Archive pour le 24 août, 2007

bonne nuit

24 août, 2007

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. gatto2

http://natura.forpassion.net/category/animali/

« Ils disent et ne font pas »

24 août, 2007

Saint Antoine de Padoue (vers 1195-1231), franciscain, docteur de l’Eglise
Sermons

 

« Ils disent et ne font pas » 

Celui qui est rempli du Saint Esprit parle diverses langues (Ac 2,4). Ces diverses langues sont les divers témoignages rendus au Christ, comme l’humilité, la pauvreté, la patience et l’obéissance. Nous les parlons quand, en les pratiquant nous-mêmes, nous les montrons aux autres. La parole est vivante lorsque ce sont les actions qui parlent. Je vous en prie, que les paroles se taisent et que les actions parlent. Nous sommes pleins de paroles mais vides d’actions ; à cause de cela le Seigneur nous maudit, lui qui a maudit le figuier où il n’a pas trouvé de fruits mais seulement des feuilles (Mc 11,13s). « La loi, dit saint Grégoire, a été présentée au prédicateur pour qu’il pratique ce qu’il prêche. » Il perd son temps à répandre la connaissance de la loi, celui qui détruit son enseignement par ses actions.

Mais les apôtres parlaient selon le don de l’Esprit. Heureux celui qui parle selon le don de l’Esprit, et non selon son propre sentiment… Parlons donc selon ce que l’Esprit Saint nous donnera de dire. Demandons-lui humblement et pieusement de répandre en nous sa grâce 

 

 

Saint Barthélémy Apôtre

24 août, 2007

Saint Barthélémy Apôtre dans images sacrée barthelemy_big

http://www.mortefontaineeglise.org/vitraux.html

24 août, 2007

du site: 

http://casimir.kuczaj.free.fr/Francais/Les%20Saints/bartelemy.htm

Barthélemy (I-er siècle)

L’apôtre mystérieux

Très présent dans l’art chrétien au cours des siècles, il est peu connu et son nom même est controversé.

Ce que nous savons de Barthélemy se limite au fait qu’il fut l’un des douze apôtres du Christ. Dans l’Évangile de Jean, Jésus l’appelle plutôt Nathanaël que Barthélemy et le décrit comme « un Israélite, vraiment, qui est sans détour «, et Jean dit qu’il vient de Cana. La plupart des chercheurs actuels pensent qu’il s’agit du même apôtre. Ils sont l’un ou l’autre mentionnés spécifiquement en compagnie de Philippe, et après l’Ascension, Jean nomme Nathanaël dans la liste des disciples, omettant Barthélemy. Le nom de Barthélemy signifie « fils de Tolmai ; on pourrait penser qu’il s’agit d’un patronage et non d’un nom.

Ainsi, la Bible ne nous dit rien ni de ses origines, ni de sa vie après la mort et la Résurrection du Christ. Le martyrologe romain ne fait que reprendre la tradition qui lui attribue un apostolat en Inde et en Arménie et raconte qu’il fut écorché vif, puis décapité sur les ordres du roi Astyage. On dit que le lieu de sa mort est Derbent, sur la mer Caspienne. D’autres disent qu’il a prêché en Mésopotamie, en Perse et en Égypte. Cette question est fort complexe, car a l’époque le mot Inde correspondait à la région qui s’étend à l’est ou au sud de la Méditerranée.

Eusèbe raconte que saint Pantaenus, voyageant en Inde au début du 111e siècle, rencontra des indigènes qui connaissaient l’Évangile et avaient en leur possession un Évangile hébreu selon saint Matthieu, qu’ils prétendaient avoir reçu de Barthélemy. Mais, du fait que la localisation précise de cet événement est floue, on ne peut identifier le pays où Barthélemy exerça son apostolat.

· Son culte

On pense que ses reliques présumées ont été transférées de l’île de Lipara à Bénévent, et finalement, à Rome. Elles seraient aujourd’hui dans l’église Saint-Barthélemy sur le Tibre. Son culte fut très populaire en Angleterre, d’autant plus qu’un bras de saint Barthélemy aurait été donné a la cathédrale de Cantorbéry au XI-e siècle par la reine Emma. Cent soixante-cinq églises lui sont dédiées en Angleterre. En France, où il est fort connu, on lui donne un pouvoir spécial de protection pour les enfants on amène ces derniers a une chapelle qui lui est dédiée afin de les préserver du mal de saint Barthélemy.

Cette tradition se maintient encore à Saint-Pardoux, dans le Puy-de-Dôme, ou à Bourg-Archambeault dans la Vienne. Son emblème est un couteau à dépecer, mais il est souvent représenté la peau tout écorchée. Ce fut un sujet exploité avec plus ou moins de réalisme par les artistes.

Fête : 24 août

HOMÉLIE DE S. JEAN CHRYSOSTOME SUR LA I LETTRE AUX CORINTHIENS

La croix a gagné les esprits au moyen de prédicateurs ignorants, et cela dans le monde entier. Il ne s’agissait pas de questions banales, mais de Dieu et de la vraie foi, de la vie selon l’Évangile, du jugement futur. Elle a donc transformé en philosophes des rustres et des illettrés. Voilà comment la folie de Dieu est plus sage que l’homme, et sa faiblesse, plus forte. Comment est-elle plus forte? Parce qu’elle s’est répandue dans le monde entier, qu’elle a soumis tous les hommes à son pouvoir et qu’elle a résisté aux innombrables adversaires qui voulaient faire disparaître le nom du Crucifié. Au contraire, ce nom s’est épanoui et propagé ; ses ennemis ont péri, ont disparu; les vivants qui combattaient un mort ont été réduits à l’impuissance. Aussi, quand un Grec dit que je suis fou, il manifeste que lui-même l’est au maximum, puisque moi qu’il juge fou, je me montre plus sage que les sages; s’il me traite de faible, il se montre lui-même plus faible encore. En effet, ce que des publicains et des pécheurs ont pu réussir par la grâce de Dieu, les philosophes, les rhéteurs, les tyrans, bref la terre entière, dans toute son étendue, n’a même pas été capable de imaginer. C’est en pensant à cela que Paul disait: La faiblesse de Dieu est plus forte que tous les hommes. Que la prédication est l’oeuvre de Dieu, c’est évident ici. Comment douze hommes, des ignorants, ont-ils pu avoir l’idée d’une pareille entreprise, eux qui vivaient auprès des lacs et des fleuves, et dans le désert? Eux qui n’avaient jamais fréquenté les villes et leurs assemblées, comment ont-ils pu songer à se mobiliser contre la terre entière? Ils étaient craintifs et sans courage: celui qui a écrit sur eux le montre bien, lui qui n’a voulu ni excuser ni cacher leurs défauts. C’est là une preuve très forte de vérité. Que dit-il donc à leur sujet? Quand le Christ fut arrêté, après avoir fait d’innombrables miracles, la plupart s’enfuirent, et celui qui était leur chef de file ne resta que pour le renier. Ces hommes étaient incapables de soutenir l’assaut des Juifs quand le Christ était vivant. Et lorsqu’il fut mort et enseveli, alors qu’il n’était pas ressuscité, qu’il ne leur avait donc pas adressé la parole pour leur rendre courage, d’où croyez-vous qu’ils se seraient mobilisés contre la terre entière? Est-ce qu’ils n’auraient pas dû se dire: « Qu’est-ce que cela? Il n’a pas été capable de se sauver lui-même, et il nous protégerait? Quand il était vivant, il n’a pas pu se défendre, et maintenant qu’il est mort il nous tendrait la main? Quand il était vivant, il n’a pu se soumettre aucune nation, et nous allons convaincre la terre entière en proclamant son nom? Comment ne serait-il pas déraisonnable, non pas même de le faire, mais seulement d’y penser?» La chose est donc évidente: s’ils ne l’avaient pas vu ressuscité et s’ils n’avaient pas eu la preuve de sa toute-puissance, ils n’auraient pas pris un risque pareil.

Je peux tout en celui qui me fortifie. Dans les faiblesses, les insultes, les contraintes, les persécutions et les angoisses. Lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort.

Fortifie en nous, Seigneur, la foi sincère qui unissait à ton Fils l’Apôtre saint Barthélemy; et maintenant qu’il prie pour ton Église, fais qu’elle devienne pour tous les peuples le sacrement du salut.

P. Cantalamessa : Les personnes sauvées seront-elles nombreuses ?

24 août, 2007

du site: 

http://www.zenit.org/article-16004?l=french

P. Cantalamessa : Les personnes sauvées seront-elles nombreuses ?

ROME, Vendredi 24 août 2007 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le commentaire de l’Evangile du dimanche 26 août, proposé par le père Raniero Cantalamessa OFM Cap, prédicateur de la Maison pontificale.Evangile de Jésus Christ selon saint Luc 13, 22-30

Dans sa marche vers Jérusalem, Jésus passait par les villes et les villages en enseignant.
Quelqu’un lui demanda : « Seigneur, n’y aura-t-il que peu de gens à être sauvés ? » Jésus leur dit : « Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite, car, je vous le déclare, beaucoup chercheront à entrer et ne le pourront pas.
Quand le maître de la maison se sera levé et aura fermé la porte, si vous, du dehors, vous vous mettez à frapper à la porte, en disant : ‘Seigneur, ouvre-nous’, il vous répondra : ‘Je ne sais pas d’où vous êtes.’
Alors vous vous mettrez à dire : ‘Nous avons mangé et bu en ta présence, et tu as enseigné sur nos places.’
Il vous répondra : ‘Je ne sais pas d’où vous êtes. Éloignez-vous de moi, vous tous qui faites le mal.’
Il y aura des pleurs et des grincements de dents quand vous verrez Abraham, Isaac et Jacob et tous les prophètes dans le royaume de Dieu, et que vous serez jetés dehors.
Alors on viendra de l’orient et de l’occident, du nord et du midi, prendre place au festin dans le royaume de Dieu.
Oui, il y a des derniers qui seront premiers, et des premiers qui seront derniers. »

© http://www.aelf.org

Entrer par la porte étroite

Une question a toujours hanté les croyants : ceux qui sont sauvés sont-ils nombreux ou peu nombreux ? A certaines époques, ce problème est devenu tellement aigu, qu’il a provoqué des angoisses terribles chez certaines personnes. L’Evangile de ce dimanche nous apprend qu’un jour, ce problème a été posé à Jésus : « Dans sa marche vers Jérusalem… quelqu’un lui demanda : Seigneur, n’y aura-t-il que peu de gens à être sauvés ? » La question, comme on le voit, porte sur le nombre ; combien de personnes sont sauvées : un grand nombre ou un petit nombre ? Dans sa réponse, Jésus déplace le centre de l’attention du « combien » au « comment » l’on est sauvé, c’est-à-dire en entrant « par la porte étroite ».

On note la même attitude face au retour final du Christ. Les disciples demandent « quand » aura lieu le retour du Fils de l’homme et Jésus répond en indiquant « comment » se préparer à ce retour, ce qu’il faut faire dans l’attente (cf. Mt 24, 3-4). Cette manière de procéder de Jésus n’est ni étrange ni impolie. C’est tout simplement la façon de faire de quelqu’un qui veut enseigner aux disciples à passer de la curiosité à la vraie sagesse ; des questions futiles qui passionnent les gens, aux vrais problèmes importants de la vie.

Cela suffit à montrer l’absurdité de ceux qui, comme les Témoins de Jéhova, croient même connaître le nombre précis de ceux qui seront sauvés : 144.000. Ce nombre, que l’on trouve dans l’Apocalypse, a une valeur purement symbolique (le carré de 12, le nombre des tribus d’Israël, multiplié par mille), et est expliqué immédiatement par l’expression qui suit : « une foule immense, que nul ne pouvait dénombrer » (Ap 7, 4.9).

Et s’il s’agit vraiment du nombre des sauvés, nous pouvons fermer boutique tout de suite, nous et eux aussi. Il doit y avoir depuis longtemps sur la porte du paradis un écriteau indiquant « complet », comme à l’entrée de certains parkings.

Si par conséquent Jésus est plus intéressé à nous révéler « la manière d’être sauvé » que le « nombre des sauvés », voyons ce qu’il nous dit à ce sujet. Essentiellement deux choses : une chose négative et une positive ; tout d’abord ce qui ne sert pas puis ce qui sert pour être sauvé. Il ne sert à rien, ou en tout cas il ne suffit pas d’appartenir à un peuple déterminé, à une race, à une tradition ou une institution déterminée, même s’il s’agit du peuple élu d’où est issu le Sauveur. Ce n’est pas un titre de possession (« Nous avons mangé et bu en ta présence… ») qui met sur la voie du salut mais une décision personnelle, suivie d’une conduite de vie cohérente. Ceci est encore plus clair dans le texte de Matthieu qui oppose entre elles deux voies et deux portes, une étroite et une large (cf. Mt 7, 13-14).

Pourquoi ces deux voies sont-elles appelées respectivement la voie « large » et la voie « étroite » ? Peut-être s’agit-il de la voie du mal toujours facile et agréable à parcourir et la voie du bien, toujours dure et fatigante ? Ici il faut faire attention à ne pas tomber dans la tentation habituelle de croire que tout va merveilleusement bien ici-bas pour les méchants et en revanche toujours de travers pour les bons. La voie des impies est large, effectivement, mais seulement au début ; plus on avance dans cette voie, plus elle devient étroite et amère. Elle devient en tout cas très étroite à la fin car elle se termine dans une impasse. La joie qu’elle procure a comme caractéristique de diminuer au fur et à mesure qu’on la goûte, jusqu’à provoquer de la nausée et de la tristesse. On le voit dans certains types d’ébriété comme avec la drogue, l’alcool ou le sexe. Il faut une dose ou une stimulation de plus en plus grande pour produire un plaisir de la même intensité, jusqu’à ce que l’organisme ne réponde plus et c’est l’effondrement, souvent même physique. La voie des justes, en revanche, est étroite au début, lorsqu’on s’y engage, puis elle devient une voie spacieuse car on y trouve l’espérance, la joie et la paix du cœur.