Archive pour le 5 septembre, 2007
« Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras »
5 septembre, 2007Saint Patrick (vers 385-vers 461), moine missionnaire, évêque
Confession, 38-40 (trad. SC 249, p. 111s rev.)
« Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras »
Je suis grandement redevable à Dieu, qui m’a accordé une grâce si grande que, par mon intermédiaire, « des peuples nombreux » sont nés à nouveau pour Dieu…: « Je t’ai établi comme une lumière parmi les nations, pour porter le salut jusqu’à l’extrémité de la terre »… C’est ainsi que je veux « attendre ce qu’a promis » celui qui ne fait jamais défaut, comme il en donne l’assurance dans l’Évangile : « Ils viendront de l’Orient et de l’Occident et se mettront à table avec Abraham, Isaac et Jacob ». Ainsi nous avons confiance que des croyants viendront du monde entier.
C’est pourquoi il importe de s’adonner à la pêche comme il faut et avec vigilance, selon l’exhortation et l’enseignement du Seigneur qui dit : « Venez à ma suite et je vous ferai pêcheurs d’hommes ». Il dit encore par les prophètes : « Voici que j’envoie des pêcheurs et des chasseurs en grand nombre ». C’est pourquoi il était très important de tendre nos filets, afin qu’« une grande multitude [de poissons] », qu’« une foule » de gens soit prise pour Dieu et que, pour baptiser et exhorter le peuple, il y ait partout des prêtres, selon la parole du Seigneur : « Allez donc maintenant instruire toutes les nations, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit et leur apprenant à observer tout ce que je vous ai commandé ; et voici que moi je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde ».
(Références bibliques : Ez 38,6 ; Is 49,6 ; Ac 1,4 ; Mt 8,11 ; Mt 4,19 ; Jr 16,16 ; Lc 5,6 ; Lc 6,17 ; Mt 28,19)
Stabat Mater Dolorosa
5 septembre, 2007Stabat mater (latin-français)
5 septembre, 2007du site:
http://www.inxl6.org/article3079.php
Stabat mater
Le 15 septembre, l’Église célèbre Notre Dame des sept douleurs. Le « Stabat Mater » est une hymne composée au treizième siècle, attribuée au moine italien Jacopome da Todi qui médite sur la souffrance de Marie lors de la crucifixion de Jésus-Christ. Le nom de la prière est une abréviation de Stabat mater dolorosa , son premier vers en latin, qui signfie «Debout, la mère douloureuse». C’est un poème latin médiéval dont la traduction altère quelque peu la force poétique.
Jacopome da Todi, XIIIe siècle
13/09/2006
latin
Stabat Mater dolorosa
Juxta Crucem lacrimosa
Dum pendebat Filius.
Cujus animam gementem,
Contristatam et dolentem,
Pertransivit gladius.
O quam tristis et afflicta
Fuit illa benedicta
Mater Unigeniti !
Quae moerebat et dolebat
Pia Mater, dum videbat
Nati poenas inclyti.
Quis est homo qui non fleret,
Matrem Christi si videret
In tanto supplicio ?
Quis non posset contristari,
Christi Matrem contemplari
Dolentem cum Filio ?
Pro peccatis suae gentis,
Vidit Jesum in tormentis,
Et flagellis subditum.
Vidit suum dulcem natum
Moriendo desolatum,
Dum emisit spiritum.
Eia Mater, fons amoris,
Me sentire vim doloris
Fac, ut tecum lugeam.
Fac, ut ardeat cor meum
In amando Christum Deum,
Ut sibi complaceam.
Sancta Mater, istud agas,
Crucifixi fige plagas
Cordi meo valide.
Fac me tecum pie flere,
Crucifixo condolore,
Donec ego vixero.
Tui nati vulnerati,
Tam dignati pro me pati,
Poenas mecum divide.
Juxta Crucem tecum stare,
Et me tibi sociare
In planctu desidero.
Virgo virginum proeclara,
Mihi jam non sis amara,
Fac me tecum plangere.
Fac, ut portem Christi mortem,
Passionis fac consortem,
Et plagas recolere.
Fac me plagis vulnerari,
Fac me Cruce inebriari,
Et cruore Filii.
Flammis ne urar succensus,
Per te, Virgo, sim defensus
In die judicii.
Christe, cum sit hinc exire,
Da per Matrem me venire
Ad palmam victoriae.
Quando corpus morietur,
Fac, ut animae donetur
Paridisi gloria.
français
Debout, la Mère douloureuse
Serrait la Croix, la malheureuse,
Où son pauvre enfant pendait.
Et dans son âme gémissante,
Inconsolable, défaillante,
Un glaive aigu s’enfonçait.
Ah ! qu’elle est triste et désolée,
La Mère entre toutes comblée !
Il était le Premier-Né !
Elle pleure, pleure, la Mère,
Pieusement qui considère
Son enfant assassiné.
Qui pourrait retenir ses pleurs
A voir la Mère du Seigneur
Endurer un tel Calvaire ?
Qui peut, sans se sentir contrit,
Regarder près de Jésus-Christ
Pleurer tristement sa Mère ?
Pour les péchés de sa nation,
Elle le voit, dans sa Passion,
Sous les cinglantes lanières.
Elle voit son petit garçon
Qui meurt dans un grand abandon
Et remet son âme à son Père.
Pour que je pleure avec toi,
Mère, source d’amour, fais-moi
Ressentir ta peine amère !
Fais qu’en mon coeur brûle un grand feu,
L’amour de Jésus-Christ mon Dieu,
Pour que je puisse lui plaire !
Exauce-moi, ô sainte Mère,
Et plante les clous du Calvaire
Dans mon coeur, profondément !
Pour moi ton Fils, couvert de plaies,
A voulu tout souffrir ! Que j’aie
Une part de ses tourments !
Que je pleure en bon fils avec toi,
Que je souffre avec lui sur la Croix
Tant que durera ma vie !
Je veux contre la Croix rester
Debout près de toi, et pleurer
Ton fils en ta compagnie !
O Vierge, entre les vierges claire,
Pour moi ne sois plus si amère :
Fais que je pleure avec toi !
Fais que me marque son supplice,
Qu’à sa Passion je compatisse,
Que je m’applique à sa Croix !
Fais que ses blessures me blessent,
Que je goûte à la Croix l’ivresse
Et le sang de ton enfant !
Pour que j’échappe aux vives flammes,
Prends ma défense, ô notre Dame,
Au grand jour du jugement !
Jésus, quand il faudra partir,
Puisse ta Mère m’obtenir
La palme de la victoire.
Et quand mon corps aura souffert,
Fais qu’à mon âme soit ouvert
Le beau paradis de gloire !
Éloge de l’ordinaire
5 septembre, 2007du site:
http://www.spiritualite2000.com/page.php?idpage=1543
Éloge de l’ordinaire
Caroline Pinet
Entre eux deux fume le café. Autour d’eux dans la cuisine, fusent les cris des enfants qui se poursuivent. Imperturbables, ils boivent leur café avec un calme étonnant ! C’est leur rendez-vous yeux dans les yeux. Rien ne saurait les en distraire… Les tâches du quotidien ne s’y prêtent pourtant pas. Il leur faut arracher ce rendez-vous sacré comme un temps de prière que l’on réserve à Dieu. La relation conjugale ressemble étrangement à celle que l’on vit avec Dieu. Il faut y consacrer du temps quotidiennement. On conseille souvent aux couples de se réserver du temps ensemble. Reviennent en exemple les sorties au restaurant, la fin de semaine passée sans les enfants ou mieux, le voyage annuel réservé au couple. Cela laisse dubitatif. Non pas que ce soit de mauvais conseils en soi. Mais c’est nettement insuffisant pour nourrir sa vie matrimoniale ! Réserverions-nous nos rencontres avec Dieu uniquement à la messe dominicale, ou à la visite exceptionnelle d’une abbaye, ou encore à une retraite annuelle au monastère ? Notre relation à Dieu a besoin de plus que de rencontres extraordinaires. Il nous faut la nourrir essentiellement de l’ordinaire de nos jours. C’est la nourriture privilégiée de Dieu. Se réveiller en Lui offrant notre journée. Réciter un Notre Père en pensant à un ami malade. Demander sa lumière avant un coup de fil important. Le remercier pour la vie qui bat dans nos bras en tenant notre enfant. Le soir, s’endormir en Lui confiant nos soucis. Il nous faut parfois beaucoup de discipline pour Lui réserver du temps à travers nos occupations. Et souvent, la concentration n’y est pas. Pourtant, nous sommes là. Et Dieu aussi. Il se plaît à se revêtir d’ordinaire. Il en est de même pour la relation entre les époux. Leur amour se tisse en filigrane dans la trame du quotidien. Le baiser au saut du lit. Le petit coup de fil en mi-journée à partir du travail. La contemplation le temps d’un café. L’étreinte en se retrouvant le soir sur le pas de la porte. Des fils qui s’entrelacent d’ordinaire ! Mais sans tous ces petits gestes banals, fidèles et répétés, l’amour conjugal aura peine à prendre de l’étoffe.
Card. Schönborn : Le christianisme, une véritable alternative (II) – Entretien à quelques jours de la visite de Benoît XVI en Autriche
5 septembre, 2007du site:
http://www.zenit.org/article-16088?l=french
Card. Schönborn : Le christianisme, une véritable alternative (II)
Entretien à quelques jours de la visite de Benoît XVI en Autriche
ROME, Mercredi 5 septembre 2007 (ZENIT.org ) – Selon l’archevêque de Vienne, le grand défi d’aujourd’hui consiste à vivre la foi chrétienne « comme une alternative ». Dans un monde sécularisé il faut « offrir la foi comme une alternative authentique à la société actuelle ». A quelques jours de la visite du pape Benoît XVI à Vienne, Mariazell et Heiligenkreuz (7-9 septembre), le président de la Conférence épiscopale d’Autriche a répondu aux questions de ZENIT, évoquant le ministère pétrin et les qualités humaines de Benoît XVI, insistant sur l’importance vitale des familles nombreuses pour l’avenir de l’Autriche et de l’Europe, ainsi que sur la présence du Christ dans le coeur des chrétiens. « Quand le pape parle, il faut écouter avec attention, car ce qu’il a à dire est toujours très clair. Je ne sais pas ce qu’il nous dira. Il faut que nous soyons ouverts à ses paroles », affirme-t-il. Nous publions ci-dessous la deuxième partie de cet entretien. Pour la première partie, cf. Zenit du 4 septembre. Zenit – Le thème de la visite du pape est « Tourner son regard vers le Christ ». Dans quels domaines le Christ devrait-il être plus présent ? Card. Schönborn – Je pense que Jésus n’est pas moins présent parmi nous qu’autrefois ; aujourd’hui, sa présence est peut-être plus anonyme, moins perceptible. Mais je relèverais trois domaines dans lesquels nous la sentons plus active. Tout d’abord dans sa parole. Que le pape Benoît XVI ait écrit un livre sur Jésus, axé avant tout sur sa parole, sur sa prédication et son enseignement, n’est pas vain. Nous rencontrons le Christ dans sa parole. C’est pourquoi le pape Benoît XVI tient absolument à encourager le plus de personnes possible à s’ouvrir aux sources des Saintes Ecritures. C’est pourquoi aussi il a décidé de consacrer les travaux du prochain synode des évêques à ce thème. On y parlera des Saintes Ecritures, de la parole de Dieu dans la vie de l’Eglise. Deuxièmement, le Christ est présent dans les sacrements, dans les signes qu’il nous a donnés pour entrer en contact avec Lui : le baptême, l’onction avec le Saint Esprit (la confirmation), les sacrements qui ponctuent le cours de notre vie – le mariage, l’ordination – et les sacrements de la guérison, de la guérison de l’âme (le sacrement de la confession) et de la guérison physique, (l’onction des malades). Tout ceci confluant dans le grand sacrement de sa présence réelle dans l’Eucharistie. Cette couronne de sacrements est extrêmement importante car elle a une grande incidence sur notre vie de foi et touche tous les aspects de notre vie, tous les tournants, les étapes, et les met en relation avec le Christ. La troisième forme de rencontre avec le Christ – « Tourner notre regard vers le Christ » – est la rencontre avec le Christ dans les pauvres dont il se montre si proche et auxquels il s’identifie de manière explicite : j’étais malade et tu m’as aidé. J’étais en prison et tu m’as rendu visite. J’étais nu et tu m’as habillé ; affamé et tu m’as nourri. Jésus Christ s’identifie aux pauvres, aux souffrants, c’est donc surtout parmi eux que nous le rencontrons. C’est sur cela que le pape veut attirer notre attention, lorsqu’il nous dit de tourner notre regard vers Dieu. Zenit – Le premier objectif du Saint-Père n’est pas sa visite en Autriche mais le pèlerinage à Mariazell. Quelle importance ce site a-t-il dans la vie chrétienne ? Card. Schönborn – Le thème « Tourner son regard vers le Christ » s’inspire en effet profondément de Mariazell. Lorsqu’on observe la statue pleine de grâce de Mariazell, une toute petite statue sculptée dans du bois de tilleul il y a 850 ans, dépouillée de tout ornement festif, et sans les vêtements précieux qu’elle revêt habituellement, on voit une simple figure de la mystérieuse Mère de Dieu, souriante, avec, assis sur ses genoux, un enfant tenant une pomme dans la main, symbole du royaume du pouvoir divin. De sa main, Marie indique clairement l’enfant. Par ce geste, elle nous dit, ce qu’elle avait dit à Cana « Faites tout ce qu’il vous dira », nous enseignant ainsi à regarder le Christ. Marie nous regarde mais elle indique le Christ. En un certain sens elle nous lance un appel : « Regardez dans cette direction, regardez mon fils ». Et je crois que c’est ce que le pape Jean-Paul II a choisi comme devise pour sa vie tout entière et spécialement pour son pontificat. Le « Totus tuus » signifie en effet : au Christ à travers Marie. Elle nous indique le chemin à suivre. C’est pourquoi nous commençons le pèlerinage du Saint-Père et avec le Saint-Père vers Mariazell, volontairement sur la place jouxtant la colonne de Marie. Le 8 décembre 2006, lors de fête de l’Immaculée conception, nous avons commencé la grande neuvaine qui nous accompagne jusqu’au 8 septembre, la grande neuvaine de la préparation au patronage, à la fête de Mariazell et à la visite du Saint-Père. Zenit – Il y a quelques temps vous évoquiez le problème du manque d’enfants. Comment la société pourrait-elle se montrer plus attentive aux besoins de l’enfance ? Card. Schönborn – C’est avant tout le problème énorme d’une société qui compromet purement et simplement son avenir en ayant trop peu d’enfants. Nous le savons bien : presque toute l’Europe est appelée à se confronter au problème de la chute démographique, que seule une forte immigration arrive à compenser. Cette décision est une décision qui concerne toute la société qui doit faire face aujourd’hui à la question du « Non Avenir ». Pourquoi en sommes nous là, précisément où les choses vont si bien comme en Autriche où les mesures de soutien familial n’ont jamais été si bonnes. A aucun moment de notre histoire, nous n’avons autant manqué de règles qu’aujourd’hui. Autrefois, pourtant, les familles avaient beaucoup plus d’enfants qu’aujourd’hui. Le drame de l’avortement y est certainement pour quelque chose. Un drame auquel s’ajoute par ailleurs le fait ne pas vouloir d’enfants, le « non » aux enfants, avec la contraception. Ces 40 dernières années l’Europe a dit trois fois « non » à son avenir : la première fois avec la pilule, la deuxième fois avec l’avortement et la troisième fois avec le mariage homosexuel. Au-delà de toute considération morale concernant ces phénomènes, ces ‘non’ sont un « non » de fait à l’avenir. Le « oui » à l’avenir ne peut que signifier : oui aux enfants. Et je pense que de nombreuses personnes en Europe commencent à prendre conscience de la nécessité de prendre une décision. Et le « oui » à l’avenir est déjà une belle chose si l’on pense que l’avenir a quelque chance. Zenit – L’archidiocèse de Cologne possède depuis quelque temps des « Centres familiaux ». Quelles sont les initiatives concrètes qui sont prises dans l’archidiocèse de Vienne en faveur du soutien familial ? Card. Schönborn – Bien entendu il existe beaucoup d’initiatives en faveur des familles, comme par exemple l’association des familles ou l’œuvre familiale. Plusieurs mouvements religieux possèdent des organisations familiales, comme le mouvement Schönstatt. Tous les mouvements religieux issus du renouveau ont toujours été très engagés dans le domaine de la famille. Mais je pense qu’il s’agit de tout autre chose. C’est une question de voir. Jésus a dit à ses premiers disciples: « Venez et voyez ! » Il nous faut voir, il nous faut pouvoir toucher – autrement on ne le vit pas. Durant mes vacances, j’ai passé quelques jours au sein d’une jeune famille qui vient d’avoir son sixième enfant. Bien entendu c’est une vie qui demande beaucoup de sacrifices, mais c’est une vie incomparablement plus vivante que celle que l’on peut avoir lorsque l’on a peur de mettre au monde une nouvelle vie. Je pense que nous avons besoin de voir ce telles familles, qui disent « oui » en leur âme et conscience, malgré les énormes résistances possibles de leur entourage. « Vous êtes fous ! Vous ne pouvez pas faire attention ? ». Par leur témoignage de vie, ces familles montrent que c’est beau et que c’est bien d’avoir un enfant. C’est bien sûr fatiguant mais c’est très gratifiant et très valorisant. Et je pense que la vie de familles comme celles-ci encouragent d’autres à tenter l’expérience. Et étrangement, il ne s’agit pas d’un problème financier, de possibilités financières. Bien entendu, élever six enfants est difficile. Mais grâce à Dieu, en Autriche les familles bénéficient d’un bon soutien. Certaines choses pourraient aller mieux encore mais il est fondamental de le vivre et de le rendre possible pour les autres. « Venez et voyez ! » Je le vois bien dans beaucoup de jeunes familles qui ont trois, quatre, cinq ou six enfants, voire plus encore. On se dit alors : l’avenir, l’espérance, la vie, sont là. Ce sont les comportements dont se nourrit la société tout entière : la solidarité, le respect mutuel, l’aide réciproque ; l’expérience logique que l’on doit aussi renoncer à beaucoup de choses. C’est là que nous trouvons toutes les valeurs dont nous avons absolument besoin, pour pouvoir vivre et aimer. C’est là que nous faisons notre apprentissage ! Malheur à une société dans laquelle ces valeurs viendraient à se perdre car cette société deviendrait mauvaise et cruelle. Zenit – Qu’attendez-vous de la visite du pape ? Card. Schönborn – Un renforcement de la foi, de la joie dans la foi ; un encouragement à parcourir notre vie de foi avec l’Eglise et non sur un sentier où nous serions tous seuls à nous construire.