Archive pour le 5 octobre, 2007

National Geografic: aurore Boréale

5 octobre, 2007

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San Cirillo di Alessandria

5 octobre, 2007

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Apprends-moi, Seigneur, à dire merci

5 octobre, 2007

 du site:

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Apprends-moi, Seigneur, à dire merci


Auteur : Jean-Pierre Dubois-Dumée 

 

Apprends-moi, Seigneur, à dire merci

Merci pour le pain, le vent, la terre et l’eau.
Merci pour la musique et pour le silence.
Merci pour le miracle de chaque nouveau jour.

Merci pour les gestes et les mots de tendresse.
Merci pour les rires et les sourires.
Merci pour tout ce qui m’aide à vivre
malgré les souffrances et les détresses.
Merci à tous ceux que j’aime et qui m’aiment.

Et que ces mille mercis
se transforment en une immense action de grâces
quand je me tourne vers Toi,
la source de toute grâce
et le rocher de ma vie.

Merci pour ton amour sans limite.
Merci pour la paix qui vient de Toi.
Merci pour le pain de l’Eucharistie.
Merci pour la liberté que Tu nous donnes.

Avec mes frères je proclame ta louange
pour notre vie qui est entre tes mains,
pour nos âmes qui Te sont confiées,
pour les bienfaits dont Tu nous combles
et que nous ne savons pas toujours voir.

Dieu bon et miséricordieux,
que ton nom soit béni à jamais. 

 

P. Cantalamessa : Seule la foi peut nous permettre d’atteindre Dieu

5 octobre, 2007

du site:

http://www.zenit.org/article-16341?l=french

 P. Cantalamessa : Seule la foi peut nous permettre d’atteindre Dieu 

Homélie du dimanche 7 octobre 

ROME, Vendredi 5 octobre 2007 (ZENIT.org)

 Nous publions ci-dessous le commentaire de l’Evangile du dimanche 7 octobre, proposé par le père Raniero Cantalamessa OFM Cap, prédicateur de la Maison pontificale. Evangile de Jésus Christ selon saint Luc 17, 5-10

Les Apôtres dirent au Seigneur : « Augmente en nous la foi ! »
Le Seigneur répondit : « La foi, si vous en aviez gros comme une graine de moutarde, vous diriez au grand arbre que voici : ‘Déracine-toi et va te planter dans la mer’, et il vous obéirait.
« Lequel d’entre vous, quand son serviteur vient de labourer ou de garder les bêtes, lui dira à son retour des champs : ‘Viens vite à table’ ?
Ne lui dira-t-il pas plutôt : ‘Prépare-moi à dîner, mets-toi en tenue pour me servir, le temps que je mange et que je boive. Ensuite tu pourras manger et boire à ton tour.’
Sera-t-il reconnaissant envers ce serviteur d’avoir exécuté ses ordres ?
De même vous aussi, quand vous aurez fait tout ce que Dieu vous a commandé, dites-vous : ‘Nous sommes des serviteurs quelconques : nous n’avons fait que notre devoir.’ »
© http://www.aelf.orgAugmente en nous la foiL’Evangile d’aujourd’hui s’ouvre sur une demande des apôtres à Jésus : « Augmente en nous la foi ! » Au lieu de satisfaire leur désir, Jésus semble vouloir l’accroître. Il dit : « La foi, si vous en aviez gros comme une graine de moutarde… ». La foi est sans aucun doute le thème dominant de ce dimanche. Dans la première lecture on entend la célèbre affirmation de Habaquq reprise par saint Paul dans la Lettre aux Romains : « Le juste vivra par sa fidélité ». L’acclamation avant l’Evangile est également liée à ce thème : « Telle est la victoire qui a triomphé du monde : notre foi » (1 Jn 5, 4).

La foi a des significations nuancées. Je voudrais aujourd’hui considérer la foi dans son acception la plus commune et la plus élémentaire : croire ou ne pas croire en Dieu. Non pas la foi en fonction de laquelle on décide si l’on est catholique ou protestant, chrétien ou musulman, mais la foi en fonction de laquelle on décide si l’on est croyant, ou non croyant, croyant ou athée. Un texte de l’Ecriture dit : « Celui qui s’approche de Dieu doit croire qu’il existe et qu’il se fait le rémunérateur de ceux qui le cherchent » (He 11, 6). C’est le premier degré de la foi, sans lequel on ne peut en gravir d’autres.

Pour parler de la foi à un niveau aussi universel on ne peut pas se baser uniquement sur la Bible car cela n’aurait de valeur que pour nous chrétiens et, en partie pour les juifs, mais pas pour les autres. Heureusement, Dieu a écrit deux « livres » : l’un est la Bible et l’autre, la création. L’un est composé de lettres et de mots, l’autre de choses. Il n’est pas donné à tout le monde de connaître, ou de pouvoir lire le livre des Ecritures ; mais tous, où qu’ils vivent et quelle que soit leur culture, peuvent lire le livre de la création. La nuit, peut-être encore mieux que le jour. « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’œuvre de ses mains, le firmament l’annonce… pour toute la terre en ressortent les lignes et les mots jusqu’aux limites du monde » (Ps 19, 5). Paul affirme : « Ce qu’il y a d’invisible depuis la création du monde se laisse voir à l’intelligence à travers ses œuvres » (Rm 1, 20).

Il est urgent de dissiper le malentendu très répandu selon lequel la science a désormais résolu le problème et expliqué le monde de manière exhaustive, sans qu’existe le besoin de recourir à l’idée d’un être extérieur, appelé Dieu. D’une certaine manière, la science nous rapproche aujourd’hui davantage de la foi en un créateur, que par le passé. Prenons la fameuse théorie qui explique l’origine de l’univers par le Big Bang, ou la grande explosion initiale. En un milliardième de milliardième de seconde, on passe d’une situation où il n’y a encore rien, ni espace ni temps, à une situation où le temps a commencé, où l’espace existe, et dans une particule infinitésimale de matière, il y a déjà, en puissance, l’univers de milliards de galaxies tel que nous le connaissons aujourd’hui.

A qui affirme : « Cela n’a pas de sens de se poser la question de ce qu’il y avait avant cet instant, car il n’existe pas un ‘avant’ puisque le temps n’existait pas encore », je réponds : « Comment peut-on ne pas se poser cette question ? ». « Remonter dans l’histoire du cosmos, affirme-t-on encore, c’est comme feuilleter les pages d’un livre immense en commençant par la fin. Arrivé au début, on s’aperçoit que c’est comme s’il manquait la première page ». Je crois que c’est précisément sur cette première page manquante que la révélation biblique a quelque chose à dire. On ne peut pas demander à la science de se prononcer sur cet « avant » qui est en dehors du temps, mais celle-ci ne devrait pas non plus fermer le cercle en faisant croire que tout est résolu.

On ne prétend pas « démontrer » l’existence de Dieu, dans le sens que nous donnons communément à ce terme. Ici bas, nous voyons comme dans un miroir ou à travers une énigme, dit saint Paul. Lorsqu’un rayon de lumière entre dans une pièce, ce que l’on voit n’est pas la lumière elle-même, mais la danse de la poussière qui reçoit et révèle la lumière. C’est ce qui se passe avec Dieu : nous ne le voyons pas directement mais nous voyons comme un reflet de Dieu, dans la danse des choses. Ceci explique pourquoi seul le « saut » de la foi peut nous permettre d’atteindre Dieu. 

Audience générale : saint Cyrille – Texte intégral

5 octobre, 2007

du site:

http://www.zenit.org/article-16320?l=french

 Audience générale : saint Cyrille 

Texte intégral 


ROME, Mercredi 3 octobre 2007 (
ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le texte intégral de la catéchèse donnée par le pape Benoît XVI au cours de l’audience générale, ce mercredi, place Saint-Pierre. 

* * * 


Chers frères et sœurs!

Poursuivant notre itinéraire sur les traces des Pères de l’Eglise, nous rencontrons, aujourd’hui encore, une grande figure : saint Cyrille d’Alexandrie. Lié à la controverse christologique qui conduisit au Concile d’Ephèse de 431, et dernier représentant important de la tradition alexandrine, Cyrille fut plus tard défini, dans l’Orient grec, « gardien de l’exactitude », qu’il faut comprendre comme gardien de la vraie foi, et même « sceau des Pères ». Ces expressions antiques expriment un fait caractéristique de Cyrille : la référence constante de l’évêque d’Alexandrie aux auteurs ecclésiastiques précédents (parmi eux, Athanase en particulier), dans le but de montrer la continuité de sa théologie avec la tradition. Il s’insère volontairement, explicitement dans la tradition de l’Eglise, dans laquelle il reconnaît la garantie de la continuité avec les Apôtres et avec le Christ lui-même. Vénéré comme saint aussi bien en Orient qu’en Occident, saint Cyrille fut proclamé docteur de l’Eglise en 1882 par le pape Léon XIII, qui, dans le même temps, attribua ce titre également à un autre représentant important de la patristique grecque, saint Cyrille de Jérusalem. Ainsi, se révélaient l’attention et l’amour pour les traditions chrétiennes orientales de ce pape, qui voulut ensuite proclamer saint Jean Damascène Docteur de l’Eglise, montrant ainsi qu’aussi bien la tradition orientale, que la tradition occidentale, exprime la doctrine de l’unique Eglise du Christ.

On sait très peu de choses sur la vie de Cyrille avant son élection sur l’important siège d’Alexandrie. Neveu de Théophile, qui en tant qu’évêque dirigea d’une main ferme et avec prestige le diocèse alexandrin à partir de 385, Cyrille naquit probablement dans la même métropole égyptienne entre 370 et 380. Il fut très tôt dirigé vers la vie ecclésiastique et reçut une bonne éducation, tant culturelle que théologique. En 403, il se trouvait à Constantinople à la suite de son puissant oncle et il participa dans cette même ville au Synode appelé du « Chêne », qui déposa l’évêque de la ville, Jean (appelé plus tard Chrysostome), marquant ainsi le triomphe du siège alexandrin sur celui, traditionnellement rival, de Constantinople, où résidait l’empereur. A la mort de son oncle Théophile, Cyrille encore jeune fut élu évêque de l’influente Eglise d’Alexandrie en 412, qu’il gouverna avec une grande énergie pendant trente-deux ans, visant toujours à en affirmer le primat dans tout l’Orient, également fort des liens traditionnels avec Rome.

Deux ou trois ans plus tard, en 417 ou 418, l’évêque d’Alexandrie se montra réaliste en recomposant la rupture de la communion avec Constantinople, qui durait désormais depuis 406, suite à la déposition de Jean Chrysostome. Mais l’ancienne opposition avec le siège de Constantinople se ralluma une dizaine d’années plus tard, lorsqu’en 428 Nestorius y fut élu, un moine sévère et faisant autorité, de formation antiochienne. En effet, le nouvel évêque de Constantinople suscita très vite des oppositions, car dans sa prédication il préférait pour Marie le titre de « Mère du Christ » (Christotòkos), que celui – déjà très cher à la dévotion populaire – de « Mère de Dieu » (Theotòkos). Le motif de ce choix de l’évêque Nestorius était son adhésion à la christologie de type antiochien qui, pour préserver l’importance de l’humanité du Christ, finissait par en affirmer la division de la divinité. Et ainsi, l’union entre Dieu et l’homme dans le Christ n’était plus vraie, et, naturellement, on ne pouvait plus parler de « Mère de Dieu ».

La réaction de Cyrille – alors le plus grand représentant de la christologie alexandrine, qui entendait en revanche profondément souligner l’unité de la personne du Christ – fut presque immédiate, et se manifesta par tous les moyens, déjà à partir de 429, s’adressant également dans quelques lettres à Nestorius lui-même. Dans la deuxième (PG 77, 44-49) que Cyrille lui adressa, en février 430, nous lisons une claire affirmation du devoir des Pasteurs de préserver la foi du Peuple de Dieu. Tel était son critère, par ailleurs encore valable aujourd’hui : la foi du Peuple de Dieu est l’expression de la tradition, elle est la garantie de la saine doctrine. Il écrit ainsi à Nestorius : « Il faut exposer au peuple l’enseignement et l’interprétation de la foi de la manière la plus irrépréhensible, et rappeler que celui qui scandalise ne serait-ce qu’un seul des petits qui croient dans le Christ subira un châtiment intolérable ».

Dans cette même lettre à Nestorius – une lettre qui plus tard, en 451, devait être approuvée par le Concile de Chalcédoine, le quatrième Concile œcuménique – Cyrille décrit avec clarté sa foi christologique : « Nous affirmons ainsi que les natures qui se sont unies dans une véritable unité sont différentes, mais de ces deux natures n’a résulté qu’un seul Christ et Fils ; non parce qu’en raison de l’unité la différence des natures ait été éliminée, mais plutôt parce que divinité et humanité, réunies en une union indicible et inénarrable, ont produit pour nous le seul Seigneur et Christ et Fils ». Et cela est important : la véritable humanité et la véritable divinité s’unissent réellement en une seule Personne, Notre Seigneur Jésus Christ. C’est pourquoi, poursuit l’évêque d’Alexandrie, « nous professerons un seul Christ et Seigneur, non dans le sens où nous adorons l’homme avec le Logos, pour ne pas insinuer l’idée de la séparation lorsque nous disons “avec”, mais dans le sens où nous adorons un seul et le même, car son corps n’est pas étranger au Logos, le corps avec lequel il s’assied également aux côtés de son Père, non comme si deux fils s’asseyaient à côté de lui, mais bien un seul uni avec sa propre chair ».

Très vite l’évêque d’Alexandrie, grâce à de sages alliances, obtint que Nestorius soit condamné à plusieurs reprises : par le siège romain, puis par une série de douze anathèmes qu’il composa lui-même et, enfin, par le Concile qui se tint à Ephèse en 431, le troisième concile œcuménique. L’assemblée, qui connut des épisodes tumultueux et une alternance de moments favorables et de moments difficiles, se conclut par le premier grand triomphe de la dévotion à Marie et avec l’exil de l’évêque de Constantinople, qui ne voulait pas reconnaître à la Vierge le titre de « Mère de Dieu », à cause d’une christologie erronée, qui apportait une division dans le Christ lui-même. Après avoir ainsi prévalu sur son rival et sur sa doctrine, Cyrille sut cependant parvenir, dès 433, à une formule théologique de compromis et de réconciliation avec les Antiochiens. Et cela aussi est significatif : d’une part, il y a la clarté de la doctrine de la foi, mais de l’autre, également la recherche intense de l’unité et de la réconciliation. Au cours des années suivantes, il se consacra de toutes les façons possibles à défendre et à éclaircir sa position théologique jusqu’à sa mort, qui survint le 27 juin 444.

Les écrits de Cyrille – vraiment très nombreux et largement publiés également dans diverses traductions latines et orientales déjà de son vivant, témoignant de leur succès immédiat – sont d’une importance primordiale pour l’histoire du christianisme. Ses commentaires de nombreux livres vétérotestamentaires et du Nouveau Testament, parmi lesquels tout le Pentateuque, Isaïe, les Psaumes et les Evangiles de Jean et de Luc, sont importants. Ses nombreuses œuvres doctrinales sont également notables. Dans celles-ci revient la défense de la foi trinitaire contre les thèses ariennes et contre celles de Nestorius. La base de l’enseignement de Cyrille est la tradition ecclésiastique, et en particulier, comme je l’ai mentionné, les écrits d’Athanase, son grand prédécesseur sur le siège alexandrin. Parmi les autres écrits de Cyrille, il faut enfin rappeler les livres Contre Julien, dernière grande réponse aux polémiques antichrétiennes, dictée par l’évêque d’Alexandrie probablement au cours des dernières années de sa vie, pour répondre à l’œuvre Contre les Galiléens écrite de nombreuses années auparavant, en 363, par l’empereur qui fut qualifié d’Apostat pour avoir abandonné le christianisme dans lequel il avait été éduqué.

La foi chrétienne est tout d’abord une rencontre avec Jésus, « une Personne qui donne à la vie un nouvel horizon » (Enc. Deus caritas est, n. 1). Saint Cyrille d’Alexandrie a été un témoin inlassable et ferme de Jésus Christ, Verbe de Dieu incarné, soulignant en particulier son unité, comme il le répète en 433 dans la première lettre (PG 77, 228-237) à l’évêque Succenso : « Un seul est le Fils, un seul le Seigneur Jésus Christ, que ce soit avant l’incarnation ou après l’incarnation. En effet, le Logos né de Dieu le Père n’était pas un fils, et celui né de la sainte Vierge un autre fils ; mais nous croyons que précisément Celui qui existe depuis toute éternité est né également selon la chair d’une femme ». Cette affirmation, au-delà de sa signification doctrinale, montre que la foi en Jésus Logos né du Père est également bien enracinée dans l’histoire, car, comme l’affirme saint Cyrille, ce même Jésus est venu dans le temps avec la naissance de Marie, la Theotòkos, et il sera, selon sa promesse, toujours avec nous. Et cela est important : Dieu est éternel, il est né d’une femme, et il reste avec nous chaque jour. Nous vivons dans cette certitude, en elle nous trouvons le chemin de notre vie.

Voici le résumé de la catéchèse, en français, lu par le pape

Chers Frères et Sœurs,

Dans notre itinéraire à la rencontre des Pères de l’Église, nous avons aujourd’hui la grande figure de saint Cyrille d’Alexandrie qui fut proclamé docteur de l’Église par le pape Léon XIII. Son nom est étroitement lié à la controverse théologique aboutissant, en 431, à la définition qui, au concile d’Éphèse, a donné à la Vierge Marie le titre de Theotokos, « Mère de Dieu ».

Neveu de Théophile, évêque d’Alexandrie, il prendra en 412 sa succession alors qu’il est encore jeune. Pendant 32 ans, il présidera avec une grande énergie l’Église qui lui est confiée.

Bien qu’ayant œuvré à la restauration de la communion avec le siège de Constantinople, mise à mal par la déposition de Jean Chrysostome en 403, il entre dans un vigoureux affrontement théologique avec Nestorius, élu sur ce siège en 428, dont les positions tendaient à nier l’union des natures divine et humaine dans l’unique personne du Christ. Cyrille réagit fortement en soulignant que c’est bien l’unique Logos qui est né avant tous les siècles et qui est aussi né, selon la chair, de la Vierge Marie. Pour préserver la foi du Peuple de Dieu, il demanda et obtint la déposition de son adversaire.

Par ailleurs, saint Cyrille a laissé une œuvre abondante et riche, composée du commentaire de nombreux livres bibliques, d’écrits doctrinaux et de textes apologétiques.

Je souhaite la bienvenue aux pèlerins de langue française, et je salue en particulier les jeunes du Lycée Marmoutier de Tours ainsi que le groupe d’anciens mineurs de Falck en Moselle. À la suite de saint Cyrille, je vous invite tous à vivre la foi comme une rencontre avec la personne de Jésus. Avec ma Bénédiction apostolique. 

bonne nuit

5 octobre, 2007

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. chardonneret

Camelia japonica ‘Chardonneret’
http://www.bamboudubois.be/albumcamelia.htm

« Celui qui vous écoute m’écoute ; celui qui vous rejette me rejette »

5 octobre, 2007

Concile Vatican II
Constitution sur l’Eglise dans le monde de ce temps « Gaudium et Spes », §40, 46 (trad. bréviaire)

« Celui qui vous écoute m’écoute ; celui qui vous rejette me rejette »

Née de l’amour du Père éternel, fondée dans le temps par le Christ Rédempteur, rassemblée dans l’Esprit Saint, l’Eglise poursuit une fin salvifique et eschatologique qui ne peut être pleinement atteinte que dans le monde à venir. Mais, dès maintenant présente sur cette terre, elle se compose d’hommes, de membres de la cité terrestre, qui ont pour vocation de former, au sein même de l’histoire humaine, la famille des enfants de Dieu, qui doit croître sans cesse jusqu’à la venue du Seigneur… A la fois « assemblée visible et communauté spirituelle » (Lumen Gentium 8), l’Eglise fait ainsi route avec toute l’humanité et partage le sort terrestre du monde ; elle est comme le ferment et, pour ainsi dire l’âme de la société humaine appelée à être renouvelée dans le Christ et transformée en famille de Dieu…

La compénétration de la cité terrestre et de la cité céleste ne peut être perçue que par la foi ; elle demeure même comme le mystère de l’histoire humaine, perturbée par le péché jusqu’à la pleine révélation de la gloire des fils de Dieu. L’Église, en poursuivant sa fin propre, le salut, ne fait pas seulement que l’homme communie à la vie divine ; elle répand aussi sa lumière en la faisant rejaillir en quelque sorte sur le monde entier ; et cela surtout du fait qu’elle guérit et surélève la dignité de la personne humaine, qu’elle fortifie la cohésion de la société, et qu’elle donne à l’activité quotidienne des hommes une orientation et une signification plus profondes. C’est ainsi, l’Église le croit, que, par chacun de ses membres comme par toute la communauté qu’elle constitue, elle peut beaucoup contribuer à humaniser davantage la famille des hommes et son histoire…

L’Église, tandis qu’elle aide le monde et reçoit beaucoup de lui, tend à un seul but : que vienne le règne de Dieu et que s’établisse le salut de l’humanité. Tout le bien que le peuple de Dieu, au temps de son pèlerinage terrestre, peut procurer à la famille humaine, découle de ce fait que l’Église est « le sacrement universel du salut », elle qui manifeste et réalise en même temps le mystère de l’amour de Dieu envers l’homme.