Archive pour le 21 octobre, 2007
Ce qui importe
21 octobre, 2007du site:
http://users.skynet.be/prier/content/homepage.htm
Ce qui importe
Ce qui importe, ce n’est pas d’être heureux,
mais de rendre les autres heureux.
Ce qui importe, ce n’est pas d’être aimé,
mais d’aimer. Ce qui importe, ce n’est pas de jouir,
mais de partager.
Ce qui importe, ce n’est pas de s’imposer,
mais de renoncer à soi-même.Ce qui importe, ce n’est pas de trouver la vie,
mais de la perdre.
Ce qui importe, ce n’est pas que Dieu fasse notre volonté,
mais que nous fassions la sienne.Ce qui importe, ce n’est pas que nous vivions longtemps,
mais que notre vie ait trouvé
son vrai sens.Ce qui importe, ce n’est pas ce que nous faisons,
mais comment et pourquoi nous le faisons.
Ce qui importe, ce n’est pas ce que pensent et disent de nous les gens,
mais ce que nous sommes devant Dieu.
Ce qui importe, ce n’est pas qui nous sommes,
mais comment nous sommes.
Ce qui importe, ce n’est pas d’avoir beaucoup de connaissance,
mais de mettre en pratique la connaissance que nous avons.
Ce qui importe, ce n’est pas ce que nous paraissons être,
mais ce que nous sommes.Ce qui importe, ce n’est pas que la souffrance nous épargne,
mais que les souffrances atteignent en nous leur but.Ce qui importe, ce n’est pas de savoir quand nous mourrons,
mais si nous sommes prêts à
rencontrer Dieu.Eva von Tiele-Winckler, diaconesse
P. Cantalamessa : Si le désir de Dieu est continuel, la prière sera aussi continuelle
21 octobre, 2007du site:
http://www.zenit.org/article-16444?l=french
P. Cantalamessa : Si le désir de Dieu est continuel, la prière sera aussi continuelle
Homélie du dimanche 21 octobre
ROME, Vendredi 19 octobre 2007 (ZENIT.org
) – Nous publions ci-dessous le commentaire de l’Evangile du dimanche 21 octobre, proposé par le père Raniero Cantalamessa OFM Cap, prédicateur de la Maison pontificale.
Evangile de Jésus Christ selon saint Luc 18, 1-8
Jésus disait une parabole pour montrer à ses disciples qu’il faut toujours prier sans se décourager: « Il y avait dans une ville un juge qui ne respectait pas Dieu et se moquait des hommes.
Dans cette même ville, il y avait une veuve qui venait lui demander : ‘Rends-moi justice contre mon adversaire.’
Longtemps il refusa ; puis il se dit : ‘Je ne respecte pas Dieu, et je me moque des hommes, mais cette femme commence à m’ennuyer : je vais lui rendre justice pour qu’elle ne vienne plus sans cesse me casser la tête.’ »
Le Seigneur ajouta : « Écoutez bien ce que dit ce juge sans justice !
Dieu ne fera-t-il pas justice à ses élus, qui crient vers lui jour et nuit ? Est-ce qu’il les fait attendre ?
Je vous le déclare : sans tarder, il leur fera justice. Mais le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur terre ? »
© Copyright AELF – Paris – 1980 – Tous droits réservés.
Il leur dit une parabole sur la nécessité de prier
L’Evangile commence ainsi : « Jésus disait une parabole pour montrer à ses disciples qu’il faut toujours prier sans se décourager ». Il s’agit de la parabole de la veuve importune. A la question : « Combien de fois faut-il prier ? », Jésus répond : toujours ! La prière, comme l’amour, ne supporte pas le calcul des « fois ». Se demande-t-on peut-être combien de fois par jour une maman aime son enfant, ou un ami son ami ? On peut aimer à des degrés différents mais pas à des intervalles plus ou moins réguliers. Il en est de même pour la prière.
Cet idéal de prière continuelle s’est réalisé de différentes manières, aussi bien en Orient qu’en Occident. La spiritualité orientale l’a mis en pratique avec la prière à Jésus : « Seigneur Jésus Christ, aie pitié de moi ! ». L’Occident a formulé le principe d’une prière continuelle, mais de manière plus souple, afin qu’il puisse être proposé à tous et pas seulement à ceux qui choisissent explicitement la vie monastique. Saint Augustin dit que l’essence de la prière est le désir. Si le désir de Dieu est continuel, la prière est également continuelle, alors que si le désir intérieur est absent, on peut crier sans fin, pour Dieu, c’est comme si on était muet. Mais ce désir secret de Dieu, fait de souvenir, de besoin d’infini, de nostalgie de Dieu, peut rester vivant, même si l’on est contraint à faire autre chose : « Prier longuement ne signifie pas rester longtemps à genou ou les mains jointes, ou parler beaucoup, mais plutôt susciter un élan du cœur continuel et pieux, vers celui que nous invoquons ».
Jésus nous a donné lui-même l’exemple de la prière continuelle. On dit de lui, dans les Evangiles, qu’il priait le jour, à la tombée de la nuit, tôt le matin, et qu’il passait parfois la nuit entière en prière. La prière était ce qui unissait toute sa vie.
L’exemple du Christ nous fait toutefois comprendre une autre chose importante. Il est illusoire de penser pouvoir prier sans cesse, faire de la prière une sorte de respiration constante de l’âme également au milieu des activités de tous les jours, si l’on ne réserve pas aussi à la prière des temps fixes, pendant lesquels on s’y consacre en faisant abstraction de toute autre préoccupation. Le Jésus que nous voyons prier sans cesse est aussi celui qui, comme tout autre juif de l’époque, s’arrêtait trois fois par jour – au lever du soleil, l’après-midi au cours des sacrifices du temple, et au coucher du soleil – , se tournait vers le temple de Jérusalem et récitait les prières rituelles dont le Shema Israel (Ecoute Israël). Le jour du Sabbat il participait lui aussi, avec ses disciples, au culte dans la synagogue, et divers épisodes de l’Evangile se déroulent précisément dans ce contexte.
L’Eglise a fixé, elle aussi, dès qu’elle a commencé à exister, un jour spécial à consacrer au culte et à la prière : le dimanche. Nous savons tous malheureusement ce qu’est devenu le dimanche dans notre société ; le sport, et en particulier le foot, qui était un facteur de divertissement et de détente, est devenu un facteur qui empoisonne le dimanche… Nous devons faire tout notre possible afin que ce jour redevienne, comme il l’était dans les intentions de Dieu lorsqu’il commanda le repos festif, un jour de joie sereine qui renforce notre communion avec Dieu et entre nous, dans la famille et la société.
Les paroles que le martyr Saturnin et ses compagnons adressèrent en 305 au juge romain qui les avait fait arrêter pour avoir participé à la réunion dominicale, sont un encouragements pour nous, chrétiens modernes : « Le chrétien ne peut vivre sans l’Eucharistie dominicale. Ne sais-tu pas que le chrétien existe pour l’Eucharistie et l’Eucharistie pour le chrétien ? »
Benoît à Naples
21 octobre, 2007du site:
http://www.santegidio.org/fr/ecumenismo/uer/2007/intro.htm
Introduction
Benoît XVI, dans le message envoyé à la rencontre interreligieuse pour la paix d’Assise, en septembre 2006, a écrit : « L’initiative promue il y a vingt ans par Jean-Paul II assume le caractère d’une prophétie ».
La Communauté de Sant’Egidio a voulu soutenir et diffuser, au cours de ces vingt années, cet esprit d’Assise contenu dans l’invitation que Jean-Paul II avait faite à tous à l’issue de la journée historique de prière du 27 octobre 1986 : « continuons à diffuser le message de paix et à vivre l’esprit d’Assise ». Un pèlerinage de paix, qui a fait halte année après année dans des villes européennes et de la Méditerranée, en est né. Aux deux rencontres de Rome (1987-1988) a suivi celle de Varsovie sur le thème « War never again », en septembre 1989, à l’occasion des cinquante ans du début de la seconde guerre mondiale. Puis, ont suivi les rencontres de Bari, Malte et Bruxelles, en 1992, avec le thème « Europe, religions et paix ». En 1993, le pèlerinage s’est arrêté à Milan et les années suivantes, à Assise et à Florence.Une réunion particulière s’est tenue à Jérusalem, en 1995, au cœur de la Ville Sainte, sur le thème « Ensemble à Jérusalem : juifs, chrétiens et musulmans ». En 1998, l’exceptionnelle rencontre de Bucarest « La paix est le nom de Dieu : Dieu, l’
homme et les peuples » a ouvert la voie à la première visite de Jean-Paul II dans un pays orthodoxe, quelques mois plus tard.Des rencontres ont aussi eu lieu à Lisbonne, Barcelone, Palerme, Aix-la-Chapelle, Milan et Lyon. Pour se souvenir de l’anniversaire des vingt de la Journée de prière de 1986, des rencontres ont eu lieu à Washington et Assise.
La prochaine rencontre du 21 au 23 octobre se tiendra à Naples, ville significative par son histoire et sa situation au cœur de la Méditerranée, croisement de différentes traditions religieuses.Le thème sera « Pour un monde sans violence : religions et culture en dialogue ».
Face à la violence présente dans la société, à la situation conflictuelle au niveau international, mais aussi au déracinement vécu par l’homme contemporain, au Nord comme au Sud du monde, il existe une urgence à réaffirmer avec courage la voie du dialogue et de la coopération entre les religions et les cultures.
A Naples, dans des langues et des cultures différentes, on rappellera que seuls le dialogue et la rencontre avec l’autre sont possibles pour construire une véritable civilisation de la cohabitation nécessaire aux sociétés contemporaines. Naples, au cœur de la Méditerranée, du 21 au 23 octobre, accueillera des représentants des religions et des cultures mondiale et deviendra capitale de la paix en affrontant les défis, les questions et les attentes des hommes et des femmes, de peuples entiers.Trois jours de rencontre, de prière et d’échanges pour construire ensemble, dans le dialogue, « un monde sans violence ».
bonne nuit
21 octobre, 2007Toujours prier sans se décourager »
21 octobre, 2007Saint Silouane (1866-1938), moine orthodoxe
Écrits (trad. Eds. Présence 1973, p. 422)
« Toujours prier sans se décourager »
J’ai passé ma vie et dans le bien et dans les péchés, et, au cours de soixante années, j’ai reconnu quelle force a l’habitude. L’âme et l’intelligence peuvent aussi acquérir des habitudes. Et l’homme fait ce dont il a l’habitude. S’il s’est habitué au péché, il sera constamment attiré par le péché, et les démons l’y pousseront ; mais s’il s’habitue au bien, Dieu l’assistera de sa grâce.
Si tu prends l’habitude de prier sans cesse, d’aimer ton prochain et de pleurer dans la prière pour le monde entier, ton âme sera attirée vers la prière, les larmes et l’amour. Et si tu t’habitues à donner des aumônes, à être obéissant, à être ouvert à l’égard de ton père spirituel lors de la confession, tu agiras constamment de cette manière, et ainsi tu trouveras la paix en Dieu