Archive pour le 4 novembre, 2007
Saint Charles Borromée
4 novembre, 2007du site:
http://nominis.cef.fr//contenus/saint/7/Saint-Charles-Borromee.html
Saint Charles Borromée
Archevêque de Milan (+ 1584)
Fils cadet d’une noble famille italienne, il avait tout pour se laisser entraîner dans une vie facile et fastueuse.
Neveu d’un pape, nommé cardinal à 22 ans, il est submergé de charges honorifiques très lucratives : son revenu annuel était de 52.000 écus soit plus de mille tonnes d’or fin. Il reçoit les revenus du diocèse de Milan, des abbayes de Mozzo, Folina, Nonatella, Colle et de quelques autres légations : Bologne, Spolète, Ravenne, etc … Il reste laïc, grand amateur de chasse et de musique de chambre.
Mais la conscience de son devoir est telle qu’il s’impose dans la vie mondaine et brillante de Rome, par sa rigueur et son travail. Il collabore efficacement à la reprise du Concile de Trente, interrompu depuis huit ans. Au moment de la mort subite de son frère aîné, alors qu’il pourrait quitter l’Eglise pour la charge de chef d’une grande famille, il demande à devenir prêtre.
Désormais il accomplit par vocation ce qu’il réalisait par devoir. Devenu archevêque de Milan, il crée des séminaires pour la formation des prêtres. Il prend soin des pauvres alors qu’il vit lui-même pauvrement. Il soigne lui-même les pestiférés quand la peste ravage Milan en 1576. Il demande à tous les religieux de se convertir en infirmiers. Les années passent. Malgré le poids des années, il n’arrête pas de se donner jusqu’à l’épuisement.
« Pour éclairer, la chandelle doit se consumer, » dit-il à ceux qui lui prêchent le repos.
Une vie plus forte que la mort: Le péché originel revisité
4 novembre, 2007du site:
http://www.catechese.viateurs.ca/bible/vie-plus-forte-que-mort/impression.cfm
Une vie plus forte que la mort
Le péché originel revisité
Léonard Audet, c.s.v.
11 septembre 2007
Aperçu
Saint Paul insiste sur la solidarité que nous avons avec le Christ, celui qui conduit à la vraie vie.
Cet article vise à présenter sommairement la vision théologique de Saint Paul concernant ce que l’on appelle traditionnellement le « péché originel ». Cette vision nous semble très significative et pertinente pour l’homme d’aujourd’
hui.
Si Paul parle de la solidarité de l’humanité avec « Adam » dans ce qui conduit à la mort, ce n’est que pour souligner une solidarité beaucoup plus importante, soit celle de toute l’humanité avec le Christ… celui qui conduit à la vraie vie.
Mort versus Vie
« Voilà pourquoi, de même que par un seul homme le péché est entré dans le monde et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort a atteint tous les hommes: d’ailleurs tous ont péché… » (Rm 5,12)En tenant compte du contexte plus large dans lequel ce verset de la lettre de Saint Paul aux Romains est inséré, on peut résumer le sens du verset en quelques points que voici :
-
Une puissance de mort qui pousse l’être humain vers le mal et la haine est entrée dans le monde au début de l’humanité par la faute des premiers humains (Adam étant un personnage symbolique corporatif représentant un groupe). Cette puissance de mal affecte l’humanité toute entiè
re.
Ainsi, depuis le début de l’humanité, il y a une mystérieuse solidarité chez les humains qui vise à refuser la présence bienfaisante de Dieu : « et la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point comprise. » (Jn 1,5)
Cette force du mal reçue par héritage n’est pas pour autant contraignante : elle ne produira ses effets destructeurs porteurs de mort que si l’être humain choisit des routes qui vont à l’
encontre de ce qui fait vivre.
Pour le chrétien, seule l’action du Christ dans sa vie peut le conduire à la véritable liberté : « Le voleur ne se présente que pour voler, pour tuer et pour perdre; moi, je suis venu pour que les hommes aient la vie et qu’ils l’aient en abondance. » (Jn 10,10)
Une vision optimiste
« Car si par un seul homme, par la faute d’un seul, la mort a régné, à plus forte raison, par le seul Jésus Christ, régneront-ils dans la vie, ceux qui reçoivent l’abondance de la grâce et du don de la justice. » Rm 5,17
Dans ce passage de la lettre aux Romains, Paul ne parle de la solidarité avec « Adam » dans ce qui conduit à la mort, que pour souligner une solidarité beaucoup plus importante, celle de toute l’humanité avec le Christ… celui qui conduit à la vraie vie
.Paul est bien s
ûr très conscient des forces de mort qui sont à l’œuvre dans l’humanité. Il n’essaie pas de taire cette réalité. Cependant, son expérience personnelle, sa relation avec le Christ ressuscité lui fait comprendre que l’Esprit de Dieu est une force beaucoup plus grande. Assurément, l’amour et la vie vont triompher.
Toute personne qui fait l’expérience de la vie même de Dieu, de la force du Christ, comprend par lui-même les paroles de Paul. Voilà pourquoi l’espérance est compagne du chrétien.
L’« amartia » paulinien aujourd’hui
Pour désigner les forces néfastes à l’œuvre dans le monde, Paul leur a donné le nom d’« amartia » (terme grec) qu’il a d’une certaine manière personnifiée. D’autres auteurs bibliques parleront plutôt de Satan, de prince de ce monde, des démons, etc. Bref, il s’agit toujours des mêmes réalités mystérieuses dont on sent l’influence malfaisante mais qu’il est difficile d’identifier clairement et de nommer.
Pour peu que l’on observe notre monde, on voit bien des signes de l’« amartia » paulinien : abus de pouvoir, haine, intolérance, intégrisme, violence, matérialisme, « je m’en foutisme », individualisme, égoïsme…
Comme Paul, nous sentons bien que dès notre arrivée en ce monde, nous héritons de tout un monde d’aliénation et de mort pour lequel nous y sommes pour rien. Certes, la génération actuelle n’est pas responsable de toutes les blessures et déviations qui rongent l’humanité présente.
À titre d’exemples :
-
La transmission d’un héritage de mépris conduit trop souvent des personnes de religion, culture ou race différentes à se dé
tester mutuellement.
Plusieurs problèmes de délinquance puisent leur source dans le terreau infertile d’une société qui a perdu ses repères et son sens de l’humain.
Bref, plusieurs choix que nous faisons aujourd’hui sont fortement colorés, conditionnés et orientés par les choix de nos prédécesseurs. Un effet d’entraînement est à l’œuvre. Nous le ressentons tous. Nous touchons là une « sorte de péché originel » qui se transmet par héritage à travers l’histoire de l’humanité.
La Bonne Nouvelle de Jésus-Christ, c’est qu’on peut s’en sortir! Nous ne sommes pas seuls, nous ne sommes pas orphelins. Dieu se propose à la fois discrètement et puissamment à nos vies :
« Voici, je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui et je prendrai la cène avec lui et lui avec moi. » (Ap 3,20)
Tiraillé entre deux forces
Les deux forces dont nous parle Saint Paul qui sont à l’œuvre dans l’humanité et la société, sont également présentes dans chaque être humain, pris individuellement.Au plan profond de son être, chacun de nous a sans doute déjà expérimenté l’appel ou la sollicitation de deux forces opposées :
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D’un côté, la tentation de se refermer sur soi avec sa petite vie d’égoïsme et d’auto-suffisance. C’est l’enfermement. C’est la tentation du péché, au sens profond du terme. C’est l’appel du « vieil homme » en nous, comme se plaisait à
le dire saint Paul :
« Comprenons bien ceci: notre vieil homme a été crucifié avec lui (Jésus) pour que soit détruit ce corps de péché et qu’ainsi nous ne soyons plus esclaves du péché. » (Rm 6,6)
De l’autre côté, la force de Dieu en nous où l’Esprit du Christ nous appelle à une vie d’ouverture et de don. C’est ce que Paul appelle « revêtir l’Homme nouveau », l’être humain appelé à la libération totale :
« Pour vous, ce n’est pas ainsi que vous avez appris le Christ, si du moins c’est bien de lui que vous avez entendu parler, si c’est lui qui vous a été enseigné, conformément à la vérité qui est en Jésus : il vous faut, renonçant à votre existence passée, vous dépouiller du vieil homme qui se corrompt sous l’effet des convoitises trompeuses; il vous faut être renouvelés par la transformation spirituelle de votre intelligence et revêtir l’homme nouveau, créé selon Dieu dans la justice et la sainteté qui viennent de la vérité. » (Ep 4,20-24)
Discernement des esprits oblige
… question de vie, question de mort. Il s’agit de prendre la route de la vie véritable. Osons demander à l’Esprit qui s’offre à nous de nous éclairer et de nous fortifier sur la voie des choix porteurs de vie.
L’Esprit est capable de donner aux germes de vie déposé
s en nous leur pleine croissance :
« Écoutez-moi: marchez sous l’impulsion de l’Esprit et vous n’accomplirez plus ce que la chair désire. Car la chair, en ses désirs, s’oppose à l’Esprit, et l’Esprit à la chair; entre eux, c’est l’antagonisme; aussi ne faites-vous pas ce que vous voulez. Mais si vous êtes conduits par l’Esprit, vous n’êtes plus soumis à la loi. » (Ga 5,16-18)
Un héritage de vie dans le Christ
D’après la perspective de Rm 5,12-21, chaque être humain reçoit, du fait de sa naissance, un héritage de vie et de bien (« christique ») plus fort que l’héritage de mort (« adamique »). Cependant, la vie de Dieu ne s’imposant pas, et comment en serait-il ainsi puisque « Dieu est Amour » (1 Jn 4,8), l’épanouissement d’un tel héritage de vie demande notre collaboration. Le Dieu libre s’adresse à notre liberté afin de nous partager la vie nouvelle :
« Aussi, si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Le monde ancien est passé, voici qu’une réalité nouvelle est là. » (2 Co 5,17)
Être chrétien, ce n’est pas d’abord porter son regard sur le futur, dans l’espérance du Royaume de l’au-delà, mais plutôt se laisser interpeller dès maintenant par le dynamisme de libération et de vie issu du mystère de la Pâque du Seigneur. C’est accepter en soi, par don du Père, une nouvelle possibilité d’existence, une nouvelle réalisation de son être profond où les limites de la mortalité seront finalement surmontées. C’est accepter que l’Esprit du Seigneur transforme son quotidien pour le faire déboucher sur ce que Paul appelle le fruit de l’Esprit : une existence marquée par l’amour, la joie, la paix, la bonté, la bienveillance, la douceur, la sérénité intérieure (Ga 5,22-23).Ceux qui ont expérimenté ces biens savent qu’ils possèdent déjà en eux l’héritage du Seigneur et que c’est là un avant-goût de la vie du Royaume.
Jésus ne condamne pas la richesse mais la mauvaise utilisation de la richesse
4 novembre, 2007du site:
http://www.zenit.org/article-16546?l=french
Jésus ne condamne pas la richesse mais la mauvaise utilisation de la richesse
P. Raniero Cantalamessa : Homélie du dimanche 4 novembre
ROME, Vendredi 2 novembre 2007 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le commentaire de l’Evangile du Dimanche 4 novembre, proposé par le père Raniero Cantalamessa OFM Cap, prédicateur de la Maison pontificale.
Evangile de Jésus Christ selon saint Luc 19, 1-10
Jésus traversait la ville de Jéricho.
Or, il y avait un homme du nom de Zachée ; il était le chef des collecteurs d’impôts, et c’était quelqu’un de riche. Il cherchait à voir qui était Jésus, mais il n’y arrivait pas à cause de la foule, car il était de petite taille.
Il courut donc en avant et grimpa sur un sycomore pour voir Jésus qui devait passer par là.
Arrivé à cet endroit, Jésus leva les yeux et l’interpella : « Zachée, descends vite : aujourd’hui il faut que j’aille demeurer dans ta maison. » Vite, il descendit, et reçut Jésus avec joie.
Voyant cela, tous récriminaient : « Il est allé loger chez un pécheur. »
Mais Zachée, s’avançant, dit au Seigneur : « Voilà, Seigneur : je fais don aux pauvres de la moitié de mes biens, et si j’ai fait du tort à quelqu’un, je vais lui rendre quatre fois plus. »
Alors Jésus dit à son sujet : « Aujourd’hui, le salut est arrivé pour cette maison, car lui aussi est un fils d’Abraham. En effet, le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. » © Copyright AELF – Paris – 1980 – tous droits réservés
Zachée, descends !
L’Evangile nous présente la merveilleuse histoire de Zachée. Jésus est arrivé à Jéricho. Ce n’est pas la première fois qu’il y vient et cette fois, en chemin, il a également guéri un aveugle (cf. Lc 18, 35 s.), ce qui explique pourquoi il est entouré d’une telle foule. Zachée, « chef des collecteurs d’impôts, et… riche », monte sur un arbre, le long du parcours du cortège, pour mieux le voir (A l’entrée de Jéricho on voit encore aujourd’hui un vieux mûrier qui aurait été celui de Zachée !). Arrivé à cet endroit, Jésus leva les yeux et l’interpella : ‘Zachée, descends vite : aujourd’hui il faut que j’aille demeurer dans ta maison’. Vite, il descendit, et reçut Jésus avec joie. Voyant cela, tous récriminaient : ‘Il est allé loger chez un pécheur’ ».Cet épisode souligne, encore une fois, l’attention de Jésus pour les humbles, les personnes rejetées ou méprisées. Ses concitoyens méprisaient Zachée, pour ses compromis avec l’argent et avec le pouvoir, et peut-être aussi parce qu’il était de petite taille ; pour eux, Zachée n’est qu’un « pécheur ». Jésus va en revanche le rencontrer chez lui ; il laisse tomber la foule des admirateurs qui l’ont accueilli à Jéricho et va chez Zachée, chez lui seul. Il fait comme le bon pasteur qui laisse les quatre-vingt-dix-neuf brebis pour aller chercher la centième qui s’
est perdue.Les actes et les paroles de Zachée contiennent également un enseignement. Elles concernent son attitude envers la richesse et envers les pauvres. De ce point de vue, l’épisode de Zachée doit être lu dans le contexte des deux passages qui le précèdent, celui du riche épulon et celui du jeune homme riche. Le riche épulon refusait au pauvre même les miettes qui tombaient de sa table ; Zachée donne la moitié de ses biens aux pauvres ; l’un profite seul de ses biens ou en fait profiter ses amis riches en mesure de lui rendre ce qu’il donne ; l’autre fait également profiter les autres, les pauvres, de ses biens. Comme on le voit, l’attention porte sur l’utilisation que l’on doit faire des richesses. Les richesses sont injustes lorsqu’on se les accapare, en les soustrayant aux plus faibles, lorsqu’on les utilisent pour vivre soi-même dans le luxe effréné ; elles cessent de devenir injustes lorsqu’elles sont le fruit de notre travail et sont également mises au service des autres et de la communauté.La confrontation avec l’épisode du jeune homme riche est également instructive. Jésus dit au jeune homme riche de vendre tout ce qu’il a et de le donner aux pauvres (Lc 18, 22) ; avec Zachée, il se contente de sa promesse de donner la moitié de ses biens aux pauvres. Zachée, en d’autres termes, reste riche. Le métier qu’il exerce (il est le chef des douaniers de la ville de Jéricho qui a le monopole de certains produits à l’époque très recherchés, même en Egypte par Cléopâtre), lui permet de rester riche même après avoir renoncé à la moitié
de ses biens. Ceci permet de rectifier une impression fausse que l’on peut avoir en lisant certains autres passages de l’Evangile. Ce n’est pas la richesse en soit que Jésus condamne sans appel, mais l’utilisation inique de cette richesse. Le salut existe aussi pour les riches ! Zachée en est la preuve. Dieu peut accomplir le miracle de convertir et sauver un riche sans nécessairement le réduire à l’état de pauvreté. Une espérance qu’il ne nia jamais et qu’il contribua même à entretenir, ne dédaignant pas fréquenter, lui, si pauvre, des riches et des chefs militaires.Il n’a certes jamais flatté les riches et n’a jamais cherché à atténuer les exigences de son Evangile lorsqu’il était en leur compagnie. Bien au contraire ! Avant de s’entendre dire : « Aujourd’hui, le salut est arrivé pour cette maison », Zachée a dû prendre une décision courageuse : donner aux pauvres la moitié de son argent et de ses biens accumulés, réparer les concussions faites dans son travail en en restituant le quadruple du montant. L’histoire de Zachée apparaît ainsi comme le miroir de la conversion évangélique qui est toujours et en même temps, conversion à Dieu et conversion à ses frères.
bonne nuit
4 novembre, 2007Zachée découvre le seul bien véritable
4 novembre, 2007Philoxène de Mabboug (?-vers 523), évêque en Syrie
Homélie 4, 79-80 (trad. SC 44, p. 97 rev. ; cf Delhougne, p. 456)
Zachée découvre le seul bien véritable
Notre Seigneur a appelé Zachée du sycomore sur lequel il était monté, et aussitôt Zachée s’est empressé de descendre et l’a reçu dans sa maison. C’était parce que, avant même d’être appelé, il espérait le voir et devenir son disciple. C’est une chose admirable qu’il ait cru en lui sans que Notre Seigneur lui ait parlé et sans l’avoir vu avec les yeux du corps, mais simplement sur la parole des autres. La foi qui était en lui avait été gardée dans sa vie et sa santé naturelles. Et cette foi a été manifestée quand il a cru en Notre Seigneur au moment même où il a appris son arrivée. La simplicité de sa foi est apparue lorsqu’il a promis de donner la moitié de ses biens aux pauvres et de rendre au quadruple ce qu’il avait pris d’une manière malhonnête.
En effet, si l’esprit de Zachée n’avait pas été rempli à ce moment-là de la simplicité qui convient à la foi, il n’aurait pas fait cette promesse à Jésus et il n’aurait pas dépensé et distribué en peu de temps ce qu’il avait amassé pendant tant d’années de travail. La simplicité a répandu de tous côtés ce que la ruse avait amassé, la pureté de l’âme a dispersé ce que la tromperie avait acquis et la foi a renoncé à ce que l’injustice avait obtenu et possédé et elle a proclamé que cela ne lui appartenait pas.
Car Dieu est le seul bien de la foi, et elle refuse de posséder d’autres biens avec lui. Tous les biens sont de peu d’importance pour elle, en dehors de ce seul bien durable qui est Dieu. Nous avons reçu en nous la foi pour trouver Dieu et ne posséder que lui, et pour voir que tout ce qui est en dehors de lui ne sert à rien.