« Celui qui vous écoute m’écoute ; celui qui vous rejette me rejette »

Concile Vatican II
Constitution sur l’Eglise dans le monde de ce temps « Gaudium et Spes », §40, 46 (trad. bréviaire)

« Celui qui vous écoute m’écoute ; celui qui vous rejette me rejette »

Née de l’amour du Père éternel, fondée dans le temps par le Christ Rédempteur, rassemblée dans l’Esprit Saint, l’Eglise poursuit une fin salvifique et eschatologique qui ne peut être pleinement atteinte que dans le monde à venir. Mais, dès maintenant présente sur cette terre, elle se compose d’hommes, de membres de la cité terrestre, qui ont pour vocation de former, au sein même de l’histoire humaine, la famille des enfants de Dieu, qui doit croître sans cesse jusqu’à la venue du Seigneur… A la fois « assemblée visible et communauté spirituelle » (Lumen Gentium 8), l’Eglise fait ainsi route avec toute l’humanité et partage le sort terrestre du monde ; elle est comme le ferment et, pour ainsi dire l’âme de la société humaine appelée à être renouvelée dans le Christ et transformée en famille de Dieu…

La compénétration de la cité terrestre et de la cité céleste ne peut être perçue que par la foi ; elle demeure même comme le mystère de l’histoire humaine, perturbée par le péché jusqu’à la pleine révélation de la gloire des fils de Dieu. L’Église, en poursuivant sa fin propre, le salut, ne fait pas seulement que l’homme communie à la vie divine ; elle répand aussi sa lumière en la faisant rejaillir en quelque sorte sur le monde entier ; et cela surtout du fait qu’elle guérit et surélève la dignité de la personne humaine, qu’elle fortifie la cohésion de la société, et qu’elle donne à l’activité quotidienne des hommes une orientation et une signification plus profondes. C’est ainsi, l’Église le croit, que, par chacun de ses membres comme par toute la communauté qu’elle constitue, elle peut beaucoup contribuer à humaniser davantage la famille des hommes et son histoire…

L’Église, tandis qu’elle aide le monde et reçoit beaucoup de lui, tend à un seul but : que vienne le règne de Dieu et que s’établisse le salut de l’humanité. Tout le bien que le peuple de Dieu, au temps de son pèlerinage terrestre, peut procurer à la famille humaine, découle de ce fait que l’Église est « le sacrement universel du salut », elle qui manifeste et réalise en même temps le mystère de l’amour de Dieu envers l’homme.

2 Réponses à “« Celui qui vous écoute m’écoute ; celui qui vous rejette me rejette »”

  1. Orville Ochoa dit :

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  2. gabriellaroma dit :

    il est un bétise au autre?

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