Archive pour le 22 août, 2007
la témoignage de sœur Bakhita vraiment touchant: Bonté et ferveur missionnaire
22 août, 2007la témoignage de sœur Bakhita vraiment touchant, du site:
http://www.vatican.va/spirit/documents/spirit_20010112_bakhita_fr.html
Bonté et ferveur missionnaire
« Sainte Josephine Bakhita, d’origine Sudanaise, enlevée, vendue esclave, libérée, devient chrétienne et religieuse dans la congrégation des Canossiennes. Dans une réunion de jeunes, un étudiant de Bologne demanda: “Qu’est ce que vous feriez si vous rencontriez vos ravisseurs?” Sans hésiter un seul instant, elle répondit:
“Si je rencontrais ces négriers qui m’ont enlevée et ceux-là qui m’ont torturée, je m’agenouillerais pour leur baiser les mains, car si cela ne fût pas arrivé je ne serais pas maintenat chrétienne et religieuse”.
Continuant le discours sur le même sujet, elle bénissait non seulement la médiation providentielle dans les mains de Dieu, mais les excusait également en ces termes:
“Les pauvres, peut être ne savaient-ils pas qu’ils me faisaient si mal: eux ils étaient les maîtres, et moi j’étais leur esclave. De même que nous sommes habitués à faire le bien, ainsi les négriers faisaient cela, par habitude, non par méchanceté”.
Dans ses souffrances elle ne se plaignait pas; elle se souvenait de tout ce qu’elle avait souffert quand elle était esclave: “À ce temps là je ne connaissais pas le Seigneur; j’ai perdu beaucoup de mérites, il faut que je les gagne maintenant… Si je me tenais à genoux pendant toute la vie, je ne dirais jamais assez toute ma gratitude au bon Dieu”.
Un prêtre pour la mettre à l’épreuve lui dit: “Si le Seigneur ne vous voulait pas au paradis, que feriez vous?” Elle tranquillement répondit: “Eh bien, qu’il me mette où il veut. Quand je suis avec Lui et où Lui le veut, je suis bien partout: c’est Lui le Maître, moi je sa pauvre créature”.
Un autre lui demanda son histoire, Bakhita répondit: “Le Seigneur m’a aimée beaucoup… il faut aimer tout le monde… il faut être indulgent!” – “Aussi envers ceux qui vous ont torturée?” – “Pauvres, ils ne connaissaient pas le Seigneur”.
Interrogée sur la mort, avec un esprit serein elle répondit. “Lorsqu’une personne aime beaucoup une autre, elle désire ardemment l’approcher, donc pourquoi craindre tellement la mort? La mort nous emmène à Dieu”.
À la supérieure, M. Térèse Martini, pleine de soucis à la fin de la guerre, Bakhita, calme, digne, grave, lui dit: “Et vous, Mère, vous êtes surprise que le Seigneur vous donne des tribulations? S’il ne vient pas chez nous avec quelques peines, chez qui doit-il aller? Est ce que nous ne sommes pas venues au couvent pour faire ce qu’il veut? Oui, ma Mère, moi, pauvre misérable, je prierai beaucoup, mais pour que sa volonté soit faite”. »
l’audience di Pape d’aujourd’hui, la synthèse français du site Vatican
22 août, 2007de l’audience du Pape d’aujourd’hui je place seulement la synthèse et mettra puis le texte original, la traduction est plus difficile avec les Pères de l’Église, il veut un spécialiste , patientons-nous pour une bonne traduction, du site:
BENOÎT XVI
AUDIENCE GÉNÉRALE
Salle Paul VI
Mercredi 22 août 2007
Chers Frères et Sœurs,
Nous poursuivons aujourd’hui la catéchèse sur saint Grégoire de Nazianze en recueillant quelques-uns de ses enseignements. Serviteur de la Parole, il mit son talent d’écrivain et d’orateur au service de l’Église. Homme humble, il chercha à faire œuvre de paix dans l’Église de son temps, lacérée par les discordes et les hérésies. Il se fit en particulier le grand défenseur de la foi proclamée au Concile de Nicée: un seul Dieu en trois personnes égales et distinctes, Père, Fils et Saint-Esprit. Grégoire a aussi mis en relief la pleine humanité du Christ: pour racheter l’homme dans la totalité de son corps, le Christ assume toutes les composantes de la nature humaine, autrement l’homme n’aurait pas été sauvé. En devenant homme, le Christ nous a donné la possibilité de devenir à notre tour comme Lui. Marie, qui a donné la nature humaine au Christ, est vraie Mère de Dieu. Grégoire nous rappelle aussi que nous devons, comme personnes humaines, être solidaires les uns des autres, notamment des plus pauvres, et imiter la bonté et l’amour de Dieu. Par dessus tout, Grégoire nous enseigne l’importance et la nécessité de la prière: Dieu a soif que nous ayons soif de Lui. Dans la prière, nous voyons tout à la lumière du Christ, nous laissons tomber nos masques et nous nous plongeons dans la vérité et dans l’écoute de Dieu, nourrissant le feu de l’amour.
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Je salue cordialement les pèlerins francophones présents ce matin, en particulier les pèlerins du diocèse d’Obala, au Cameroun, les appelant, à l’exemple de saint Grégoire de Nazianze, à trouver dans l’écoute de la Parole de Dieu et dans la charité envers les pauvres la volonté de servir toujours davantage le Christ et l’Église.
Lorette : Près de 350 000 jeunes attendus, mobilisation des familles
22 août, 2007du site:
http://www.zenit.org/article-15985?l=french
Lorette : Près de 350 000 jeunes attendus, mobilisation des familles
Pour la rencontre avec Benoît XVI
ROME, Mardi 21 août 2007 (ZENIT.org) –
Les familles de Lorette s’apprêtent à accueillir des milliers de jeunes les 1er et 2 septembre pour la rencontre avec Benoît XVI au sanctuaire de la Sainte Maison de la Vierge Marie. « Un grand événement requiert une énorme préparation qui retombe en particulier sur les épaules de chacun », a souligné le président de la conférence des évêques d’Italie (CEI), Mgr Angelo Bagnasco, archevêque de Gênes.
Mgr Bagnasco a salué, hier, les volontaires de l’accueil des participants de l’Agora des jeunes, les 1er et 2 septembre.
« Les jeunes, a dit l’archevêque, sont un talent et non un problème à résoudre ».
Mgr Bagnasco a exprimé que le voeu que les paroles du pape marquent profondément leur vie. Le président de la CEI a en effet rencontré, le chef du département de la Protection civile Bertolaso, et les autorités locales, et il a ensuite visité l’esplanade de Montorso où se déroulera la veillée avec Benoît XVI.
A cette occasion, Lorette s’apprête à accueillir environ 350 000 jeunes de toute l’Italie.
Le responsable des journées d’accueil précédant la rencontre avec Benoît XVI, Giorgio Minella, a confié à Radio Vatican : « Aux familles nous ne pouvions pas demander plus de générosité que celle qu’elles ont manifesté. Toutes, sans exception, ont ouvert leur maison sans rien demander aux jeunes et elles se sont déclarées disponibles auprès de la paroisse pour organiser la fête d’accueil, le 29 août. Elles ont dit également, dans certains cas, leur disponibilité à accompagner les jeunes lors des rencontres communes. Les familles et les paroisses ont manifesté un esprit d’accueil difficile à trouver, surtout en ces temps où l’on a peur de la délinquance ».
Les familles, disait-il, ont dû surmonter « les peurs initiales, le sentiment d’être inadéquat pour ce grand nombre de personnes ». Il est spectaculaire de voir comment dans ces cas-là la foi (…) est aussi un élément d’union dans les moments de difficulté. Le fait de savoir que nous nous trouvons tous ici pour une expérience d’Eglise aplanit les difficultés ».
« Cette expérience nous enseigne un peu à tous que l’Eglise est vraiment une grande famille qui reconnaît en Dieu son Père. C’est aussi ce que nous demande le Seigneur : témoigner de la foi par l’hospitalité, un accueil gratuit ».
Pour ce qui est de la visite de Mgr Bagnasco, il ajoutait: « L’Eglise ne nous laisse pas seuls. La figure de l’archevêque Bagnasco nous rappelle qu’il n’y a pas seulement le travail de « l’Agora », mais que c’est une expérience de foi et que l’Eglise italienne est proche de nous ».
Il concluait : « Je souhaite que chaque jeune trouve dans cette expérience sa dimension et aussi le motif de sa croissance sur le chemin de la foi ».
Les pierres de la maison de Lorette, abritée par la grande basilique, viendraient, selon la tradition, de la maison de la Vierge à Nazareth : elles auraient été emportées par les croisés. La basilique de l’Annonciation de Nazareth abrite la grotte de l’annonciation sur laquelle s’appuyaient les trois murs de la maison. La trace archéologique des murs manquants est visible. La faille des pierres et les graffitis attestent la provenance des pierres ainsi que différents détails de la reconstruction des murs de Lorette.