Archive pour le 23 août, 2007

bonne nuit

23 août, 2007

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. T000342A

Midnight sun – in Bodo, Norway

http://encarta.msn.com/media_461511787_761556517_-1_1/Midnight_Sun_in_Bodo_Norway.html

« Viens et tu verras » : l’apôtre Barthélémy-Nathanaël rencontre le Fils de Dieu

23 août, 2007

Pape Benoît XVI
Audience générale du 4/10/06 (trad. DC n° 2367, p. 960 © copyright Libreria Editrice Vaticana)

« Viens et tu verras » : l’apôtre Barthélémy-Nathanaël rencontre le Fils de Dieu

Traditionnellement, l’apôtre Barthélémy est identifié à Nathanaël. Ce Nathanaël venait de Cana (Jn 21,2) et il est donc possible qu’il ait été témoin du grand signe accompli par Jésus en ce lieu (Jn 2,1-11). L’identification des deux personnages est probablement motivée par le fait que ce Nathanaël, dans la scène de vocation que rapporte l’évangile de Jean, est placé à côté de Philippe, c’est-à-dire à la place qu’occupe Barthélemy dans les listes des apôtres rapportées par les autres évangiles.

À ce Nathanaël, Philippe avait raconté qu’il avait trouvé « celui dont parlent la loi de Moïse et les prophètes : Jésus, fils de Joseph, de Nazareth ». Comme nous le savons, Nathanaël lui a opposé un préjugé plutôt décidé : « De Nazareth ! Peut-il sortir de là quelque chose de bon ? » Cette sorte de contestation est, à sa manière, importante pour nous. Elle nous fait voir en effet que, selon les attentes juives, le Messie ne pouvait pas venir d’un village aussi obscur que Nazareth (cf Jn 7,42). Mais en même temps, elle met en évidence la liberté de Dieu, qui surprend nos attentes en nous faisant le trouver précisément là où nous ne l’attendions pas. Par ailleurs, nous savons que Jésus, en réalité, n’était pas exclusivement « de Nazareth » mais qu’il était né à Bethléem et que finalement il venait du ciel, du Père qui est dans les cieux.

L’histoire de Nathanaël nous suggère une autre réflexion : dans notre rapport avec Jésus, nous ne devons pas nous contenter de seules paroles. Dans sa réplique, Philippe adresse à Nathanaël une invitation importante : « Viens et tu verras ! » Notre connaissance de Jésus a surtout besoin d’une expérience vivante. Le témoignage d’autrui est certainement important, car normalement toute notre vie chrétienne commence par l’annonce qui parvient jusqu’à nous grâce à un ou plusieurs témoins, mais ensuite, c’est nous-mêmes qui devons être impliqués personnellement dans une relation intime et profonde avec Jésus

Vitrail de la Création

23 août, 2007

Vitrail de la Création dans images vitrail

http://www.bibleetnombres.online.fr/nombre_1776b.htm

La cena di Emmaus, Caravaggio

23 août, 2007

La cena di Emmaus, Caravaggio dans images sacrée 1

http://discoste.blogspot.com/2007/05/la-milano-da-vedere.html

Les berceaux

23 août, 2007

du site: 

http://www.biblisem.net/meditat/aicarber.htm  

Berceaux

Berceaux, frêles berceaux, vous êtes des nacelles 

Qui, sous un souffle calme et pur,

Venez en frémissant vers nous, ô barques frêles,

Du fond de l’éternel azur .

Vos légers rideaux blancs s’enflent comme des voiles,

Berceaux, et, sous les vents amis, Vous nous portez, du bord des heureuses étoiles,

Ils dorment, ces mignons, les poings fermés, la tête

Sur le duvet mol et profond,

Ignorant les périls, l’écueil ou la tempête,

Et le grand voyage qu’ils font.

Le rivage inconnu qui vers nous vous envoie,

Vous et vos petits passagers,

Est un monde idéal où tout est rythme et joie,

Et quand vous arrivez des rives du mystère,

Fin d’esquif construits pour le vol,

Nous, nous vous empêchons de vous fixer sur terre,

Et même de toucher au sol ;

Et longtemps, confiés aux douces mains des femmes

Qui vous balancent nuit et jour,

Vous êtes entourés, comme au pays des âmes,

D’allégresse et de chants d’amour.

<7p> Et jusqu’à ce qu’enfin l’ange qui n’a plus d’ailes

Pose à terre son pied mal sûr,

Nous vous faisons un port qui vous berce, ô nacelles

Qui venez du fond de l’azur.

Jean AICARD, La Chanson de l’enfant.

LES CONFESSIONS DE SAINT AUGUSTIN – MORT DE SAINTE MONIQUE

23 août, 2007

du site:

http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/augustin/regle/

LES CONFESSIONS DE SAINT AUGUSTIN

Cette traduction des Confessions est l’œuvre de M. Moreau (1864)

(N.B. Orthographes et vocabulaires sont du XIXème siècle!)

LIVRE NEUVIÈME

MORT DE SAINTE MONIQUE

CHAPITRE X.

ENTRETIEN DE SAINTE MONIQUE AVEC SON FILS SUR LE BONHEUR DE LA VIE ÉTERNELLE.

23. A l’approche du jour où elle devait sortir de cette vie, jour que nous ignorions, et connu de vous, il arriva, je crois, par votre disposition secrète, que nous nous trouvions seuls, elle et moi, appuyés contre une fenêtre, d’où la vue s’étendait sur le jardin de la maison où nous étions descendus, au port d’Ostie. C’est là que, loin de la foule, après les fatigues d’une longue route, nous attendions le moment de la traversée. Nous étions seuls, conversant avec une ineffable douceur, et dans l’oubli du passé, dévorant l’horizon de l’avenir ( Philip. III, 13), nous cherchions entre nous, en présence de la Vérité que vous êtes, quelle sera pour les saints cette vie éternelle « que l’oeil n’a pas vue, que l’oreille n’a pas entendue, et où n’atteint pas le coeur de l’homme (I Cor. II, 9). » Et nous aspirions des lèvres de l’âme aux sublimes courants de votre fontaine, fontaine de vie qui réside en vous (Ps. XXXV, 10), afin que, pénétrée selon sa mesure de la rosée céleste, notre pensée pût planer dans les hauteurs. 24. Et nos discours arrivant à cette conclusion, que la plus vive joie des sens dans le plus vif éclat des splendeurs corporelles, loin de soutenir le parallèle avec la félicité d’une telle vie, ne méritait pas même un nom, portés par un nouvel élan d’amour vers Celui qui est, nous nous promenâmes par les échelons des corps jusqu’aux espaces célestes d’où les étoiles, la lune et le soleil nous envoient leur lumière; et montant encore plus haut dans nos, pensées, dans nos paroles, dans l’admiration de vos oeuvres, nous traversâmes nos âmes pour atteindre, bien au-delà, cette région d’inépuisable abondance, où vous rassasiez éternellement (447) Israël de la nourriture de vérité, et où la vie est la sagesse créatrice de ce qui est, de ce qui a été, de ce qui sera; sagesse incréée, qui est ce qu’elle a été, ce qu’elle sera toujours; ou plutôt en qui ne se trouvent ni avoir été, ni devoir être, mais l’être seul, parce qu’elle est éternelle; car avoir été et devoir être exclut l’éternité. Et en parlant ainsi, dans nos amoureux élans vers cette vie, nous y touchâmes un instant d’un bond de coeur, et nous soupirâmes en y laissant captives les prémices de l’esprit, et nous redescendîmes dans le bruit dé la voix, dans la parole qui commence et finit. Et qu’y a-t-il là de semblable à votre Verbe, Notre-Seigneur, dont l’immuable permanence en soi renouvelle toutes choses (Sag. VII, 27)? 25. Nous disions donc: qu’une âme soit; en qui les révoltes de la chair, le spectacle de la terre, des eaux, de l’air et des cieux, fassent silence, qui se fasse silence à elle-même qu’oublieuse de soi, elle franchisse le seuil intérieur; songes, visions fantastiques, toute langue, tout signe, tout ce qui passe, venant à se taire; car tout cela dit à qui sait entendre: Je ne suis pas mon ouvrage; celui qui m’a fait est Celui qui demeure dans l’éternité ( Ps. XCIX, 3,5) ; que cette dernière voix s’évanouisse dans le silence, après avoir élevé notre âme vers l’Auteur de toutes choses, et qu’il parle lui seul, non par ses créatures, mais par lui-même, et que son Verbe nous parle, non plus par la langue charnelle, ni par la voix de l’ange, ni par le bruit de la nuée, ni par l’énigme de la parabole; mais qu’il nous parle lui seul que nous aimons en tout, qu’en l’absence de tout il nous parle; que notre pensée, dont l’aile rapide atteint en ce moment même l’éternelle sagesse immuable au-dessus de tout, se soutienne dans cet essor, et que, toute vue d’un ordre inférieur cessante, elle seule ravisse, captive, absorbe le contemplateur dans ses secrètes joies; qu’enfin la vie éternelle soit semblable à cette fugitive extase, qui nous fait soupirer encore; n’est-ce pas la promesse de cette parole : « Entre dans la joie de ton Seigneur (Matth. XXV, 21) ? » Et quand cela? Sera-ce alors que « nous ressusciterons tous, sans néanmoins être tous changés (I Cor. XV, 51)?» 26. Telles étaient les pensées, sinon les paroles, de notre entretien. Et vous savez, Seigneur, que ce jour même où nous parlions ainsi, où le monde avec tous ses charmes nous paraissait si bas, elle me dit: « Mon fils, en ce qui me regarde, rien ne m’attache plus à cette vie. Qu’y ferais-je? pourquoi y suis-je encore? J’ai consommé dans le siècle toute mon espérance. Il était une seule chose pour laquelle je désirais séjourner quelque peu dans cette vie, c’était « de te voir chrétien catholique avant de mourir. Mon Dieu me l’a donné avec surabondance, puisque je te vois mépriser toute félicité terrestre pour le servir. Que fais-je encore ici? » /font>

Pape Benoît: Catéchèse sur Saint Grégoire – Texte intégral

23 août, 2007

hier j’ai été hâtive, aujourd’hui j’ai trouvé sur Zenith le texte intégral du catechesi du Pape sur Saint Grégoire:

http://www.zenit.org/article-15987?l=french

Catéchèse sur saint Grégoire de Naziance

Texte intégral

ROME, Vendredi 17 août 2007 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le texte intégral de la catéchèse que le pape Benoît XVI a prononcée au cours de l’audience générale du mercredi 8 août.

* * *
Chers frères et sœurs,

Dans le cadre des portraits des grands Pères et Docteurs de l’Eglise que je cherche à offrir dans ces catéchèses, j’ai parlé la dernière fois de saint Grégoire de Nazianze, évêque du IVe siècle, et je voudrais aujourd’hui encore compléter ce portrait d’un grand maître. Nous chercherons aujourd’hui à recueillir certains enseignements de saint Grégoire de Nazianze, dont nous avons déjà parlé dans la catéchèse précédente. En réfléchissant sur la mission que Dieu lui avait confiée, le grand théologien concluait : « J’ai été créé pour m’élever jusqu’à Dieu à travers mes actions » (Oratio 14, 6 de pauperum amore: PG 35,865). De fait, il plaça son talent d’écrivain et d’orateur au service de Dieu et de l’Eglise. Il rédigea de multiples discours, diverses homélies et panégyriques, de nombreuses lettres et œuvres poétiques (presque 18.000 vers!) : une activité vraiment prodigieuse. Il avait compris que telle était la mission que Dieu lui avait confiée : « Serviteur de la Parole, j’adhère au ministère de la Parole ; que jamais je ne néglige ce bien. Cette vocation je l’apprécie et je la considère, j’en tire plus de joie que de toutes les autres choses mises ensemble » (Oratio 6,5: SC 405,134; cf. également Oratio 4,10).

Grégoire de Nazianze était un homme doux, et au cours de sa vie il chercha toujours à accomplir une œuvre de paix dans l’Eglise de son temps, déchirée par les discordes et les hérésies. Avec audace évangélique, il s’efforça de surmonter sa timidité pour proclamer la vérité de la foi. Il ressentait profondément le désir de s’approcher de Dieu, de s’unir à Lui. C’est ce qu’il exprime lui-même dans l’une de ses poésies, où il écrit : parmi les «grands flots de la mer de la vie, / agitée ici et là par des vents impétueux, / … / une seule chose m’était chère, constituait ma richesse, / mon réconfort et l’oubli des peines, / la lumière de la Sainte Trinité » (Carmina [historica] 2, 1, 15: PG 37,1250sq.).

Grégoire fit resplendir la lumière de la Trinité, en défendant la foi proclamée par le Concile de Nicée : un seul Dieu en trois personnes égales et distinctes — le Père, le Fils et l’Esprit Saint —, « triple lumière qui en une unique / splendeur se rassemble » (Hymne vespéral : Carmina [historica] 2,1,32: PG 37,512). Dans le sillage de saint Paul (1 Co 8, 6), Grégoire affirme ensuite, « pour nous il y a un Dieu, le Père, dont tout procède ; un Seigneur, Jésus Christ, à travers qui tout est ; et un Esprit Saint dont tout procède » (Oratio 39,12: SC 358,172).

Grégoire a profondément souligné la pleine humanité du Christ: pour racheter l’homme dans sa totalité, corps, âme et esprit, le Christ assuma toutes les composantes de la nature humaine, autrement l’homme n’aurait pas été sauvé. Contre l’hérésie d’Apollinaire, qui soutenait que Jésus Christ n’avait pas assumé une âme rationnelle, Grégoire affronte le problème à la lumière du mystère du salut : « Ce qui n’a pas été assumé, n’a pas été guéri » (Ep 101,32: SC 208,50), et si le Christ n’avait pas été « doté d’une intelligence rationnelle, comment aurait-il pu être homme ? » (Ep 101,34: SC 208,50). C’était précisément notre intelligence, notre raison qui avait et qui a besoin de la relation, de la rencontre avec Dieu dans le Christ. En devenant homme, le Christ nous a donné la possibilité de devenir, à notre tour, comme Lui. Grégoire de Nazianze exhorte : « Cherchons à être comme le Christ, car le Christ est lui aussi devenu comme nous : cherchons à devenir des dieux grâce à Lui, du moment que Lui-même, par notre intermédiaire, est devenu homme. Il assuma le pire, pour nous faire don du meilleur » (Oratio 1, 5: SC 247,78).

Marie, qui a donné la nature humaine au Christ, est la véritable Mère de Dieu (Theotókos: cf Ep. 101, 16: SC 208, 42, et en vue de sa très haute mission elle a été « pré-purifiée » (Oratio 38,13: SC 358,132, comme une sorte de lointain prélude du dogme de l’Immaculée Conception). Marie est proposée comme modèle aux chrétiens, en particulier aux vierges, et comme secours à invoquer dans les nécessités (cf. Oratio 24,11: SC 282,60-64).

Grégoire nous rappelle que, comme personnes humaines, nous devons être solidaires les uns des autres. Il écrit : «« Nous sommes tous un dans le Seigneur » (cf. Rm 12, 5), riches et pauvres, esclaves et personnes libres, personnes saines et malades ; et la tête dont tout dérive est unique : Jésus Christ. Et, comme le font les membres d’un seul corps, que chacun s’occupe de chacun, et tous de tous ». Ensuite, en faisant référence aux malades et aux personnes en difficulté, il conclut : « C’est notre unique salut pour notre chair et notre âme : la charité envers eux » (Oratio 14,8 de pauperum amore : PG 35,868ab). Grégoire souligne que l’homme doit imiter la bonté et l’amour de Dieu, et il recommande donc : « Si tu est sain et riche, soulage les besoins de celui qui est malade et pauvre ; si tu n’es pas tombé, secours celui qui a chuté et qui vit dans la souffrance ; si tu es heureux, console celui qui est triste ; si tu as de la chance, aide celui qui est poursuivi par le mauvais sort. Donne à Dieu une preuve de reconnaissance, car tu es l’un de ceux qui peuvent faire du bien, et non de ceux qui ont besoin d’en recevoir… Sois riche non seulement de biens, mais également de piété ; pas seulement d’or, mais de vertus, ou mieux, uniquement de celle-ci. Dépasse la réputation de ton prochain en te montrant meilleur que tous ; fais toi Dieu pour le malheureux, en imitant la miséricorde de Dieu » (Oratio 14, 26 de pauperum amore : PG 35,892bc).

Grégoire nous enseigne tout d’abord l’importance et la nécessité de la prière. Il affirme qu’il « est nécessaire de se rappeler de Dieu plus souvent que l’on respire » (Oratio 27,4: PG 250,78), car la prière est la rencontre de la soif de Dieu avec notre soif. Dieu a soif que nous ayons soif de Lui (Oratio 40, 27: SC 358,260). Dans la prière, nous devons tourner notre cœur vers Dieu, pour nous remettre à Lui comme offrande à purifier et à transformer. Dans la prière, nous voyons tout à la lumière du Christ, nous ôtons nos masques et nous nous plongeons dans la vérité et dans l’écoute de Dieu, en nourrissant le feu de l’amour.

Dans une poésie, qui est en même temps une méditation sur le but de la vie et une invocation implicite à Dieu, Grégoire écrit : « Tu as une tâche, mon âme, / une grande tâche si tu le veux. / Scrute-toi sérieusement, / ton être, ton destin ; / d’où tu viens et où tu devras aller ; / cherche à savoir si la vie que tu vis est vie / ou s’il y a quelque chose de plus. / Tu as une tâche, mon âme / purifie donc ta vie : / considère, je te prie, Dieu et ses mystères, / recherche ce qu’il y avait avant cet univers / et ce qu’il est pour toi, / d’où il vient, et quel sera son destin. / Voilà ta tâche, /mon âme, / purifie donc ta vie » (Carmina [historica] 2,1,78: PG 37,1425-1426). Le saint évêque demande sans cesse de l’aide au Christ, pour être relevé et reprendre le chemin : « J’ai été déçu, ô mon Christ, / en raison de ma trop grande présomption : / des hauteurs je suis tombé profondément bas. / Mais relève-moi à nouveau à présent, car je vois / que j’ai été trompé par ma propre personne ; / si je crois à nouveau trop en moi, / je tomberai immédiatement, et la chute sera fatale » (Carmina [historica] 2,1,67: PG 37,1408).

Grégoire a donc ressenti le besoin de s’approcher de Dieu pour surmonter la lassitude de son propre moi. Il a fait l’expérience de l’élan de l’âme, de la vivacité d’un esprit sensible et de l’instabilité du bonheur éphémère. Pour lui, dans le drame d’une vie sur laquelle pesait la conscience de sa propre faiblesse et de sa propre misère, l’expérience de l’amour de Dieu l’a toujours emporté. « Ame, tu as une tâche — nous dit saint Grégoire à nous aussi — , la tâche de trouver la véritable lumière, de trouver la véritable élévation de ta vie. Et ta vie est de rencontrer Dieu, qui a soif de notre soif ».

Voici le résumé de la catéchèse, en français, lu par le pape
Chers Frères et Sœurs,

Nous poursuivons aujourd’hui la catéchèse sur saint Grégoire de Nazianze en recueillant quelques-uns de ses enseignements. Serviteur de la Parole, il mit son talent d’écrivain et d’orateur au service de l’Église. Homme humble, il chercha à faire œuvre de paix dans l’Église de son temps, lacérée par les discordes et les hérésies. Il se fit en particulier le grand défenseur de la foi proclamée au Concile de Nicée: un seul Dieu en trois personnes égales et distinctes, Père, Fils et Saint-Esprit. Grégoire a aussi mis en relief la pleine humanité du Christ: pour racheter l’homme dans la totalité de son corps, le Christ assume toutes les composantes de la nature humaine, autrement l’homme n’aurait pas été sauvé. En devenant homme, le Christ nous a donné la possibilité de devenir à notre tour comme Lui. Marie, qui a donné la nature humaine au Christ, est vraie Mère de Dieu. Grégoire nous rappelle aussi que nous devons, comme personnes humaines, être solidaires les uns des autres, notamment des plus pauvres, et imiter la bonté et l’amour de Dieu. Par dessus tout, Grégoire nous enseigne l’importance et la nécessité de la prière: Dieu a soif que nous ayons soif de Lui. Dans la prière, nous voyons tout à la lumière du Christ, nous laissons tomber nos masques et nous nous plongeons dans la vérité et dans l’écoute de Dieu, nourrissant le feu de l’amour.

Je salue cordialement les pèlerins francophones présents ce matin, en particulier les pèlerins du diocèse d’Obala, au Cameroun, les appelant, à l’exemple de saint Grégoire de Nazianze, à trouver dans l’écoute de la Parole de Dieu et dans la charité envers les pauvres la volonté de servir toujours davantage le Christ et l’Eglise.

bonne nuit

23 août, 2007

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. baby_animals11

how!!! 

 

http://www.peaceinpractice.iinet.net.au/socialskills.html

« Venez au repas de noce »

23 août, 2007

Jacques de Saroug (vers 449-521), moine et évêque syrien
Homélie sur le voile de Moïse (trad. Guéranger/Delhougne)

« Venez au repas de noce »

Les femmes ne sont pas aussi étroitement unies à leurs maris que l’Eglise au Fils de Dieu. Quel autre époux que notre Seigneur est jamais mort pour son épouse, et quelle épouse a jamais choisi comme époux un crucifié ? Qui a jamais donné son sang en présent à son épouse, sinon celui qui est mort sur la croix et a scellé son union nuptiale par ses blessures ? Qui a-t-on jamais vu mort, gisant au banquet de ses noces, avec, à son côté, son épouse qui l’étreint pour être consolée ? A quelle autre fête, à quel autre banquet, a-t-on distribué aux convives, sous la forme du pain, le corps de l’époux ?

La mort sépare les épouses de leurs maris, mais ici elle unit l’Epouse à son Bien-aimé. Il est mort sur la croix, a laissé son corps à sa glorieuse Epouse, et maintenant, à sa table, chaque jour, elle le prend en nourriture… Elle s’en nourrit sous la forme du pain qu’elle mange et sous la forme du vin qu’elle boit, afin que le monde reconnaisse qu’ils ne sont plus deux, mais un seul.