Archive pour le 19 septembre, 2007
Saint Janvier de Naples – Evêque et martyr à Naples (+ 305)
19 septembre, 2007du site « Nominis »:
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1881/Saint-Janvier-de-Naples.html
Saint Janvier de Naples – Evêque et martyr à Naples (+ 305)
Il vient en tête de la cinquantaine de patrons que les habitants de Naples se sont donnés. Il leur a tant de fois accordé sa protection en 1497 contre la peste, en 1631, 1698, 1767, 1779 contre les destructions qu’aurait pu causer l’éruption du Vésuve … Il est prouvé qu’en 432, les Napolitains vénéraient les reliques de l’évêque de Bénévent, martyrisé durant la persécution arienne de l’empereur Constance.
Nous connaissons le ‘miracle’ du sang de saint Janvier qui, de solide, devient liquide trois fois par an dans la cathédrale de Naples. L’explication du phénomène n’a pas encore été trouvée. Les journalistes en écrivent des explications plus ou moins farfelues. Des fidèles appellent cela miracle. C’est vrai qu’un miracle est un ‘signe’ donné par Dieu pour aider notre foi (chose étonnante que rien n’explique scientifiquement). On est jamais obligé d’y croire car la Foi reste un acte libre.
ce matin: 19.9.07 le « miracle » il est arrivé de nouveau
Le doute et la foi…
19 septembre, 2007du site:
http://www.cef.fr/catho/actus/archives/2007/20070918douteetfoi.php
Le doute et la foi…
Les vagues d’étonnement et d’inquiétude, suscitées par certaines confidences de Mère Térésa sur ses doutes, touchant jusqu’à l’existence même de Dieu, sont d’autant plus fortes que d’autres voix se font l’écho d’un christianisme voire d’un catholicisme puissants, au corps doctrinal sans faille aux rites immuables ou à une stratégie d’évangélisation laissant peu de place à l’hésitation ou à la fragilité…
Il n’est bien évidemment pas question de remettre en cause ce roc de la foi sur lequel nous sommes appuyés et qui n’est autre que l’Evangile du Christ. Construire sa vie sur le roc et non sur le sable est un conseil du Maître difficilement contestable (Mt 7,25), mais encore faut-il accepter qu’au long d’une vie cet appui – qui peut être une confiance maintenue, une parole ou un amour – soit par moments, comme en pleine mer, recouvert d’eau au point de disparaître à nos yeux.
Les grandes traditions mystiques témoignent, chacune à leur manière, de ces nuits obscures de la foi, ces traversées douloureuses, ces instants où tout semble basculer dans la douloureuse conscience de la vacuité de soi et de tout, alors même que l’on est dans la main de Dieu. Mais une main qui n’enferme pas, qui tient sans retenir, qui soutient sans imposer, un cœur d’où s’écoule sans interruption ce filet d’eau vive, cet amour capable de fertiliser nos terres les plus craquelées.
Les évangiles n’hésitent pas à nous montrer Jésus troublé (Jn 12,27), hésitant (Mc 14,36), seul face à l’ultime seuil (Mt 27,45). Et pourtant qui peut contester son lien unique, confiant et constant au Père ?
« Moins j’y vois clair, plus j’avance avec assurance ! » affirmait paradoxalement saint Michel Garicoïts. Il faisait à sa façon écho aux paroles de saint Jean de la Croix : « Je la connais la source, elle coule, elle court, mais c’est de nuit… »
Mgr André Dupleix Secrétaire général adjoint de la Conférence des évêques de France Billet paru dans le Courier français, septembre 2007
Visite d’Alexis II, Patriarche de Moscou à Paris
19 septembre, 2007vous pouvez, naturellement, aller a le site pour autre notice sur la visite, du site:
http://notredamedeparis.fr/spip.php?rubrique1
Visite d’Alexis II, Patriarche de Moscou
Mercredi 3 octobre 2007 à 17h45.Le patriarche Alexis II de Moscou et de toute la Russie se rendra à Paris pour rencontrer les chrétiens de France à l’occasion de sa visite au Conseil de l’Europe à Strasbourg. Le patriarche Alexis a accepté avec reconnaissance l’invitation de Mgr André Vingt-Trois, archevêque de Paris, de se rendre à la cathédrale Notre-Dame de Paris pour y prier au cours d’un office.
La veille, 2 octobre, le primat de l’Église orthodoxe russe parlera devant l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe à l’invitation de son président.
Monseigneur André Vingt-Trois, archevêque de Paris, a déclaré que pour lui et pour les catholiques de Paris ce sera une fierté et une joie que de pouvoir accueillir le patriarche de Moscou. Il a souligné que la présence de l’orthodoxie russe en France est déjà ancienne et elle y a porté de beaux fruits et exprimé l’assurance que cette visite sera un encouragement pour les orthodoxes vivant en France.
Pour la presse, une demande d’accrédiation est impérative. Merci de bien vouloir l’adresser au service de communication du diocèse : communication@diocese-paris.net.
En raison de cet office particulier, l’Office de Vêpres habituel de 17h45 n’aura pas lieu. La messe habituellement célébrée à 18h15 est maintenue et débutera à l’issue de la visite du Patriarche.
Audiénce générale mercredi 19 septembre 2007
19 septembre, 2007je mets la synthèses proposée du site Vatican de la catéchèse du Pape de ce matin, mais alors que arrive le texte original je vous donnera le lien:
BENOÎT XVI
AUDIENCE GÉNÉRALE>
Chers Frères et Sœurs, Nous célébrons cette année le seizième centenaire de la mort de saint Jean Chrysostome, dont le nom signifie « Bouche d’or », en raison de son éloquence. Né vers 349 à Antioche de Syrie, il y exercera son ministère de prêtre pendant environ onze ans, avant de devenir Évêque de Constantinople et de partir deux fois en exil vers la fin de sa vie. Formé à l’école de Libanios, célèbre rhéteur païen de cette époque, Jean devint le plus grand orateur de l’antiquité grecque tardive. Baptisé à 19 ans, il se formera, sous la conduite de Diodore de Tarse, à l’exégèse. Six années d’ermitage, durant lesquelles il méditera les « lois du Christ », les Évangiles et les Lettres de Paul, feront grandir son intimité avec la Parole de Dieu et mûrir en lui l’urgence de prêcher l’Évangile. Il laissera la vie monastique pour se consacrer au service pastoral. Ordonné prêtre en 386, il devient un célèbre prédicateur dans les églises de sa ville.L’œuvre de Jean Chrysostome est immense. Il ne fut pas un théologien spéculatif, mais il transmit cependant de manière sûre la doctrine traditionnelle de l’Église à l’époque de l’arianisme. Sa théologie est essentiellement pastorale. Ses catéchèses montrent notamment son souci de développer chez les fidèles l’exercice de l’intelligence, pour comprendre et pour mettre en pratique les exigences morales et spirituelles de la foi. Sa prédication se déroulait généralement au cours de la liturgie, «lieu» dans lequel la communauté s’édifie par la Parole et par l’Eucharistie, invitant les fidèles laïcs, au nom de la dignité que le Baptême leur confère, à bâtir l’Église et la «petite Église» qu’est la famille.
* * *
Je salue cordialement les pèlerins francophones présents ce matin, notamment les pèlerins sénégalais, guidés par Mgr Ndiaye, Évêque de Kaolack, les membres de l’Association des Vieilles Maisons françaises, le groupe des Missionnaires d’Afrique et les pèlerins de Côte d’Ivoire et du Canada. Je vous souhaite à tous un heureux pèlerinage, source d’approfondissement de votre foi et de renouvellement pour votre vie.
bonne nuit
19 septembre, 2007Inlassablement, Dieu nous appelle à la conversion
19 septembre, 2007Saint Basile (vers 330-379), moine et évêque de Césarée en Cappadoce, docteur de l’Église
Grandes Règles monastiques, prologue (trad. Brésard, 2000 ans C, p. 20)
Inlassablement, Dieu nous appelle à la conversion
Jusqu’à quand remettrons-nous d’obéir au Christ qui nous appelle dans son Royaume céleste ? Ne nous purifierons-nous pas ? Ne nous résoudrons-nous pas à abandonner notre genre de vie habituel pour suivre à fond l’Évangile ?… Nous prétendons désirer le Royaume de Dieu, mais sans trop nous préoccuper des moyens de l’obtenir.
Bien mieux, dans la vanité de notre esprit, sans nous donner la moindre peine pour observer les commandements du Seigneur, nous croyons être dignes de recevoir les mêmes récompenses que ceux qui ont résisté au péché jusqu’à la mort. Mais qui, au temps des semailles, a pu s’asseoir et dormir chez lui, et ramasser ensuite des gerbes à pleines brassées au moment de la moisson ? Qui a fait la vendange sans avoir planté et cultivé de vigne ? Les fruits sont pour ceux qui ont peiné ; les récompenses et les couronnes pour ceux qui ont vaincu. A-t-on jamais couronné un athlète qui ne s’est même pas dévêtu pour combattre son adversaire ? Et pourtant, non seulement il faut vaincre, mais aussi « lutter selon les règles », comme le dit l’apôtre Paul (2Th 2,5), c’est-à-dire selon les commandements qui nous ont été donnés…
Dieu est bon, mais il est juste aussi…: « Le Seigneur aime la miséricorde et la justice » (Ps 32,5) ; « c’est pourquoi, Seigneur, je chanterai ta miséricorde et ta justice » (Ps 100,1)… Vois avec quel discernement le Seigneur use de la miséricorde. Il n’est pas miséricordieux sans examen, et il ne juge pas sans pitié, car « le Seigneur est miséricordieux et juste » (Ps 114,5). N’ayons donc pas de Dieu une idée tronquée ; son amour pour les hommes ne doit pas être pour nous prétexte à négligence.