Archive pour le 3 novembre, 2007

Jesus, nôtre Saveur

3 novembre, 2007

Jesus, nôtre Saveur dans images sacrée c1

http://galerie-icone.org/spip.php?article22

dimanche 4 novembre 2007 – Jésus et la liberté. – Jésus est reçu par Zachée

3 novembre, 2007

du site:

http://www.oraweb.net/oraweb-ecole/meditations/meditations-jour/meditations-2007-11-nov/04.11.2007.m.html

LE REGARD DE JESUS
Référence de l’évangile : Lc 19, 1-10 -
et de la m
é
ditation : C 122 S 226

dimanche 4 novembre 2007
Jésus et la liberté. – Jésus est reçu par Zachée

Le regard de Jésus transperce et transforme.
Dans l
histoire de Zachée, il est noté que, lorsque celui-ci grimpe sur un sycomore :

« Jésus levant les yeux, lui dit :
Zach
ée, descends vite, car il faut quaujourdhui Je demeure dans ta maison
»
(Lc 19,5)

Avec quel plaisir Jésus lève les yeux vers cet homme perché

sur son arbre
et que sa recherche du Christ avait
à
ce point grandi.
Regard plein de bont
é, d
ironie sans doute,
mais si engageant que rapidement voici Zach
ée aux pieds du Maî
tre :

« Et Zachée se hâta de descendre et reçut Jésus avec joie »
(Lc 19, 6)

Lappel de Jésus sadresse à tous ceux qui le cherchent :

« Zachée, descends vite, car il faut quaujourdhui Je demeure dans ta maison »

.
On rejoint ici le prologue de Jean, au chapitre 1 de son
Évangile, au verset 9 :

« La lumière, la Vraie, celle qui éclaire tout homme, entrant dans le monde.

»
«
Oui, le Verbe sest fait chair et Il a habité parmi nous. »

Dieu nous attend.
D
où lextraordinaire invitation faite à Zaché

e
et
à travers lui à
nous tous,
par le Seigneur :

« Zachée, descends vite, car il faut quaujourdhui Je demeure dans ta maison »
(Lc 19, 5)

Jésus a donc transformé

la vie de cet homme.
D
un homme riche et méprisé il s
est fait un ami.
Ce percepteur aura d
ésormais le courage de choisir le difficile chemin de la liberté

et de se compromettre en compagnie du Proph
è
te ;
il renonce m
ême à la fortune acquise avec tant d’âpreté
!

« Or Zachée, debout, dit en face du Seigneur :
Voici, Seigneur, que je donne aux pauvres la moiti
é
de mes biens.
Si j
ai fait tort à quelqu
un en quelque chose,
je rends quatre fois autant
»
(Lc 19, 8)

Voilà lEspérance et la Liberté que nous apporte le Seigneur.

aujourd’hui: Saint Hubert

3 novembre, 2007

du site: 

http://nominis.cef.fr//contenus/saint/6/Saint-Hubert.html

Saint Hubert

Prénom masculin

Etymologie germanique : « hug », intelligent et « berht », brillant

Evêque de Tongres-Maastricht-Liège (+ 727)


On le dit apparenté à Charles Martel. Il est vrai qu’on le trouve à la cour de Pépin d’Héristal, maire du Palais. Il épouse Floribanne, la fille du roi Dagobert, et les chroniqueurs nous disent qu’il était connu par  » les folles joies de sa vie mondaine  » peu édifiante, jusqu’au jour où la grâce de Dieu et les conseils de saint Lambert, évêque de Maestricht l’entraînèrent vers la sainteté. La tradition légendaire raconte cette belle histoire du cerf qu’il vit durant une chasse, un jour de Vendredi-saint, et qui lui apparut avec une croix entre ses bois  » Chasser un jour pareil ? pourquoi ne vas-tu pas prier ?  » Dès le 11ème siècle, il était le patron des chasseurs. Ce qui est historique, c’est qu’en 688, il abandonne le duché d’Aquitaine à son frère pour se consacrer totalement à Dieu. Après une vie monastique exemplaire, il est élu évêque de Liège-Maestricht et Tongres, puisque saint Lambert venait d’être martyrisé. Saint Hubert fut un grand évêque, proche de ses fidèles qu’il rejoignait là où ils vivaient, dans les clairières, sur les rivières, dans les villages. Attentif à toute misère, il aidait les malheureux et les prisonniers. Il mourut des suites d’une blessure occasionnée par un ouvrier maladroit qui lui écrasa la main gauche.

Angélus du jeudi 1er novembre

3 novembre, 2007

du site: 

http://www.zenit.org/article-16548?l=french

Angélus du jeudi 1er novembre

ROME, Vendredi 2 novembre 2007 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le texte de la méditation que le pape Benoît XVI a prononcée ce jeudi avant la prière de l’Angélus, en présence des pèlerins réunis place Saint-Pierre.

AVANT L’ANGELUS

Chers frères et sœurs !

Aujourd’hui, en la solennité de la Toussaint, notre cœur, franchissant les limites du temps et de l’espace, s’élargit aux dimensions du Ciel. Au début du christianisme, les membres de l’Eglise étaient également appelés les « saints ». Dans la Première Lettre aux Corinthiens, par exemple, saint Paul s’adresse à « vous qui avez été sanctifiés dans le Christ Jésus, vous les fidèles qui êtes, par appel de Dieu, le peuple saint, avec tous ceux qui, en tout lieu, invoquent le nom de notre Seigneur Jésus Christ » (1 Co 1, 2). En effet, le chrétien est déjà saint, car le Baptême l’unit à Jésus et à son mystère pascal, mais il doit dans le même temps le devenir, en se conformant à Lui toujours plus profondément. On pense parfois que la sainteté est une condition privilégiée réservée à quelques élus. En réalité, devenir saint est la tâche de chaque chrétien, et nous pourrions même dire de chaque homme ! L’Apôtre écrit que Dieu nous a depuis toujours bénis et choisis dans le Christ « pour que nous soyons, dans l’amour, saints et irréprochables sous son regard » (Ep 1, 3-4). Tous les êtres humains sont donc appelés à la sainteté qui, en dernière analyse consiste à vivre en enfants de Dieu, dans cette « ressemblance » à Lui, à partir de laquelle il nous a créés.

Tous les êtres humains sont enfants de Dieu et tous doivent devenir ce qu’ils sont, à travers le chemin exigeant de la liberté. Dieu invite chacun à faire partie de son peuple saint. Le « Chemin » est le Christ, le Fils, le Saint de Dieu : personne ne parvient au Père sans passer par Lui (cf. Jn 14, 6).

C’est avec sagesse que l’Eglise a placé en étroite succession la fête de la Toussaint et la Commémoration de tous les fidèles défunts. A notre prière de louange à Dieu et de vénération des esprits bienheureux, que la liturgie nous présente aujourd’hui comme « une foule immense, que nul ne pouvait dénombrer, une foule de toutes nations, races, peuples et langues » (Ap 7, 9), s’unit la prière d’intention pour ceux qui nous ont précédés dans le passage de ce monde à la vie éternelle. Demain, nous consacrerons de manière particulière notre prière à ces derniers et nous célébrerons le sacrifice eucharistique pour eux. En vérité, l’Eglise nous invite chaque jour à prier pour eux, en offrant également les souffrances et les difficultés quotidiennes afin que, complètement purifiés, ils soient admis à jouir pour l’éternité de la lumière et de la paix du Seigneur.

Au centre de l’assemblée des saints, resplendit la Vierge Marie, « humble et plus élevée que toute créature » (Dante, Paradis, XXXIII, 2). En mettant notre main dans la sienne, nous nous sentons incités à marcher avec plus d’élan sur le chemin de la sainteté. Nous lui confions notre engagement quotidien et nous la prions aujourd’hui également pour nos chers défunts, avec l’intime espérance de nous retrouver un jour tous ensemble, dans la communion glorieuse des saints.

APRES L’ANGELUS

Le pape a salué les pèlerins en différentes langues. Voici ce qu’il a dit en français :

Je vous salue de tout cœur, pèlerins francophones venus participer à la prière de l’Angelus, en particulier le groupe de la Maisonnée Saint-Joseph de Montpellier. En ce jour où nous célébrons la fête de tous les saints, chacun est invité à entendre les béatitudes, qui constituent comme un carnet de route pour découvrir la voie de la sainteté. Puisse chacun reconnaître dans le Christ celui qui seul peut donner le vrai bonheur et la vie éternelle. Avec la Bénédiction apostolique.

bonne nuit

3 novembre, 2007

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. roses

http://www.photosforsouls.com/nature42.html

« Donner à Dieu la première place »

3 novembre, 2007

Diadoque de Photicé (vers 400- ?), évêque
Sur la perfection spirituelle, 12-15 (trad. Brésard, 2000 ans C, p. 240)

« Donner à Dieu la première place »

Celui qui se chérit lui-même ne peut pas aimer Dieu ; mais celui qui ne se chérit pas lui-même à cause des richesses supérieures de la charité divine, celui-là aime Dieu. C’est pourquoi un tel homme ne cherche jamais sa propre gloire, mais celle de Dieu ; car celui qui se chérit lui-même cherche sa propre gloire. Celui qui chérit Dieu aime la gloire de son créateur. C’est, en effet, le propre d’une âme intérieure et amie de Dieu de chercher constamment la gloire de Dieu dans tous les commandements qu’elle accomplit, et de jouir de son propre abaissement. Car à Dieu convient la gloire du fait de sa grandeur, à l’homme l’abaissement ; par ce moyen, il devient le familier de Dieu. Si nous agissons ainsi, nous réjouissant de la gloire du Seigneur, à l’exemple de saint Jean Baptiste, nous commencerons à dire sans fin : « Il faut qu’il croisse et que je diminue » (Jn 3,30).

Je connais quelqu’un qui aime tellement Dieu, bien qu’il gémisse de ne pas l’aimer comme il voudrait, que son âme brûle sans cesse du désir de voir Dieu glorifié en lui, et de se voir lui-même comme s’il n’était pas. Cet homme-là ne sait pas ce qu’il est, même lorsqu’on fait son éloge, en paroles ; car dans son grand désir d’abaissement il ne pense pas à sa propre dignité. Il s’acquitte du service divin comme il convient aux prêtres, mais dans son extrême disposition d’amour pour Dieu il dérobe le souvenir de sa propre dignité dans l’abîme de sa charité pour son Dieu, enfouissant dans d’humbles pensées la gloire qu’il en retirerait. En tout temps, à ses propres yeux, il ne parait ainsi qu’un serviteur inutile ; son désir d’abaissement l’exclut en quelque sorte de sa propre dignité. Voilà ce que nous devons faire, nous aussi, de façon à fuir tout honneur, toute gloire, en raison de la richesse débordante de l’amour de Celui qui nous a tant aimés.