Archive pour le 9 octobre, 2007

Je voudrais vous dire quelque chose de mon travail pour le Blog :

9 octobre, 2007

Bonjour à touts, 

Je voudrais vous dire quelque chose de mon travail pour le Blog : 

Je poste parfois, peut-être, quelque chose que vous avez déjà lu et je voudrais m’excuser pour ceci, toutefois je voudrais maintenir le Blog à centre de la pensée de l’Église même si, de cette manière, je risque quelque répétition de thèmes. Il arrive même dans beaucoup de sites, particulièrement ceux-là plus de voisines à le Pape – souvent lis, commentée de plus de plus des auteurs – répétée la même nouvelle – et ceci arrive parce que cette nouvelle se retient soit au centre – dans cet instant – de l’attention de l’Église ; je cherche, de plus et de toute façon, à poster chaque jour au moins autre articule d’autre genre, aujourd’hui ai mis un vieux articule de Père Cantalamessa, toujours intéressante. 

Je ne suis pas certain de pouvoir faire bien, c’est-à-dire de pouvoir mettre toujours les nouvelles « centrales », toutefois, je crois, que jamais comme dans cette période, beaucoup de pensées : soit de le Pape, soit de l’Église ; beaucoup d’événements, on voie celui terrible en Myanmar ; 

 il y a, même, beaucoup de reprise de la pensée des Pères, de la part de le Pape – et pas seulement – et des Saints; le fait que le Pape ait déféré les causes de béatification aux Évêques du lieu et ait réservé à Rome, c’est-à-dire à soi, les canonisation, pas seulement est, concrètement, une aide pour les Églises locales, parce qu’ainsi ils vivent « en dirigée », à propre maison, la béatification du saints ou du sainte connu, mais il est revenir à mettre les choses à place, c’est-à-dire la reconnaissance de la sainteté est une responsabilité de l’Évêque de Rome,  aussi le Pape, les autres et est bien qu’ils retournent a l’Evêque  comme célébration; il est passé de peu la fête de San François, la sainteté de François fut proclamé seul deux ans après ses mortes, note parce qu’elle était compétence de le Pape; 

essentiellement , je voulais vous dire ce qu’il me passe dans le cœur lorsque je posé un article; le temps majeur est dédié au choix de l’article de poster; ensuite le travail matériel n’est pas ensuite ainsi lourd ou long ; je cherche de faire bien, et, à vous, ce vous avez été les premiers auxquels j’ai dédié un Blog, voudrais être voisin même dans présenter vous à mes pensées et mes préoccupations, et même que, dans le travail matériel de choisie de témoins, de poster les articles, je mets toute ma capacité et mon cœur ; 

Avec toute mon affection, 

Gabriella

Le martyre de Saint Denys

9 octobre, 2007

Le martyre de Saint Denys dans images sacrée

http://santiebeati.it/immagini/?mode=view&album=29450&pic=29450I.JPG&dispsize=Original&start=0

Saint Denis et ses compagnons martyrs

9 octobre, 2007

du site:

http://missel.free.fr/Sanctoral/10/09.php

9 octobre

Saint Denis et ses compagnons martyrs

Historique

Les Parisiens faisaient autrefois un pèlerinage à saint Denis qui fut leur premier évêque, à travers la ville. La première station était la crypte de Notre-Dame-des-Champs, où l’on disait que saint Denis avait enseigné le culte de la Sainte Vierge. Il existe encore, à l’emplacement de l’ancien prieuré, une crypte, rétablie et ornée par les Carmélites du siècle dernier, mais l’accès n’en est plus public. La seconde station était à l’église Saint-Etienne-des-Grés, qui exposait la crosse de saint Denis. Puis on allait à Saint-Benoît-le-Rétourné, dans la crypte où saint Denis aurait dit la messe et prêché le mystère de la Trinité. A Saint-Denis-du-Pas, il aurait subi un premier supplice. Saint-Denis-de-la-Chartre était la prison où il avait reçu la communion miraculeusement. On visitait ensuite à Montmartre la chapelle du Martyrium

, pour terminer par la station au tombeau de Saint-Denis.Saint Denis et ses compagnons furent supplici

és à deux lieues de Paris et, selon l’usage du temps, on les enterra à l’endroit même où ils étaient morts. Au V° siècle, sainte Geneviève et les clercs de Paris font bâtir une église sur ce tombeau, qui devint la célèbre abbaye que Dagobert restaura. Le premier nom d’abbé qui nous soit parvenu est celui de Dodon. Les religieux pratiquaient la psalmodie perpétuelle, comme à Saint-Maurice d’Agaune ou à Saint-Martin de Tours. Pépin le Bref et Charlemagne, puis Suger restaurent le monument. Saint Odilon au IX° siècle, Suger au XI° réforment les moines. Saint Denis fut très particulièrement le protecteur du royaume des premiers capétiens ; l’oriflamme était confiée à sa garde et le cri de guerre des Français l’invoquait. Les Valois, ensuite, se confièrent aussi à saint Michel archange, mais l’apôtre de Paris ne fut pas délaissé. Une coutume symbolique voulait que ce fût devant l’autel de saint Denis, à Notre-Dame de Paris, à gauche, en avant du chœur, que les nouveaux docteurs de Sorbonne fissent serment sur les Evangiles de défendre la religion catholique jusqu’à effusion du sang. Cette coutume fut respectée jusqu’à la fin de l’ancien régime. Elle explique la vénération pour saint Denis d’un grand nombre de clercs parisiens de M. Bourdoise à Bossuet.

Après une longue décadence, la réforme de Saint-Maur est introduite au monastère en 1633. La Révolution ravage la nécropole royale et il s’en faut de peu que la basilique soit abattue. Napoléon I° affecte les bâtiments de l’abbaye aux jeunes filles de la Légion d’honneur et fonde pour l’église un chapitre qui ne survivra guè

re au second Empire.

Avant la Révolution, l’abbatiale possédait beaucoup de reliques. Celles de saint Denis et de ses compagnons étaient élevées au fond du sanctuaire, derrière l’autel, dans trois châsses d’argent si ancien qu’il ressemblait à du plomb, et qui dataient du XI° siècle. Tous les sept ans, le 1° mai, le chef de saint Denis était porté solennellement au Martyrium de Montmartre. Au XVIII° siècle le prieur de Saint-Denis demande à l’abbesse d’y renoncer parce qu’il pleut et que ses moines seront mouillés. Mme de la Rochefoucauld répond : « Ils auront sept ans pour se sécher. »

C’était une tradition tardive, mais communément admise, qui avait fixé la place du supplice. L’abbaye de filles avait été fondée en 1133 par la reine Adélaïde, épouse de Louis VI. Innocent III avait dédié le grand autel en l’honneur des saints martyrs Denis, Rustique et Eleuthère (1° juin 1147). Le tombeau de la reine Adélaïde était devant cet autel. La chapelle du Martyrium, à mi-côte de la butte, avait appartenu aux Benédictins de Saint-Martin-des-Champs ; Louis VI le Gros la donna aux dames de Montmartre, qui la firent desservir par des chapelains. Vers 1600, elle tombait en ruines. La grande abbesse réformatrice, Marie de Beauvilliers, qui gouverna l’abbaye près de soixante ans, entreprit de la restaurer.

En 1611, creusant des fondations, les terrassiers remirent à jour un escalier qui conduisait à une crypte ancienne : celle même, dit-on, où saint Denis avait souffert. Un grand mouvement de curiosité et de piété se fit autour de cette découverte. On décida que le Martyrium

serait agrandi et enfermé dans la clôture du monastére : on y bâtit une église surmontée d’un dôme, et un prieuré. Il y eut dès lors deux communautés de religieuses à Montmartre, celle d’en haut et celle d’en bas ; une galerie longue de près de quatre cents mètres, tout entière couverte et voûtée, les relia. En 1686, toutes les religieuses s’installèrent en bas, abandonnant les vieux bâtiments du sommet de la butte au personnel de service. Le chœur de l’église d’en haut fut cédé à la paroisse de Montmartre, qui en occupait déjà la nef. L’abbaye et l’église d’en-bas ont été entièrement démolies par les révolutionnaires. La dernière abbesse de Montmartre, Marie-Louise de Montmorency-Laval, âgée de soixante-et-douze ans, fut condamnée à mort et guillotinée le 23 juillet 1794 (5 thermidor an II), à la barrière du Trône. Sourde et paralysée de tous ses rnembres, après avoir été expulsée de son abbaye, elle passa quelque temps à Saint-Denis et trouva un asile momentané au château de Bondy chez la marquise de Crussol d’Amboise. Sans égard pour son âge et pour ses infirmités, elle fut arrêtée et emprisonnée à Saint-Lazare. C’était une sanglante ironie que de condamner à mort cette vieille femme impotente comme ayant voulu s’échapper de Saint-Lazare sur une planche jetée d’une fenêtre de la prison à une terrasse, par dessus la cour où était la sentinelle pour aller égorger ensuite les membres des deux comités. « J’ai vu, dit Sirey, en parlant de Madame de Meursin (jeune femme paralysée des jambes) et de l’abbesse de Montmartre, j’ai vu ces deux victimes descendre du tribunal pour aller à léchafaud ; on portait l’une, on traînait l’autre. » Avec elle étaient exécutés quatre prêtres : François de Maillé, grand vicaire de l’évêque du Puy, Pierre Champigny, curé de Villepinte, Pierre de Laboulbène de Montesquiou, grand vicaire de l’évêque d’Aire, et François Gigot de Boisbernier, grand vicaire de l’archevêque de Sens.

La colline de Montmartre fut-elle dès l’origine, pour tous ses visiteurs, un pèlerinage de saint Denis, patron de la France ? Saint Thomas Becket vient à Montmartre sans doute parce que l’abbaye a été choisie pour la rencontre du roi Louis VII et d’Henri II d’Angleterre. Cependant, par la suite, le Martyrium bénéficie de la dévotion à saint Denis qui est de tradition dans la famille royale. Charles VI y vient entre deux accès de folie ; Francois I° y demande la santé pour le dauphin, et le peuple de Paris, après la défaite de Pavie, y vient prier pour sa délivrance ; Henri IV y rend grâces le jour même de son abjuration ; on allume ensuite un grand feu de joie sur la butte, auquel tous les villages de la vallée de Montmorency répondent par d’autres feux ; Louis XIII et Louis XIV s’inscrivent à la confrérie de Saint-Denis ; les reines sont liées d’amitié avec l’abbesse Marie de Beauvilliers ; et mieux encore les religieuses réformatrices et ferventes viennent y faire retraite et s’y inspirer. Ainsi c’est à Montmartre que Mlle. de Blosset trouve l’idée de fonder sa Société des Filles de Sainte-Geneviève. Du XV° au XVIII° siècle un grand nombre de paroisses y montent en processions à dates fixes. Pendant la guerre de Cent ans, le 6 juin 1412, une immense procession d’hommes et d’enfants pieds nus, portant des cierges, va en chantant au Martyrium pour « crier merci à monseigneur saint Denis et demander par ses mérites la paix au Dieu tout-puissant. »

A Saint-Denis de la Chartre, la prison, disait-on, où saint Denis avait été incarcéré, ses chaînes y étaient exposées. L’église était fort ancienne, voûtée lourdement et en contrebas de la rue ; on y descendait par des marches. Elle était voisine des prisons de la Cité dès le VII° siècle. Selon la vie de sainte Geneviève, il y avait dans la Cité un sanctuaire consacré à saint Denis, où elle passait avec ses compagnes les vigiles du samedi au dimanche. Des clercs séculiers desservent cette église au XI° siècle. Plus tard, le roi Louis VII la donne aux moines de Saint-Martin-des-Champs en échange du prieuré de Montmartre, qui est attribué à des religieuses. Longtemps, il y eut dans un des côtés de la nef une petite paroisse à la nomination du prieur de Saint-Martin-des-Champs. De nombreux fripiers faisaient commerce devant cette église. Elle fut transférée en 1618 à l’église voisine de Saint-Symphorien. Son emplacement est occupé par l’Hôtel-Dieu.

Au chevet de Notre-Dame se trouvait Saint-Denis-du-Pas, sans doute du passage, ainsi nommée pour la distinguer de l’église précédente. On disait que saint Denis y avait souffert le supplice du gril. Un acte de 1148 la mentionne. Lors de la suppression de l’église Saint-Jean-le-Rond, au XVIII° siècle, elle avait recueilli le titre paroissial et le chapitre de celle-ci. Elle fut désaffectée en 1790 et dé

molie en 1813.

L’église Saint-Denis-de-la-Chapelle est elle aussi fort ancienne ; on suppose qu’elle a pris la place de cet oratoire à mi-chemin entre la Cité et le tombeau de saint Denis, où sainte Geneviève et ses compagnes s’arrêtaient pour passer la nuit. La paroisse date du XIII° siècle et Jeanne d’Arc s’y arrêta en 1429 ; la nef détruite par les Anglais a été reconstruite au XV° siècle par les Abbés de Saint-Denis, qui ont dédié l’église à leur patron.

Saint-Denis-du-Saint-Sacrement, à l’angle de la rue de Turenne et de la rue Saint-Claude, est plus récente. Sur l’emplacement de l’hôtel du comte de Turenne, vers 1684, on avait construit un couvent pour les Bénédictines du Saint-Sacrement qui fut supprimé en 1790. L’église fut rendue au culte en 1802. Rachetés par la ville, les bâtiments furent rasés (1823) et l’architecte Godde fut chargé de reconstruire une église qui fut consacrée le 19 avril 1835.

A Notre-Dame, saint Denis portant son chef figure entre deux anges, parmi les statues du portail occidental ; l’image est du siècle dernier, mais elle en remplace une autre du moyen âge, détruite par la Révolution. Au transept, contre le pilier gauche du chœur est un saint Denis en marbre blanc de Nicolas Coustou : un peu d’emphase dans le geste, mais il y a de la force, de la pureté, de la vie, l’image n’est pas indigne du héros. Le saint Denis agenouillé au chœur de l’église Saint-Jean-Saint-Francois vient de l’abbaye de Montmartre, il a été sculpté par Gaspard et Balthazar Marsy ; c’est peut-être en prières devant lui que Mlle. de Blosset, fondatrice, en 1636, de la communauté des Filles de Sainte-Geneviève, conçut qu’elle pouvait servir Dieu efficacement ailleurs que dans un cloître. Enfin, il existe à l’église Saint-Germain-l’Auxerrois un retable de la même époque où sont représentés les trois saints Denis, Rustique, Eleuthère, avec une vue du Martyrium

de Montmartre ; la légende indique : « Ici est le lieu où saint Denis fut inhumé après son martyre en CCLXXII. »

Outre le célèbre saint Denys, fondateur de l’Eglise de Paris que saint Grégoire de Tours dit avoir été envoyé en Gaule sous l’empereur Dèce, et saint Denys d’Alexandrie dont on a parlé dimanche dernier, le sanctoral honore plusieurs autres personnages qui portent ce prénom orthographié avec un y

ou avec un i : l’Aréopagite (fêté le 9 octobre) dont parlent les Actes des Apôtres et qui fut le premier évêque d’Athènes comme l’affirme Eusèbe de Césarée en rapportant saint Denys, évêque de Corinthe sous Marc-Aurèle ; un pape fêté au 26 décembre (258 + 268) ; un ancien martyr de Synnada en Phrygie fêté le 31 juillet ; un martyr d’Héraclée, en Thrace, dont la fête est célébrée le 20 novembre ; un martyr percé de coups de lances à Pergé au II° siècle, fêté le 19 avril ; l’oncle de saint Pancrace, martyr à Rome en 304, fêté le 12 mai ; un martyr d’Alexandrie pendant la persécution de Dèce que l’on fête au 3 octobre ; un autre martyr décapité à Alexandrie que l’on fête au 14 février ; un martyr, né à Tripoli et décapité à Césarée de Palestine pendant la persécution de Dioclétien (24 mars 305) ; un martyr à Corinthe pendant la persécution de Dèce et de Valérien, fêté au 10 mars ; le premier évêque d’Augsbourg, martyrisé au IV° siècle, que l’on fête le 26 février ; un martyr dans la Petite Arménie que l’on fête le 8 février ; un évêque de Milan, exilé par les Ariens et mort en Cappadoce vers 361, fêté au 25 mai ; le sixième évêque de Vienne, fêté le 8 mai ; le bienheureux Denis Aïcon Foudgichima, serviteur du bienheureux jésuite Paul Navarro et martyrisé avec lui le jour de la Toussaint 1622, à Arima (Japon) ; le bienheureux carme Denys de la Nativité, martyrisé à Sumatra avec son confrère le bienheureux Thomas Rodriguez (29 novembre 1638) ; Denis-Claude Duval, prêtre de la paroisse parisienne de Saint-Etienne du Mont et bienheureux martyr de Septembre 1792 au séminaire Saint-Firmin.

Rome: Le pape appelle à une solution pacifique au Myanmar

9 octobre, 2007

du site:

http://www.kipa-apic.ch/meldungen/sep_show_fr.php?id=3902

Rome: Le pape appelle à une solution pacifique au Myanmar

L’Eglise invitée à la prière et à la solidarité

Rome, 30 septembre 2007 (Apic) Benoît XVI a lancé un appel pour que soit trouvée « une solution pacifique » à la crise actuelle au Myanmar et a souhaité que le dialogue en cours entre les deux Corées scelle leur réconciliation. Le pape a exprimé ces vœux lors de la prière de l’Angélus, le 30 septembre, à Castel Gandolfo.

Je suis avec une grande anxiété les graves évènements de ces jours-ci au Myanmar et je désire exprimer ma proximité spirituelle à cette chère population dans ce moment d’épreuve douloureuse quelle traverse, a ainsi lancé Benoît XVI. Je souhaite vivement quune solution pacifique soit trouvée pour le bien du pays, a ensuite affirmé le pape qui a assuré la population birmane de sa prière solidaire et intense et a invité lEglise tout entière à faire de même.

Ainsi, au milieu du mois daoût dernier, le régime militaire birman a décidé daugmenter les prix des carburants. Les manifestations, dabord timides, ont pris de lampleur avec la participation de milliers de bonzes. Depuis le 26 septembre, le régime a fait intervenir les forces de lordre, qui ont chargé à plusieurs reprises sur des civils et des moines bouddhistes. Certains ont trouvé la mort lors de cette violente répression.

Tentative de réunification en Corée

Je recommande aussi à votre prière la situation dans la péninsule Coréenne, a ensuite déclaré le pape. Selon lui, certains développements importants dans le dialogue entre les deux Corées font espérer que les efforts de réconciliation en cours puissent se consolider au bénéfice du peuple coréen et de la stabilité et de la paix dans la région tout entière. Le président sud-coréen, Roh Moo-hyun, est en effet attendu du 2 au 4 octobre prochain dans la capitale nord-coréenne. Les dirigeants des deux Corées se rencontrent ainsi à Pyongyang pour tenter une réunification de la péninsule.

Les peuples de la faim interpellent les peuples de l’opulence

Devant les fidèles réunis dans la petite cour du palais de Castel Gandolfo, Benoît XVI a aussi évoqué dautres populations qui souffrent. Comment ne pas penser particulièrement, en ce moment, aux pays de lAfrique sub-saharienne touchés ces derniers jours par de graves inondations?, sest interrogé le pape. Mais nous ne pouvons pas oublier tant dautres situations durgence humanitaire dans différentes régions de la planète, dans lesquelles les conflits pour le pouvoir politique et économique viennent aggraver des réalités de trouble environnemental déjà fortes. Les peuples de la faim interpellent aujourdhui de façon dramatique les peuples de lopulence, a ensuite lancé le pape en citant son prédécesseur Paul VI (1963-1978) dans son Encyclique Populorum progressio, en 1967. Cet appel, a affirmé Benoît XVI, « conserve aujourdhui toute son urgence.

Saluant les pèlerins francophones, le pape a particulièrement interpellé des étudiants du Séminaire français de Rome qui achèvent une retraite spirituelle. Benoît XVI a aussi lancé un au revoir cordial à la communauté de Castel Gandolfo. Il sest agi, en effet, du dernier Angélus de la saison récité par le pape depuis cette résidence puisquil réintégrera ses appartements au Vatican le 3 octobre prochain. (apic/imedia/ami/bb)

Angélus : Rosaire et mission, la prière et l’annonce

9 octobre, 2007

du site:

http://www.zenit.org/article-16351?l=french 

Angélus : Rosaire et mission, la prière et l’annonce

Benoît XVI évoque les 50 ans de Fidei Donum

ROME, Dimanche 7 octobre 2007 (ZENIT.org) Nous publions ci-dessous le texte de la méditation que le pape a prononcée ce dimanche avant la prière de l’Angélus, en présence des pèlerins réunis place Saint-Pierre.

AVANT L’ANGELUS

Ce premier dimanche d’octobre nous offre deux motifs de prière et de réflexion : la mémoire de la bienheureuse Vierge Marie du rosaire, qui est fêtée justement aujourd’hui et l’engagement missionnaire, auquel ce mois est spécialement consacré. L’image traditionnelle de Notre-Dame du Rosaire représente Marie qui tient l’Enfant Jésus sur son bras et de l’autre main tend le chapelet à saint Dominique. Cette iconographie significative montre que le rosaire est un moyen donné par la Vierge pour contempler Jésus et, en méditant sa vie, l’aimer et le suivre toujours plus fidèlement. Telle est la consigne laissée par la Vierge aussi lors de différentes apparitions. Je pense, en particulier, à celle de Fatima, survenue il y a 90 ans. Aux trois pastoureaux Lucie, Jacinthe et François, en se présentant comme « la Vierge du rosaire », elle a recommandé avec insistance de prier le rosaire tous les jours, pour obtenir la fin de la guerre. Nous aussi, nous voulons accueillir la requête maternelle de la Vierge, en nous engageant à réciter avec foi le chapelet du rosaire pour la paix dans les familles, dans les nations, et dans le monde entier.

Nous savons cependant que la paix véritable se répand là où les hommes et les institutions s’ouvrent à l’Evangile. Le mois d’octobre nous aide à nous souvenir de cette vérité fondamentale par une animation spéciale qui tend à maintenir le souffle missionnaire vivant dans toute communauté et à soutenir le travail de ceux qui – prêtres, religieux, religieuses et laïcs – travaillent aux frontières de la mission de l’Eglise. Nous nous préparons avec un soin spécial à célébrer, le 21 octobre, la Journée missionnaire mondiale qui aura pour thème : « Toutes les Eglises pour le monde entier ». L’annonce de l’Evangile reste le premier service que l’Eglise doit à l’humanité, pour offrir le salut du Christ à l’homme de notre temps, sous tant de formes humilié et opprimé, et pour orienter dans le sens chrétien les transformations culturelles, sociales, et éthiques, qui sont en acte dans le monde. Il y a cette année un motif ultérieur qui nous pousse à un engagement missionnaire renouvelé : le 50e anniversaire de l’encyclique Fidei Donum, du serviteur de Dieu Pie XII, qui a promu et encouragé la coopération entre les Eglises pour la mission ad gentes. Il me plaît de rappeler également qu’il y a maintenant 150 ans sont partis pour l’Afrique, précisément pour le Soudan actuel, cinq prêtres et un laïc, de l’institut Don Mazza de Vérone. Parmi eux, se trouvait Daniel Comboni, futur évêque d’Afrique centrale, et patron de ces populations, et dont la mémoire liturgique est le 10 octobre.

A l’intercession de ce pionnier de l’Evangile, et des nombreux autres saints et bienheureux missionnaire, en particulier à la protection maternelle de la Reine du saint rosaire, nous confions tous les missionnaires. Que Marie nous aide à nous souvenir que tout chrétien est appelé à être un annonciateur de l’Evangile par sa parole et sa vie.

APRES L’ANGELUS

Je suis heureux de saluer les jeunes qui, ces jours derniers ont animé la quatrième édition de la Mission de Rome appelée « Jésus au centre ». Je vous félicite, chers amis, car vous avez porté l’annonce de l’amour de Dieu dans les rues, dans des hôpitaux et des écoles de la ville. L’expérience missionnaire fait partie de la formation chrétienne et il est important que les adolescents et les jeunes puissent faire personnellement cette expérience. Continuez à témoigner de l’Evangile chaque jour et engagez-vous avec générosité dans les prochaines initiatives missionnaires dans le Diocèse de Rome.

J’adresse une salutation spéciale aux milliers de jeunes rassemblés dans la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs, où ils participent à la messe célébrée par le cardinal Fiorenzo Angelini à l’occasion de la « Troisième fête du sportif » qui a pour thème « Sport, amitié, prière ». Chers jeunes, vous êtes venus de tout le Latium pour ce rendez-vous important : sachez toujours concilier le sport, l’amitié et la vie spirituelle. Bonne fête !

C’est aujourd’hui en Italie la Journée pour l’abattement des barrières architecturales. Je souhaite que les institutions et les citoyens soient toujours plus attentifs à cet objectif social, et encourage l’œuvre qu’accomplit dans ce but l’Association FIABA, avec le patronage des plus hautes autorités de l’Etat.

Puis le pape a salué les pèlerins rassemblés place Saint-Pierre en différentes langues. Voici ce qu’il a dit en français :

Je suis heureux de vous accueillir, chers pèlerins francophones, pour la prière mariale de l’Angélus. Aujourd’hui avec Saint Paul, je vous encourage à réveiller en vous le don de Dieu et à rependre la prière des Apôtres afin que le Seigneur « augmente en vous la foi », pour être des témoins joyeux de l’espérance. Avec ma Bénédiction apostolique.

Japon : 188 martyrs seront béatifiés en novembre à Nagasaki

9 octobre, 2007

du site: 

http://www.zenit.org/article-16366?l=french

Japon : 188 martyrs seront béatifiés en novembre à Nagasaki

Décrets de la congrégation pour les causes des saints

ROME, Lundi 8 octobre 2007 (ZENIT.org) – Le 24 novembre prochain, 188 martyrs japonais tués au XVIIe siècle pour leur foi dans le Christ Jésus seront béatifiés au Japon, à Nagasaki.

La nouvelle a été confiée à l’agence AsiaNews par le secrétaire général de la conférence des évêques catholiques du Japon, le P. Manyo Maeda, citant la lettre de la congrégation romaine pour les Causes des saints au président de la conférence épiscopale, Mgr Takeo Okada, évêque de Tokyo.

La célébration sera présidée par le préfet du dicastère romain, le cardinal José saraiva Martins.

Selon le chancelier du diocèse de Nagasaki, le P. Isao Hashimoto, ce sont déjà quelque 20.000 fidèles qui ont déclaré vouloir participer à la messe de béatification.

Dans une lettre aux catholiques du Japon, Mgr Okada a annoncé « avec une grande joie » la décision du Vatican. « J’espère, écrit-il, que nous réussirons tous à garder dans notre cœur la signification de cette décision, et le trésor que représente la foi que nos prédécesseurs nous ont laissée, y compris au prix du sang ».

Parmi ces 188 martyrs, se trouvent des prêtres, des religieuses et des laïcs : la cause est désignée comme celle de la « béatification du P. Kibe et de ses 187 compagnons ».

En effet, le P. jésuite Pierre Kassui Kibe, un Japonais qui avait embrassé la foi chrétienne, avait échappé à la persécution du gouvernement et il était arrivé à Rome. Là, il entra dans la Compagnie de Jésus et fut ordonné prêtre.

Revenu au Japon pour y exercer son ministère au milieu des fidèles persécutés, il fut capturé en 1639, torturé puis tué à Tokyo.