Archive pour le 28 septembre, 2007

bonne nuit

28 septembre, 2007

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Leucospernum

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Les anges de Dieu montent et descendent au-dessus du Fils de l’homme »

28 septembre, 2007

Catéchisme de l’Eglise catholique
§ 328-332

« Les anges de Dieu montent et descendent au-dessus du Fils de l’homme »

« Je crois en un seul Dieu…, créateur de ciel et de la terre, de l’univers visible et invisible. » L’existence des êtres spirituels, non corporels, que l’Ecriture Sainte nomme habituellement anges, est une vérité de foi. Le témoignage de l’Ecriture est aussi net que l’unanimité de la Tradition. St Augustin dit à leur sujet : « Ange désigne la fonction non pas la nature. Tu demandes comment s’appelle cette nature ? — Esprit. Tu demandes la fonction ? –- Ange. D’après ce qu’il est, c’est un esprit, d’après ce qu’il fait, c’est un ange. » De tout leur être, les anges sont serviteurs et messagers de Dieu. Parce qu’ils contemplent « constamment la face de mon Père qui est aux cieux » (Mt 18,10), ils sont « les ouvriers de sa parole, attentifs au son de sa parole » (Ps 103,20). En tant que créatures purement spirituelles, ils ont intelligence et volonté ; ils sont des créatures personnelles et immortelles. Ils dépassent en perfection toutes les créatures visibles. L’éclat de leur gloire en témoigne (cf Dn 10,9).

Le Christ est le centre du monde angélique. Ce sont ses anges à lui : « Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire avec tous ses anges » (Mt 25,31). Ils sont à lui parce que créés par et pour lui : « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses, dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles : trônes, seigneuries, principautés, puissances ; tout a été créé par lui et pour lui » (Col 1,16). Ils sont à lui plus encore parce qu’il les a faits messagers de son dessein de salut : « Est-ce que tous ne sont pas des esprits chargés d’un ministère, envoyés en service pour ceux qui doivent hériter le salut ? » (He 1,14)

Ils sont là, dès la création et tout au long de l’histoire du salut, annonçant de loin ou de près ce salut et servant le dessein divin de sa réalisation.

St Wenceslas, martyr (+ 936),

28 septembre, 2007

St Wenceslas, martyr (+ 936),  dans saints

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LE XXVIII SEPTEMBRE. SAINT WENCESLAS, DUC ET MARTYR.

28 septembre, 2007

du site:

http://www.abbaye-saint-benoit.ch/gueranger/anneliturgique/pentecote/pentecote05/034.htm

LE XXVIII SEPTEMBRE. SAINT WENCESLAS, DUC ET MARTYR.

Wenceslas nous rappelle, au Cycle sacré, l’entrée d’une valeureuse nation dans l’Eglise. Boulevard avancé du monde slave au milieu de la Germanie, les

Tchèques en furent de tout temps la tribu la plus résistante. On sait quel caractère de périlleuse âpreté, mais aussi d’énergie féconde, revêtent en nos jours les revendications sociales de ce peuple, affermi, semble-t-il, contre toute épreuve par la lutte pour la vie des premiers siècles de son histoire. La foi de ses apôtres et de ses martyrs, la foi romaine, sera le salut comme elle est l’union des pays de la couronne de saint Wenceslas. L’hérésie, qu’elle naisse du sol avec les Hussites, qu’elle soit importée d’Allemagne avec les Réformés de la guerre de trente ans, ne sait que mener la nation aux abîmes ; puissent les avances du schisme et ses flatteries intéressées ne jamais lui devenir funestes ! Le petit-fils de la sainte martyre Ludmilla, le grand-oncle de l’évêque moine et martyr, Adalbert, Wenceslas, lui aussi martyr, convie ses fidèles à s’attacher à lui dans l’unique voie où se trouvent l’honneur et la sécurité de ce monde et de l’autre.Lisons le r

écit de la sainte Eglise. La conversion de la Bohême remonte aux dernières années du IX° siècle, où saint Méthodius baptisa Borzivoi, premier duc chrétien de la descendance de Prémysl,

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et son épouse sainte Ludmilla. La réaction païenne autant que fratricide qui valut en 936 la couronne du martyre à saint Wenceslas ne se soutint pas.

Wenceslas, duc de Bohème, naquit de Wratislas et de Drahomira, celle-ci païenne, celui-là chrétien. Il fut élevé dans la piété par sa très sainte aïeule Ludmilla ; toutes les vertus brillaient en lui ; il garda précieusement toute sa vie la virginité. Or, sa mère ayant criminellement fait mourir Ludmilla, s’empara de l’administration du royaume, et elle vivait dans l’impiété avec son plus jeune fils Boleslas ; d’où indignation des grands qui, fatigués de ce gouvernement tyrannique et impie, secouèrent le joug de l’un et de l’autre, et saluèrent Wenceslas comme roi dans la ville de Prague.Conduisant le royaume plus par la bont

é que par l’autorité, telle était sa grande charité pour les orphelins, les veuves, les nécessiteux, que quelquefois il portait de nuit aux indigents du bois sur ses épaules, que souvent il assistait à la sépulture des pauvres ; il délivrait les captifs, visitait au milieu de la nuit les prisonniers, les aidant fréquemment de ses dons et de ses conseils. Toute condamnation à mort, si méritée qu’elle fût, atteignait cruellement l’âme du très doux prince. Souveraine était sa religieuse vénération pour les prêtres ; de ses mains il semait le blé et pressait le vin destinés au sacrifice de l’autel. La nuit, nu-pieds sur la neige et la glace, il faisait le tour des églises, laissant après lui des traces sanglantes sur la terre réchauffée.

Les Anges veillaient sur sa vie. Comme, pour épargner le sang des siens, il s’avançait en combat singulier contre Radislas, duc de Gurim, on vit ces esprits célestes lui fournir des armes et dire à l’adversaire : Ne frappe pas ; épouvanté, celui-ci tomba à ses pieds, demandant grâce. Dans un voyage qu’il fit en Germanie, l’empereur aperçut, au moment où il se présentait à lui, deux Anges qui l’ornaient d’une croix d’or ; s’élançant aussitôt de son trône, il reçut le Saint dans ses bras, le décora des insignes royaux et lui fit don du bras de saint Vite. Cependant, poussé par sa mère, l’impie Boleslas, ayant invité son frère à un festin, le tua, avec l’aide de complices, comme il priait ensuite à l’église, n’ignorant point la mort qu’on lui préparait. Son sang jaillit sur les murs, et on l’y voit encore. Dieu le vengea : la terre engloutit l’ignoble mère ; les meurtriers périrent misérablement de diverses sortes.Cette

église où vous fûtes couronné, ô Martyr, était celle des saints Côme et Damien, dont la fête vous avait attiré vous-même au lieu du triomphe (1). Comme vous les honoriez, nous vous honorons à votre tour. Comme vous encore, nous saluons l’approche de cette autre solennité qu’annonçaient vos dernières paroles, au festin fratricide : « En l’honneur du bienheureux Archange Michel, buvons cette coupe, et prions-le qu’il daigne introduire nos âmes dans la paix de l’allégresse éternelle (2). » Toast sublime, quand déjà vous teniez en mains le calice du sang ! O Wencesias, pénétrez-nous de cette intrépidité dont l’humble douceur ne dévie jamais, simple comme Dieu à qui elle tend, calme comme les Anges à qui elle se confie. Secourez l’Eglise en nos jours malheureux : tout entière, elle vous glorifie ; tout entière, elle a droit de compter sur vous. Mais, spécialement, gardez-lui le peuple dont vous êtes la gloire ; fidèle comme il l’est à votre mémoire sainte, se réclamant de votre couronne en toutes ses luttes de la terre, les écarts pour lui ne sauraient être mortels.

1. Christian de Scala, fils du fratricide Boleslas le Cruel et neveu du Saint, qui, devenu moine, écrivit la vie de saint Wencesias avec celle de sainte Ludmilla. 2. Ibid.

Pierre, nous sommes avec toi

28 septembre, 2007

du site: 

http://www.30giorni.it/fr/articolo.asp?id=13796

Pierre, nous sommes avec toi

par le cardinal Alexandre do Nascimento
archevêque émérite de Luanda

      Je me souviens du jour où, me voyant un peu à l’écart à l’aéroport de Portela (Lisbonne), le secrétaire du cardinal Ratzinger avertit Son Éminence de ma présence, geste qui me réconforta. Le cardinal me sembla s’apprêter à venir à me trouver. Confus, je me hâtai de m’approcher moi-même de lui, et après que nous nous fûmes salués, j’eus un bref échange de vues avec lui. Je dois dire, en toute sincérité, que je ne fus pas étonné de cette attitude d’une simplicité hors du commun: une attitude dont on pourrait dire au premier abord qu’elle est de la réserve, mais qui suscite immédiatement la sympathie. Il existe en effet des personnes douées, qui ressemblent aux belles fontaines de Rome: elles font jaillir en murmurant une eau fraiche, bonne, capable de nous désaltérer. Mais il faut que le passant s’en approche.
     
Combien de fois ai-je vu le cardinal préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi traverser la place Saint-Pierre! Son passage ne dérangeait personne et n’éveillait pas particulièrement l’attention: les enfants couraient derrière les pigeons, sous le regard de leurs mères et de leurs grands-mères.
     
Oui, cette douceur et cette discrétion étaient déjà remarquables en cette lointaine année 1965, pendant le Concile: le jeune théologien qui accompagnait le cardinal Frings faisait déjà partie des experts les plus en vue. Yves Congar n’a pas caché l’apport positif que constituait l’attitude constructive de Ratzinger au milieu des tensions qui ne manquent jamais partout où il y a des hommes… C’est alors que le père Congar a écrit ces mots significatifs: «Heureusement, il y a Ratzinger. Lui, il est raisonnable, modeste, désintéressé; en fait, c’est quelqu’un de serviable…» (Mon journal du Concile, I, Éditions du Cerf, Paris 2002, p. 355).
     
Je l’ai connu avant qu’il ne devienne Pape et il est arrivé que nous nous adressions la parole ou que nous travaillions ensemble dans les réunions de quelque Congrégation romaine. Je gardais naturellement une nécessaire réserve: en effet, je n’ignorais pas son remarquable cursus honorum académique, ni sa compétence reconnue, et pas seulement dans son Allemagne natale. Parmi tant d’autres charges prestigieuses, il a même été membre de l’Institut de France, où il a succédé à Sacharov. À l’occasion de cette nomination, le cardinal a parlé de son grand intérêt pour la littérature française, non seulement pour les classiques (ce qui va de soi), mais aussi pour les auteurs plus récents, ceux de notre âge et que nous pouvons considérer sans trop de présomption comme nos frères aînés. En effet, dans la période comprise entre 1930 et 1970, la France a eu une série d’auteurs qui sont sa gloire mais qui sont aussi celle du catholicisme. Je n’en citerai que quelques-uns: Paul Claudel, Jacques Maritain, Françoise Mauriac, Georges Bernanos, Emmanuel Mounier.
     
Homme d’études et de réflexion, le professeur Ratzinger a nécessairement un besoin vital de silence et de solitude. Il a besoin de cet espace intérieur d’abord pour le remplir par la prière, par le dialogue avec Dieu, qui doit être servi le premier. Car Sa présence dans le cœur humain constitue ce milieu divin dont parle Teilhard de Chardin et sans lequel l’âme se sent comme un poisson hors de l’eau. On connait la passion de Joseph Ratzinger pour la liturgie, passion qui lui vient des temps de sa jeunesse; c’est pour cela qu’il a toujours été reconnaissant envers le professeur Joseph Pascher et qu’il a tiré profit du mouvement liturgique qui a eu en Romano Guardini un guide lumineux, même hors d’Allemagne.
     
Mais naturellement, ce silence et cette solitude sont aussi remplis par le dialogue fécond avec les grands penseurs du passé: leurs écrits sont souvent une stimulation pour l’esprit et nous pouvons trouver chez eux des points de vue féconds, et parfois même une incitation à entreprendre une œuvre originale. C’est avec tout cela et avec les événements qui se sont déroulés dans son pays et hors de son pays, que la Providence a préparé pour nous notre Saint-Père.
      Devenu Pape, Ratzinger s’est plongé dans une solitude, si possible, encore plus grande… Paul VI a fait à Jean Guitton une confidence sur cette expérience: la paternité universelle, propre au successeur de Pierre, a ses exigences uniques, honor, bien sûr, mais peut-être plus encore onus, que seul un grand amour pour Jésus-Christ peut permettre de supporter.

Tout ceci est enveloppé dans le mystère de la vocation à la primauté apostolique. C’est pourquoi cet individu est pris dans son être unique, sans égal, dans ses racines humaines, biologiques et culturelles, dans son passé vécu et aussi hérité. Dans ce cas, l’argile elle-même, qui est partie intégrante de l’être humain, est impliquée sous le regard pénétrant, triomphant de Celui qui choisit: «Seigneur, tu sais tout». Et… Tu peux tout!
      Je s uis toujours étonné par ce passage des Actes des Apôtres (12, 6-18): quelle différence entre Pierre, qui est intimidé par une jeune portière (Jn 18, 17) et Pierre qui se trouve en prison: «… endormi entre deux soldats; deux chaînes le liaient et, devant la porte, des sentinelles gardaient la prison» (Act 12, 6). L’apôtre s’est totalement rendu à son maître, qu’il aime profondément: il en a pleinement conscience, au point qu’il fait appel au témoignage du Seigneur: «Tu sais que je t’aime» (Jn 21, 17).
     
Dans son voyage apostolique en Pologne (mai 2006), le Saint-Père a dû affronter cette donnée immuable de ses racines humaines. Lorsqu’il a visité Auschwitz, il a déclaré dans son allocution: «Je suis ici aujourd’hui comme enfant du peuple allemand». II a dit des paroles poignantes, douloureuses. À les lire, on ressent quelque chose du combat extrême entre l’amour que quelque grand prophète nourrit pour son Seigneur et le frappant mystère qui l’enveloppe…
      À Birkenau, Ratzinger s’exclame: «Que de questions nous impose ce lieu! Toujours et encore, se pose cette question: où était Dieu en ces jours-là? Pourquoi a-t-il gardé le silence? Comment a-t-il pu tolérer ces excès de destruction, ce triomphe du mal?». Dostoïevski, devant le mystère de la souffrance des enfants, se rebelle, il rejette la justification que le Seigneur nous fournira le temps venu (Les frères Karamazov). Bien sûr, ce n’est pas la ligne du Pape. L’histoire ne se termine pas avec la mort du Seigneur (le plus grand crime de l’humanité). Bien au contraire, une ère meilleure commence: «Felix culpa!…». Cette obscurité dans l’histoire des personnes ou des peuples souligne à quel point le Seigneur prend au sérieux la liberté qu’il a créée. Mais c’est à Lui qu’est réservé le dernier mot, parce qu’Il sait toujours tirer du mal un bien plus grand. Le “quand” est son secret, et il exige de nous, pauvres créatures, foi et humilité.

 

Hommage de Benoît VI à Paul VI : un pape illustre en des temps difficiles

28 septembre, 2007

 du site:

http://www.zenit.org/article-16271?l=french

Hommage de Benoît VI à Paul VI : un pape illustre en des temps difficiles

110e anniversaire de la naissance de Paul VI

ROME, Jeudi 27 septembre 2007 (ZENIT.org) – Benoît XVI rend hommage à Paul VI comme à un « pape illustre » qui a rendu un « service précieux » à lEglise en des « temps difficiles », par « amour de l’humanité ».

A loccasion du 110e anniversaire de la naissance de Paul VI, un concert a été donné à Castel Gandolofo, mercredi soir, par l’orchestre du Festival Benedetti Michelangeli de Brescia et de Bergame, la région dont Giovanni Battista Montini était originaire.

« Ces morceaux musicaux célèbres sont l’occasion de nous souvenir dun illustre pape qui a rendu à l’Eglise et au monde un précieux service, en une période difficile où la société subissait des mutations profondes, à la fois culturelles et religieuses », a-t-il déclaré.

Benoît XVI a salué la « sagesse évangélique » de Paul VI, qui a guidé l’Eglise pendant et après le Concile Vatican II. « Il a perçu, disait le pape, avec une intuition prophétique, les espoirs et les craintes des hommes de son temps, s’efforçant d’en mettre en valeur les acquis positifs et de les éclairer à la lumière de la vérité et de l’amour du Christ ».

« Son amour de l’humanité et du progrès », a cependant noté Benoît XVI, « ne l’a pas empêché de dénoncer ses contradictions ». Il citait « les dangers d’un progrès scientifique et technique détaché de toute solide référence éthique ou spirituelle ».

Paul VI sest montré, disait encore Benoît XVI, « prudent et courageux », guidant l’Eglise « avec un réalisme et un optimisme évangélique » et une « foi indomptable ».

« Il a appelé de ses voeux l’avènement de la civilisation de l’amour, convaincu que la charité évangélique est l’élément indispensable à l’édification d’une fraternité universelle », a conclu Benoît XVI, non sans faire penser à sa propre encyclique « Deus Caritas est ».