Archive pour le 13 octobre, 2007

Sant’Edwardus

13 octobre, 2007

Sant'Edwardus dans images sacrée

http://santiebeati.it/immagini/?mode=view&album=74150&pic=74150A.JPG&dispsize=Original&start=0

aujourd’hui: Saint Edouard le Confesseur et Saint Géraud d’Aurillac

13 octobre, 2007

du site:

http://nominis.cef.fr//contenus/saint/372/Saint-Edouard-le-Confesseur.html

Saint Edouard le Confesseur
Roi d’Angleterre (+ 1066)

Il fut le dernier roi à régner sur l’Angleterre avant la conquête de ce pays par les Normands de Guillaume le Conquérant. Il avait horreur du sang versé. Son peuple le chérissait. Aussi éminent par sa piété que par sa générosité, il sut se faire l’ami des petites gens et fut vite l’objet d’un culte populaire, mais il n’était pas fait pour être roi.
Après bien des querelles pour le pouvoir en Angleterre, la situation n’était pas bien claire. Les Danois avec le roi Canut régnait sur l’est du pays, la Norvège et le Danemark. Edmond « Cote de Fer » prince d’Angleterre avait été assassiné et sa femme s’était réfugiée en Normandie. Leur fils Edouard revint en Angleterre et y rétablit la couronne par sa sagesse, son humilité et sa compétence. Il cherchait toujours l’entente et la réconciliation là où c’était possible. Les expéditions danoises échouèrent. Le royaume connut une période moins troublée. Il épousa une princesse et vécurent toujours l’un et l’autre dans l’union la plus intime et la plus parfaite. Pourtant les guerres continuaient de se succéder entre Gallois et Anglais, entre les partisans d’Harold et ceux de Malcolm en Ecosse, ce qui n’empêcha pas saint Edouard de légiférer pour son royaume afin d’y établir meilleure justice et plus grande attention aux pauvres. Il résidait à Londres et à Westminster où il fit construire sa cathédrale. Il mourut quelque temps après sa dé
dicace.
Décédé le 5 janvier 1066, il est aussi fêté le 13 octobre, date à laquelle son corps fut transféré dans le tombeau pré
vu pour lui (1163).
Voir sur le site de l’abbaye de Westminster
.

Saint Géraud d’Aurillac
Fondateur de l’abbaye d’Aurillac (+ 909)

Gérault ou Gérard.
Son père le destinait à l’Eglise parce qu’il était fragile. Géraud apprit alors la grammaire et le plain-chant. Quand il fut guéri, son père le destina au métier des armes. Il fut alors parfaitement à même de lui succé
der comme seigneur d’Aurillac.
Mais, à l’inverse, Géraud résolut de suivre en tout l’Evangile après une tentative de mariage qui échoua. Il voulait rester constamment en présence de Dieu et faisait régner la justice sur ses terres. Il affranchit de nombreux serfs, rendait la justice à
jeun pour que le vin n’influe pas sur ses jugements. Il savait pardonner.
On raconte qu’ayant appris que son bailli avait condamné à mort deux malfaiteurs, il les envoya chercher des lianes dans la forêt et de les rapporter pour se faire pendre. Ils ne revinrent jamais car il n’y avait pas de lianes dans le forêt et saint Gé
raud le savait.
Saint Odon de Cluny
nous a laissé la vie de saint Géraud.

par Sandro Magister: Un an après Ratisbonne, 138 musulmans écrivent une nouvelle lettre au pape

13 octobre, 2007

du site: 

http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/171166?fr=y

 

Un an après Ratisbonne, 138 musulmans écrivent une nouvelle lettre au pape

Ils proposent comme terrain d’entente entre musulmans et chrétiens les deux « plus grands commandements », celui de l’amour de Dieu et celui de l’amour du prochain. Prêchés dans le Coran comme dans les Evangiles. Comment l’Eglise de Rome va-t-elle réagir?

par Sandro Magister

ROMA, 12 octobre 2007

Il y a un an, un mois après le discours mémorable de Benoît XVI à Ratisbonne, 38 personnalités musulmanes ont écrit une lettre ouverte au pape. Une partie de la lettre allait dans le sens de ses positions, une autre était en désaccord.

Les 38 appartenaient à différents pays et courants de pensée. Dans le monde musulman, c’était la première fois que des personnalités aussi variées parlaient dune seule voix et présentaient les principes de lislam au chef de lEglise la plus importante, dans but de parvenir à une « compréhension mutuelle ».

Au cours des mois suivants, dautres signatures se sont ajoutées aux premières et les 38 sont devenus 100. Aujourdhui, un an plus tard, les 100 sont devenus 138 et ont publié une deuxième lettre.

Cette deuxième lettre a plus de destinataires que la première. Outre Benoît XVI, elle sadresse au patriarche œcuménique de Constantinople, Bartholomée Ier, au patriarche de Moscou, Alexis II, et aux chefs de 18 autres Eglises dorient; à larchevêque anglican de Canterbury, Rowan Williams; aux leaders des fédérations mondiales des Eglises luthériennes, réformées, méthodistes et baptistes; au secrétaire général du Conseil Mondial des Eglises, Samuel Kobia, et plus généralement « aux leaders des Eglises chrétiennes ».

Au niveau du contenu, la première lettre était très nettement en faveur de la liberté de professer la foi « sans constrictions ».

Elle revendiquait la rationalité de lislam tout en maintenant la transcendance absolue de Dieu.

Elle soulignait avec fermeté les limites imposées par la doctrine islamique au recours à la guerre et à lusage de la violence, en condamnant les « rêves utopistes où la fin justifie les moyens ».

La lettre sachevait en espérant un rapport entre islam et christianisme fondé sur lamour de Dieu et celui du prochain, les « deux grands commandements » rappelés par Jésus dans lEvangile selon saint Marc (12, 29-31).

La deuxième lettre part justement de la conclusion de la première et la développe. Les commandements de lamour de Dieu et du prochain présents aussi bien dans le Coran que dans la Bible sont la « parole commune » qui offre à la rencontre entre islam et christianisme « la base théologique la plus solide possible ».

Le texte de la lettre a été discuté et mis au point en septembre 2007 au cours dun congrès qui sest déroulée en Jordanie à lInstitut Royal Al Al-Bayt pour la Pensée Islamique parrainé par le roi Abdallah II.

Les promoteurs de cette lettre affirment quavant elle, « les musulmans navaient jamais offert une proposition de consensus aussi forte à la chrétienté« .

Aref Ali Nayed théologien libyen signataire des deux lettres et auteur bien connu des lecteurs de www.chiesa a souligné que des musulmans de toutes les tendances sunnites, chiites, ibadhi, ismaélites, jaafarites avaient adhéré à cette lettre:

« Plutôt que de polémiquer, les signataires ont adopté, en suivant la meilleure tradition de lislam, une position de respect des Ecritures chrétiennes. Ils ont appelé les chrétiens à être non pas moins mais plus fidèles à ces Ecritures saintes ».

Les 138 signataires sont de 43 nationalités différentes. Certains dentre eux habitent en Europe et aux Etats-Unis mais la plus grande partie vit dans des pays musulmans: de la Jordanie à lArabie Saoudite, de lEgypte au Maroc, des Emirats au Yémen, mais aussi en Iran, en Irak, en Turquie, au Pakistan et en Palestine.

Certains signataires de la lettre parmi lesquels Aref Ali Nayed, qui a enseigné à Rome à lInstitut Pontifical d’Études Arabes et Islamiques ont rencontré à plusieurs reprises des dirigeants de la curie.

Les premiers contacts ont été pris il y a un an. Il a fallu cependant attendre la publication de cette seconde lettre pour que lEglise de Rome témoigne publiquement sa considération.

Le 12 octobre, le cardinal Jean-Louis Tauran, président du conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, a déclaré sur Radio Vatican:

« Cest un document très intéressant et nouveau, dans la mesure où il provient à la fois des musulmans sunnites et des musulmans chiites. Cest un document non polémique, qui comporte de nombreuses citations de lAncien et du Nouveau Testament. [...] Cette lettre est un signal très encourageant parce quelle montre que la bonne volonté et le dialogue sont capables de vaincre les préjugés. Cest une approche spirituelle au dialogue interreligieux, que jappellerais le dialogue des spiritualités. Les musulmans et les chrétiens doivent répondre à une unique question: est-ce que pour toi Dieu, dans ta vie, est vraiment lunique? ».

Il y a assurément une harmonie entre les positions exprimées dans la lettre et celles de Benoît XVI à propos du dialogue interreligieux.

Un sujet que le pape a abordé pour la dernière fois le 5 octobre 2007.

Il sadressait aux membres de la Commission théologique internationale. Benoît XVI a expliqué que la « loi naturelle » et les dix commandements constituent « la base dune éthique universelle » qui vaut pour « toutes les consciences des hommes de bonne volonté, laïques ou appartenant à des religions différentes ».

Les dix commandements se résument dans les deux « plus grands », celui de lamour de Dieu et celui de lamour du prochain: « la soumission à Dieu, source et juge de tout bien, et le sens de lautre comme égal à soi ».

Cest sur ces deux commandements quest centrée la lettre des 138 musulmans au pape.

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Le texte intégral de la lettre des 138, en anglais, en français, en italien et en arabe, se trouve sur le site consacré à cette lettre:

> Une parole commune entre vous et nous

le texte intégral en PDF:

http://www.acommonword.com/index.php?lang=en&page=downloads

Voici la liste des 138 signataires, indiquant, en anglais, la fonction et la nationalit

é de chacun dentre eux:

> Signatories

La synthèse officielle qui résume le contenu de la lettre est reproduite ci-dessous:

Une parole commune entre vous et nous

Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux

Musulmans et chrétiens constituent bien ensemble plus de la moitié de la population mondiale. Sans la paix et la justice entre ces communautés religieuses, il ne peut pas y avoir de paix significative dans le monde. Lavenir du monde dépend donc de la paix entre musulmans et chrétiens.

La base de cette paix et de cette compréhension mutuelle existe déjà. Elle fait partie des principes qui sont les fondations véritables des deux religions: lamour du Dieu Unique, et lamour du prochain. Ces principes sont énoncés à maintes reprises dans les textes sacrés de lIslam et du Christianisme. LUnité de Dieu, la nécessité de Laimer, et la nécessité daimer le prochain constituent ainsi le terrain dentente de lIslam et du Christianisme. En voici quelques exemples:

Sur lUnité divine, Dieu dit dans le Saint Coran : Dis: Cest Lui Dieu lUn ! Dieu Se suffit à Lui-même! (Al-Ikhlas, 112:1-2). Sur la nécessité de lamour de Dieu, le Coran révèle: Invoque sans cesse le Nom de ton Seigneur et communie intensément avec Lui! (Al- Muzzammil, 73:8). Sur la nécessité daimer son prochain, le prophète Muhammad (sur lui la paix et les bénedictions divines) a dit: Aucun dentre vous nest croyant tant que vous naimerez pas pour votre prochain ce que vous aimez pour vous-mêmes. Dans le Nouveau Testament, Jésus-Christ (sur lui la Paix) a dit: Ecoute, Israël, le Seigneur notre Dieu, le Seigneur est Un. Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ton intelligence et de toute ta force . Cest là le premier commandement. Le second lui est semblable: tu aimeras ton prochain comme toimême. Il ny a pas de commandement plus grand que ceux-là” (Marc 12:29-31).

Dans le Saint Coran, Dieu le Très-Haut enjoint les musulmans de lancer lappel suivant aux chrétiens (et aux juifs les gens des Ecritures):

Dis : Ô gens des Ecritures! Elevez-vous à une parole commune entre vous et nous, à savoir de nadorer que Dieu Seul, de ne rien Lui associer et de ne pas nous prendre les uns les autres pour des maîtres en-dehors de Dieu. Sils sy refusent, dites-leur: Soyez témoins que, en ce qui nous concerne, notre soumission à Dieu est totale et entière (Aal Imran 3:64).

Lexpression: de ne rien Lui associer se réfère à lUnité de Dieu, tandis que lexpression: de nadorer que Dieu Seul renvoie au fait d’être dévoué totalement à Dieu. Ainsi donc, elles expriment le premier et plus grand commandement. Selon lun des plus anciens commentaires coraniques faisant autorité, lexpression: et de ne pas nous prendre les uns les autres pour des maîtres en-dehors de Dieu signifie de ne pas obéir les uns aux autres en désobéissant à ce que Dieu a commandé”. Ici, cest le second commandement qui est exprimé, car la justice et la liberté de religion sont des aspects centraux de lamour du prochain.

Conformément au Coran nous, en tant que musulmans, invitons les chrétiens à saccorder avec nous sur ce qui nous est commun, et qui constitue également lessentiel de notre foi et de notre pratique: les deux commandements de lamour.

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Le discours prononcé par Benoît XVI le 12 septembre 2006 à Ratisbonne:

> Foi, Raison et Université: souvenirs et réflexions

La lettre adressée au pape par les 38 musulmans devenus 100 par la suite en octobre 2006:

> Effet Ratisbonne: lettre ouverte de 38 musulmans au pape (18.10..2006)

Les commentaires dAref Ali Nayed sur le discours de Ratisbonne, publiés sur www.chiesa avec les réponses dAlessandro Martinetti:

> Deux savants musulmans commentent la leçon du pape de Ratisbonne (4.10..2006)

> Église et islam. À Ratisbonne, un rejeton de paix a poussé (30.10..2006)

Le discours de Benoît XVI sur la loi naturelle, prononcé le 5 octobre 2007:

> Ai membri della Commissione Teologica Internazionale

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bonne nuit

13 octobre, 2007

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. limonium_vulgare_10fc

Limonium vulgare

http://www.floralimages.co.uk/plimonvulga.htm

« Heureux ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent »

13 octobre, 2007

Saint Bernard (1091-1153), moine cistercien et docteur de l’Église

« Heureux ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent »

Marie était très réservée ; nous en trouvons la preuve dans l’Evangile. Quand voyez-vous qu’elle ait été loquace ou pleine de présomption ? Un jour, elle se tenait à la porte, désirant parler à son fils, mais elle n’a pas usé de son autorité maternelle ni pour interrompre sa prédication, ni pour entrer dans la maison où il prêchait. (Mc 3,31)

Si j’ai bonne mémoire, les évangélistes ne font entendre que quatre fois les paroles de Marie. La première, quand elle s’adresse à l’ange ; encore n’est-ce qu’une réponse. La seconde, dans sa visite à Elisabeth, lorsque, magnifiée par sa cousine, Marie voulut plus encore magnifier le Seigneur. La troisième, quand elle se plaignit à son fils, alors âgé de douze ans, que son père et elle-même l’avaient cherché dans l’inquiétude. La quatrième, aux noces de Cana, quand elle interpella son fils et les serviteurs.

Dans toutes les autres circonstances, Marie se montre lente à parler, prompte à écouter, car « elle conservait toutes ces paroles, les méditant dans son coeur » (Lc 2,19.51). Non, vous ne trouverez nulle part qu’elle ait parlé, même du mystère de l’Incarnation. Malheur à nous qui avons le souffle aux narines ! Malheur à nous qui répandons toute notre âme, comme un récipient qui serait percé !

Que de fois Marie a entendu son fils, non seulement parler en paraboles à la foule, mais dans l’intimité, révéler aux disciples les secrets du Royaume des cieux. Elle l’a vu faire des miracles, puis suspendu à la croix, expirant, ressuscité, et montant au ciel. Combien de fois nous dit-on qu’en toutes ces circonstances la voix de la Vierge se soit faite entendre ?… Plus Marie est grande, plus elle s’humilie non seulement en tout, mais plus que tous.