Archive pour septembre, 2007

Sermon pour la Nativité de la Vierge Marie,

8 septembre, 2007

du site:

http://www.abbayes.net/lectio/bernard/aqueduc.htm

Sermon pour la Nativité de la Vierge Marie, « L’Aqueduc ».

1. Le ciel a la joie de connaître la présence de la Vierge féconde, la terre vénère le souvenir de son passage. Il en va de même de tous les biens : là-haut ils sont manifestes, ici on n’en a que la mémoire ; au ciel, c’est la satiété, sur terre les prémices et le faible avant-goût ; d’une part la réalité, de l’autre le nom seulement…

7. Vénérons Marie de toutes les fibres de notre coeur, de tout notre pouvoir d’aimer et de tous nos voeux. Telle est la volonté de celui qui a voulu que nous ayons tout par Marie. C’est sa volonté, dis-je, mais il le veut dans notre intérêt. En toute occasion et de toute manière, Marie vient en aide à nos misères, apaise nos tremblements, stimule notre foi, conforte notre espérance, écarte nos défiances et remédie à notre lâcheté. Vous craigniez de vous approcher du Père. Il sera exaucé par égard pour lui-même, car le Père aime son Fils. Aurez-vous peur de lui aussi ? Il est votre frère et votre chair, il a tout subi sauf le péché, afin d’apprendre la miséricorde. Ce frère, c’est Marie qui vous l’a donné. Mais peut-être craignez-vous en lui aussi la majesté divine, puisque, tout en se faisant homme, il est resté Dieu. Vous cherchez encore un avocat auprès de lui ? Recourez à Marie. En elle, vous trouverez l’humanité pure, non seulement pure de toute contamination, mais à l’état pur, puisqu’elle n’a que l’une des deux natures. Je n’hésite pas à dire qu’elle aussi sera exaucée par égard pour elle. Le Fils écoutera sa Mère, et le Père écoutera son Fils. Mes petits enfants, voici l’échelle des pécheurs, voici toute mon assurance et la raison de mon espérance. Quoi donc ? Le Fils pourrait éconduire sa mère, ou souffrir qu’on l’éconduise ? Ne pas l’entendre ou n’être pas entendu lui-même ? Certainement pas. « Tu as trouvé grâce auprès de Dieu », dit l’ange. Heureusement ! Marie trouvera toujours grâce, et c’est de la grâce seule que nous avons besoin. La Vierge ne recherchait pas, comme Salomon, la sagesse, ni les richesses, ni les honneurs, ni la puissance, mais la grâce. Et c’était sage, car nous ne pouvons être sauvés que par la grâce.

8. Pourquoi désirer autre chose, mes frères ? Cherchons la grâce, et cherchons-la avec l’aide de Marie, car elle trouve ce qu’elle cherche, et ne revient pas bredouille. Mais cherchons la grâce auprès de Dieu, non pas cette grâce illusoire que dispensent les hommes. Que d’autres veuillent s’acquérir des mérites ; nous nous emploierons à obtenir la grâce. Et n’est-ce point une grâce que nous soyons ici ? Oui, car sans la miséricorde du Seigneur, nous aurions été anéantis. Qui, nous ? Nous les parjures, les adultères, les homicides, les voleurs, nous les excréments de ce monde ! Interrogez vos consciences, mes frères, et avouez que là où abonda le péché, la grâce surabonde (Rm,5,20).

Marie n’allègue point son mérite, elle demande la grâce. Elle compte si bien sur la grâce, et elle est si peu orgueilleuse, qu’en entendant la salutation de l’ange, elle est prise de crainte. « Marie, dit l’Evangile, se demandait ce que signifiait cette salutation ». C’est qu’elle s’estimait très indigne d’être saluée par un ange. Elle se disait sans doute :  » Comment se fait-il qu’un ange du Seigneur vienne me trouver ?  » Ne crains rien, Marie, ne t’étonne pas qu’un ange vienne : un autre viendra, plus grand que l’ange. Ne sois pas surprise de voir l’ange du Seigneur. Et puis, pourquoi ne verrais-tu pas un ange, toi qui mènes déjà une vie angélique ? Pourquoi ne saluerait-il pas la concitoyenne des saints et la servante de Dieu ? La virginité est une vie angélique, car ceux qui ne prennent ni mari ni femme sont comme des anges de Dieu (Mt,22,30)

9. …Si tout homme qui s’humilie doit être exalté, qu’y a-t-il de plus sublime que l’humilité de Marie ? Elisabeth, toute surprise de sa venue, disait : « Comment se fait-il que la Mère du Seigneur vienne chez moi ? Mais elle devait s’étonner plus encore qu’à la manière de son Fils, Marie vînt pour servir, et non pour être servie (Mt,20,28). Aussi est-ce à juste titre que le Chantre divin l’accueillait de cet hymne de louange : Qui est celle qui monte comme l’aurore à son lever, belle comme la lune, lumineuse comme le soleil, redoutable comme une armée rangée en bataille ? (cant.8,9). Elle monte, en effet, au-dessus de tout le genre humain, elle monte jusqu’aux anges, mais elle les dépasse encore, et elle va occuper sa place plus haut que toute créature céleste. Il faut d’ailleurs qu’elle aille puiser plus haut que les anges cette eau vive qu’elle doit reverser sur les hommes.

10. Comment cela se fera-t-il, dit-elle, puisque je ne connais pas d’homme ? Vraiment sainte de corps et d’esprit, elle a gardé sa chair intacte et elle est résolue à la garder toujours, mais l’ange lui répond : L’Esprit-Saint surviendra en toi, et la vertu du Très-Haut te couvrira de son ombre (Lc,1,34,35). Ne m’interroge pas, semble-t-il lui dire, ceci me dépasse et je n’ai rien à t’en dire. C’est l’Esprit-Saint, non pas l’esprit angélique, qui surviendra en toi ; et c’est la vertu du Très-Haut qui t’enveloppera de son ombre, ce n’est pas moi. Ne t’attarde pas parmi les anges, Vierge sainte ; la terre assoiffée attend de recevoir par ton intervention une eau désaltérante venue de plus haut. Quand tu auras un peu dépassé le ciel des anges, tu trouveras celui qu’aime ton âme. Un peu, te dis-je, non qu’il ne soit incomparablement supérieur aux anges, mais parce qu’entre eux et lui tu ne trouveras plus aucun intermédiaire. Dépasse donc les Vertus et les Dominations, les Chérubins et les Séraphins, pour parvenir à celui qu’ils acclament à l’envi :  » Saint, saint, saint, le Seigneur Dieu des armées (Isaie,6,3). Car le Saint qui naîtra de toi sera appelé le Fils de Dieu « . Il est source de sagesse, Verbe du Père au plus haut des cieux. Ce Verbe, par ton intermédiaire, se fera chair, et celui qui dit :  » Je suis dans le Père et le Père est en moi  » (Jn,14,10) dira aussi : « Je suis sorti de Dieu et je suis venu  » (Jn,8,42). « Au commencement était le Verbe », dit l’Evangile. Déjà la source jaillissait, mais seulement à l’intérieur d’elle-même. Car le Verbe était en Dieu, habitant la lumière inaccessible. Dès l’origine, le Seigneur disait : « J’ai des pensées de paix, et non d’affliction ». Mais ta pensée, Seigneur, est en toi, et nous ignorons ce que tu penses. Nul n’a connu la volonté de Dieu, nul n’a fait partie de son conseil. La pensée pacifique s’est donc réalisée sur terre dans l’oeuvre de paix : le Verbe s’est fait chair et habite désormais parmi nous. Par la foi, il réside dans nos coeurs, dans notre mémoire, dans notre pensée ; il est même descendu jusque dans notre imagination. Jusque-là, en effet, l’homme ne pouvait connaître de Dieu que l’idole qu’il s’en était forgée dans son coeur.

11. Il était incompréhensible et inaccessible, invisible et parfaitement insaisissable à la pensée. Mais il a voulu être compris, être vu, être saisi par la pensée. Comment, direz-vous ? En se couchant dans la crèche, en reposant au giron de la Vierge, en prêchant sur la montagne, en passant les nuits à prier, en se laissant clouer à la croix, dans la lividité de sa mort, dans sa liberté entre les morts, en régnant sur les enfers, puis en ressuscitant le troisième jour, et en montrant aux Apôtres, pour preuve de sa victoire, la marque des clous ; enfin, en montant au ciel sous leurs yeux. Chacune de ses actions appellent les réflexions les plus sincères et les plus pieuses. Dès que j’évoque l’une d’entre elles, je pense à Dieu, et à travers toutes il est mon Dieu. Méditer ainsi, c’est la sagesse même, je l’ai dit, et j’estime que rien n’est plus recommandable que de se remémorer toute la douceur de ces événements…

12. Considérez donc comment Marie s’est élevée jusqu’aux anges par la plénitude de la grâce, et plus haut encore par l’intervention en elle du Saint-Esprit. Les anges possèdent la charité, la pureté et l’humilité, toutes vertus qui sont éclatantes en Marie. Mais je l’ai déjà montré tout à l’heure, dans la mesure où nous sommes capables de parler de ces mystères ; il faut faire voir maintenant en quoi elle est supérieure aux anges. Quel est l’ange à qui il ait jamais été dit : « L’Esprit-Saint surviendra en toi, et la vertu du Très-Haut t’enveloppera de son ombre : c’est pourquoi le Saint qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu ? Car enfin, la Vérité est née de la terre (Ps,84,12), et non du monde des anges ; elle a fait sienne non pas la nature angélique, mais la race d’Abraham. Pour un ange, c’est déjà un grand honneur que d’être le serviteur du Seigneur ; mais Marie a mérité mieux : d’en être la Mère. La gloire sans pareille de la Vierge, c’est sa fécondité, et ce privilège unique la rend aussi supérieure aux anges que le nom de Mère surpasse la qualité de serviteur. Déjà pleine de grâce, déjà brulante de charité, vierge sans tâche, et pétrie d’humilité, il lui est échu cette grâce de surcroît : de concevoir sans connaître l’homme et de devenir mère sans subir les douleurs de l’enfantement. Mais c’est peu de chose encore : l’enfant qui est né d’elle est appelé le Saint, et il est le Fils de Dieu.

13. Dès lors, mes frères, nous devons tout mettre en oeuvre pour que la Parole sortie de la bouche du Père et venue jusqu’à nous par la médiation de la Vierge ne s’en retourne pas à vide ; par cette même médiation, il nous faut rendre grâce pour grâce. Tant que nous ne pouvons que désirer la présence de Dieu, célébrons sans cesse sa mémoire ; et que les flots de la grâce remontent à leur source première pour en revenir plus abondants encore. S’ils ne retournent à leur origine, ils tariront et, infidèles dans les petites choses, nous ne mériterons pas les grandes récompenses…

Sermon pour la Nativité de la Vierge Marie, « L’Aqueduc », de Saint Bernard.

Extrait des « Œuvres mystiques » de Saint Bernard
Préface et traduction d’Albert Béguin.
Editions du Seuil, Paris, 1953.

Le Pape a Mariazell – samedi, 8 septembre 2007

8 septembre, 2007

 LE PAPE A MARIAZELL – le 8-09-2007 13:25

Ce matin, Benoît XVI sest rendu à Mariazell par la route à cause du mauvais temps (à 110 km de Vienne). Depuis laéroport local, il a gagné le sanctuaire en papamobile vers 10 h où plus de 50.000 personnes lattendaient.

www.radinrue.com

 

La ville de Mariazell, dans les monts de Styrie, a été fondée en 1157, après le miracle de la Vierge au moine Magnus (un rocher qui interdisait le passage au moine, s’est ouvert après avoir invoqué Marie). Au XIII siècle, un prince de Moravie a construit la première église pour remercier la Vierge de sa guérison. En 1399, le Pape Boniface IX a concédé l’indulgence plénière pour l’octave de l’Assomption, ce qui s’est traduit par une forte augmentation des pèlerinages. En 1907, l’église a été élevée en basilique mineure et en 1908, l’image de la Vierge reçu le couronnement papal. Au XVII siècle, le sanctuaire a été reconstruit dans le style baroque, conservé son portail gothique. A l’intérieur de l’église, la chapelle des grâces a été construite par le roi Louis I de Hongrie après sa victoire sur les Turcs. On y vénère la statue d’époque romane de la Vierge, qui est enveloppée d’un manteau d’apparat. Ce sanctuaire marial est l’un des plus célèbres et des plus fréquentés d’Europe.A son arrivée, le Pape a été reçu par l’Abbé de Lambrecht, monastère bénédictin dont dépend le sanctuaire, et par le Recteur de ce dernier. Puis il est entré dans l’église où avaient pris place 2.000 personnes. Après avoir prié devant la statue de la Vierge, il est monté sur l’estrade dressée à coté de la basilique pour célébrer la messe de la Nativité de la Vierge, fête liturgique du sanctuaire de Mariazell. « Depuis 850 ans -a dit le Saint-Père à l’homélie- des personnes de tous les peuples et de tous les pays viennent ici…prier avec eux les souhaits de leurs cœurs et de leurs pays… Aller en pèlerinage veut dire…marcher vers un but. Cela confère également une beauté particulière au cheminement et à ses fatigues ».Le Pape a rappelé ensuite que parmi les pèlerins qui appartiennent à la généalogie du Christ, certains ont perdu le sens de l’orientation mais il y en a toujours eu d’autres qui ont su donné un sens à leur vie motivés par « la nostalgie du but ». « L’impulsion a donné vie à la foi chrétienne, et le commencement de l’Eglise de Jésus-Christ a été possible -a fait observer Benoît XVI- parce qu’il y avait en Israël des personnes qui ne se sont pas contentées de la routine quotidienne, mais qui regardaient plus loin à la recherche de quelque chose de plus grand  » et « comme leur cœur était à l’écoute, ils ont pu reconnaître Jésus comme l’envoyé de Dieu ». »Il faut que nous ayons ce cœur inquiet et ouvert. C’est la clef de voûte de ce pèlerinage. Il ne suffit pas non plus d’être et de penser comme les autres. Le projet de notre vie va bien au-delà. Ne nous faisons pas manquer de…ce Dieu qui nous a montré son visage et qui a ouvert son cœur, Jésus Christ. En effet, il y a de grandes personnalités dans l’histoire qui ont vécu de belles et émouvantes expériences de Dieu. Ce sont cependant, des expériences humaines, avec leurs limites humaines. Lui seul est Dieu, et c’est pour cela que seulement lui est le pont qui met en contact immédiat Dieu et l’homme ». Si nous appelons le Christ « unique médiateur du salut valable pour tous », a dit le Saint-Père, « cela ne signifie aucunement déprécier les autres religions ni l’orgueilleux absolutisme de notre pensée, mais cela exprime notre désir d’être conquis par celui qui nous a touché au plus profond de nous et comblés de dons pour que nous puissions faire de même avec les autres ». »De fait, notre foi s’oppose radicalement à la résignation qui considère l’homme incapable de vérité, comme si elle était trop grande pour lui. Cette résignation face à la vérité est le centre de la crise de l’occident, de l’Europe. S’il n’existe pas une vérité pour l’homme, alors il ne peut distinguer entre le bien et le mal. Par conséquent les grandes et merveilleuses découvertes de la science se font ambiguës : elles peuvent déboucher sur de grandes perspectives…pour…l’homme, mais elles peuvent aussi…se transformer en une terrible menace ». « Nous avons besoin de vérité. Mais à la racine de notre histoire, nous avons peur que la foi en la vérité conduise à l’intolérance. Si cette peur, qui a ses racines historiques, agit en nous, il est alors temps de regarder Jésus comme nous le voyons ici dans le sanctuaire de Mariazell. Comme un enfant dans les bras de sa mère…et comme le crucifié. Ces deux images…nous disent que la vérité s’affirme non par le pouvoir extrême,…mais qu’elle se concède à l’homme par le biais du pouvoir intérieur d’être véritable. La vérité se dévoile dans l’amour ».Et à la demande « Montre-nous Jésus !  » a dit le Pape, « Marie répond en le présentant avant tout comme un enfant. Dieu s’est fait petit pour nous,…il ne vient pas avec la force extérieure mais comme l’impuissance de son amour qui constitue sa force ». « L’Enfant Jésus nous rappelle évidement tous les enfants du monde… Si l’Europe est pauvre d’enfants, nous voulons tout pour eux et nous n’avons probablement pas assez confiance en l’avenir. Mais la terre sera privée de futur seulement si s’éteignent les forces du cœur et de la raison illuminée par le cœur, tant que le visage de Dieu ne resplendira pas sur la terre. Là où il y a Dieu, il y a un avenir ».Puis montrant le crucifix, le Pape a affirmé : « Dieu n’a pas libéré le monde avec l’épée mais avec la croix. Jésus, mourant a…un geste d’accueil par lequel il veut nous attirer à lui ». « Regardez le Christ ! Si nous le faisons nous nous rendons compte que le christianisme est différent et est plus qu’une morale, qu’une série de commandements et de règles. C’est le don d’une amitié qui dure dans la vie et la mort…et qui porte en soi une très grande force morale dont nous avons tant besoin face aux défis de notre époque. Si nous relisons avec le Christ et son Eglise le Décalogue du Sinaï…nous nous rendons compte que c’est…’un oui à Dieu qui nous aime et qui nous guide…et toutefois nous laisse notre entière liberté (les trois premiers commandements), qui nous laisse un amour responsable (sixième commandement), la responsabilité sociale et la justice (septième commandement), la vérité (huitième commandement), le respect des autres et de ce qui leur appartient (neuvième et dixième commandements). En vertu de la force de notre amitié avec Dieu vivant, nous vivons ce multiple oui tout en le portant comme un signe de notre souvenir du monde « .

Autriche : Discours de Benoît XVI au Corps diplomatique

8 septembre, 2007

du site: 

http://www.zenit.org/article-16116?l=french

Autriche : Discours de Benoît XVI au Corps diplomatique

Texte intégral

ROME, Vendredi 7 septembre 2007 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le texte du discours adressé par le pape Benoît XVI au Corps diplomatique et aux représentants politiques, dans la Hofburg, à Vienne, dans le cadre de son voyage apostolique de trois jours en Autriche.Monsieur le Président fédéral, Monsieur le Président du Parlement national, Monsieur le Chancelier fédéral, Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement fédéral, Mesdames et Messieurs les Députés du Parlement national et les Membres du Sénat fédéral, Mesdames et Messieurs les Présidents régionaux, Mesdames et Messieurs les Représentants du Corps diplomatique, Mesdames et Messieurs !Introduction C’est pour moi une grande joie et un honneur de vivre aujourd’hui cette rencontre avec vous, Monsieur le Président fédéral, avec les Membres du Gouvernement fédéral, et avec les Représentants de la vie politique et publique de la République d’Autriche. Cette rencontre au Palais de la Hofburg est le reflet des bonnes relations, empreintes d’une confiance mutuelle, qui existent entre votre Pays et le Saint-Siège, dont vous avez parlé. Je m’en réjouis vivement.Les relations entre le Saint-Siège et l’Autriche s’inscrivent dans le vaste ensemble des relations diplomatiques dont la ville de Vienne constitue un important carrefour, parce que c’est ici que plusieurs organisations internationales ont aussi leur siège. Je me réjouis de la présence de nombreux Représentants diplomatiques, que je salue respectueusement. Je vous remercie, Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs, pour votre engagement non seulement au service des pays que vous représentez et de leurs intérêts mais aussi au service de la cause commune de la paix et de l’entente entre les peuples. C’est ma première visite, comme Évêque de Rome et comme Pasteur suprême de l’Église catholique universelle, dans ce pays que je connais cependant depuis longtemps et par de nombreuses visites précédentes. C’est – permettez-moi de le dire – une joie pour moi de me trouver ici. J’y compte de nombreux amis et, en tant que voisin Bavarois, le mode de vie et les traditions autrichiennes me sont parfaitement familiers. Mon grand Prédécesseur le Pape Jean-Paul II, d’heureuse mémoire, a visité l’Autriche à trois reprises. Chaque fois, il a été reçu par la population de ce pays avec une grande cordialité, ses paroles ont été écoutées avec attention et ses voyages apostoliques ont laissé leurs traces. Autriche Au cours des dernières décennies, l’Autriche a enregistré des succès, que personne, il y a encore deux générations, n’aurait osé imaginer. Votre pays n’a pas seulement connu un progrès économique considérable, mais il a aussi développé une vie sociale exemplaire, dont le terme « solidarité sociale » est devenu un synonyme. Les Autrichiens ont toutes les raisons d’en être reconnaissants et ils le manifestent en ayant un cœur ouvert aux pauvres et aux nécessiteux de leur pays, mais aussi en étant généreux quand il s’agit de manifester leur solidarité lors de catastrophes et de malheurs qui surviennent dans le monde. Les grandes initiatives comme « Licht ins Dunkel » – « Lumière dans les ténèbres » – avant Noël et « Nachbar in Not » – « Proche dans le besoin » – sont un beau témoignage de ces sentiments.L’Autriche et l’élargissement de l’Europe Nous nous trouvons ici dans un lieu historique, à partir duquel, pendant des siècles, a été gouverné un empire qui a uni de vastes parties de l’Europe centrale et orientale. Le lieu où nous sommes et le moment que nous vivons nous offrent donc une occasion providentielle pour fixer notre regard sur toute l’Europe d’aujourd’hui. Après les horreurs de la guerre et les expériences traumatisantes du totalitarisme et de la dictature, l’Europe a entrepris le chemin vers une unité du Continent, qui tend à assurer un ordre durable de paix et de développement juste. La division qui, pendant des décennies, a déchiré le Continent de manière douloureuse est, il est vrai, surmontée sur le plan politique, mais l’unité reste encore en grande partie à réaliser dans l’esprit et dans le cœur des personnes. Même si, après la chute du rideau de fer en 1989, une certaine espérance excessive a pu laisser place à la déception, et si, sur quelques aspects, il est possible de formuler des critiques justifiées vis-à-vis de quelques institutions européennes, le processus d’unification est de toute façon une œuvre d’une grande portée qui a permis à ce Continent, longtemps miné par des conflits continuels et des guerres fratricides désastreuses, de vivre une période de paix qu’il n’avait pas connue depuis longtemps. En particulier, la participation à ce processus constitue pour les Pays d’Europe centrale et orientale un stimulant ultérieur pour consolider chez eux la liberté, l’état de droit et la démocratie. Je voudrais rappeler à ce propos la contribution que mon Prédécesseur le Pape Jean-Paul II a apportée à ce processus historique. L’Autriche, qui se trouve aux confins de l’Occident et de l’Orient d’alors, a également, comme pays-pont, beaucoup contribué à cette union et en a aussi – il ne faut pas l’oublier – tiré grand profit. Europe La « maison Europe », comme nous aimons appeler la communauté de ce continent, sera pour tous un lieu agréable à habiter seulement si elle est construite sur une solide base culturelle et morale de valeurs communes que nous tirons de notre histoire et de nos traditions. L’Europe ne peut pas et ne doit pas renier ses racines chrétiennes. Elles sont une composante dynamique de notre civilisation pour avancer dans le troisième millénaire. Le christianisme a profondément modelé ce continent : en rendent témoignage, dans tous les pays et particulièrement en Autriche, non seulement les très nombreuses églises et les importants monastères. Mais la foi se manifeste surtout dans les innombrables personnes qu’elle a portées, au cours de l’histoire jusqu’à aujourd’hui, à une vie d’espérance, d’amour et de miséricorde. Mariazell, le grand Sanctuaire national autrichien, est en même temps un lieu de rencontre pour plusieurs peuples européens. C’est un de ces lieux dans lesquels les hommes ont puisé et puisent toujours « la force d’en haut », pour vivre une vie droite. Ces jours-ci, le témoignage de foi chrétienne au centre de l’Europe s’exprime aussi dans le « Troisième Rassemblement œcuménique européen » qui se tient à Sibiu en Roumanie, avec pour thème : « La lumière du Christ brille pour tous. Espoir de renouvellement et d’unité en Europe » . Bien entendu, on se souvient également du « Katholikentag » d’Europe centrale qui, en 2004, sur le thème « Le Christ – espérance de l’Europe », a rassemblé tant de croyants à Mariazell !On parle souvent aujourd’hui du modèle de vie européen. On entend par là un ordre social qui conjugue efficacité économique avec justice sociale, pluralité politique avec tolérance, libéralité et ouverture, mais aussi maintien des valeurs qui donnent à ce continent sa position particulière. Ce modèle, face aux impératifs de l’économie moderne, se trouve placé devant un grand défi. La mondialisation, souvent citée, ne peut être arrêtée, mais la politique a le devoir urgent et la grande responsabilité de lui donner des règlements et des limites capables d’éviter qu’elle ne se réalise aux dépens des pays les plus pauvres et des personnes pauvres dans les pays riches et au détriment des générations futures. L’Europe a certainement vécu et souffert aussi de terribles erreurs. Que l’on pense aux rétrécissements idéologiques de la philosophie, de la science et aussi de la foi, à l’abus de religion et de raison à des fins impérialistes, à la dégradation de l’homme par un matérialisme théorique et pratique, et enfin à la dégénérescence de la tolérance en une indifférence privée de références à des valeurs permanentes. Cependant, l’une des caractéristiques de l’Europe est sa capacité d’autocritique qui, dans le vaste panorama des cultures mondiales, la distingue et la qualifie. La vie C’est en Europe qu’a été formulé, pour la première fois, le concept des droits humains. Le droit humain fondamental, le présupposé pour tous les autres droits, est le droit à la vie elle-même. Ceci vaut pour la vie, de la conception à sa fin naturelle. En conséquence, l’avortement ne peut être un droit humain – il est son contraire. C’est une « profonde blessure sociale », comme le soulignait sans se lasser notre confrère défunt, le Cardinal Franz König.En disant cela je n’exprime pas un intérêt spécifiquement ecclésial. Je me fais plutôt l’avocat d’une demande profondément humaine et je me sens le porte-parole des enfants qui vont naître et qui n’ont pas de voix. Je ne ferme pas les yeux devant les problèmes et les conflits de nombreuses femmes et je me rends compte que la crédibilité de notre discours dépend aussi de ce que l’Église elle-même fait pour venir en aide aux femmes concernées. J’en appelle par conséquent aux responsables de la politique, afin qu’ils ne permettent pas que les enfants soient considérés comme des cas de maladie ni que la qualification d’injustice attribuée par votre système juridique à l’avortement soit de fait abolie. Je le dis par souci profond des valeurs humaines. Mais ceci n’est qu’un aspect de ce qui nous préoccupe. L’autre aspect est de faire tout notre possible pour rendre les pays européens de nouveau plus ouverts à l’accueil des enfants. Encouragez les jeunes qui, par le mariage fondent de nouvelles familles, à devenir mères et pères! Vous ferez ainsi du bien, non seulement à eux-mêmes, mais aussi à la société tout entière. Nous vous encourageons fermement dans vos efforts politiques pour favoriser des conditions qui permettent aux jeunes couples d’élever des enfants. Tout ceci, cependant, ne servira à rien, si nous ne réussissons pas à créer de nouveau dans nos pays un climat de joie et de confiance en la vie, dans lequel les enfants ne sont pas perçus comme un poids, mais comme un don pour tous. Le débat sur ce qu’on appelle « l’aide active à mourir » constitue aussi pour moi une vive préoccupation. Il est à craindre qu’un jour puisse être exercée une pression non déclarée ou même explicite sur les personnes gravement malades ou âgées pour qu’elles demandent la mort ou pour qu’elles se la donnent elles-mêmes. La réponse juste à la souffrance en fin de vie est une attention pleine d’amour, l’accompagnement vers la mort – en particulier aussi avec l’aide de la médecine palliative – et non une « aide active à mourir ». Pour soutenir un accompagnement humain vers la mort il faudrait mettre en place d’urgence des réformes structurelles dans tous les domaines du système sanitaire et social, ainsi que des structures d’assistance palliative. Ensuite, il faudrait prendre aussi des mesures concrètes: dans l’accompagnement psychologique et pastoral des personnes gravement malades et des mourants, de leurs parents, des médecins et du personnel soignant. Dans ce domaine, le « Hospizbewegung » fait des choses remarquables. Toutes ces tâches, cependant, ne peuvent leur être déléguées à eux seuls. Beaucoup d’autres personnes doivent être prêtes ou être encouragées à se rendre disponibles, sans regarder au temps ni à la dépense pour se consacrer à l’assistance pleine d’amour aux personnes gravement malades et aux mourants. Le dialogue de la raison Fait aussi partie de l’héritage européen une tradition de pensée, pour laquelle un lien substantiel entre foi, vérité et raison est essentiel. Il s’agit ici, en définitive, de se demander si, oui ou non, la raison est au principe de toutes choses et à leur fondement. Il s’agit de se demander si le hasard et la nécessité sont à l’origine de la réalité, si donc la raison est un produit secondaire fortuit de l’irrationnel, et si, dans l’océan de l’irrationalité, en fin de compte, elle n’a aucun sens, ou si au contraire ce qui constitue la conviction de fond de la foi chrétienne demeure vrai: In principio erat Verbum – Au commencement était le Verbe – à l’origine de toutes choses, il y a la Raison créatrice de Dieu qui a décidé de se rendre participant à nous, êtres humains.Permettez-moi de citer dans ce contexte Jürgen Habermas, un philosophe qui n’adhère pas à la foi chrétienne : « Par l’autoconscience normative du temps moderne, le christianisme n’a pas été seulement un catalyseur. L’universalisme égalitaire, dont sont nées les idées de liberté et de solidarité, est un héritage immédiat de la justice juive et de l’éthique chrétienne de l’amour. Inchangé dans sa substance, cet héritage a toujours été de nouveau approprié de façon critique et de nouveau interprété. Jusqu’à aujourd’hui, il n’existe pas d’alternative à cela ».Les tâches de l’Europe dans le monde De l’unicité de son nom découle aussi, cependant, pour l’Europe, une responsabilité unique dans le monde. À ce propos, elle ne doit surtout pas renoncer à elle-même. Le continent qui, sur le plan démographique, vieillit de façon rapide ne doit pas devenir un continent spirituellement vieux. De plus, l’Europe acquerra une meilleure conscience d’elle-même si elle assume une responsabilité dans le monde qui corresponde à sa tradition spirituelle particulière, à ses capacités extraordinaires et à sa grande force économique. L’Union européenne devrait par conséquent jouer un rôle de meneur dans la lutte contre la pauvreté dans le monde, et dans l’engagement en faveur de la paix. Nous pouvons constater avec gratitude que les pays européens et l’Union européenne sont parmi ceux qui contribuent le plus au développement international, mais ils devraient aussi faire valoir leur importance politique face, par exemple, aux très urgents défis portés par l’Afrique, aux horribles tragédies de ce continent telles que le fléau du SIDA, la situation au Darfour, l’exploitation injuste des ressources naturelles et le trafic préoccupant des armes. De même que l’engagement politique et diplomatique de l’Europe et de ses pays ne doit pas oublier la situation toujours grave du Moyen-Orient où la contribution de tous est nécessaire pour favoriser le renoncement à la violence, le dialogue réciproque et une cohabitation vraiment pacifique. Les relations avec les Nations d’Amérique latine et avec celles du Continent asiatique doivent continuer à croître, par des liens opportuns d’échange.Conclusion Monsieur le Président fédéral, Mesdames et Messieurs ! L’Autriche est un pays riche de nombreuses bénédictions : la grande beauté des paysages qui attire, année après année, des millions de personnes pour un séjour de repos; une richesse culturelle inouïe, créée et accumulée depuis de nombreuses générations; de nombreuses personnes dotées de talent culturel et de grandes forces créatrices. Partout on peut voir les témoignages des réalisations qui sont les fruits de l’application et des dons de la population qui travaille. Il y a là un motif de reconnaissance et de fierté. Mais l’Autriche n’est certainement pas une « île heureuse » et elle ne croit pas l’être non plus. L’autocritique fait toujours du bien et, elle est sans aucun doute répandue en Autriche. Un pays qui a tant reçu doit aussi donner beaucoup. Il peut compter beaucoup sur lui-même et aussi exiger de lui-même une certaine responsabilité vis-à-vis des pays voisins, de l’Europe et du monde.Beaucoup de ce que l’Autriche est et possède, elle le doit à la foi chrétienne et à sa riche influence sur les personnes. La foi a profondément formé le caractère de ce pays et de ses habitants. Par conséquent, il doit être dans l’intérêt de tous de ne pas permettre qu’un jour dans ce pays il n’y ait peut-être plus que les pierres à parler de christianisme ! Une Autriche sans une foi chrétienne vivante ne serait plus l’Autriche. Je vous souhaite, ainsi qu’à tous les Autrichiens, surtout aux personnes âgées et aux malades, mais aussi aux jeunes qui ont encore la vie devant eux, espérance, confiance, joie, et la Bénédiction de Dieu ! Traduction en français distribuée par la salle de presse du Saint-Siège Les modifications de dernière minute apportées par le pape ont été retranscrites par Zenit

bonne nuit

8 septembre, 2007

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. seerose.sized

Seerose

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 » Célébrons dans la joie la naissance de la Vierge Marie : par elle nous est venu le Soleil de justice » (Antienne d’ouverture)  »

8 septembre, 2007

Saint Jean de Damas (vers 675-749), moine, théologien, docteur de l’Eglise Homélie sur la Nativité de la Vierge (trad. SC 80, p.51 rev)

 » Célébrons dans la joie la naissance de la Vierge Marie : par elle nous est venu le Soleil de justice » (Antienne d’ouverture)  » 

Aujourd’hui une porte virginale s’avance ; par elle le Dieu qui est au-delà de tous les êtres doit « venir dans le monde » « corporellement », selon l’expression de Paul (He 1,6;Col 2,9). Aujourd’hui de la racine de Jessé une tige est sortie (Is 11,1), d’où s’élèvera pour le monde une fleur unie par sa nature à la divinité. Aujourd’hui, à partir de la nature terrestre, un ciel a été formé sur terre, par celui qui autrefois rendit solide le firmament en le séparant des eaux et en l’élevant dans les hauteurs. Mais c’est un ciel bien plus surprenant que le premier, car celui qui dans le premier créa le soleil s’est levé lui-même de ce nouveau ciel, comme un soleil de justice (Ml 3,20)… La lumière éternelle, née avant les siècles de la lumière éternelle, l’être immatériel et incorporel, prend un corps de cette femme, et comme un époux s’avance hors de la chambre nuptiale (Ps 18,6)… Aujourd’hui, « le fils de l’artisan » (Mt 13,55), la Parole partout active de celui qui a tout fait par lui, le bras puissant du Dieu Très-Haut…, s’est construit une échelle vivante, dont la base est plantée en terre et dont le sommet s’élève jusqu’au ciel. Sur elle Dieu repose ; c’est elle dont Jacob a contemplé l’image (Gn 28,12) ; par elle Dieu est descendu dans son immobilité, ou plutôt s’est incliné avec condescendance, et ainsi « s’est rendu visible sur la terre et a conversé avec les hommes » (Ba 3,38). Car ces symboles représentent sa venue ici-bas, son abaissement par pure grâce, son existence terrestre, la vraie connaissance qu’il donne de lui-même à ceux qui sont sur terre. L’échelle spirituelle, la Vierge, est plantée en terre, car de la terre elle tient son origine, mais sa tête s’élève jusqu’au ciel… C’est par elle et par le Saint Esprit que « le Verbe s’est fait chair et qu’il a habité parmi nous » (Jn 1,14). C’est par elle et par le Saint Esprit que s’accomplit l’union de Dieu avec les hommes.

Photo du Pape

7 septembre, 2007

photo Yahoo USA :

Photo du Pape  dans Pape Benoit

Pope Benedict XVI, left, kisses a baby prior to a religious mass at the ‘Am Hof’ church in Vienna, Austria, on Friday, Sept. 7, 2007. The Pontiff on Friday arrived to Austria for a three-day long visit to meet pilgrims and celebrate masses in Mariazell, in Heiligenkreuz and in Vienna. Others are not identified. (AP Photo/Robert Jaeger, Pool)

 dans Pape Benoit 

Pope Benedict XVI waves to the pilgrims during a liturgical opening ceremony at the ‘Am Hof’ square in downtown Vienna, Austria, on Friday Sept. 7, 2007. The pontiff spends a three-day-visit to Austria. Person at left is not identified. (AP Photo/Robert Jaeger, Pool)

 

The Pope’s visit to Austria. Pope Benedict XVI has said he felt « at home » as he began a three-day visit to Austria that will see him travel to the 850-year-old pilgrimage site of Mariazell and honour victims of the Holocaust.(AFP Graphic)

Pope Benedict XVI is welcomed by Vienna’s chief Rabbi Paul Chaim Eisenberg (R) before paying tribute in front of a memorial to Holocaust victims in Vienna September 7, 2007. German-born Pope Benedict on Friday said the Roman Catholic Church wanted to show « repentance » for what happened to the Jewish people during the Holocaust in which the Nazis killed some six million of them. The Pontiff is on a three-day visit to Austria. REUTERS/Vatican Pool (AUSTRIA)

Pope Benedict XVI is greeted by Cardinal Christoph Schoenborn (L) during the opening ceremony at the ‘Mariensaeule’ (Column of the Vergin Mary) September 7, 2007. German-born Pope Benedict on Friday said the Roman Catholic Church wanted to show « repentance » for what happened to the Jewish people during the Holocaust in which the Nazis killed some six million of them. The Pontiff is on a three-day visit to Austria. REUTERS/Vatican Pool (AUSTRIA)

me suggestion de ce matin

7 septembre, 2007

sur le site Vatican il y a le texte en italien que j’ai traduit, il est en train d’arriver le texte traduit en français sur le site Zenith, lorsque j’attende le traduction du Zenith; J’ai vu l’arrive du Pape a Vienne ce matin e la prière devant le monument à la Shoah de le morts en Autriche; tout semble, come a dit Pape Benoît, que il se trouve a sa maison; tout est réalisé en manière simple, le sentiment, il semple, il sont plus grand de l’extérieur de la visite; l’Archevêque e les autre prête regarde le Pape avec en sourire très douce et familière,

le Pape le regarde comme se garde en fils, Christoph Schönborn a été en étudiant de l’alors

Prof. Ratzinger, il se connais entre eux;

il pleut très fort, mais il semble que n’avez pas d’importance pour personne, hors de l’Église où le Pape y prie la Madonna il est beaucoup de gens, sous la pluie avec ces ces petits imperméables transparents qu’ils vendent même ici, tous avec le visage souriant et, peut-être, surpris, les jeunes autrichien crient à le Pape : Benedikt, Benedikt!, mais il y a comme d’habituel un groupe d’italiens qui crient: Benedetto, Benedetto!, mais à les regarder on ne reconnaît pas les uns des autres ;

je suis un peu fatigué et il ne me réussit pas de recompter autre, j’espère de trouver les traductions, spécialement de l’homélie qu’ils seront importants pour tous, sin du principe il s’est dit : pour toute l’Europe; a demain;

VOYAGE APOSTOLIQUE DE SA SAINTETÉ BENOÎT EN AUTRICHE EN OCCASION DU 850° ANNIVERSAIRE DE LA FONDATION DU SANCTUAIRE MARIAZELL

7 septembre, 2007

du site Vatican:

http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/speeches/2007/september/documents/hf_ben-xvi_spe_20070907_welcome-austria_it.html

VOYAGE APOSTOLIQUE DE SA SAINTETÉ BENOÎT EN AUTRICHE EN OCCASION DU 850° ANNIVERSAIRE DE LA FONDATION DU SANCTUAIRE MARIAZELL

CÉRÉMONIE DE BIENVENU ET DISCOURS DE SA SAINTETÉ BENOÎT XVI AÉROPORT INTERNATIONAL DE VIENNA/SCHWECHAT VENDREDI, 7 SEPTEMBRE 2007

Monsieur Le Présidente Fédéral, Monsieur Chancelier Fédéral, vénéré Monsieur Cardinale, chers Confrère dans l’Episcopat, illustres Dames et Messieurs, chers jeunes amis ! Avec grande joie je mets aujourd’hui pied, pour la première fois après entame de mon Pontificat, en terre d’Autriche, dans un Pays qui m’est familial à cause de la proximité géographique au lieu de ma naissance, et pas seulement pour ceci. Je la remercie, Monsieur le Présidente Fédéral, pour les cordiaux mots avec lesquels, au nom de l’entier peuple autrichien, m’a tourné Son bienvenu. Elle sait combien me sente lié à Sa Patrie et à beaucoup à de personnes et lieux de Son Pays. Cet espace culturel dans le centre de l’Europe dépasse des frontières et joint des impulsions et des forces de diverses parties des Continente. La culture de ce Pays, essentiellement, est pénétrée du message de Jésus Christ et de l’action qui l’Église a déroulé dans son nom. Tout cela et encore beaucoup d’autres choses me donnent l’vivante impression d’être entre vous, chers Autrichiens, un peu « à ma maison ». Le motive de mienne venue en Autriche est le 850o anniversaire du lieu sacré de Mariazell. Tel Sanctuaire de la Vierge représente dans certes quelle mode le cœur maternel de l’Autriche et possède toujours d’un détail de l’importance même pour les Hongrois et pour les Peuples slaves. Il est symbole d’une ouverture qui ne dépasse pas de seules frontières géographiques et nationales, mais dans la personne de Marie il renvoie à une dimension essentielle de l’homme : la capacité de s’ouvrir à la Parole de Dieu et à sa vérité. Avec cette perspectif, pendant les trois prochains jours, je désire accomplir ici en Autriche mon pèlerinage vers Mariazell. Dans les derniers ans coûtée avec joie un croissante intéresse de la part de tant personnes pour le pèlerinage. Dans l’être en chemin pendant un pèlerinage, vraiment même les jeunes trouvent une nouvelle de réflexion méditatif ; ils font à connaissance les uns des autres et ensemble ils se retrouvent devant la création, mais même devant l’histoire de la foi qui, pas rarement, à l’improviste expérimentent comme une force pour le présent. J’entends mon pèlerinage vers Mariazell comme un être en chemin ensemble aux pèlerins de notre temps. En ce sens l’entamerai entre peu à centre de Vienna la prière commune que, presque comme pèlerinage spirituel, il accompagnera ces journées dans tout le Pays. Mariazell représente pas seulement une histoire de 850 ans, mais sur la base de l’expérience de l’histoire – et surtout en vertu de le renvoie maternel de la Statue miraculeuse à Christ – il indique même la route vers le futur. Dans cette perspectif je voudrais aujourd’hui, ensemble avec les Autorités politiques de ce Pays et avec les représentants des Organisations internationales, jeter encore un regard sur notre présent et sur nos futur. Le jour de demain me portera pour la fête de la Nativité de Marie, la Fête patronale de Mariazell, à ce Lieu de grâce. Dans la Célébration eucharistique devant la Basilique nous nous réunirons, en second lieu l’indication de Marie, autour de Christ qui vient au milieu de nous. À Nous lui nous demanderons de Le pouvoir contempler toujours plus clairement, de Le reconnaitre dans nos frères, de Le servir dans eux et d’aller ensemble avec Lui vers le Père. Comme pèlerins au Sanctuaire, dans la prière et à travers les moyens de communication, nous serons unis à tous les fidèles et aux hommes de bonne volonté ici dans le Pays et vastement au-delà de ses frontières. Pèlerinage ne signifie pas seulement chemin vers un Sanctuaire. Essentiel il est même le chemin de reviens vers la quotidienneté. Notre vie quotidienne de chaque semaine commence avec la Dimanche – cadeau libératoire de Dieu que nous voulons accueillir et à garder. Nous célébrerons ainsi cette Dimanche dans la Basilique de Saint Etienne – en communion avec tous qui dans les paroisses de l’Autriche et partout se ramasseront pour le Saint Messe.

Mesdames et Messieurs ! Je sais qu’en Autriche la Dimanche, puisque jour libre du travail, et même les temps libres dans autres jours de la semaine, viennent en partie employée de beaucoup de personnes pour un engagement volontaire à service des autres. Même un semblable engagement, offert avec générosité et désintéressement pour le bien et salut des autres, marque le pèlerinage de notre vie. Qui « regarde » prochain au – il y à il voit et de bien – regarde à Christ et le servit. Guidés et encouragés da Marie nous voulons aiguiser notre regard chrétien en vue des défis à affronter dans l’esprit de l’Évangile et, pleins de gratitude et d’espoir, d’un passé parfois difficile, mais toujours même riche de grâce, nous cheminons vers un futur nous comble de promesses.

Monsieur le Présidente Fédéral, chers amis ! Je me réjouis de ces journées en Autriche et au debout de mon pèlerinage il salue Elle et tous vous avec un cordial « Grüss Gott! ».

 

VOYAGE APOSTOLIQUE DE SA SAINTETÉ BENOÎT XVI EN AUTRICHE EN OCCASION DU 850° ANNIVERSAIRE DE LA FONDATION DU SANCTUAIRE DE MARIAZELL

7 septembre, 2007

du site Vatican (traduction da l’italien):

http://www.vatican.va/news_services/liturgy/2007/documents/ns_lit_doc_20070824_present-austria_it.html

BUREAU DES CÉLÉBRATIONS LITURGIQUE DE LE SOMME DES PONTIFIE

VOYAGE APOSTOLIQUE DE SA SAINTETÉ BENOÎT XVI EN AUTRICHE EN OCCASION DU 850° ANNIVERSAIRE DE LA FONDATION DU SANCTUAIRE DE MARIAZELL

PRÉSENTATION

Signifié du Voyage Apostolique la Visite de la Papa Benoît XVI en Autriche, du 7 au 9 septembre 2007, a comme devise « Regarder Christ » (c’est le titre d’un livre du Pape du 1989). Tel titre a été choisi expressément pour indiquer ce qu’elle est l’attitude fondamentale de la foi. Il rappelle en outre le geste typique qui veut montrer la Statue miraculeuse de Mariazell, but important du pèlerinage du Saint Père dans sa Visite. Marie, avec un geste fort et discret, montre aux fidèles et à tout le monde Christ, Fils de Dieu et Fils de l’homme. Le regarder, se laisser impliquer dans la communion avec lui, est la racine et la fondation de l’existence chrétienne. « Ils tourneront le regard au auquel ils ont transperce » : ainsi il dit le récit de la crucifixion de l’Évangile second Giovanni (Jn 19, 37) qui cite le livre du prophète Zaccaria. Ce livre parle en mode prophétique de la venue de le Messie et de l’entame du Règne de Dieu. Dans le mystère de Jésus Christ la communion de Dieu avec les hommes est pleinement réalisée. « Qui a vu j’il a vu le Père » (Jn 14, 9), dit les Seigneur Jésus à ses disciples à la veille du sacrifice de la croix. Christ élevé sur la croix attrait tous à elle (Jn 12, 32) pour rallier ainsi beaucoup de peuples dans l’unique Peuple de Dieu, dans la communion de l’Église. Le regard fidèle et continue à Christ alimente et approfondit la communion avec lui, donne à espoir et consolation : « Je reste dans moi et moi dans vous » (Jn 15, 4). En 2007 Mariazell fête son 850o anniversaire de fondation. De siècles le sanctuaire est but de tant de pèlerins qui avec leurs préoccupations et leurs éspoirs parcourent le chemin, souvent fatigant, vers Christ ; là ils peuvent le rencontrer en mode singulière dans la prière et dans la liturgie. Donc même le Papa Benoît XVI a décidé, comme le sien prédécesseur Giovanni Paolo II, de s’apporter pèlerin à Mariazell pour regarder Christ, ensemble à Peuple de Dieu confié à sa guide. Du regard tourné au Seigneur jaillissent la force et le courage de témoigner le message de la foi en famille, dans le travail et dans la société. À travers l’intime relation avec Christ ils croissent dans les fidèles et dans leurs bergers la joie de l’Évangile et l’unité dans l’Église. Le regard tourné aux Seigneur rend les fidèles vrais témoins de Christ et apôtres dans le troisième millénaire de l’histoire de l’Église. À travers cette attitude intérieure il se maintient vis et on renforce la grâce du baptême. Tel témoignage resplendit dans le monde parce que « nous ne pouvons pas taire ce que nous avons vu et avons entendu » (Ac 4, 20). Le service de l’Église dans le monde croît en regardant aux Seigneur, dans la lumière de l’Esprit Saint, qui offre foi, espoir et charité. L’amoure – ainsi il écrit le Saint Père dans son Encyclique « Deus caritas est » – « il sera toujours nécessaire, même dans la société plus juste [... ] Il y aura toujours souffrance qui nécessite de consolation et d’aide. Toujours il y aura des solitude « . Regarder à Christ dans la liturgie, surtout dans le Saint Messe, dans la commune foi apostolique et dans le prochaine, surtout malade, pauvre et persécutée, offre la force et le courage de témoigner l’Évangile dans le monde.

Étapes du Voyage Apostolique

le Saint Père pendant son séjour en Autriche:visite l’Archidiocèse de Vienna et la Diocèse de graz- Seckau.

La Diocèse de Vienna fut érigée canoniquement dans le 1469 et élevée à Archidiocèse dans la 1722. Avant l’autonomie diocésain les territoires de l’Archidiocèse était

subordonnés à la Diocèse de Passau (érigée dans le 739). Du XIII siècle les souverains autrichiens cherchèrent à ériger à Vienna une Diocèse indépendante. Dans le 1469 l’Empereur Federico III obtint finalement l’érection de la Diocèse de Vienna. Avec les réformes de l’Empereur Giuseppe II le territoire de l’Archidiocèse de Vienna vint à coïncider avec les frontières de la région. L’Archevêque de Vienna est le Métropolite de la Province ecclésiastique de Vienna à laquelle elles appartiennent les Diocèses soumets d’Eisenstadt, de Linz et de St. Pölten. L’église cathédrale est le Dôme de Saint Stefano. La Diocèse de graz- Seckau a été fondé de l’Archevêque Eberhard II de Salisburgo avec le consentement de Papa Onorio III dans le 1218. L’église abbatiale de Seckau faisait fonction d’église cathédrale. Les Évêques de Seckau résidaient dans le château Seggau dans la Stiria méridionale. En 1786 Giuseppe II elle modifia en mode déterminante la structure diocésaine et alors de l’Évêque de Seckau il réside à Graz. L’église de Sant’Egidio, auparavant appartenue aux jésuites et à la cour, devient l’église cathédrale. De la seconde moitié du XIX siècle i des frontières diocésain correspondent à ceux du Land Stiria.

Des célébrations liturgiques avec le Saint Père

Cœur spirituel du Voyage Apostolique du Saint Père en Autriche sont les célébrations liturgique qu’ils auront leur sommet dans le jubilée pour le 850o anniversaire de la fondation de Mariazell. Déjà avant son élection au Cathedra de Pierre, le Saint Père avait manifesté le désir de sa visite au Sanctuaire. Après avoir reçu, comme Successeur de Giovanni Paolo II, le Pallium du Prince des Apôtres, il a confirmé sa promesse : « Oui, je tournerai à la Magna Mater Austriæ ». Benoît XVI préside, en outre, en occasion du Voyage Apostolique la célébration du Saint Messe à Vienna.

Vendredi, 7 septembre 2007,

heures 12,45 Bénit XVI préside dans le Platz am Hof dans centre de Vienna une liturgie stationale comme ouverture du pèlerinage à Mariazell. En suite, dans l’église des Neuf Chœurs Angéliques, le Saint Père donne entame à veille de prière et à l’adoration du très saint Sacramento en préparation à la fête du jour suivant. À il veille de prière s’unissent les communautés paroissiales dans tout le Pays.

Samedi, 8 settembre 2007, heures 9,45

Dans la Basilique de Mariazell le Saint Père accomplit une pause à l’autel de la Chapelle du Sanctuaire. Il prie devant vénérée image de Charmée Vierge Marie.

Samedi, 8 septembre 2007, heures 10,30

Papa Benoît XVI célèbre le Saint Messe sur la place d’en face la Basilique de Mariazell. Le formulaire du Saint Messe est celui de la Solennité de la Nativité de Bienheureux Vierge Marie, fête patronale de Mariazell. Elle s’emploie la III prière eucharistique avec le prefatio de la Nativité de Bienheureux Vierge Marie.

Samedi, 8 septembre 2007, heures 16,45

Papa Bénit célèbre les Secondes Vespre de la Solennité de la Nativité de Bienheureux Vierge Marie dans la Basilique de Mariazell. La prière du soir marque la rencontre du Saint Père avec les Prêtres, les Religieux et Religieuses, les Séminariste et les Personnes de Vie consacrée.

Dimanche, 9 septembre 2007, heures 10,00

le Saint Père Benoît XVI célèbre à Vienna le Saint Messe solennelle de la dimanche dans le Dôme de Saint Etienne, ensemble aux Représentants des Organisations et des Associations de l’ »Alliance pour la Dimanche ». Les modalités rituel du Saint Messe, avec la participation du Dommusik, sont celles habituelles de la tradition sa des Cathédrale de Vienne. Le formulaire du Saint Messe est celui de la XXIII dimanche per annum avec le IV prefatio des dimanches du temps ordinaire et la prière eucharistique II. Après le Saint Messe le Saint Père guide la prière de l’Angelus avec les fidèles dans la place du Dôme.

Dimanche, 9 septembre 2007, heures 16,30

Papa Benoît XVI prie devant la relique du Saint Croce dans l’église abbatiale de Heiligenkreuz, ensemble aux moines, aux Professeurs et aux Étudiants de la Faculté Pontifical. Selon la tradition de la prière chorale quotidienne de l’Abbaye, la célébration est dans latin et dans le chante grégorien.

Conclusion

de la Visite de Papa Benoît XVI en Autriche dérivent nombreuses stimulations soit pour la communauté ecclésiale que pour la société. On pourra reconnaître quelle force et quelle confiance se rayonnent d’une vie éclairée de la foi. Le Saint Père, ensemble au Peuple de Dieu, va pèlerin à Mariazell, du Fils de Dieu fait homme, pour prier avec les fidèles pour le salut du monde. L’image miraculeuse de Mariazell indique le programme de foi de l’Église vécu soit individuellement que communautairement : Marie montre son Fils aux pèlerins. Comme aux noces de Cana, Il dit : « Fées ce qui vous dira » (Jn 2, 5) l’impératif naît un précédent à s’arrêter avec Christ. De la prière et de la liturgie elle jaillit l’arrêtée espoir qui soutient dans le travail quotidien. Papa Benoît XVI temps fait a écrit : « La fondation sûre qu’il soutient dans toutes les tempêtes est la même Parole de Jésus ». Avec le regard tourné aux Seigneur et à sa Parole, les chrétiens témoignent avec joie et espoir cette foi fondée sur la roche. ?

Pietro Marini Archevêque tit. de Martirano

Maestro des Célébrations Liturgique Pontifical

 

bonne nuit

6 septembre, 2007

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. geum_rivale

Erba Benedetta

http://www.windoweb.it/guida/mondo/schede_fiori_G.htm

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