Archive pour le 6 novembre, 2007
l’architecture et sa disposition disent déjà la rencontre avec Dieu: fleurir
6 novembre, 2007du site:
http://www.liturgiecatholique.fr/fleurir,1153.html
fleurir
lundi, 15 octobre 2007 / Netis
On pourrait croire, en entrant dans une église en dehors des célébrations qu’il ne s’y passe rien ou presque rien. Et pourtant, à regarder de plus près, si l’on a pris soin de la maison de Dieu et des hommes, l’architecture et sa disposition disent déjà la rencontre avec Dieu.
La présence des fleurs est de cet ordre. Déjà, l’on perçoit la douceur domestique et invitatoire de l’ornement floral, contemplation gratuite qui ravit le regard et qui dit que la Maison est habitée. Puis, dans la prière, personnelle ou communautaire, le bouquet indique le centre liturgique du lieu. Il accompagne le lieu de la Parole, le lieu de la Table eucharistique, ou celui de la présidence. La multiplicité des bouquets est à éviter. Mieux vaut privilégier un des pôles liturgiques plutôt que brouiller la lisibilité de l’espace sacré. L’abondance n’est pas la surcharge. Comme dans bien des domaines, on ne dit pas mieux parce que l’on dit plus.
D’où l’importance du vide dans les compositions florales (1) et autour. Le vide, s’il est habité est un espace d’accueil, une respiration, un silence offert à soi-même et à l’autre.
La nature, en fait, la Création, oscille selon les saisons, selon les âges entre l’abondance et le dénuement. Le bouquet reflète au cours du temps liturgique l’abondance et le dénuement qui parsèment nos chemins de vie, nos chemins de foi. Suivre ces variations, c’est respecter le rythme des saisons, mais aussi conserver la « spontanéité végétative » de la plante, c’est-à-dire conserver le sens de sa pousse. De même, le « contenant » doit montrer l’enracinement du bouquet, extrait de la terre. Ainsi, le bouquet de Carême dit l’attente et la promesse à venir, témoin d’un dénuement volontaire, non pas d’une pauvreté subie. Les compositions florales de Pâques exaltent la joie de la Résurrection. Au cours d’une année liturgique, la succession des bouquets, dimanche après dimanche, évite la routine et crée une cohérence, une continuité visuelle qui accompagne avec simplicité ce qu’elle sert ; la liturgie. Le cycle végétal nous rappelle enfin par sa finitude notre propre fin. La présence de fleurs n’est d’ailleurs mentionnée que dans le rituel des funérailles (2). Les plantes sont le « point de départ d’une métaphore (…) pour passer de vie perdue à la vie recouvrée », à travers la vie des plantes plus lente, plus enracinée dans le passé, plus prometteuse d’avenir, se découvre et se tisse une espérance de vie.
« Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt il porte beaucoup de fruit »Evangile selon saint Jean, 12, 23-24
Sandrine Vivier
Article publié dans les Chroniques d’art sacré, n° 80, p. 28.
1. Propos de Marie-Jeanne Ribier, voir également son article dans la revue Célébrer n°314, octobre 2002.On consultera avec profit les livrets édités par le CNPL, Fleurir en Liturgie.
2. Christophe Boureux, Les plantes de la Bible et leur symbolique, Editions du Cerf, Paris, 2001.
Colloque de bioéthique : « La vie est-elle toujours un bien ? »
6 novembre, 2007du site:
http://www.zenit.org/article-16566?l=french
Colloque de bioéthique : « La vie est-elle toujours un bien ? »
Du 9 au 11 novembre à Paray-le-Monial (France)
ROME, Mardi 6 novembre 2007 (ZENIT.org) – Face aux grandes souffrances de l’existence, une question demeure pour beaucoup de nos contemporains : toute vie vaut-elle le coup d’être vécue ? La vie est-elle toujours un bien ?
C’est autour de ce thème que se déroulera le 6ème Colloque international de bioéthique organisé par « Bioéthique et Vie Humaine » (Amour et vérité). Ce colloque devrait rassembler plus de 600 personnes dont plus de 200 jeunes, étudiants et jeunes professionnels. Il se déroulera du 9 au 11 novembre 2007 à Paray-le-Monial.
« Quel sens a la vie pour mon conjoint atteint de la maladie d’Alzheimer ? Que peut-il y avoir de bon dans la naissance de cet enfant handicapé ? La vie est-elle encore un bien lorsqu’on est très diminué ?… Devant ces questions universelles, le colloque Amour et Vérité se pose en lieu de dialogue authentique. Des experts philosophes, médecins, juristes et théologiens… apportent leur éclairage », explique un communiqué des organisateurs.
« Les catholiques veulent participer au débat de manière constructive Alors que les représentants catholiques ont été écartés des Rencontres parlementaires sur la bioéthique qui se sont déroulés le 7 février 2007, les laïcs catholiques réaffirment la primauté de la Vie et veulent faire entendre leur voix. Résolument positive, leur démarche est de prendre part au débat public, afin que le personnel médical, le législateur, les soignés et leurs familles promeuvent le respect de la vie humaine dans chacune de leurs décisions », poursuivent les organisateurs.
« Rompre l’isolement des médecins et du personnel soignant. Dans les situations les plus complexes – recherche sur l’embryon, euthanasie, handicap, souffrance…– le trait commun à l’ensemble du monde médical est la solitude face aux prises de décisions. Ce colloque de bioéthique est l’occasion de rompre la solitude des soignants face aux grandes questions de la vie et de les aider devant les décisions qu’ils doivent prendre », précise par ailleurs le communiqué.
« Le débat est d’autant plus important que le personnel médical (médecins, gynécologues, sages-femmes, pharmaciens…) est incité à prendre des décisions qui vont parfois à l’encontre de ses convictions. La liberté de conscience est souvent mise en péril si bien qu’il peut être très difficile pour certains professionnels de santé de recourir au légitime droit à l’objection de conscience tant la pression est forte », soulignent les organisateurs.
« Espace d’échanges et de réflexion, le 6e colloque international de bioéthique rassemble des médecins, des infirmiers, des sages-femmes, des pharmaciens, des étudiants et bien au-delà, tous les publics : juristes, philosophes, mères de familles…Les soignants ont un grand besoin de ce dialogue avec toute la société », ajoutent-ils.
France : Mgr André Vingt-Trois élu président de la conférence des évêques
6 novembre, 2007du site:
http://www.zenit.org/article-16557?l=french
France : Mgr André Vingt-Trois élu président de la conférence des évêques
Il succède au cardinal Ricard
ROME, Lundi 5 novembre 2007 (ZENIT.org) – L’archevêque de Paris, Mgr André Vingt-Trois, a été élu président de la conférence des évêques de France lors de leur 45e assemblée qui se tient actuellement à Lourdes (cf. http://www.cef.fr).
Mgr Vingt-Trois sera également créé cardinal par le pape Benoît XVI lors du consistoire du 24 novembre, et il recevra l’anneau cardinalice lors de la messe du lendemain, dimanche 25 novembre, place Saint-Pierre (cf. Zenit du 17 octobre 2007).
Comme président de la Conférence des évêques de France (CEF), Mgr Vingt-Trois reçoit le témoin du cardinal Jean-Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux et Bazas, qui a ouvert l’assemblée des évêques samedi dernier (cf. Zenit du 4 novembre 2007).
L’assemblée a également élu vice-présidents de la CEF Mgr Laurent Ulrich, archevêque de Chambéry, évêque de Maurienne et Tarentaise, et Mgr Hippolyte Simon, archevêque de Clermont.
Leur mandat est d’une durée de trois ans, renouvelable une fois.
Archevêque de Paris depuis mars 2005, Mgr Vingt-Trois est aussi Ordinaire des catholiques de rite oriental en France. A Rome, Mgr Vingt-Trois est membre du Conseil pontifical pour la famille et membre de la Congrégation pour les évêques.
L’assemblée, la seconde de l’année, se tient à Lourdes du 3 au 8 novembre. Elle rassemble 110 évêques des diocèses de France en exercice – de métropole et des départements d’Outre-Mer -, 16 cardinaux et évêques à la retraite, des évêques des territoires d’outre-mer (3), et le nonce apostolique, représentant le pape en France.
En outre, 11 évêques représentant des conférences épiscopales étrangères, les directeurs des services nationaux de la conférence des évêques de France, les responsables des conférences des religieux et religieuses, ainsi que des représentants d’autres confessions chrétiennes participent également à cette assemblée plénière.
POUR M’ÉCRIRE
6 novembre, 2007bonne nuit
6 novembre, 2007de la Didachè: Rassemblés des quatre vents au banquet de Dieu
6 novembre, 2007La Didachè (entre 60–120), catéchèse judéo-chrétienne
§ 9,10,14 (trad. Deiss, Fleurus 1963, p.16s)
Rassemblés des quatre vents au banquet de Dieu
Au sujet de l’Eucharistie, rendez grâces ainsi :
D’abord pour le calice :
Nous te rendons grâces, ô notre Père,
pour la sainte vigne de David ton serviteur
que tu nous as révélée par Jésus, ton Enfant.
Gloire à toi dans les siècles !
Puis pour le pain rompu :
Nous te rendons grâces, ô notre Père,
pour la vie et la connaissance
que tu nous as révélées par Jésus, ton Enfant.
Gloire à toi dans les siècles !
De même que ce pain que nous rompons,
autrefois disséminé sur les collines,
a été recueilli pour n’en faire plus qu’un,
qu’ainsi ton Église soit rassemblée
des extrémités de la terre dans ton Royaume !
Car à toi sont la gloire et la puissance dans les siècles.
Après vous être rassasiés, rendez grâces ainsi :
Nous te rendons grâces, ô Père saint,
pour ton saint nom
que tu as fait habiter en nos coeurs,
pour la connaissance, la foi et l’immortalité
que tu nous a révélées par Jésus, ton Enfant.
Gloire à toi dans les siècles !
C’est toi, Maître tout-puissant, qui as créé l’univers,
à la louange de ton nom ;
tu as donné en jouissance
nourriture et breuvage aux enfants des hommes ;
mais à nous, tu as fait la grâce
d’une nourriture spirituelle
et d’un breuvage pour la vie éternelle,
par Jésus, ton Enfant.
Par-dessus tout, nous te rendons grâces
de ce que tu es puissant.
Gloire à toi dans les siècles !
Souviens-toi, Seigneur, de ton Église,
pour la délivrer du mal,
pour la rendre parfaite dans ton amour.
Rassemble-la des quatre vents, cette Église sanctifiée,
dans ton Royaume que tu lui as préparé.
Car à toi sont la puissance et la gloire dans les siècles.
« Vienne le Seigneur » (Ap 22,20) et que passe ce monde
Hosanna à la maison de David !
Celui qui est saint, qu’il s’approche.
Celui qui ne l’est pas, qu’il fasse pénitence.
« Marana tha ! » (1Co 16,22). Amen.