Pope Benedict XVI greets a Bhuddist monk
10 octobre, 2007Pope Benedict XVI greets a Bhuddist monk, during the weekly general audience in St. Peter’s Square at the Vatican, Wednesday Oct. 10, 2007. (AP Photo/Plinio Lepri)
Pope Benedict XVI greets a Bhuddist monk, during the weekly general audience in St. Peter’s Square at the Vatican, Wednesday Oct. 10, 2007. (AP Photo/Plinio Lepri)
du site:
http://peresdeleglise.free.fr/textesvaries/esprit.htm
Catéchèse de St Cyrille de Jérusalem sur le Saint-Esprit
« L’eau que je lui donnerai deviendra en lui source jaillissante pour la vie éternelle. C’est une eau toute nouvelle, vivante, et jaillissante, jaillissant pour ceux qui en sont dignes. Pour quelle raison le don de l’Esprit est-il appelé une « eau » ? C’est parce que l’eau est à la base de tout ; parce que l’eau produit la végétation et la vie ; parce que l’eau descend du ciel sous forme de pluie ; parce qu’en tombant sous une seule forme, elle opère de façon multiforme. [...] Elle est différente dans le palmier, différente dans la vigne, elle se fait toute à tous. Elle n’a qu’une seule manière d’être, et elle n’est pas différente d’elle-même. La pluie ne se transforme pas quand elle descend ici ou là mais, en s’adaptant à la constitution des êtres qui la reçoivent, elle produit en chacun ce qui lui convient.
L’Esprit Saint agit ainsi. Il a beau être un, simple et indivisible, il distribue ses dons à chacun, selon sa volonté. De même que le bois sec, associé à l’eau, produit des bourgeons, de même l’âme qui vivait dans le péché, mais que la pé
nitence rend capable de recevoir le Saint-Esprit, porte des fruits de justice. Bien que l’Esprit soit simple, c’est lui, sur l’ordre de Dieu et au nom du Christ, qui anime de nombreuses vertus.Il emploie la langue de celui-ci au service de la sagesse : il
éclaire par la prophétie l’âme de celui-là ; il donne à un autre le pouvoir de chasser les démons ; à un autre encore celui d’interpréter les divines Ecritures. Il fortifie la chasteté de l’un, il enseigne à un autre l’art de l’aumône, il enseigne à celui-ci le jeûne et l’ascèse, à un autre il enseigne à mépriser les intérêts du corps, il prépare un autre encore au martyre. Différent chez les différents hommes, il n’est pas différent de lui-même, ainsi qu’il est écrit : Chacun reçoit le don de manifester l’Esprit en vue du bien de tous.
[...]
Son entrée en nous se fait avec douceur, on l’accueille avec joie, son joug est facile à porter. Son arrivée est annoncée par des rayons de lumière et de science. Il vient avec la tendresse d’un défenseur véritable, car il vient pour sauver, guérir, enseigner, conseiller, fortifier, réconforter, éclairer l’esprit : chez celui qui le reçoit, tout d’abord ; et ensuite, par celui-ci, chez les autres.
Un homme qui se trouvait d’abord dans l’obscurité, en voyant soudain le soleil, a le regard éclairé et voit clairement ce qu’il ne voyait pas auparavant : ainsi celui qui a l’avantage de recevoir le Saint-Esprit a l’âme illuminée, et il voit de faç
on surhumaine ce qu’il ne connaissait pas. »
Catéchèse de St Cyrille de Jérusalem sur le Saint-Esprit : Extraits de la Catéchèse 18 sur le Symbole de la Foi, 23-25
du site:
http://www.cef.fr/catho/actus/dossiers/2007/millenairesaintremi/message_pape.php
Reims : retour sur le millénaire
Dimanche 7 octobre, le diocèse de Reims fêtait le millénaire de la fondation de la cathédrale-basilique Saint-Remi. A cette occasion, le cardinal Godfried Daneels, archevêque de Malines-Bruxelles, envoyé spécial de Benoit XVI, a communiqué un message du Pape.
Extraits du message du Pape, de l’homélie du Cardinal Godfried Daneels et du mot de bienvenue de Mgr Jordan.
Retrouvez l’intégralité sur le site du diocèse de Reims
Aimer et servir le monde d’aujourd’hui
Je souhaite que la démarche synodale vécue par le diocèse de Reims rende toujours plus visible aujourd’hui le mystère chrétien par un témoignage vécu au quotidien, dans tous les domaines de la vie. Pour cela, il importe de puiser l’audace missionnaire dans la Parole de Dieu et dans la pratique sacramentelle, à l’exemple des premières communautés chrétiennes dont nous parle le Livre des Actes des Apôtres. Ainsi, l’ensemble des fidèles, aimant toujours plus le Christ et l’Église, apprendra à comprendre, à aimer et à servir le monde d’aujourd’hui, dans une attention spéciale aux plus pauvres, et à s’y engager pour donner une espérance nouvelle à nos contemporains. Il importe aussi de transmettre à la jeunesse les éléments essentiels de la foi.
Benoît XVI, 21 septembre 2007
Trouver son charisme
Trouver chacun son charisme et le pratiquer en union avec celui des autres, n’est-ce pas là la définition même de la démarche synodale en laquelle vous vous êtes engagés. Que dire ? Prenez résolument le chemin que Dieu vous indique. Cherchez le Macédonien tout près de vous – les jeunes avant tout -, aimez l’eucharistie et prenez conscience de ce que vous êtes : le Corps du Christ. Et surtout écoutez le Christ qui vous dit : « Pour vous, qui suis-je ? » Dites avec Pierre dans l’évangile de ce jour cette belle confession de foi: « Tu es le messie, le Fils du Dieu vivant ! » (Mt 16,14-15). Ne fermez pas vos oreilles et n’endurcissez pas vos cœurs. Ecoutez ce que Dieu vous dit en ce jour du millénaire. Et si vous écoutez bien, vous entendrez que saint Remi aussi vous le dira. Car il vous a apporté la foi. Oui après de longs siècles il parle encore selon le mot de l’épître aux Hébreux : Defunctus adhuc loquitur « Bien que mort, il parle encore. » (He 11,4).
Cardinal Godfried Danneels,archevêque de Malines-Bruxelles
Témoigner de Celui qui nous habite
Souvenons-nous qu’une église de pierre, si solide et harmonieuse soit-elle, n’est jamais achevée. L’Eglise du Christ est toujours à édifier avec les pierres vivantes que sont les baptisés. Il y a deux ans que les diocésains se sont lancés dans une grande aventure. Avec Mgr Boishu et avec moi, ils préparent de nouvelles orientations missionnaires pour notre temps. Depuis ce matin, près de 300 délégués réunis en assemblée synodale, ont travaillé, échangé, donné leur avis sur le projet. Des lycéens, des étudiants, des jeunes
professionnels ont participé de façon adaptée à ce moment fort. Les séminaristes du 1er cycle de notre séminaire de Lille les ont rejoints. C’est ensemble que nous nous efforçons d’avancer pour témoigner de Celui qui nous habite, et pour proposer la foi et l’espérance dans la société actuelle.
Mgr Thierry Jordan, archevêque de Reims
du site:
http://www.zenit.org/article-16374?l=french
« Sans l’amour de Dieu pour les pauvres, la science est inutile », par le card. Dias
Inauguration de l’année académique de l’Université pontificale urbanienneROME, Mardi 9 octobre 2007 (ZENIT.org) – « Sans la compassion et l’amour de Dieu pour les pauvres toute science est inutile », a déclaré le cardinal Ivan Dias qui a présidé la concélébration eucharistique pour l’inauguration de l’année académique de l’Université pontificale urbanienne, comme l’indique l’agence vaticane Fides.
« Nous venons de nombreux pays, mais nous sommes une famille unique. Beaucoup portent les blessures de chaque pays, guerre, faim, problèmes sociaux, et nous sommes ici non pour nous lamenter mais pour nous préparer comme missionnaires : des hommes et des femmes cultivés et remplis du Seigneur, pour annoncer le Seigneur », a souligné, le 8 octobre, le cardinal préfet de la congrégation pour l’Evangélisation des Peuples, qui est aussi le grand chancelier de l’Université pontificale.
Le cardinal Dias, commentait un passage de l’évangile de Luc (10, 25-37) en disant : « Devant la demande ‘Qui est mon prochain ?’ Nous ne devons pas être trop sûrs, surtout dans un monde plein de doutes. L’Evangile ne dit pas la condition de celui qui a été assailli par les brigands, s’il était riche ou pauvre : il était comme quelqu’un que nous trouvons aujourd’hui sur nos routes. Les ‘religieux’ passent mais n’ont pas le temps de l’aider, le samaritain passe, a de la compassion pour lui et s’arrête. Voilà, la compassion fait la différence. Dans les évangiles synoptiques, la compassion est le propre de Jésus. La distance avec les pauvres est devenue un abîme et la compassion est le chemin pour arriver aux autres. Le disciple est celui qui se fait proche… Sans la compassion et l’amour de Dieu pour les pauvres toute science est inutile…. Cela nous aide à orienter nos études. Aujourd’hui que tout est mis en question, nous devons devenir missionnaires de l’amour de Dieu ».
La messe a été suivie par le rapport de Mgr Ambrogio Spreafico, Recteur de l’Université, et par le discours inaugural de l’évêque Velasio de Paolis, secrétaire du Tribunal suprême de la Signature apostolique, sur le thème « La mission entre universel et particulier ».
Saint Silouane (1866-1938), moine orthodoxe
Ecrits (trad. Eds. Présence 1975, p. 277)
« Apprends-nous à prier »
Si tu veux prier l’esprit uni au coeur et si tu n’y parviens pas, dis la prière avec les lèvres et fixe ton esprit sur les mots de la prière, comme il est dit dans l’Echelle sainte [de St Jean Climaque]. Avec le temps, le Seigneur te donnera la « prière du coeur », sans distraction, et tu prieras avec facilité. Certains, dans l’oeuvre de la prière, ayant forcé leur intelligence à descendre dans leur coeur, l’ont abîmé à tel point qu’ils ne pouvaient même plus prononcer la prière avec les lèvres. Mais, toi, connais la loi de la vie spirituelle : les dons ne sont accordés qu’à l’âme simple, humble et obéissante. A celui qui est obéissant et retenu en tout — en nourriture, en paroles et en mouvements — le Seigneur donnera la prière, et elle s’accomplira avec facilité dans son coeur.
La prière incessante procède de l’amour, mais on la perd par les jugements, les vaines paroles et l’intempérance. Celui qui aime Dieu peut penser à lui jour et nuit, car aucune occupation ne peut empêcher d’aimer Dieu. Les apôtres aimaient le Seigneur sans que le monde ne les dérange, et cependant ils se souvenaient du monde, ils priaient pour lui et ils s’adonnaient à la prédication. Il a été dit à saint Arsène, par contre : « Fuis les hommes », mais l’Esprit divin nous enseigne, même dans le désert, à prier pour les hommes et pour le monde entier.