Archive pour le 24 septembre, 2007

Vierge du signe

24 septembre, 2007

Vierge du signe dans images sacrée Image9

En Russie apparaîtra une variante de la « Vierge orante » où l’enfant est représenté sur sa poitrine et qui se nommera « Vierge du signe »ou « Platytera ».

Cette icône est la plus vénérée en Russie On lui attribue la sauvegarde de Novgorod puis par la suite de Moscou, et donc de toute la Russie, depuis le XIIe siècle. Quoique fort endommagée, elle est l’objet de vénérations en Russie. Dans toutes les copies effectuées, les peintres reproduisent fidèlement la trace des flêches qui l’atteignirent lors de la bataille de Novgorod contre Souzdal.

http://www.dimensionesperanza.it/modules/xfsection/article.php?articleid=1143

commentaire du Pape au psaume 125 (liturgie d’aujourd’hui)

24 septembre, 2007

Le psaume 125 se lit dans la liturgie eucharistique d’aujourd’hui, j’ai pris l’exposition de Pape Benoît sur ce psaume pour une lecture de la Parole plus approfondi, du site:

http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/audiences/2005/documents/hf_ben-xvi_aud_20050817_fr.html

BENOÎT XVI

AUDIENCE GÉNÉRALE

Mercredi 17 août 2005

Dieu notre joie et notre espérance

Lecture: Ps 125, 1-5

1. En écoutant les paroles du Psaume 125, on a l’impression de voir défiler devant les yeux l’événement chanté dans la seconde partie du Livre d’Isaïe: le « nouvel exode ». C’est le retour d’Israël de l’exil de Babylone à la terre des pères à la suite de l’édit du roi de Perse Cyrus en 538 avant J.-C. Alors se répéta l’expérience joyeuse du premier exode, lorsque le peuple juif fut libéréde l’esclavage d’Egypte. Ce Psaume revêtait une signification particulière lorsqu’il était chanté les jours où Israël se sentait menacé et effrayé, car soumis de nouveau à l’épreuve. Le Psaume comprend effectivement une prière pour le retour des prisonniers du moment (cf. v. 4). Il devenait ainsi une prière du Peuple de Dieu sur son itinéraire historique, pavé de dangers et d’épreuves, mais toujours ouvert à la confiance en Dieu Sauveur et Libérateur, soutien des faibles et des opprimés.

2. Le Psaume introduit une atmosphère de joie: on sourit, on se réjouit de la liberté obtenue, des lèvres s’élèvent des chants de joie (cf. vv. 1-2). La réaction face à la liberté rendue est double. D’un côté, les nations païennes reconnaissent la grandeur du Dieu d’Israël: « Merveilles que fit pour eux Yahvé » (v. 2). Le salut du peuple élu devient une preuve limpide de l’existence efficace et puissante de Dieu présent et actif dans l’histoire. De l’autre côté, c’est le peuple de Dieu qui professe sa foi dans le Seigneur qui sauve: « Merveilles que fit pour nous Yahvé » (v. 3).

3. La pensée va ensuite vers le passé, revécu avec un frisson de peur et d’amertume. Nous voudrions fixer notre attention sur l’image liée à l’agriculture utilisée par le Psalmiste: « Ceux qui sèment dans les larmes moissonnent en chantant » (v. 5). Sous le poids du travail, le visage est parfois sillonné de larmes: on accomplit une semence difficile, peut-être vouée à l’inutilité et à l’échec. Mais lorsqu’arrive la moisson abondante et joyeuse, on découvre que cette douleur a été féconde. Dans ce verset du Psaume est résumée la grande leçon sur le mystère de fécondité et de vie que peut contenir la souffrance. Précisément comme l’avait dit Jésus au seuil de sa passion et de sa mort: « Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il demeure seul; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit » (Jn 12, 24). 4. L’horizon du Psaume s’ouvre ainsi à une moisson de fête, symbole de la joie engendrée par la liberté, la paix et la prospérité, qui sont le fruit de la bénédiction divine. Cette prière devient alors un chant d’espérance, auquel recourir lorsque l’on est plongé dans le temps de l’épreuve, de la peur, de la menace extérieure et de l’oppression intérieure. Mais il peut egalement devenir un appel plus général à vivre ses jours et à accomplir ses choix dans un climat de fidélité. La persévérance dans le bien, même si elle est incomprise et contrariée, débouche toujours à la fin sur un phare de lumière, de fécondité, de paix. C’est ce que saint Paul rappelait aux Galates: « Qui sème dans l’Esprit, récoltera de l’Esprit la vie éternelle. Ne nous lassons pas de faire le bien; en son temps viendra la récolte, si nous ne nous relâchons pas » (Ga 6, 8-9). 5. Nous concluons par une réflexion de saint Bède le Vénérable (672/3-735) sur le Paume 125 commentant les paroles par lesquelles Jésus annonçait à ses disciples la tristesse qui les attendait et la joie qui devait jaillir de leur affliction (cf. Jn 16, 20).

Bède rappelle que « pleuraient et se lamentaient ceux qui aimaient le Christ lorsqu’ils le virent capturé par les ennemis, ligoté, conduit au jugement, condamné, fouetté, ridiculisé, et enfin crucifié, frappé par la lance et enseveli. Au contraire, ceux qui aimaient le monde se réjouissaient,… lorsqu’ils condamnèrent à une mort terrible celui dont la seule vue leur était insupportable. Les disciples furent attristés par la mort du Seigneur, mais, ayant appris sa résurrection, leur tristesse se transforma en joie; ayant vu ensuite le prodige de l’ascension, avec une joie encore plus grande, ils louèrent et bénirent le Seigneur, comme en témoigne l’évangéliste Luc (cf. Lc 24, 53). Mais ces paroles du Seigneur s’adaptent à tous les fidèles qui, à travers les larmes et les douleurs du monde, s’efforcent de parvenir aux joies éternelles, et qui, à juste titre, pleurent à présent et sont tristes, parce qu’ils ne peuvent pas encore voir celui qu’ils aiment et parce que, jusqu’à ce qu’ils demeurent dans leur corps, ils savent qu’ils sont loin de leur patrie et de leur royaume, même s’ils sont certains de parvenir, à travers leurs difficultés et leurs luttes, à la récompense. Leur tristesse se transformera en joie lorsque, une fois terminée la lutte de cette vie, ils recevront la récompense de la vie éternelle, selon ce que dit le Psaume: « Celui qui sème dans les larmes, récoltera dans la joie »" (Homélies sur l’Evangile, 2, 13: Collection de Textes patristiques, XC, Roma 1990, pp. 379-380).

Salut en langue française

Je salue cordialement les pèlerins de langue française. À la veille de mon départ pour la Journée mondiale de la Jeunesse à Cologne, je souhaite à chacun de vous d’être, à la suite des Mages, d’authentiques adorateurs de Dieu, en lui reconnaissant la première place dans votre existence et en étant des témoins ardents de son amour pour tous les hommes. Je vous invite aussi à prier pour les jeunes du monde.

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Angélus : Benoît XVI appelle à une « conversion économique »

24 septembre, 2007

du site: 

http://www.zenit.org/article-16230?l=french

Angélus : Benoît XVI appelle à une « conversion économique » La faim et l’urgence écologique dénoncent la logique du profit

ROME, Vendredi 23 septembre 2007 (ZENIT.org) – « L’urgence de la faim et l’urgence écologique dénoncent avec une évidence croissante que la logique du profit, lorsqu’elle prévaut, augmente la disproportion entre riches et pauvres, et la ruineuse exploitation de la planète », déplore le pape. Benoît XVI a effectué ce matin une visite pastorale au diocèse de Velletri, au Sud de Rome, avant de prier l’angélus de midi à Castel Gandolfo : le pape a commenté les lectures de la liturgie de ce dimanche.« L’urgence de la faim et l’urgence écologique dénoncent avec une évidence croissante que la logique du profit, lorsqu’elle prévaut, augmente la disproportion entre riches et pauvres, et la ruineuse exploitation de la planète. Lorsque, au contraire, prévaut la logique du partage, et de la solidarité, il est possible de corriger la route et de l’orienter vers un développement équitable et durable », disait le pape.

« En racontant la parabole de l’intendant malhonnête, mais très astucieux, le Christ enseigne à ses disciples quel est la meilleure façon d’utiliser l’argent et les richesses matérielles, c’est-à-dire de les partager avec les pauvres en se procurant ainsi leur amitié, en vue du Royaume des Cieux », disait Benoît XVIMais le pape faisait aussi observer que « l’argent n’est pas « malhonnête » en soi, mais plus qu’aucune autre chose, il peut enfermer l’homme dans un égoïsme aveugle ».

Le pape en appelait à une « conversion » des biens économiques : « Au lieu de les utiliser seulement pour l’intérêt personnel, disait-il, il convient de penser aux besoins des pauvres, en imitant le Christ lui-même ».« A l’échelle mondiale, faisait observer Benoît XVI, deux logiques économiques s’affrontent : la logique du profit et celle de la distribution équitable des biens, qui ne sont pas en contradiction l’une avec l’autre, à condition que leur rapport soit bien ordonné. L’enseignement social catholique a toujours soutenu que la distribution des biens est prioritaire. Le profit est naturellement légitime, et dans une juste mesure, nécessaire au développement économique ».

Benoît XVI citait l’encyclique de Jean-Paul II Centesimus annus, soulignant que le capitalisme ne doit pas être considéré comme l’unique modèle valide d’organisation économique.

« Que la très sainte Vierge Marie qui proclame dans le Magnificat que le Seigneur ‘comble de bien les affamés, renvoie les riches les mains vides’, aide les chrétiens à user des biens terrestres avec une sagesse évangélique », concluait le pape.

La spiritualité léguée par le Père Moreau

24 septembre, 2007

homélie pour la béatification du Père Moreau, du site:

http://www.zenit.org/article-16179?l=french  

La spiritualité léguée par le Père Moreau

« Une insistance très forte sur l’esprit d’union et de fraternité », souligne Mgr Faivre.

Voici le texte de l’homélie de l’évêque du Mans, en France, Mgr Jacques Faivre, lors de la béatification, samedi dernier, 15 septembre d’un Sarthois, le P. Basile-Antoine-Marie Moreau, au Mans, en présence de l’envoyé de Benoît XVI, le cardinal José Saraziva Martins, préfet de la congrégation romaine pour les causes des saints.

Frères et Soeurs,

Il y a quelques minutes, avant que son Eminence le Cardinal Saraiva martins proclame la lettre apostolique de sa Sainteté le Pape Benoît XVI déclarant Bienheureux Basile-Antoine-Marie Moreau, nous avons entendu une courte biographie du Serviteur de Dieu. Je ne reprendrai pas le déroulement de sa vie. Je n’en retiendrai que quelques, aspects qui peuvent inspirer notre propre comportement.

La spiritualité léguée par le Père Moreau comporte une insistance très forte sur l’esprit d’union et de fraternité. Il désire que pères, frères et soeurs soient unis dans la vie et le travail « comme une imitation visible de la Sainte Famille ». Dès sa première lettre circulaire il écrit: « Pour travailler avec succès à l’oeuvre importante qui nous est confiée, il faut que la charité nous unisse tellement ensemble que nous ne fassions tous qu’un coeur et qu’une âme ». Et n’est-ce pas également ce que nous percevons à travers la lettre du 15 juin 1854 : « Les membres de l’Association ne doivent former qu’une seule et même famille, unie par les doux liens de la charité fraternelle et des trois voeux de religion ».

Toutes ces paroles sont très belles. Les mettre en pratique d’une manière continue est tout autre chose; l’histoire l’a montré… Dès lors, on comprend que le Bienheureux Basile Moreau ait aussi insisté sur l’importance de la croix dans le progrès spirituel, en en faisant lui-même l’expérience, et qu’il ait donné comme devise à sa famille religieuse ce verset: « O crux, ave, spes unica ! Salut, ô croix, notre unique espérance! ».

Par ailleurs, il a beaucoup insisté sur la vertu de zèle, qu’il a définie comme une ardeur et une disponibilité à entreprendre tout pour le service du prochain et de l’Eglise. Lui- même a répondu à toutes sortes de besoins de l’Eglise de son temps avec une audace et une détermination qui reflètent son tempérament d’homme d’action, sa grande foi et son propre zèle pour le salut des âmes.

Les Constitutions des pères et des frères, approuvées par Rome le 13 mai 1857, ouvrent deux champs d’apostolat: « la prédication de la Parole de Dieu surtout dans les campagnes et les missions étrangères, l’éducation chrétienne dans les écoles ainsi que la formation agricole et technique au profit surtout des enfants pauvres et abandonnés ». Priorité donnée à l’évangélisation des pauvres: c’est encore une option préférentielle soulignée par le chapitre général des Soeurs de la Sainte Croix en 1984.

Aujourd’hui, vous êtes nombreux, hommes et femmes de la Famille Sainte Croix, à travailler dans divers champs d’apostolat à travers le monde, au Canada, aux Etats-Unis, en France, en Italie et dans une quinzaine de pays du Tiers-Monde, aidant les Eglise: locales d’Asie, d’Afrique, d’Amérique latine, à se développer, et cela sur les cinq continents !

Animés par l’Esprit, vous exercez votre ministère aussi bien dans l’éducation, la pastorale scolaire, paroissiale, diocésaine, que dans les centres sociaux, les aumôneries d’hôpitaux et autres besoins à satisfaire dans l’Eglise comme dans le Monde. Les deux ne sont-ils pas d’ailleurs étroitement liés ? Ici même, dans notre diocèse du Mans, nous bénéficions de votre dévouement au sein de plusieurs communautés. Et je profite de la circonstance pour adresser au supérieur et supérieures une parole célèbre du Cardinal Marty: « J’embauche! ».

Frères et Soeurs, dans la vie et la spiritualité du Bienheureux Basile Moreau, ainsi que dans l’action pastorale des membres de la Famille Sainte-Croix, nous pouvons toutes et tous trouver une inspiration pour notre propre manière de vivre en disciples du Christ. Cela, à travers l’abandon à la Providence dans toutes les entreprises pour le Seigneur, l’audace de s’engager dans des réalisations nouvelles pour le salut des âmes, et la bonne entente entre tous. Basile Moreau aime à redire que « l’union fait la force et la désunion mène à la ruine ».

Vous comprenez combien notre Eucharistie d’aujourd’hui, en la fête de Notre-Dame des Douleurs, fête patronale de la Congrégation de Sainte-Croix, est véritablement « action de grâce » que nous adressons au Seigneur pour tout ce qu’ont réalisé le Bienheureux Basile Moreau et à sa suite les membres de la Famille Sainte-Croix. Puisse-t-elle, cette Famille, comme le souhaitait le Père Moreau, « ressembler dans ses développements à un arbre dont la tige produit en s’élevant des branches nombreuses, d’où sortent des rameaux qui en produisent d’autres, nourris tous de la même sève et animés de la même vie! ». Amen !
© Mgr Faivre

bonne nuit

24 septembre, 2007

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. orchmor1

Orchis morio

http://www.capriorchids.com/localorchis.htm

« Faites attention à la manière dont vous écoutez »

24 septembre, 2007

Un sermon attribué à Saint Augustin (354-430), évêque d’Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l’Église
Cf. Discours sur le Ps 139,15 ; Sermons sur St Jean, n° 57 (trad. Humeau ; rev. Tournay)

« Faites attention à la manière dont vous écoutez »

« Que chacun soit toujours prêt à écouter, mais lent à parler » (Jc 1,19). Oui, frères, je vous le dis franchement…, moi qui vous parle fréquemment sur votre propre demande : ma joie est sans mélange quand je suis au rang des auditeurs ; ma joie est sans mélange quand j’écoute, et non quand je parle. C’est alors que je goûte la parole en toute sûreté ; ma satisfaction n’est pas menacée par la vaine gloire. Quand on est assis sur la pierre solide de la vérité, comment redouterait-on le précipice de l’orgueil ? « J’écouterai, dit le psalmiste, et tu me rempliras de joie et d’allégresse » (Ps 50,10). Je ne suis donc jamais plus joyeux que lorsque j’écoute ; c’est notre rôle d’auditeur qui nous maintient dans une attitude d’humilité.

Au contraire, si nous prenons la parole…nous avons besoin d’une certaine retenue ; même si je ne cède pas à l’orgueil, j’ai peur de le faire. Si j’écoute par contre, personne ne peut enlever ma joie (Jn 16,22), car personne n’en est témoin. C’est bien la joie de l’ami de l’époux dont saint Jean dit « qu’il se tient debout et qu’il écoute » (Jn 3,29). Il se tient debout parce qu’il écoute. Le premier homme, lui aussi, parce qu’il écoutait Dieu, se tenait debout ; dès qu’il a écouté le serpent, il est tombé. L’ami de l’époux est donc « ravi de joie à la voix de l’Epoux » ; ce qui fait sa joie, ce n’est pas sa propre voix de prédicateur, de prophète, mais la voix de l’Epoux lui-même.