Archive pour le 10 septembre, 2007

à la recerce de belles images sacrées: Job 2,9

10 septembre, 2007

à la recerce de belles images sacrées: Job 2,9 dans images sacrée job_vrouw

Job Ridiculed by his Wife – Job 2:9

http://www.artbible.info/art/large/135.html

San Nicola da Tolentino

10 septembre, 2007

San Nicola da Tolentino  dans images sacrée

San Nicola da Tolentino 

(il est présent dans le martyrologe romain) 

http://santiebeati.it/immagini/?mode=album&album=34600&dispsize=Original

SERMON DE SAINT LÉON LE GRAND SUR LES BÉATITUDES: La pureté du coeur et la paix

10 septembre, 2007

deuxième lecture de Office de Lecture de ce matin, du site:

http://cnpl.cef.fr/PTP/interro.php

SERMON DE SAINT LÉON LE GRAND SUR LES BÉATITUDES (Editeur : P. Roguet)
La pureté du coeur et la paix.

C’est à juste titre que la béatitude de voir Dieu est promise à la pureté du coeur. En effet, un regard souillé ne pourra pas voir la splendeur de la vraie lumière et ce qui sera la joie des âmes limpides sera le châtiment des âmes boueuses. Il faut donc détourner ses yeux des vanités terrestres qui les obscurcissent et nettoyer notre oeil intérieur de toute souillure d’iniquité; c’est ainsi qu’un regard paisible se rassasiera de l’incomparable vision de Dieu.

Nous avons compris que la béatitude suivante nous enseigne comment mériter cela: Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu. Cette béatitude, mes bien-aimés, ne vient pas d’une entente banale ou d’une concorde quelconque, mais de celle dont l’Apôtre dit: Soyez en paix avec Dieu. Elle prophète David: Grande est la paix des amis de ta loi; pour eux, plus d’obstacle.

Même une amitié très étroite, même une parfaite unité d’esprit ne peuvent véritablement prétendre à cette paix, s’il n’y a pas accord avec la volonté de Dieu. On ne peut reconnaître la dignité de cette paix à une communauté de désirs malhonnêtes, à des complicités criminelles ou à des pactes conclus pour le vice. L’amour du monde n’est pas compatible avec l’amour de Dieu, et il ne peut entrer dans la société des fils de Dieu, celui qui ne brise pas avec son origine charnelle. Mais ceux dont l’âme est toujours unie à Dieu ont à coeur de garder l’unité de l’esprit par le lien de la paix; ils ne s’écartent jamais de la loi éternelle, disant dans une prière pleine de foi: Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

Les voilà, les pacifiques; les voilà, ceux qui sont unanimes dans le bien, qui ont un même coeur dans la sainteté, qui doivent être appelés éternellement fils de Dieu, héritiers avec le Christ. L’amour de Dieu et l’amour du prochain leur obtiendra de ne plus ressentir aucune opposition, de ne craindre aucun scandale ; mais, une fois terminé le combat de toutes les tentations, de se reposer dans la paix infiniment tranquille, la paix de Dieu, par notre Seigneur qui, avec le Père et l’Esprit Saint, vit et règne pour les siècles des siècles. Amen.

le Pape en Autriche: La messe dominicale, une « nécessité intérieure » pour le baptisé

10 septembre, 2007

 du site:

http://www.zenit.org/article-16126?l=french

La messe dominicale, une « nécessité intérieure » pour le baptisé

Messe présidée par Benoît XVI à Vienne

ROME, Dimanche 9 septembre 2007 (ZENIT.org) – La messe dominicale, une « nécessité intérieure » pour le baptisé, car « sans le Christ, le temps est vice », a rappelé Benoît XVI lors de la messe qu’il a présidée dimanche matin à Vienne. Le pape a souligné le lien entre le jour du Seigneur, fête de la résurrection, et la « gratitude » pour la Création.

En ce troisième jour de son pèlerinage en Autriche pour le 850e anniversaire du sanctuaire de Mariazell, le pape Benoît XVI a présidé à la messe en la cathédrale Saint-Etienne, autour de laquelle s’étaient donné rendez-vous quelque quinze mille fidèles en dépit de la pluie : ils ont suivi la messe sur des écrans géants.

La célébration a été soutenue par l’exécution, par le choeur et les musiciens de la cathédrale, de la messe composée par Joseph Haydn en 1782, la « Missa Cellensis », ou « Messe de Mariazell ».

Le pape avait rencontré, avant la célébration, un groupe d’enfants dans la cour du palais épiscopal.

Benoît XVI a évoqué la valeur du repos hebdomadaire, le dimanche, jour de la célébration de la Résurrection du Christ, selon cet aphorisme du cardinal Faulhaber, son prédécesseur au siège épiscopal de Munich et Freising : « Donne à l’âme son dimanche, et donne au dimanche son âme ».

Faisant observer que l’Occident a perdu le concept chrétien du dimanche, qui avait orienté ses habitudes pendant des siècles, le pape soulignait qu’aujourd’hui « dimanche » signifie « temps libre », c’est-à-dire une chose « belle et nécessaire », mais sans son « centre intérieur », le temps « libre » devient un temps « vide ».

Benoît XVI a rappelé la phrase des martyrs d’Abitène, qui a été le thème du congrès eucharsitique italien de Bari, en 2005: « Nous ne pouvons pas vivre sans le dimanche » (cf. Zenit du 29 mai 2005).

Le temps libre a besoin, insistait le pape, d’un centre : la « rencontre avec celui qui est notre origine et notre destination ».

Le repos dominical est particulièrement important pour un pays comme l’Autriche où, comme l’a souligné le cardinal archevêque de Vienne, Christoph Schönborn, est né un « large mouvement » pour défendre le dimanche contre « les tendances à vider ce jour-là de sa signification ».

Or, rappelait le pape, dès les premiers siècles, les chrétiens ont eu ce « besoin » de manifester leur contact avec le Ressuscité en « un jour défini » et de façon communautaire. Ce besoin de la célébration eucharistique dominicale n’a pas été perçu alors comme « un précepte », faisait remarquer le pape, mais comme une « nécessité intérieure ».

Et pour les chrétiens d’aujourd’hui ?, demandait le pape, avant de répondre : « Oui, cela vaut aussi pour nous : nous avons besoin d’une relation qui nous soutienne et donne à notre vie une direction et un contenu. Nous avons besoin du contact avec le Ressuscité, qui nous soutient jusqu’à la mort. Nous avons besoin de cette rencontre qui nous réunit, qui nous donne un espace de liberté. Qui nous fait regarder au-delà de l’activisme de la vie quotidienne, vers l’amour créateur de Dieu, d’où nous venons et vers lequel nous sommes en marche ».

« C’est justement parce que, dans le dimanche, il s’agit, en profondeur, de la rencontre, dans la parole et dans le sacrement, avec le Christ ressuscité, que le rayonnement d’un tel jour embrasse toute la réalité ».

Le pape faisait observer le lien entre la Résurrection du Christ et la Création en ces termes : « Les premiers chrétiens ont célébré le premier jour de la semaine comme le Jour du Seigneur, parce qu’il était le jour de la résurrection. Mais très tôt, l’Eglise a pris conscience aussi du fait que le premier jour de la semaine est le jour du matin de la création ».

« C’est pourquoi, ajoutait Benoît XVI, le dimanche est dans l’Eglise la fête hebdomadaire de la création, la fête de la gratitude et de la joie pour la création de Dieu. A une époque où, à cause de nos interventions humaines, la création semble exposée à de multiples dangers, nous devrions accueillir consciemment également cette dimension du dimanche ».

bonne nuit

10 septembre, 2007

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. echium_vulgare

Echium vulgare

http://www.windoweb.it/guida/mondo/schede_fiori_E.htm

Entrer dans la vraie paix du sabbat

10 septembre, 2007

Aelred de Rielvaux (1110-1167), moine cistercien
Le Miroir de la charité, III, 3-6 (trad. Bellefontaine 1992, p. 193)

Entrer dans la vraie paix du sabbat

Lorsque l’homme, s’arrachant au brouhaha extérieur, s’est recueilli au secret de son coeur, qu’il a fermé sa porte à la foule bruyante des vanités…, quand il n’y a plus rien en lui d’agité ni de désordonné, rien qui le tiraille, rien qui le tenaille…, c’est la joyeuse célébration d’un premier sabbat. Mais on peut quitter cette chambre intime pour l’auberge de son coeur…, pour entrer dans le repos joyeux et paisible de la douceur de l’amour fraternel. C’est un deuxième sabbat, celui de la charité fraternelle…

Une fois purifiée dans ces deux formes d’amour [de soi-même et de son prochain], l’âme aspire d’autant plus ardemment aux joies de l’étreinte divine qu’elle est plus assurée. Brûlant d’un désir extrême, elle passe au-delà du voile de la chair et, entrant dans le sanctuaire (He 10,20), où le Christ Jésus est esprit devant sa face, elle est totalement absorbée par une lumière indicible et une douceur inhabituelle. Le silence s’étant fait par rapport à tout ce qui est corporel, sensible, changeant, elle fixe d’un regard pénétrant Ce qui Est, Ce qui est toujours tel, identique à soi-même, Ce qui est Un. Libre pour voir que le Seigneur lui-même est Dieu (Ps 45,11), elle célèbre sans aucun doute le sabbat des sabbats dans les douces étreintes de la Charité elle-même