Archive pour août, 2007

Louis IX de France, Saint Louis, roi de France (+ 1270)

25 août, 2007

du site:  

http://www.yrub.com/histoire/louis9.htm

Fils de Louis VIII (l’aîné de cinq, il refusa pour ses frères la couronne d’Allemagne (1240) et celle de Sicile (1253)) il n’avait que 12 ans à la mort de son père, c’est sa mère, Blanche de Castille (voir Louis VIII), qui exerça la régence de 1226 à 1234. L’éducation reçue sous la responsabilité de la régente marqua profondément Louis IX: elle alliait les pratiques de piété et les œuvres de charité à un apprentissage très sérieux du métier royal qui fit du jeune roi le modèle du chevalier chrétien, aussi capable de disputer de théologie que de conduire une armée. Blanche de Castille mena une guerre qu’elle remporta contre les grands vassaux révoltés ; elle mit également fin à la guerre contre les Albigeois (voir croisade contre les Albigeois). En 1234 Louis IX est majeur, il se marie avec Marguerite de Provence (dont il eut 11 enfants), mais ce n’est qu’à partir de 1242 qu’il gouverne personnellement. Blanche garda une grande influence jusqu’à sa mort qui survint en 1252. Louis va battre le roi d’Angleterre, le pieux Henri III qu’il estimait, et bien qu’il ait l’avantage il préféra signer la paix avec l’Angleterre (traité de Paris en 1259). Louis IX était un homme à plusieurs facettes : il fut le saint, l’homme dont la foi ardente et la piété parfois excessive déroutent ses contemporains, le roi croisé, l’adversaire implacable des derniers cathares parce qu’ils sont rebelles à la foi et rebelles à leur roi, l’arbitre de l’Europe, le justicier (justice dont les juifs sont cependant exclus). Il créa les enquêteurs royaux pour empêcher les abus des baillis et des sénéchaux. Louis IX décréta entre 1263 et 1266 que sa monnaie, au contraire de celle des barons, aurait cours dans tout le royaume. La réforme de la monnaie royale, avec la création d’une grosse monnaie d’argent, le « gros tournois» valant douze deniers, assura le succès de l’entreprise. Il fit reconnaître par les juristes qu’aucune raison ne justifiait la rébellion d’un vassal contre son roi, et par les canonistes qu’aucun évêque ne pouvait excommunier la personne royale; il se mettait ainsi à l’abri des déboires éprouvés, sur l’un et l’autre plan, par Philippe Auguste. Les religieux – dominicains et franciscains – étaient nombreux autour de lui et exercèrent une influence croissante sur son comportement et sur sa politique, Louis IX voyait dans le renforcement du pouvoir monarchique la voie qui lui permettrait d’assurer le salut des âmes. Il acheta à l’empereur de Byzance, alors en difficulté, à fort prix les reliques de la Passion, pour lesquelles il fit construire dans son palais la «Sainte-Chapelle». Il fut deux fois croisé, mais ses deux tentatives échouèrent bien qu’il en tira un grand prestige; il se lança dans la septième croisade à l’assaut du cœur de la puissance musulmane, il prit Damiette en 1249 mais fut vaincu et fait prisonnier à Mansourah en 1250, il ne sera libéré que contre une forte rançon. En 1270, après quatre années passées en Syrie franque, il lança contre l’Egypte la huitième croisade, il mourut de la peste le 25 août devant Tunis. Louis IX fut canonisé par Boniface VIII le 11 août 1297. Saint Louis nous est bien connu grâce à l’œuvre de l’historien Joinville et de biens d’autres.

Lorette : Programme du voyage de Benoît XVI (1-2 septembre)

25 août, 2007

du site:

http://www.zenit.org/article-16005?l=french

Lorette : Programme du voyage de Benoît XVI (1-2 septembre)

ROME, Vendredi 24 août 2007 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le programme du voyage de Benoît XVI, les 1er et 2 septembre, au sanctuaire marial de Lorette, en Italie, où il rencontrera les jeunes (cf. Zenit 21 août) . Le programme est distribué par la salle de presse du Saint-Siège. Samedi 1er septembre16.10 : Départ en hélicoptère de l’héliport des villas pontificales de Castel Gandolfo pour Lorette
17.15 : Arrivée au « Centre Jean-Paul II » à Montorso di Loreto. Transfert en voiture panoramique jusqu’au podium de l’esplanade de Montorso.
18.00 : Veillée de prière avec les jeunes sur l’esplanade de Montorso.
Le Saint-Père répond aux questions des jeunes et prononce un discours
21.15 : Visite au Sanctuaire de Lorette
21.25 : Moment de prière en privé dans la « Sainte Maison ».
Liaison télévisée avec l’esplanade de Montorso où les jeunes suivront ce moment qui marquera le lancement de leur veillée nocturne. Prière du Saint-Père.

Dimanche 2 septembre 2007

9.30 : Concélébration eucharistique sur l’esplanade de Montorso. Homélie du Saint-Père. Prière de l’Angelus Domini. Paroles du Saint-Père.
16.30 : Salutation au comité promoteur, à la délégation pontificale et à la protection civile, sur la loggia du palais apostolique de Lorette.
17.00 : Rencontre avec les fidèles de Lorette sur le parvis du Sanctuaire de Lorette. Paroles du Saint-Père.
17.45 : Départ en hélicoptère du « Centre Jean-Paul II » à Montorso di Loreto.
18.45 : Arrivée à l’héliport des villas pontificales de Castel Gandolfo.

bonne nuit

24 août, 2007

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http://natura.forpassion.net/category/animali/

« Ils disent et ne font pas »

24 août, 2007

Saint Antoine de Padoue (vers 1195-1231), franciscain, docteur de l’Eglise
Sermons

 

« Ils disent et ne font pas » 

Celui qui est rempli du Saint Esprit parle diverses langues (Ac 2,4). Ces diverses langues sont les divers témoignages rendus au Christ, comme l’humilité, la pauvreté, la patience et l’obéissance. Nous les parlons quand, en les pratiquant nous-mêmes, nous les montrons aux autres. La parole est vivante lorsque ce sont les actions qui parlent. Je vous en prie, que les paroles se taisent et que les actions parlent. Nous sommes pleins de paroles mais vides d’actions ; à cause de cela le Seigneur nous maudit, lui qui a maudit le figuier où il n’a pas trouvé de fruits mais seulement des feuilles (Mc 11,13s). « La loi, dit saint Grégoire, a été présentée au prédicateur pour qu’il pratique ce qu’il prêche. » Il perd son temps à répandre la connaissance de la loi, celui qui détruit son enseignement par ses actions.

Mais les apôtres parlaient selon le don de l’Esprit. Heureux celui qui parle selon le don de l’Esprit, et non selon son propre sentiment… Parlons donc selon ce que l’Esprit Saint nous donnera de dire. Demandons-lui humblement et pieusement de répandre en nous sa grâce 

 

 

Saint Barthélémy Apôtre

24 août, 2007

Saint Barthélémy Apôtre dans images sacrée barthelemy_big

http://www.mortefontaineeglise.org/vitraux.html

24 août, 2007

du site: 

http://casimir.kuczaj.free.fr/Francais/Les%20Saints/bartelemy.htm

Barthélemy (I-er siècle)

L’apôtre mystérieux

Très présent dans l’art chrétien au cours des siècles, il est peu connu et son nom même est controversé.

Ce que nous savons de Barthélemy se limite au fait qu’il fut l’un des douze apôtres du Christ. Dans l’Évangile de Jean, Jésus l’appelle plutôt Nathanaël que Barthélemy et le décrit comme « un Israélite, vraiment, qui est sans détour «, et Jean dit qu’il vient de Cana. La plupart des chercheurs actuels pensent qu’il s’agit du même apôtre. Ils sont l’un ou l’autre mentionnés spécifiquement en compagnie de Philippe, et après l’Ascension, Jean nomme Nathanaël dans la liste des disciples, omettant Barthélemy. Le nom de Barthélemy signifie « fils de Tolmai ; on pourrait penser qu’il s’agit d’un patronage et non d’un nom.

Ainsi, la Bible ne nous dit rien ni de ses origines, ni de sa vie après la mort et la Résurrection du Christ. Le martyrologe romain ne fait que reprendre la tradition qui lui attribue un apostolat en Inde et en Arménie et raconte qu’il fut écorché vif, puis décapité sur les ordres du roi Astyage. On dit que le lieu de sa mort est Derbent, sur la mer Caspienne. D’autres disent qu’il a prêché en Mésopotamie, en Perse et en Égypte. Cette question est fort complexe, car a l’époque le mot Inde correspondait à la région qui s’étend à l’est ou au sud de la Méditerranée.

Eusèbe raconte que saint Pantaenus, voyageant en Inde au début du 111e siècle, rencontra des indigènes qui connaissaient l’Évangile et avaient en leur possession un Évangile hébreu selon saint Matthieu, qu’ils prétendaient avoir reçu de Barthélemy. Mais, du fait que la localisation précise de cet événement est floue, on ne peut identifier le pays où Barthélemy exerça son apostolat.

· Son culte

On pense que ses reliques présumées ont été transférées de l’île de Lipara à Bénévent, et finalement, à Rome. Elles seraient aujourd’hui dans l’église Saint-Barthélemy sur le Tibre. Son culte fut très populaire en Angleterre, d’autant plus qu’un bras de saint Barthélemy aurait été donné a la cathédrale de Cantorbéry au XI-e siècle par la reine Emma. Cent soixante-cinq églises lui sont dédiées en Angleterre. En France, où il est fort connu, on lui donne un pouvoir spécial de protection pour les enfants on amène ces derniers a une chapelle qui lui est dédiée afin de les préserver du mal de saint Barthélemy.

Cette tradition se maintient encore à Saint-Pardoux, dans le Puy-de-Dôme, ou à Bourg-Archambeault dans la Vienne. Son emblème est un couteau à dépecer, mais il est souvent représenté la peau tout écorchée. Ce fut un sujet exploité avec plus ou moins de réalisme par les artistes.

Fête : 24 août

HOMÉLIE DE S. JEAN CHRYSOSTOME SUR LA I LETTRE AUX CORINTHIENS

La croix a gagné les esprits au moyen de prédicateurs ignorants, et cela dans le monde entier. Il ne s’agissait pas de questions banales, mais de Dieu et de la vraie foi, de la vie selon l’Évangile, du jugement futur. Elle a donc transformé en philosophes des rustres et des illettrés. Voilà comment la folie de Dieu est plus sage que l’homme, et sa faiblesse, plus forte. Comment est-elle plus forte? Parce qu’elle s’est répandue dans le monde entier, qu’elle a soumis tous les hommes à son pouvoir et qu’elle a résisté aux innombrables adversaires qui voulaient faire disparaître le nom du Crucifié. Au contraire, ce nom s’est épanoui et propagé ; ses ennemis ont péri, ont disparu; les vivants qui combattaient un mort ont été réduits à l’impuissance. Aussi, quand un Grec dit que je suis fou, il manifeste que lui-même l’est au maximum, puisque moi qu’il juge fou, je me montre plus sage que les sages; s’il me traite de faible, il se montre lui-même plus faible encore. En effet, ce que des publicains et des pécheurs ont pu réussir par la grâce de Dieu, les philosophes, les rhéteurs, les tyrans, bref la terre entière, dans toute son étendue, n’a même pas été capable de imaginer. C’est en pensant à cela que Paul disait: La faiblesse de Dieu est plus forte que tous les hommes. Que la prédication est l’oeuvre de Dieu, c’est évident ici. Comment douze hommes, des ignorants, ont-ils pu avoir l’idée d’une pareille entreprise, eux qui vivaient auprès des lacs et des fleuves, et dans le désert? Eux qui n’avaient jamais fréquenté les villes et leurs assemblées, comment ont-ils pu songer à se mobiliser contre la terre entière? Ils étaient craintifs et sans courage: celui qui a écrit sur eux le montre bien, lui qui n’a voulu ni excuser ni cacher leurs défauts. C’est là une preuve très forte de vérité. Que dit-il donc à leur sujet? Quand le Christ fut arrêté, après avoir fait d’innombrables miracles, la plupart s’enfuirent, et celui qui était leur chef de file ne resta que pour le renier. Ces hommes étaient incapables de soutenir l’assaut des Juifs quand le Christ était vivant. Et lorsqu’il fut mort et enseveli, alors qu’il n’était pas ressuscité, qu’il ne leur avait donc pas adressé la parole pour leur rendre courage, d’où croyez-vous qu’ils se seraient mobilisés contre la terre entière? Est-ce qu’ils n’auraient pas dû se dire: « Qu’est-ce que cela? Il n’a pas été capable de se sauver lui-même, et il nous protégerait? Quand il était vivant, il n’a pas pu se défendre, et maintenant qu’il est mort il nous tendrait la main? Quand il était vivant, il n’a pu se soumettre aucune nation, et nous allons convaincre la terre entière en proclamant son nom? Comment ne serait-il pas déraisonnable, non pas même de le faire, mais seulement d’y penser?» La chose est donc évidente: s’ils ne l’avaient pas vu ressuscité et s’ils n’avaient pas eu la preuve de sa toute-puissance, ils n’auraient pas pris un risque pareil.

Je peux tout en celui qui me fortifie. Dans les faiblesses, les insultes, les contraintes, les persécutions et les angoisses. Lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort.

Fortifie en nous, Seigneur, la foi sincère qui unissait à ton Fils l’Apôtre saint Barthélemy; et maintenant qu’il prie pour ton Église, fais qu’elle devienne pour tous les peuples le sacrement du salut.

P. Cantalamessa : Les personnes sauvées seront-elles nombreuses ?

24 août, 2007

du site: 

http://www.zenit.org/article-16004?l=french

P. Cantalamessa : Les personnes sauvées seront-elles nombreuses ?

ROME, Vendredi 24 août 2007 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le commentaire de l’Evangile du dimanche 26 août, proposé par le père Raniero Cantalamessa OFM Cap, prédicateur de la Maison pontificale.Evangile de Jésus Christ selon saint Luc 13, 22-30

Dans sa marche vers Jérusalem, Jésus passait par les villes et les villages en enseignant.
Quelqu’un lui demanda : « Seigneur, n’y aura-t-il que peu de gens à être sauvés ? » Jésus leur dit : « Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite, car, je vous le déclare, beaucoup chercheront à entrer et ne le pourront pas.
Quand le maître de la maison se sera levé et aura fermé la porte, si vous, du dehors, vous vous mettez à frapper à la porte, en disant : ‘Seigneur, ouvre-nous’, il vous répondra : ‘Je ne sais pas d’où vous êtes.’
Alors vous vous mettrez à dire : ‘Nous avons mangé et bu en ta présence, et tu as enseigné sur nos places.’
Il vous répondra : ‘Je ne sais pas d’où vous êtes. Éloignez-vous de moi, vous tous qui faites le mal.’
Il y aura des pleurs et des grincements de dents quand vous verrez Abraham, Isaac et Jacob et tous les prophètes dans le royaume de Dieu, et que vous serez jetés dehors.
Alors on viendra de l’orient et de l’occident, du nord et du midi, prendre place au festin dans le royaume de Dieu.
Oui, il y a des derniers qui seront premiers, et des premiers qui seront derniers. »

© http://www.aelf.org

Entrer par la porte étroite

Une question a toujours hanté les croyants : ceux qui sont sauvés sont-ils nombreux ou peu nombreux ? A certaines époques, ce problème est devenu tellement aigu, qu’il a provoqué des angoisses terribles chez certaines personnes. L’Evangile de ce dimanche nous apprend qu’un jour, ce problème a été posé à Jésus : « Dans sa marche vers Jérusalem… quelqu’un lui demanda : Seigneur, n’y aura-t-il que peu de gens à être sauvés ? » La question, comme on le voit, porte sur le nombre ; combien de personnes sont sauvées : un grand nombre ou un petit nombre ? Dans sa réponse, Jésus déplace le centre de l’attention du « combien » au « comment » l’on est sauvé, c’est-à-dire en entrant « par la porte étroite ».

On note la même attitude face au retour final du Christ. Les disciples demandent « quand » aura lieu le retour du Fils de l’homme et Jésus répond en indiquant « comment » se préparer à ce retour, ce qu’il faut faire dans l’attente (cf. Mt 24, 3-4). Cette manière de procéder de Jésus n’est ni étrange ni impolie. C’est tout simplement la façon de faire de quelqu’un qui veut enseigner aux disciples à passer de la curiosité à la vraie sagesse ; des questions futiles qui passionnent les gens, aux vrais problèmes importants de la vie.

Cela suffit à montrer l’absurdité de ceux qui, comme les Témoins de Jéhova, croient même connaître le nombre précis de ceux qui seront sauvés : 144.000. Ce nombre, que l’on trouve dans l’Apocalypse, a une valeur purement symbolique (le carré de 12, le nombre des tribus d’Israël, multiplié par mille), et est expliqué immédiatement par l’expression qui suit : « une foule immense, que nul ne pouvait dénombrer » (Ap 7, 4.9).

Et s’il s’agit vraiment du nombre des sauvés, nous pouvons fermer boutique tout de suite, nous et eux aussi. Il doit y avoir depuis longtemps sur la porte du paradis un écriteau indiquant « complet », comme à l’entrée de certains parkings.

Si par conséquent Jésus est plus intéressé à nous révéler « la manière d’être sauvé » que le « nombre des sauvés », voyons ce qu’il nous dit à ce sujet. Essentiellement deux choses : une chose négative et une positive ; tout d’abord ce qui ne sert pas puis ce qui sert pour être sauvé. Il ne sert à rien, ou en tout cas il ne suffit pas d’appartenir à un peuple déterminé, à une race, à une tradition ou une institution déterminée, même s’il s’agit du peuple élu d’où est issu le Sauveur. Ce n’est pas un titre de possession (« Nous avons mangé et bu en ta présence… ») qui met sur la voie du salut mais une décision personnelle, suivie d’une conduite de vie cohérente. Ceci est encore plus clair dans le texte de Matthieu qui oppose entre elles deux voies et deux portes, une étroite et une large (cf. Mt 7, 13-14).

Pourquoi ces deux voies sont-elles appelées respectivement la voie « large » et la voie « étroite » ? Peut-être s’agit-il de la voie du mal toujours facile et agréable à parcourir et la voie du bien, toujours dure et fatigante ? Ici il faut faire attention à ne pas tomber dans la tentation habituelle de croire que tout va merveilleusement bien ici-bas pour les méchants et en revanche toujours de travers pour les bons. La voie des impies est large, effectivement, mais seulement au début ; plus on avance dans cette voie, plus elle devient étroite et amère. Elle devient en tout cas très étroite à la fin car elle se termine dans une impasse. La joie qu’elle procure a comme caractéristique de diminuer au fur et à mesure qu’on la goûte, jusqu’à provoquer de la nausée et de la tristesse. On le voit dans certains types d’ébriété comme avec la drogue, l’alcool ou le sexe. Il faut une dose ou une stimulation de plus en plus grande pour produire un plaisir de la même intensité, jusqu’à ce que l’organisme ne réponde plus et c’est l’effondrement, souvent même physique. La voie des justes, en revanche, est étroite au début, lorsqu’on s’y engage, puis elle devient une voie spacieuse car on y trouve l’espérance, la joie et la paix du cœur.

bonne nuit

23 août, 2007

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Midnight sun – in Bodo, Norway

http://encarta.msn.com/media_461511787_761556517_-1_1/Midnight_Sun_in_Bodo_Norway.html

« Viens et tu verras » : l’apôtre Barthélémy-Nathanaël rencontre le Fils de Dieu

23 août, 2007

Pape Benoît XVI
Audience générale du 4/10/06 (trad. DC n° 2367, p. 960 © copyright Libreria Editrice Vaticana)

« Viens et tu verras » : l’apôtre Barthélémy-Nathanaël rencontre le Fils de Dieu

Traditionnellement, l’apôtre Barthélémy est identifié à Nathanaël. Ce Nathanaël venait de Cana (Jn 21,2) et il est donc possible qu’il ait été témoin du grand signe accompli par Jésus en ce lieu (Jn 2,1-11). L’identification des deux personnages est probablement motivée par le fait que ce Nathanaël, dans la scène de vocation que rapporte l’évangile de Jean, est placé à côté de Philippe, c’est-à-dire à la place qu’occupe Barthélemy dans les listes des apôtres rapportées par les autres évangiles.

À ce Nathanaël, Philippe avait raconté qu’il avait trouvé « celui dont parlent la loi de Moïse et les prophètes : Jésus, fils de Joseph, de Nazareth ». Comme nous le savons, Nathanaël lui a opposé un préjugé plutôt décidé : « De Nazareth ! Peut-il sortir de là quelque chose de bon ? » Cette sorte de contestation est, à sa manière, importante pour nous. Elle nous fait voir en effet que, selon les attentes juives, le Messie ne pouvait pas venir d’un village aussi obscur que Nazareth (cf Jn 7,42). Mais en même temps, elle met en évidence la liberté de Dieu, qui surprend nos attentes en nous faisant le trouver précisément là où nous ne l’attendions pas. Par ailleurs, nous savons que Jésus, en réalité, n’était pas exclusivement « de Nazareth » mais qu’il était né à Bethléem et que finalement il venait du ciel, du Père qui est dans les cieux.

L’histoire de Nathanaël nous suggère une autre réflexion : dans notre rapport avec Jésus, nous ne devons pas nous contenter de seules paroles. Dans sa réplique, Philippe adresse à Nathanaël une invitation importante : « Viens et tu verras ! » Notre connaissance de Jésus a surtout besoin d’une expérience vivante. Le témoignage d’autrui est certainement important, car normalement toute notre vie chrétienne commence par l’annonce qui parvient jusqu’à nous grâce à un ou plusieurs témoins, mais ensuite, c’est nous-mêmes qui devons être impliqués personnellement dans une relation intime et profonde avec Jésus

Vitrail de la Création

23 août, 2007

Vitrail de la Création dans images vitrail

http://www.bibleetnombres.online.fr/nombre_1776b.htm

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