Archive pour octobre, 2007

Basilique de Saint Paul à Rome

22 octobre, 2007

Basilique de Saint Paul à Rome dans église SanPaolo-facciata-727x968-75dpi

Basilique de Saint Paul à Rome

Abbaye Saint Paul hors les murs, histoire

22 octobre, 2007

Abbaye Saint Paul hors les murs, histoire; du site:

http://www.abbaziasanpaolo.net/hist.fr.htm

 

Saint Paul hors les murs est une abbaye qui fonde son histoire sur l’homonyme de la basilique puisqu’elle en est l’origine et en partage les évènements joyeux et tristes à travers les évènements quotidiens dans les siècles.

Le premier témoignage de la vie monastique auprès de Saint Paul hors les murs nous le décrit le « praeceptum » en marbre de Saint Grégoire le Grand (590-604), qui est conservé dans le musée lapidaire paulinien.

Ici, on fait mémoire d’un monastère féminin, alors que le monastère Saint Cesario martyre est dans son origine mentioné dans le « Liber diurnus », qui précise que celui-ci tombe en ruine.

Le Saint pontife Grégoire II (715-731) détermine qu’il fut uni à de Saint Stéphane, puis ensuite restauré. Il donna l’ordre aux moines de maintenir les veilleuses dans l’oratoire du protomartyre et d’administrer les biens. Ainsi ce Pape se peut considérer le vrai fondateur du monastère paulinien.

Plus tard les moines de Saint Cesario acquièrent plus de droits et plus de biens , si bien qu’ ils représentaient légalement la patriarcale basilique devant le pontife. À cette même époque le monastère accueillit un ôte illustre en la personne du Pape Paul I (756-767), accable par son age avançé et plus encore par l’âpre hostilité de l’archidiacre téophile, dans ce lieu-là il y mouru.

Lorsque plus tard les Sarrasins se retirèrent de Rome, après leur invasion qui tourba la vie des moines, ceux-ci craignaient de nouvelles invasions. Préoccupés par celà Papes pensèrent fortifier les basiliques de Saint Pierre et de Saint Paul. Le premier à en donner l’exemple fut Leon IV (855-872), il fit construire des bastions de defense autour du vatican, et pour celà il furent appelés « ville Léoniène « 

Un peu plus tard l’exemple de Leon VI fut imité pour la basilique de Saint Paul par le Pape Jean VIII (872-882), lequel fit encercler la basilique et le monastère de murs et de tours, on aurait pu voir un bourg fortifié, avec son église, son moulin et son escalier donnant sur le Tibre avec les habitations qu’on surnommai t « Giovannipoli ». Aujourd’hui il n’en reste que quelques traçes.

Si Rome était continuellement menaçée par les invasions sarrasines, elle reçevait par contre, l’hommage des monarques anglais, qui se convertirent un siècle avant à la foi catholique grâçe aux moines bénédictins. Ils venaient vénérer la tombe des Saints Apôtres Pierre et Paul, offrant de précieux dons à la basilique. Peut être c’est grâçe à cela si vers la fin du moyen âge les souverains anglais exercerent la fonction de protecteur de Saint Paul.

De fait les ançiennes armoires des abbés de Saint Paul étaient représenter par une cinture de cuir armoires tout autour du bouclier de l’épée, avec la devise de l’ordre de la jarretière: « Honi soit qui mal y pensel ». Ce même ordre fut institué au château de Windsor en l’an 1344 ou 1347. Cependant, peu à peu, on assiste à la décadence de la vie monastique, si bien que ce fut le célèbre abbé de l’abbaye de Cluny (Bourgogne), Saint Oddone (+942), venu à Rome en 936 pour le commencement de la reforme monastique qui releva non seulement Saint Paul mais aussi les monastères résidant dans la ville de Rome.

On peut affirmer que c’est à partir de ce moment que disparaît la dénomination « Abbas et rector S. Stephani et Caesarii ad sanctum Pauluml et demeure celle plus simple et définitive »Abbas et rector Sancti Paulil .Après la reforme,on peut dire que Saint Paul eut de dignes Abbés jusqu’à ce que Saint Odilon de Cluny fut invite par l’empereur lui même Otton III, et qui organisa avec sévérité, que ce soit la discipline monastique ou les célébrations liturgiques sur le modèle de sa propre abbaye en Bourgogne.

En cette période là, beaucoup de romains vinrent à l’abbaye ostiniène pour prendre l’habit monastique. Parmi ceux-ci, on peut rappeler le Pape Jean XVIII (1003-1009),qui de sa vie monastique ne demeure que cette nouvelle bien peu fournie: »Post annos V et dimidium in sancto Paulo monachus discessit ».

Quant il mourut, une simple pierre tombale refermait son tombeau monastique sur lequel fut inscrit seulement le non du défunt: DOMS n’ IOHS XVIII n’ PAPA »,titre ajoute plus tard.

Durant le XI siècle surgirent de graves difficultés entre le Pape et l’Empereur à cause des investitures ecclésiastiques, ceci provoquait des incidents de rapport entre les deux plus importantes autorités du monde chrétien. cette délicate situation provoquait de graves répercutions pour l’observance régulière des cénobites paulinien et sur l’administration de son vaste patrimoine. Peu à Peu,le monastère se trouve abandonne et dans la plus grande décadence.

Leon IX (1049-1054), entrant à Rome, prit connaissance de l’état de ruine dans lequel se trouvait le monastère et la basilique pauliniène. Il pourvoit dessuite à son rétablissement en donnant la charge au moine débrando, qui deviendra Grégoire VII et il le dénonmme  » provisor apostolicus » de l’abbaye. Après avoir redonne la dignité au temple sacre, il pourvoit au nécessaire pour faire vivre la communauté, et il l’a fait retourner bien vite à l’observation régulière et en augmente le nombre.

Elu ensuite Pape prenant le nom de Grégoire VII (1073+1085) il continue à s’intéréser de son abbaye. De lui, il demeure encore: la bulle de confirmation du vaste patrimoine feodal datant de l’an 1081; la bible carolingiène assez précieuse et riche en enluminures; la porte de bronze travaillée par des figures niellées avec argent et émail, qui fut exécute soigneusement à Byzance en l’an 1070 et demeurant actuellement après réfection à l’intérieur de la Porte Sainte de la basilique.

Au XII et XIII siècle le monastère ostien réapparaît dans sa grandeur spirituelle et économique .Durant~cette période on fit venir les plus grands artistes. On trouvera parmi ceux-ci le nom de Pierre Vassalletto auteur du suggestif cloître romanico-cosmatesque et du typique chandelier pasqual; des mosaïques venitiènes, venues pour exécuter la grande et suggestive musive dans la cuvette de l’abside;les artistes toscans Pierre Cavallini, qui decora la façade de la basilique avec des mosaïques et il orna de précieuses fresques toutes les parois et Arnauld di Cambio auteur de l’artistique et magnifique baldaquin gothique élevé sur le glorieux, tombeau de l’Apôtre.

Ensuite vînt la période triste de la  » captivité avignonèse » durant laquelle cependant l’Abbe de Saint Paul fut considère le plus haut prélat présent à Rome auquel les papes d’Avignon confiaient d’importantes missions. En ce temps là, fleurirent des vocaTions remarquables, comme le B. Jean Elemosinario, il fut un exemple de charité envers les pauvres, il meurt en l’an 1330 à Todi où il avait été envoyé comme vicaire par l’abbé de Saint Paul.

Inévitablement suivit une période de décadence dans la vie monastique, si bien que le Pape Martin V(1417-1431) confiait, bienheureusement, le gouvernement de l’abbaye au Card. Gabriel Condulmer (devenu par la suite le Pape Eugène IV,1431-1447). Le choix ne pouvait être mieux adapte, car le Cardinal Condulmer appartenait à ce groupe de reforme commençant par la vie monastique.

Pour celà il fit venir son ami et ex supérieur de Saint Georges d’Alga à Venize Ludovic Barbo, lequel, peu de temps avant avait commençé au monastère de Sainte Justine de Padoue une confédération de moines pour redonner aux monastères bénédictins la vie de clôture régulière, que la commanderie avait fini de ruiner.

Les monastères bénédictins reformes par Barbo furent unis en congrégation dites « de Unitate »ou de Sainte Justine de Padoue, enfin, lorsque Montecassino entra à faire partie de cette reforme en l’an 1504, on la dénommina Congrégation Cassiniène. le renouveau monastique introduit par Barbo, ressouleva les fins de la vie disciplinaire, de la vie spirituelle, et de l’administration des monastères.

Les moines ravivèrent leur passion pour les sciences sacrées et profanes et le monastère paulinien devint un foyer de sainteté et de culture.De fait, les supérieurs de la congrégation Cassiniène choisirent le monastère de Saint Paul Comme siège d’ un « gymnasium » philosophique et théologique approuve par le B.Innocent XI (1676-1687). Cette école fut le départ de l’athanée international bénédictin, fonde sur l’Aventino, par Leon XIII (1878-1903) et aujourd’hui appelé COllège Saint Anselme, siège de l’abbé primat des bénédictins confédérés.

Le moine Barnabé Chiaramonti sortit de l’accadémie pauliniène et fut lecteur de philosophie durant neuf ans. Chiaramonti moine profès du monastère de Sainte Marie de Cesena sous le pontificat de Pie VI (1775-1799) devint évêque puis cardinal et fut enfin elu Pape au conclave tenu au monastère de Saint Georges majeur à Venize prenant le nom de Pie VII (1800-1823). Le XIX siècle a marque la

basilique ostiniène d’un triste souvenir.

La nuit du 15 et 16 juillet 1823 un incendie fortuit réduit en peu de temps la basilique en un tas de ruine.Le reconstruction de la basilique se poursuit durant un siècle et qui se conclut par la pose de la monumentale porte de bronze en 1931. Elle fut consacrée par le Pape Pie IX (1846-1876) le 10 décembre 1854 avec la participation de nombreux cardinaux et évêques venus à Rome pour la définition du dogme de l ‘Immaculée conception.

Avec la suppression des ordres religieux en 1866 et à Rome en 1870,tout leur biens furent confisques et ainsi le monastère de Saint Paul se trouva dans une situation précaire, si bien que les moines pouvaient être chez eux. On ne les acceptait que comme gardien de la basilique qui était en reconstruction. Mais ils n’abandonnèrent jamais la célébration autour de la sépulture de l’Apôtre des paiens.

La pleine reprise de la vie monastique et économique de l’abbaye ostiniène prit cours à la fin du XIX siècle et se poursuivit durant le XX. Le développement de la renaissance religieuse fut ainsi rapide, que l’abbaye de Saint Paul se trouvant en une condition de force spirituelle suffisante pour pouvoir aider validement divers organismes monastiques.

En Allemagne (avec les deux frères Wolter) , au potugal (avec D.François Villaca Ferreira), au brésil (avec D.François Amorin)et, nous pouvons ajouter, en un certain sens la France, puisque le restaurateur de la vie bénédictine en cette nation, D. Prosper Guéranger, émit sa profession à Saint Paul le 26 juillet 1837 (la cermonie, très solennele, se déroula dans la sacristie puisque la basilique était en restauration):on pouvait assister à une vie de ferveur monastique authentiquement bénédictine.

En Italie se réouvrirent les deux célèbres abbayes de Farfa et de Pontida. On doit le refleurissement vigoureux de la vie de clôture à de grandes figures monacales de cette époque:les abbés D. Leopoldo Zelli, D. Boniface Oslaender, B. Alphonse Schuster(ensuite cardinal archevèque de Milan) et le moine placide Riccardi. Même le fondateur de la nouvelle Norcie (Australie), Mons. Rudesinde Salvado, était de la maison de Saint Paul et il y mourut le 29 décembre 1900.

Enfin depuis les temps les plus eloignes l’abbaye de Saint Paul exerce la juridiction diocésaine sur trois portions du territoire romain: Capena, Nazzano et Civitelle S.Paul. Aujourd’hui avec la restructuration des territoires diocésains et relatives juridictions, l’abbé de Saint Paul a la charge pastorale avec pouvoir ordinaire(comme celle des évêques diocésains et ainsi il est membre de la Cei) de la zone extra- territoriale de la patriarcale basilique de S.Paul selon le décret « Vetustissimam Abbatiam » de Jean Paul II du 11 juillet 1981.

L’histoire du monastère fut extraite du volume Itinéraire Paulinien « Les moines Bénédictins de Saint Paul hors les murs.

Photo du Pape a Naples

22 octobre, 2007

Photo du Pape a Naples dans Pape Benoit

In this photo released by the Vatican’s newspaper L’Osservatore Romano, Pope Benedict XVI, left, kisses the relics of Naples’ patron saint, as the Archbishop of Naples, Cardinal Crescenzio Sepe, right in red, looks on, inside the St. Gennaro cathedral, during the pontiff’s visit in the densely populated Naples neighborhoods, Italy, Sunday, Oct. 21, 2007. Benedict prayed before the relics of Naples’ patron saint, fourth-century St. Gennaro, in the cathedral. Faithful believe that a miracle occurs several times a year when the saint’s blood, contained in a vial, liquefies when it is placed next to a box containing the relics of St. Gennaro’s skull. At a religious leaders’ meeting held Sunday the pontiff told rabbis, ayatollahs, priests and patriarchs from around the world that religion can never be used to justify violence, issuing an appeal from the crime-ridden city of Naples for faith to be an instrument of peace. (AP Photo/L’Osservatore Romano, HO)

(Photo Yaho USA)

 dans Pape Benoit

Priests take shelter from the rain with umbrellas and raincoats as they attend a mass celebrated by Pope Benedict XVI in Naples’ Piazza Del Plebiscito, southern Italy, Sunday, Oct. 21, 2007. The pontiff is meeting with religious leaders from around the world – Christians, Jews, Muslims, Buddhists and Zoroastrians – who are gathering for an annual peace conference in the southern city of Naples. (AP Photo/Andrew Medichini)

(photo yahoo USA)

Visite pastorale de Benoît XVI à Naples : Angélus

22 octobre, 2007

 du site:

http://www.zenit.org/article-16450?l=french

Visite pastorale de Benoît XVI à Naples : Angélus

ROME, Dimanche 21 octobre 2007 (ZENIT.org

) A lissue de la messe, Piazza del Plebiscito, ce matin à Naples, le pape Benoît XVI a présidé la prière de lAngélus dominical. Nous publions ci-dessous la méditation quil a prononcée avant lAngélus.

Au terme de cette célébration solennelle, je désire renouveler à vous tous, chers amis de Naples, ma salutation et mes remerciements pour laccueil cordial que vous mavez réservé. Je voudrais adresser une salutation particulière aux délégations venues de différentes parties du monde pour participer à la Rencontre internationale pour la Paix, promue par la communauté de SantEgidio, sur le thème : « Pour un monde sans violence. Religions et cultures en dialogue ». Puisse cette initiative culturelle et religieuse contribuer elle aussi à consolider la paix dans le monde.

Prions pour cela. Mais prions aussi aujourdhui, et de façon particulière pour les missionnaires. On célèbre en effet la Journée missionnaire mondiale qui a un thème très significatif : « Toutes les Eglises pour le monde entier ». Chaque Eglise particulière est coresponsable de l’évangélisation de toute lhumanité et cette coopération entre les Eglises a été augmentée par le pape Pie XII grâce à lencyclique « Fidei Donum », il y a 50 ans. Ne laissons pas ceux qui travaillent aux frontières de la mission manquer de notre soutien spirituel et matériel : prêtres, religieux, religieuses et laïcs qui rencontrent souvent de graves difficultés dans leur travail et parfois même jusqu’à des persécutions.

Confions ces intentions de prière à la Très sainte Vierge Marie, que nous aimons invoquer, au mois doctobre, sous le titre sous lequel elle est honorée au sanctuaire voisin de Pompéi : Reine du saint rosaire. Nous lui confions en particulier de nombreux migrants venus ici en pèlerinage de Caserte. Que la Vierge protège aussi ceux qui, de façons différentes, sengagent pour le bien commun et pour un ordre juste dans la société, comme cela a été bien souligné lors de la 45e Semaine sociale des catholiques italiens, qui sest tenue justement ces jours-ci à Pistoia et à Pise, cent ans après la première Semaine sociale promue surtout par Giuseppe Toniolo, illustre figure d’économiste chrétien.

Nous avons devant nous de nombreux problèmes et défis. Cela réclame un engagement fort de la part de tous, spécialement des fidèles laïcs travaillant dans les domaines social et politique, pour assurer à chaque personne et en particulier aux jeunes les conditions indispensables pour développer leurs talents naturels et mûrir des choix de vie généreux au service de leurs familles et de toute la communauté.

Adressons-nous maintenant à la Vierge par la traditionnelle prière de langélus.

Benoît XVI invoque Marie, comme « Reine du saint rosaire »

22 octobre, 2007

 du site:

http://www.zenit.org/article-16451?l=french

Benoît XVI invoque Marie, comme « Reine du saint rosaire »

Vocable du sanctuaire de Pompéi, aux portes de Naples

ROME, Dimanche 21 octobre 2007 (ZENIT.org

) Lors de langélus de ce dimanche, à Naples, Benoît XVI a invoqué Marie comme « Reine du saint rosaire », selon le vocable sous lequel la Vierge est invoquée au sanctuaire de Pompéi, aux portes de Naples, où Jean-Paul II s’était rendu en 2003.

« Confions ces intentions de prière, disait Benoît XVI avant langélus, à la Très sainte Vierge Marie, que nous aimons invoquer, au mois doctobre, sous le titre sous lequel elle est honorée au sanctuaire voisin de Pompéi : Reine du saint rosaire ».

Le sanctuaire de Pompéi (http://www.santuario.it) a été fondé par un laïc italien, le bienheureux Bartolo Longo (1841-1926), que le pape cite à cinq reprises dans sa Lettre apostolique sur le Rosaire de la Vierge Marie, du 16 octobre 2002. Chaque année, le 7 octobre, la fête de Notre Dame du Rosaire conduit à Pompéi un véritable fleuve de pèlerins.

A une époque de scepticisme et danticléricalisme, cet homme de loi italien devenu tertiaire dominicain, fonda le sanctuaire de Pompéi dédié à Notre Dame du Rosaire, mais aussi des œuvres charitables en faveur denfants de détenus, et la communauté des Filles du Saint Rosaire de Pompéi.

Il enseignait le catéchisme et à prier le rosaire. « Réveille ta confiance en la Très Sainte Vierge Marie ; tu dois avoir la foi de Jacob », écrivait-il en 1905. Il est mort à Pompéi le 5 octobre 1926.

Il a été béatifié par Jean-Paul II le 26 octobre 1980. Le pape le cite à cinq reprises dans sa Lettre apostolique sur le Rosaire.

« Le bienheureux Bartolo Longo eut un charisme spécial, celui de véritable apôtre du Rosaire, écrit Jean-Paul II. Son chemin de sainteté sappuie sur une inspiration entendue au plus profond de son cœur : Qui propage le Rosaire est sauvé !. À partir de là, il sest senti appelé à construire à Pompéi un sanctuaire dédié à la Vierge du Saint Rosaire près des ruines de lantique cité tout juste pénétrée par lannonce évangélique avant d’être ensevelie en 79 par l’éruption du Vésuve et de renaître de ses cendres des siècles plus tard, comme témoignage des lumières et des ombres de la civilisation classique. Par son œuvre entière, en particulier par les « Quinze Samedis », Bartolo Longo développa l’âme christologique et contemplative du Rosaire ; il trouva pour cela un encouragement particulier et un soutien chez Léon XIII, le Pape du Rosaire ». (RVM, 8).

Le pape écrit encore : « Dans le parcours spirituel du Rosaire, fondé sur la contemplation incessante – en compagnie de Marie – du visage du Christ, on est appelé à poursuivre un tel idéal exigeant de se conformer à Lui grâce à une fréquentation que nous pourrions dire amicale. Elle nous fait entrer de manière naturelle dans la vie du Christ et pour ainsi dire « respirer » ses sentiments. Le bienheureux Bartolo Longo dit à ce propos : De même que deux amis qui se retrouvent souvent ensemble finissent par se ressembler même dans la manière de vivre, de même, nous aussi, en parlant familièrement avec Jésus et avec la Vierge, par la méditation des Mystères du Rosaire, et en formant ensemble une même vie par la Communion, nous pouvons devenir, autant que notre bassesse le permet, semblables à eux et apprendre par leurs exemples sublimes à vivre de manière humble, pauvre, cachée, patiente et parfaite ». (RVM, 15).

Et de souligner laudace de son message spirituel : « Le Rosaire est à la fois méditation et supplication. Limploration insistante de la Mère de Dieu sappuie sur la certitude confiante que son intercession maternelle est toute puissante sur le cœur de son Fils. Elle est toute puissante par grâce, comme disait, dans une formule dont il faut bien comprendre laudace, le bienheureux Bartolo Longo dans la Supplique à la Vierge » (RVM, 16).

« Le bienheureux Bartolo Longo, explique encore le pape Wojtyla, voyait aussi le chapelet comme une chaîne qui nous relie à Dieu. Une chaîne, certes, mais une douce chaîne ; car tel est toujours la relation avec Dieu qui est Père. Une chaîne filiale, qui nous accorde à Marie, la servante du Seigneur (Lc 1, 38) et, en définitive, au Christ lui-même qui, tout en étant Dieu, sest fait serviteur par amour pour nous (Ph 2,7) » (RVM, 36).

Jean-Paul II laisse à Bartolo Longo le dernier mot de sa lettre apostolique en lançant cet appel : « Je me tourne vers vous, frères et sœurs de toute condition : reprenez avec confiance le chapelet entre vos mains. Que mon appel ne reste pas lettre morte ! Au début de la vingt-cinquième année de mon Pontificat, je remets cette Lettre apostolique entre les mains sages de la Vierge Marie, minclinant spirituellement devant son image dans le splendide sanctuaire qui lui a été édifié par le bienheureux Bartolo Longo, apôtre du Rosaire. Je fais volontiers miennes les paroles touchantes par lesquelles il termine la célèbre Supplique à la Reine du Saint Rosaire : ‘Ô Rosaire béni par Marie, douce chaîne qui nous relie à Dieu, lien damour qui nous unit aux Anges, tour de sagesse face aux assauts de lenfer, havre de sécurité dans le naufrage commun, nous ne te lâcherons plus. Tu seras notre réconfort à lheure de lagonie. À toi, le dernier baiser de la vie qui s’éteint. Et le dernier accent sur nos lèvres sera ton nom suave, ô Reine du Rosaire de Pompéi, ô notre Mère très chère, ô refuge des pécheurs, ô souveraine Consolatrice des affligés. Sois bénie en tout lieu, aujourdhui et toujours, sur la terre et dans le ciel » (RVM, 43).

bonne nuit

22 octobre, 2007

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. bubbers

kitten1 dans image bon nuit, jour, dimanche etc.

http://www.44gatti.net/gallery/folderview.asp?folder=Classic%20Photos&page=8

« Etre riche en vue de Dieu »

22 octobre, 2007

Saint Augustin (354-430), évêque d’Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l’Église
Sermon 34 : sur le Ps 149

« Etre riche en vue de Dieu »

Frères, examinez avec soin vos demeures intérieures, ouvrez les yeux et considérez votre capital d’amour, et puis augmentez la somme que vous aurez découvert en vous-mêmes. Veillez sur ce trésor afin d’être riches intérieurement. On dit chers les biens qui ont un grand prix et avec raison… Mais quoi de plus cher que l’amour, mes frères ? A votre avis, quel en est le prix ? Et comment le payer ? Le prix d’une terre, celui du blé, c’est ton argent ; le prix d’une perle, c’est ton or ; mais le prix de ton amour, c’est toi-même. Si tu veux acheter un champ, un bijou, une bête, tu cherches les fonds nécessaires, tu regardes autour de toi. Mais si tu désires posséder l’amour, ne cherche que toi-même, c’est toi-même qu’il faut trouver.

Que crains-tu en te donnant ? De te perdre ? Au contraire c’est en refusant de te donner que tu te perds. L’Amour lui-même s’exprime par la bouche de la Sagesse et apaise d’un mot le désarroi où te jetait cette parole : « Donne-toi toi-même ! » Si quelqu’un voulait te vendre un terrain, il te dirait : « Donne-moi ton argent » ou pour autre chose : « Donne-moi ta monnaie ». Ecoute ce que te dit l’Amour, par la bouche de la Sagesse : « Mon enfant, donne-moi ton coeur » (Pr 23,26). Ton coeur était mal quand il était à toi, quand il était en toi ; tu étais la proie de futilités, voire de passions mauvaises. Ote-le de là ! Où le porter ? Où l’offrir ? « Mon fils, donne-moi ton coeur ! » dit la Sagesse. Qu’il soit à moi, et tu ne le perdras pas…

« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme et de toute ta pensée » (Mt 22,37)… Celui qui t’a créé te veut tout entier.

San Gennaro

21 octobre, 2007

San Gennaro dans saints

http://santiebeati.it/immagini/?mode=album&album=29200&dispsize=Original

Ce qui importe

21 octobre, 2007

du site:

http://users.skynet.be/prier/content/homepage.htm

Ce qui importe

Ce qui importe, ce n’est pas d’être heureux,
mais de rendre les autres heureux.

Ce qui importe, ce n’est pas d’être aimé,
mais d’aimer.
Ce qui importe, ce n’est pas de jouir,
mais de partager.

Ce qui importe, ce n’est pas de s’imposer,
mais de renoncer
à soi-mê
me.Ce qui importe, ce n’est pas de trouver la vie,
mais de la perdre.

Ce qui importe, ce n’est pas que Dieu fasse notre volonté,
mais que nous fassions la sienne.Ce qui importe, ce n’est pas que nous vivions longtemps,
mais que notre vie ait trouv
é

son vrai sens.Ce qui importe, ce n’est pas ce que nous faisons,
mais comment et pourquoi nous le faisons.

Ce qui importe, ce n’est pas ce que pensent et disent de nous les gens,
mais ce que nous sommes devant Dieu.

Ce qui importe, ce n’est pas qui nous sommes,
mais comment nous sommes.

Ce qui importe, ce n’est pas d’avoir beaucoup de connaissance,
mais de mettre en pratique la connaissance que nous avons.

Ce qui importe, ce n’est pas ce que nous paraissons être,
mais ce que nous sommes.
Ce qui importe, ce n’est pas que la souffrance nous épargne,
mais que les souffrances atteignent en nous leur but.Ce qui importe, ce n’est pas de savoir quand nous mourrons,
mais si nous sommes pr
êts à

rencontrer Dieu.Eva von Tiele-Winckler, diaconesse

P. Cantalamessa : Si le désir de Dieu est continuel, la prière sera aussi continuelle

21 octobre, 2007

du site: 

http://www.zenit.org/article-16444?l=french

P. Cantalamessa : Si le désir de Dieu est continuel, la prière sera aussi continuelle

Homélie du dimanche 21 octobre

ROME, Vendredi 19 octobre 2007 (ZENIT.org

) Nous publions ci-dessous le commentaire de lEvangile du dimanche 21 octobre, proposé par le père Raniero Cantalamessa OFM Cap, prédicateur de la Maison pontificale.

Evangile de Jésus Christ selon saint Luc 18, 1-8

Jésus disait une parabole pour montrer à ses disciples qu’il faut toujours prier sans se décourager: « Il y avait dans une ville un juge qui ne respectait pas Dieu et se moquait des hommes.
Dans cette même ville, il y avait une veuve qui venait lui demander : ‘Rends-moi justice contre mon adversaire.’
Longtemps il refusa ; puis il se dit : ‘Je ne respecte pas Dieu, et je me moque des hommes, mais cette femme commence à m’ennuyer : je vais lui rendre justice pour qu’elle ne vienne plus sans cesse me casser la tête.’ »
Le Seigneur ajouta : « Écoutez bien ce que dit ce juge sans justice !
Dieu ne fera-t-il pas justice à ses élus, qui crient vers lui jour et nuit ? Est-ce qu’il les fait attendre ?
Je vous le déclare : sans tarder, il leur fera justice. Mais le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur terre ? »

© Copyright AELF – Paris – 1980 – Tous droits réservés.

Il leur dit une parabole sur la nécessité de prier


LEvangile commence ainsi : « Jésus disait une parabole pour montrer à ses disciples qu’il faut toujours prier sans se décourager ». Il sagit de la parabole de la veuve importune. A la question : « Combien de fois faut-il prier ? », Jésus répond : toujours ! La prière, comme lamour, ne supporte pas le calcul des « fois ». Se demande-t-on peut-être combien de fois par jour une maman aime son enfant, ou un ami son ami ? On peut aimer à des degrés différents mais pas à des intervalles plus ou moins réguliers. Il en est de même pour la prière.

Cet idéal de prière continuelle sest réalisé de différentes manières, aussi bien en Orient quen Occident. La spiritualité orientale la mis en pratique avec la prière à Jésus : « Seigneur Jésus Christ, aie pitié de moi ! ». LOccident a formulé le principe dune prière continuelle, mais de manière plus souple, afin quil puisse être proposé à tous et pas seulement à ceux qui choisissent explicitement la vie monastique. Saint Augustin dit que lessence de la prière est le désir. Si le désir de Dieu est continuel, la prière est également continuelle, alors que si le désir intérieur est absent, on peut crier sans fin, pour Dieu, cest comme si on était muet. Mais ce désir secret de Dieu, fait de souvenir, de besoin dinfini, de nostalgie de Dieu, peut rester vivant, même si lon est contraint à faire autre chose : « Prier longuement ne signifie pas rester longtemps à genou ou les mains jointes, ou parler beaucoup, mais plutôt susciter un élan du cœur continuel et pieux, vers celui que nous invoquons ».

Jésus nous a donné lui-même lexemple de la prière continuelle. On dit de lui, dans les Evangiles, quil priait le jour, à la tombée de la nuit, tôt le matin, et quil passait parfois la nuit entière en prière. La prière était ce qui unissait toute sa vie.

Lexemple du Christ nous fait toutefois comprendre une autre chose importante. Il est illusoire de penser pouvoir prier sans cesse, faire de la prière une sorte de respiration constante de l’âme également au milieu des activités de tous les jours, si lon ne réserve pas aussi à la prière des temps fixes, pendant lesquels on sy consacre en faisant abstraction de toute autre préoccupation. Le Jésus que nous voyons prier sans cesse est aussi celui qui, comme tout autre juif de l’époque, sarrêtait trois fois par jour – au lever du soleil, laprès-midi au cours des sacrifices du temple, et au coucher du soleil – , se tournait vers le temple de Jérusalem et récitait les prières rituelles dont le Shema Israel (Ecoute Israël). Le jour du Sabbat il participait lui aussi, avec ses disciples, au culte dans la synagogue, et divers épisodes de lEvangile se déroulent précisément dans ce contexte.

LEglise a fixé, elle aussi, dès quelle a commencé à exister, un jour spécial à consacrer au culte et à la prière : le dimanche. Nous savons tous malheureusement ce quest devenu le dimanche dans notre société ; le sport, et en particulier le foot, qui était un facteur de divertissement et de détente, est devenu un facteur qui empoisonne le dimanche Nous devons faire tout notre possible afin que ce jour redevienne, comme il l’était dans les intentions de Dieu lorsquil commanda le repos festif, un jour de joie sereine qui renforce notre communion avec Dieu et entre nous, dans la famille et la société.

Les paroles que le martyr Saturnin et ses compagnons adressèrent en 305 au juge romain qui les avait fait arrêter pour avoir participé à la réunion dominicale, sont un encouragements pour nous, chrétiens modernes : « Le chrétien ne peut vivre sans lEucharistie dominicale. Ne sais-tu pas que le chrétien existe pour lEucharistie et lEucharistie pour le chrétien ? »

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