en contact et en dialogue personnel avec la Parole de Dieu qui nous a été donnée dans l’Ecriture Sainte. Notre dialogue avec elle doit toujours revêtir deux dimensions : d’une part, il doit être un dialogue réellement personnel, car Dieu parle avec chacun de nous à travers l’Ecriture Sainte et possède un message pour chacun. Nous devons lire l’Ecriture Sainte non pas comme une parole du passé, mais comme une Parole de Dieu qui s’adresse également à nous et nous efforcer de comprendre ce que le Seigneur veut nous dire. Mais pour ne pas tomber dans l’individualisme, nous devons tenir compte du fait que la Parole de Dieu nous est donnée précisément pour construire la communion, pour nous unir dans la vérité de notre chemin vers Dieu. C’est pourquoi, tout en étant une Parole personnelle, elle est également une Parole qui construit la communauté, qui construit l’Eglise. C’est pourquoi nous devons la lire en communion avec l’Eglise vivante. Le lieu privilégié de la lecture et de l’écoute de la Parole de Dieu est la liturgie, dans laquelle, en célébrant la parole et en rendant présent dans le Sacrement le Corps du Christ, nous réalisons la parole dans notre vie et la rendons présente parmi nous. Nous ne devons jamais oublier que la Parole de Dieu transcende les temps. Les opinions humaines vont et viennent. Ce qui est très moderne aujourd’hui sera très vieux demain. La Parole de Dieu, au contraire, est une Parole de vie éternelle, elle porte en elle l’éternité, ce qui vaut pour toujours. En portant en nous la Parole de Dieu, nous portons donc en nous l’éternel, la vie éternelle.
Et ainsi, je conclus par une parole de saint Jérôme à saint Paulin de Nola, dans laquelle le grand expert exprime précisément cette réalité, c’est-à-dire que dans la Parole de Dieu, nous recevons l’éternité, la vie éternelle. Saint Jérôme dit : « Cherchons à apprendre sur la terre les vérités dont la consistance persistera également au ciel » (Ep. 53, 10).
Voici le résumé de la catéchèse, en français, lu par le pape
Chers Frères et Sœurs,
Aujourd’hui nous portons notre attention sur saint Jérôme, qui a mis la Bible au centre de sa vie. Né vers 347 à Stridon, en Dalmatie, dans une famille chrétienne, il est baptisé en 366 et il s’oriente vers la vie ascétique, s’insérant dans un groupe de chrétiens fervents réunis autour de l’Évêque Valérien. Puis il part en Orient où il vit en ermite, au sud d’Alep, continuant à étudier et perfectionnant sa connaissance du grec et de l’hébreu. La méditation, la solitude et le contact avec la Parole de Dieu lui permettent de mûrir sa sensibilité chrétienne. Revenu à Rome en 382, il devient secrétaire du Pape Damase, qui l’encourage à entreprendre une traduction de la Bible en latin. En 386, après un pèlerinage en Terre Sainte et en Égypte, il s’établit à Bethléem où il a une intense activité. Il meurt le 30 septembre 419 ou 420, près de la grotte de la Nativité.
Grâce à sa vaste érudition, Jérôme a réalisé un précieux travail pour l’Église latine et pour la culture occidentale. Aidé de collaborateurs, il offrira notamment une nouvelle traduction de la Bible, celle qui constitue la « Vulgate », le texte « officiel » de l’Église latine. Jérôme a aussi commenté de nombreux textes bibliques. Il a réfuté avec énergie les hérétiques qui contestaient la tradition et la foi de l’Église. Son œuvre comporte encore des biographies d’auteurs chrétiens et de moines, des traductions d’auteurs grecs et un important recueil de lettres.
Je salue cordialement les personnes de langue française, particulièrement les pèlerins de la diaconie du Var et les jeunes. À la suite de saint Jérôme, je vous invite à lire et à méditer la Parole de Dieu, qui nous est donnée dans la Bible. Faites-en tous les jours votre nourriture spirituelle ! Que Dieu vous bénisse et vous garde dans l’espérance !
bonne nuit
8 novembre, 2007Dieu à la recherche d’une seule brebis pour le salut de toutes
8 novembre, 2007Saint Pierre Chrysologue (vers 406-450), évêque de Ravenne, docteur de l’Église
Sermon 168, 4-6 ; CCL 24B, 1032 (trad. Delhougne, p. 439)
Dieu à la recherche d’une seule brebis pour le salut de toutes
Le fait de retrouver un objet que nous avions perdu nous remplit chaque fois d’une joie nouvelle. Et cette joie est plus grande que celle que nous éprouvions, avant de le perdre, quand cet objet était bien gardé. Mais la parabole de la brebis perdue parle davantage de la tendresse de Dieu que de la façon dont les hommes se comportent habituellement. Et elle exprime une vérité profonde. Délaisser ce qui a de l’importance pour l’amour de ce qu’il y a de plus humble est propre à la puissance divine, non à la convoitise humaine. Car Dieu fait même exister ce qui n’est pas ; il part à la recherche de ce qui est perdu tout en gardant ce qu’il a laissé sur place, et il retrouve ce qui était égaré sans perdre ce qu’il tient sous sa garde.
Voilà pourquoi ce berger n’est pas de la terre mais du ciel. La parabole n’est nullement la représentation d’oeuvres humaines, mais elle cache des mystères divins, comme les nombres qu’elle mentionne le démontrent d’emblée : « Si l’un de vous, dit le Seigneur, a cent brebis et en perd une »… Vous le voyez, la perte d’une seule brebis a douloureusement éprouvé ce berger, comme si le troupeau tout entier, privé de sa protection, s’était engagé dans une mauvaise voie. C’est pourquoi, laissant là les quatre-vingt-dix-neuf autres, il part à la recherche d’une seule, il ne s’occupe que d’une seule, afin de les retrouver et de les sauver toutes en elle.