Archive pour le 3 octobre, 2007

Saint François

3 octobre, 2007

Saint François  dans images sacrée

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La joie parfaite selon Saint François d’Assise

3 octobre, 2007

du site:

http://www.missa.org/joie_parfaite.php

La joie parfaite selon Saint François d’Assise

Comment Saint François, cheminant avec frère Léon, lui exposa ce qu’est la joie parfaite.

Comme saint François allait une fois de Pérouse à Sainte Marie des Anges avec frère Léon, au temps d’hiver, et que le froid très vif le faisait beaucoup souffrir, il appela frère Léon qui marchait un peu en avant, et parla ainsi : « O frère Léon, alors même que les frères Mineurs donneraient en tout pays un grand exemple de sainteté et de bonne édification, néanmoins écris et note avec soin que là n’est pas point la joie parfaite. »

Et saint François allant plus loin l’appela une seconde fois : « O frère Léon, quand même le frère Mineur ferait voir les aveugles, redresserait les contrefaits, chasserait les démons, rendrait l’ouïe aux sourds, la marche aux boiteux, la parole aux muets et, ce qui est un plus grand miracle, ressusciterait des morts de quatre jours, écris qu’en cela n’est point la joie parfaite. »

Marchant encore un peu, saint François s’écria d’une voix forte : « O frère Léon, si le frère Mineur savait toutes les langues et toutes les sciences et toutes les Écritures, en sorte qu’il saurait prophétiser et révéler non seulement les choses futures, mais même les secrets des consciences et des âmes, écris qu’en cela n’est point la joie parfaite. »

Allant un peu plus loin, saint François appela encore d’une voix forte : « O frère Léon, petite brebis de Dieu, quand même le frère parlerait la langue des Anges et saurait le cours des astres et les vertus des herbes, et que lui seraient révélés tous les trésors de la terre, et qu’il connaîtrait les vertus des oiseaux et des poissons, de tous les animaux et des hommes, des arbres et des pierres, des racines et des eaux, écris qu’en cela n’est point la joie parfaite. »

Et faisant encore un peu de chemin, saint François appela d’une voix forte : « O frère Léon, quand même le frère Mineur saurait si bien prêcher qu’il convertirait tous les fidèles à la foi du Christ, écris que là n’est point la joie parfaite. »

Et comme de tels propos avaient bien duré pendant deux milles, frère Léon, fort étonné, l’interrogea et dit : « Père, je te prie, de la part de Dieu, de me dire où est la joie parfaite. » et saint François lui répondit : « Quand nous arriverons à Sainte-Marie-des-Anges, ainsi trempés par la pluie et glacés par le froid, souillés de boue et tourmentés par la faim, et que nous frapperons à la porte du couvent, et que le portier viendra en colère et dira : « Qui êtes-vous ? » et que nous lui répondrons : « Nous sommes deux de vos frères », et qu’il dira : « Vous ne dites pas vrai, vous êtes même deux ribauds qui allez trompant le monde et volant les aumônes des pauvres ; allez-vous en » ; et quand il ne nous ouvrira pas et qu’il nous fera rester dehors dans la neige et la pluie, avec le froid et la faim, jusqu’à la nuit, alors si nous supportons avec patience, sans trouble et sans murmurer contre lui, tant d’injures et tant de cruauté et tant de rebuffades, et si nous pensons avec humilité et charité que ce portier nous connaît véritablement, et que Dieu le fait parler contre nous, ô frère Léon, écris que là est la joie parfaite.

Et si nous persistons à frapper, et qu’il sorte en colère, et qu’il nous chasse comme des vauriens importuns, avec force vilenies et soufflets en disant : « Allez-vous-en d’ici misérables petits voleurs, allez à l’hôpital, car ici vous ne mangerez ni ne logerez », si nous supportons tout cela avec patience, avec allégresse, dans un bon esprit de charité, ô frère Léon, écris que là est la joie parfaite.Et si nous, contraints pourtant par la faim, et par le froid, et par la nuit, nous frappons encore et appelons et le supplions pour l’amour de Dieu, avec de grands g

émissements, de nous ouvrir et de nous faire cependant entrer, et qu’il dise, plus irrité encore : « ceux-ci sont des vauriens importuns, et je vais les payer comme ils le méritent », et s’il sort avec un bâton noueux, et qu’il nous saisisse par le capuchon, et nous jette par terre, et nous roule dans la neige, et nous frappe de tous les noeuds de ce bâton, si tout cela nous le supportons patiemment et avec allégresse, en pensant aux souffrances du Christ béni, que nous devons supporter pour son amour, ô frère Léon, écris qu’en cela est la joie parfaite.

Et enfin, écoute la conclusion, frère Léon : au-dessus de toutes les grâces et dons de l’Esprit-Saint que le Christ accorde à ses amis, il y a celui de se vaincre soi-même, et de supporter volontiers pour l’amour du Christ les peines, les injures, les opprobres et les incommodités ; car de tous les autres dons de Dieu nous ne pouvons nous glorifier, puisqu’ils ne viennent pas de nous, mais de Dieu, selon que dit l’Apôtre : « Qu’as-tu que tu ne l’aies reçu de Dieu ? et si tu l’as reçu de lui, pourquoi t’en glorifies-tu comme si tu l’avais de toi-même ? ». Mais dans la croix de la tribulation et de l’affliction, nous pouvons nous glorifier parce que cela est à nous, c’est pourquoi l’Apôtre dit : « Je ne veux point me glorifier si ce n’est dans la croix de Notre-Seigneur Jésus Christ. »À qui soit toujours honneur et gloire dans les siècles des siècles. Amen.

Homélie de saint Jean Chrysostome (+ 407)

3 octobre, 2007

du site: 

http://catho.org/9.php?d=oq

Homélie de saint Jean Chrysostome (+ 407) Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique: ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas, mais il obtiendra la vie éternelle (Jn 3,16).

Vous voyez la cause de l’avènement du Fils de Dieu: il est venu pour que tous ceux qui devaient périr trouvent, par la foi en lui, l’accès au salut. Qui aurait pu imaginer une générosité pareille, au-delà de tout éloge? Par le don du baptême, Dieu accorde à notre nature le pardon de tous nos péchés! Non seulement ici la pensée est impuissante, mais la parole est incapable de dénombrer les autres bienfaits de Dieu. Si nombreux qu’ils soient, je suis obligé d’en omettre encore davantage. Que serait-ce donc, si l’on songeait encore à ce chemin de la conversion que Dieu, dans son indicible amour des hommes, a donné au genre humain, ainsi qu’à ses prescriptions merveilleuses grâce auxquelles, si nous le voulons, même après le bienfait du baptême, nous pourrons attirer la grâce d’en haut! Vous voyez, mes enfants, l’abîme des bienfaits de Dieu! Vous voyez combien leur énumération est longue, bien que nous n’en ayons encore rappelé qu’une faible partie! Comment, en effet, le langage humain pourrait-il dénombrer tout ce que Dieu a fait pour nous? Mais si grands et si nombreux que soient ces bienfaits, ils sont plus ineffables et plus grands encore, ceux qu’il a promis pour la vie future à ceux qui marchent sur le chemin de la vertu. Et, pour nous montrer en peu de mots l’excès de leur grandeur, saint Paul nous dit: Ce que personne n’avait vu de ses yeux ni entendu de ses oreilles, ce que le coeur de l’homme n’avait pas imaginé, ce qui avait été préparé pour ceux qui aiment Dieu (1Co 2,9). Voyez-vous l’excellence de ces bienfaits? Voyez-vous comme ils sont au-dessus de toutes les idées de l’homme? Ce que le coeur de l’homme n’avait pas imaginé, c’est l’expression de saint Paul. Si nous voulons récapituler toutes ces merveilles, si nous voulons en rendre grâce selon nos forces, nous pourrons attirer sur nous encore plus de grâces divines et grandir en vertu. Le souvenir des bienfa its de Dieu nous aide à affronter les labeurs de la vertu, à mépriser les biens terrestres, pour nous ouvrir à l’auteur de tous ces dons et augmenter, de jour en jour, l’amour que nous lui témoignons.

 Prière Dieu notre Père, tu as envoyé dans le monde ta Parole de vérité et ton Esprit de sainteté pour révéler aux hommes ton admirable mystère; donne-nous de professer la vraie foi en reconnaissant la gloire de l’éternelle Trinité, en adorant son Unité toute-puissante. Par Jésus Christ.

« Evangéliser et porter l’Amour de Dieu aux hommes », par Mgr Sarah

3 octobre, 2007

du site: 

http://www.zenit.org/article-16313?l=french

« Evangéliser et porter l’Amour de Dieu aux hommes », par Mgr Sarah

Ouverture du mois missionnaire

ROME, Mardi 2 octobre 2007 (ZENIT.org) – « Evangéliser et porter l’Amour de Dieu aux hommes » : c’était le thème de l’homélie du secrétaire de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, Mgr Robert Sarah, lors de la messe de la fête de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, et du début du mois missionnaire, en la chapelle du dicastère missionnaire, souligne l’agence Fides. Le mois missionnaire culminera avec la célébration de la Journée missionnaire mondiale, l’avant-dernier dimanche du mois, le 21 octobre. Dans plusieurs nations la Journée est déplacée à un autre dimanche du même mois.

Le message de Benoît XVI pour la 81e Journée missionnaire mondiale a pour titre « Toutes les Eglises pour le monde entier ». Le mois d’octobre a été choisi comme mois missionnaire en souvenir de la découverte du continent américain, qui ouvrit une nouvelle page dans l’histoire de l’évangélisation.

Cette année est aussi l’anniversaire de la publication du décret qui a déclaré sainte Thérèse patronne des missions, à l’égal de saint François Xavier.

Le 14 décembre 1927 en effet, la congrégation des Rites publiait le décret qui, par décision du pape Pie XI, déclarait « la petite Thérèse patronne spéciale des missionnaires, hommes et femmes, existants dans le monde ». On lui conférait ce titre « comme il avait été conféré à Saint François Xavier, avec tous les droits et les privilèges que comporte ce titre », droits et privilèges concernant le culte liturgique.

« Nous sommes aujourd’hui heureux de célébrer la fête de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face, patronne des missions et pleinement missionnaire même dans sa vie de clôture », a affirmé Mgr Sarah dans son homélie.

« Toute la vie de Sainte Thérèse de Lisieux est remplie de Dieu et de son amour, et nous incite à apprécier la beauté de l’amour intime avec Dieu, avec le Christ, vécue dans une vie de prière contemplative et d’amour. Avec Sainte Thérèse nous apprenons non seulement à cheminer vers notre conversion, pour devenir comme des enfants, mais nous apprenons surtout à mettre en relief le primat de l’Amour de Dieu et la nécessité de notre réponse, personnelle et généreuse, dans la prière quotidienne et dans la consécration totale de notre être à Dieu », ajoutait Mgr Sarah.

Le secrétaire du dicastère missionnaire a rappelé que le but de la vie de la petite Thérèse était de rester auprès du Crucifix, où elle avait compris l’immense amour de Dieu pour nous, à cause duquel sa vie a toujours été caractérisée par le désir d’« aimer l’Amour », d’« aimer Jésus comme personne ne L’a jamais aimé ».

Cette recherche quotidienne la conduisit à découvrir sa vocation et sa place dans l’Eglise : « dans le cœur de l’Eglise, ma mère, je serai l’Amour, ainsi je serai tout ». Dans l’Eglise, Sainte Thérèse sera missionnaire en priant et en aimant. « Nous ne pouvons être missionnaire sans aimer – a souligné Mgr Sarah, sans apprendre ce que veut dire aimer vraiment, parce qu’évangéliser c’est porter l’Amour de Dieu aux hommes ».

La vocation missionnaire, comme le souligne aussi le Concile Vatican II, s’exprime et est authentique dans une dimension de radicalité et de totalité : tout doit appartenir à Dieu, toute notre vie, pour tous et partout, rappelait Mgr Sarah avant de conclure : « Prions pour mieux comprendre notre vocation missionnaire et pour imiter Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus dans notre chemin quotidien vers la plénitude de l’amour et vers notre vocation à la sainteté ».

bonne nuit

3 octobre, 2007

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Cluster of English Elegance Roses

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Suivre le Christ sur la voie droite

3 octobre, 2007

Athanase (295-373), évêque d’Alexandrie, docteur de l’Église
Vie de saint Antoine, 19-20 (trad. Brésard, 2000 ans C, p. 184)

Suivre le Christ sur la voie droite

Un jour, tous les moines sont venus voir Antoine et l’ont prié de leur adresser la parole. Il leur dit: … Nous voilà commencés, nous nous sommes engagés sur la route de la vertu. Maintenant marchons toujours en avant afin d’atteindre le but (Ph 3,14). Que personne ne regarde en arrière comme la femme de Lot (Gn 19,26), car le Seigneur a dit : « Quiconque a mis la main à la charrue et regarde en arrière est inapte au Royaume des cieux ». Regarder en arrière n’est rien d’autre que changer son propos et reprendre goût aux choses de ce monde-ci. Ne craignez pas quand vous entendez parler de vertu et ne vous étonnez pas de ce mot. Car la vertu n’est pas loin de nous : elle ne prend pas naissance hors de nous ; c’est notre affaire à nous, et la chose est simple pourvu que nous le voulions.

Les païens quittent leur pays et traversent la mer pour étudier les lettres. Nous, nous n’avons pas besoin de quitter notre pays pour aller au Royaume des cieux, ni de passer la mer pour acquérir la vertu. Car le Seigneur a dit : « Le Royaume des cieux est au-dedans de vous » (Lc 17,21). La vertu n’a donc besoin que de notre vouloir, puisqu’elle est en nous et prend naissance de nous. Si l’âme conserve sa partie intelligente conforme à sa nature, la vertu prend naissance. L’âme est dans son état naturel quand elle demeure comme elle a été faite ; elle a été faite très belle et très droite. C’est pourquoi Josué, fils de Noun, disait au peuple en l’exhortant : « Rendez droit votre coeur devant le Seigneur, le Dieu d’Israël » (Jos 24,23). Et Jean Baptiste : « Rendez droits vos chemins » (Mt 3,3). Être droite, pour l’âme, c’est garder son intelligence, comme elle a été créée. Au contraire, quand elle dévie et se détourne de son état naturel, alors on parle de vice de l’âme. La chose n’est donc pas difficile… Si nous devions chercher la chose au dehors, ce serait vraiment difficile, mais puisqu’elle est en nous, gardons-nous des pensées impures et conservons notre âme pour le Seigneur, comme si nous avions reçu un dépôt, afin qu’il reconnaisse son oeuvre, trouvant notre âme telle qu’il l’a faite.