Archive pour le 18 août, 2007
Jesus – dans la chapelle de l’Université de Friburg
18 août, 2007La finalité rédemptrice de l’Incarnation
18 août, 2007du site:
http://www.vatican.va/spirit/documents/spirit_20001201_teodoreto_fr.html
La finalité rédemptrice de l’Incarnation
« Étant donné que le Créatur exerce sa providence sur l’univers, le principe de l’économie du Sauveur apparaît dès lors inattaquable et indiscutable. Il ne convenait pas en effet à l’Architecte de l’Univers, qui avait donné l’être à ce qui n’existait pas, de dédaigner l’humanité qui se perdait, alors qu’il avait fait pour elle tout le monde visible. La terre est en effet la demeure des hommes et le ciel est leur toit; l’air, la mer, les fleuves, les sources, les rejetons des nuages, les rosées et le vent, les arbres fruitier comme ceux qui no donnent rien, les animaux terrestres et ailés, aquatiques et amphibies, la flore avec ses espèces innombrables, les métaux enfin, sont mis à la disposition du genre humain; le soleil, la lune, la multitude des astres marquent les divisions du temps dont ils se sont réservés des parts égales: le soleil éclair pendant le jour et invite au labeur, tandis que la lune est chargée, aves les étoils, d’illuminer les nuits. Aussi le Seigneur de l’Univers n’a-t-il pas cru juste de laisser assiéger par le péché et livrer à la mort, comme un prisonnier, celui pour qui toutes ces créatures ont été faites. C’est pourquoi il a revêtu la forme humaine et il a voilé sa nature invisible sous une nature visible. Il a conservé sa nature visible à l’abri du péché et il a maintenu dans son état d’intégrité sa nature cachée. Celle-ci en effet n’a pas de part aux faiblesses de la chair, pas plus que la chair n’a contracté la tache du péché. Il eût été bien facile au Seigneur de réaliser le salut des hommes sans cette enveloppe de chair et de détruir par sa seule volonté l’empire de la mort et de faire disaparaÎtre complètement le péché qui en est le père, d’expulser à tout jamais le démon infâme, son auteur … Mais au lieu de sa puissance, il préfera montrer la justice de sa providence .. Aussi, quand il voulut plus tard apporter à tous les hommes les rèmedes du salut, ce n’est ni au ministère des anges, ni à celui des archanges qu’il eut recours, pas plus qu’il ne fit éclater du haut du ciel une voix que tous les hommes auraient pu comprendre, mais il construisit sa demeure humaine dans un sein virginal d’où il sortit, homme que l’on voit et Dieu qu’on adore: le même, qui est engendré avant tous les siècles de la substance du Père et qui a pris de la Vierge ce qui se voit, est à la fois nouveau et éternel.«
Theodoret, Thérapeutique des maladies hellénistiques (cfr. VI, 74-79)
Prière
OEUVRES DE SAINT JÉRÔME – Correspondance
18 août, 2007
OEUVRES DE SAINT JÉRÔME – Correspondance, du site:
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/jerome/correspondance/048.htm#_Toc63699058.
A MARCELLA. RÉPONSE A DIVERSES QUESTIONS SUR L’ÉCRITURE SAINTE.
Lettre écrite du monastère de Bethléem, en 396.
Vous me proposez de grandes questions, et en me les proposant vous m’instruisez moi; même et me retirez de mon apathie actuelle.
Vous me demandez d’abord quelles sont ces (531) choses dont parle saint Paul, « que l’oeil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues, que le coeur de l’homme n’a jamais connues, et que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment? » Et comment cet apôtre a pu dire
« Mais pour nous, Dieu nous les a révélées par son Esprit ? » Car si Dieu les a révélées à saint Paul, pourquoi ne pourrions-nous pas comprendre ce que cet apôtre a depuis révélé lui-même aux autres?
Je vous réponds en peu de mots que nous ne devons point porter notre curiosité jusqu’à vouloir connaître ce que l’oeil n’a point vu, ce que l’oreille n’a point entendu et ce que le coeur de l’homme n’a jamais conçu. Car si l’on ignore ce que c’est, comment peut-on le comprendre? Nous ne saurions voir durant la vie présente ce que Dieu nous promet dans la vie future. « Quand on voit ce qu’on a espéré, » dit le même apôtre, « ce n’est plus espérance, » c’est une possession paisible et assurée de ce que l’on a espéré. Ainsi, vouloir comprendre des choses qui surpassent l’intelligence humaine, c’est colonie si quelqu’un disait : « Faites-moi voir ce qui est invisible, dites-moi ce qu’on ne peut entendre, expliquez-moi ce qu’aucun ne peut concevoir. » Saint Paul veut donc dire que les choses spirituelles sont entièrement au-dessus des sens et des pensées d’un homme mortel. « Si nous avons connu Jésus-Christ selon la chair, » dit cet apôtre, « maintenant nous ne le connaissons plus de cette manière. » Saint Jean dit aussi dans une de ses épîtres : « Mes bien-aimés, nous sommes déjà enfants de Dieu, mais notre situation future n’est pas encore évidente. Nous savons que Jésus-Christ se montrera dans sa gloire, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. » Parce que saint Paul dit que lui et les saints ont connu ces choses par la révélation du Saint-Esprit, il ne résulte pas qu’il les a lui-même révélées aux autres; car lorsqu’il fut ravi dans le paradis, « il y entendit des paroles ineffables qu’il n’a pu raconter aux autres, » autrement elles n’auraient pas été ineffables.Vous dites, en second lieu, que vous avez lu en passant dans mes ouvrages, que par les agneaux qui au jour du jugement seront
à la droite de Jésus-Christ et par les boucs qui seront à sa gauche, on doit entendre les chrétiens et les païens, et non pas les bons et les méchants. Je ne me rappelle pas avoir jamais avancé celte proposition, mais si elle m’avait échappé, je ne serais pas assez opiniâtre pour la soutenir. Je crois pourtant, si ma mémoire est fidèle, avoir traité cette question dans mon second livre contre Jovinien, et y avoir parlé aussi (ce qui est à peu près la même chose) de la séparation des bons chrétiens d’avec les mauvais. Nous pouvons donc passer cette difficulté, puisque je rai expliquée fort au long dans cet ouvrage.
Vous me demandez, en troisième lieu, comment on doit entendre saint Paul, quand il dit qu’à l’avènement du Sauveur quelques-uns « étant encore en vie seront emportés dans les nuées pour aller au-devant de lui, » et qu’ils ne seront point « prévenus par ceux qui seront morts en Jésus-Christ. » Vous voulez savoir s’ils iront au-devant de lui avec leurs corps, et s’ils ne mourront point auparavant, vu que Jésus-Christ lui-même est mort, et qu’Enoch et Elie, comme saint Jean le dit dans son Apocalypse, doivent aussi mourir, afin que personne n’échappe à l’inévitable mort.Pour peu qu’on veuille examiner toute la suite de ce passage, l’on verra que les saints qui vivront encore
à l’avènement du Sauveur iront au-devant de lui avec leurs corps; en sorte néanmoins que ces corps mortels, terrestres et corruptibles seront changés en des corps glorieux, incorruptibles et immortels, et revêtus, tout vivants qu’ils seront alors, de toute la gloire qu’auront ceux qui ressusciteront. C’est pourquoi l’apôtre saint Paul dit en un autre endroit : « Nous ne désirons pas d’être dépouillés de ce corps, mais d’être revêtus par-dessus, eu sorte que ce qu’il y a de mortel en nous soit absorbé par la vie; » c’est-à-dire que nous ne souhaitons pas que notre âme abandonne notre corps, mais que ce corps étant toujours uni à l’âme, soit revêtu d’une gloire qu’il ne possédait pas auparavant. Ce n’est point ici l’occasion de parler d’Enoch et d’Elie qui, selon l’Apocalypse, doivent prévenir l’avènement du Sauveur; car on ne peut expliquer ce livre de saint Jean que dans un sens spirituel; ou si l’on veut s’attacher à la lettre, on se trouve réduit à donner dans les visions et les fables des Juifs, qui prétendent qu’un jour on rebâtira leur ville de Jérusalem, qu’on (532) immolera des victimes dans le temple, et que le culte spirituel que nous rendons aujourd’hui à Dieu doit faire place à leurs anciennes cérémonies, qui n’ont rien que d’extérieur et de matériel.
La troisième difficulté que vous me proposez est sur ce passage de l’Evangile de saint Jean où Jésus-Christ ressuscité dit à Marie-Madeleine : « Ne me touchez pas, parce que je ne suis pas encore monté vers mon Père. » Vous êtes en peine de concilier ces paroles avec saint Matthieu qui rapporte que le Sauveur s’étant présenté devant les femmes qui le cherchaient dans le sépulcre, elles lui embrassèrent les pieds. Car enfin, dites-vous, toucher et ne point toucher sont deux choses entièrement opposées.Marie-Madeleine dont parle saint Jean est celle que J
ésus-Christ avait délivrée de sept démons, afin que « là où il y avait eu une abondance de péchés, il y eût une surabondance de grâces. »Or, comme elle prenait le Sauveur pour un jardinier, qu’elle lui parlait comme à un homme ordinaire, et qu’elle cherchait parmi les morts celui qui était vivant, ce ne fut pas sans raison que Jésus-Christ lui dit : « Ne me touchez pas; » car c’est comme s’il lui eût dit Vous ne croyez pas que je suis ressuscité, vous ne méritez pas de m’approcher, ni d’embrasser mes pieds, ni de m’adorer comme votre Seigneur, parce que d’après l’idée que vous avez de moi je ne suis pas encore monté vers mon Père. Quant aux autres femmes, comme elles le reconnaissaient pour le Seigneur, et qu’elles étaient persuadées qu’il était monté vers son Père, elles méritèrent de le toucher et de lui embrasser les pieds. Mais quand bien même ce serait la même femme qui, selon un évangéliste, aurait embrassé les pieds du Sauveur, et selon un autre ne les aurait point embrassés, il serait toujours fort aisé d’expliquer et de détruire cette contradiction apparente en disant que d’abord Jésus-Christ lui défendit de le toucher, parce qu’elle était incrédule, et qu’ensuite il lui permit parce qu’elle avait reconnu son erreur. C’est aussi de la sorte qu’on explique ce que l’Evangile dit des deux larrons qui furent crucifiés avec Jésus-Christ ; car selon saint Luc l’un d’eux se confessa, mais selon saint Matthieu et saint Marc, ils le blasphémèrent tous les deux.
Vous me demandez à la fin de votre lettre si notre Sauveur après sa résurrection conversa pendant quarante jours avec ses disciples, et si pendant tout ce temps il n’était point ailleurs, s’il montait au ciel ou s’il en descendait, sans priver ses apôtres de sa présence. Pour peu que vous pensiez que Jésus-Christ est le Fils de Dieu, que c’est de lui qu’un prophète a dit, ou plutôt que c’est lui-même qui a dit par la bouche de ce prophète : « N’est-ce pas moi qui remplis le ciel et la terre, dit le Seigneur? » et ailleurs : « Le ciel est mon trône et la terre mon marche-pied; » et dans un autre endroit: « C’est lui qui tient le ciel et la terre dans le creux de sa main ; » et David dit aussi dans ses psaumes : « Où irai-je pour me dérober à votre Esprit, et où fuirai-je pour éviter votre face? Si je monte dans le ciel vous y êtes; si je descends dans l’enfer, vous y êtes encore; si je vais demeurer au-delà des mers; votre main même m’y conduira et ce sera votre droite qui me soutiendra ; » pour peu, dis-je, que vous réfléchissiez sur tous ces passages de l’Ecriture, vous n’aurez pas de peine à vous persuader due le Fils de Dieu, même avant sa ré. surrection, était tellement dans le corps dont il s’était revêtu qu’il ne cessait point d’être aussi dans son Père, renfermant tout le ciel par son immensité, pénétrant tout, contenant tout. Il est donc ridicule de croire que la puissance d’un Dieu, que le ciel ne saurait contenir, puisse être renfermée dans les bornes étroites d’un corps humain. Néanmoins ce Verbe divin qui remplissait tout, était en même temps tout entier dans le Fils de l’Homme, parce que le Verbe de Dieu, selon sa nature divine, ne peut ni être coupé par parties, ni séparé par la distance des lieux. Comme il est partout, il y est aussi tout entier. Ainsi durant. les quarante jours d’après sa résurrection, il était en même temps avec ses apôtres, et avec les anges, et avec son Père. Il occupait les extrémités de la mer et tous les lieux de la terre. Il était dans les Indes avec saint Thomas, à Home avec saint Pierre, dans l’Illyrie avec saint Paul, dans l’île de Crète avec Tite, dans l’Achaïe avec saint André, dans chaque pays avec les apôtres et les hommes apostoliques. Or, quand on dit qu’il abandonne les uns et qu’il n’abandonne pas les autres, ce n’est pas que sa nature soit bornée; mais c’est qu’il demeure avec nous et qu’il s’en éloigne selon nos mérites divers.
Evangile : le Christ affirme être venu apporter la division sur la terre
18 août, 2007du site:
http://www.zenit.org/article-15949?l=french
ROME, Vendredi 17 août 2007 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le commentaire de l’Evangile du dimanche 19 août, proposé par le père Raniero Cantalamessa OFM Cap, prédicateur de la Maison pontificale.
Evangile de Jésus Christ selon saint Luc 12, 49-57
Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! Je dois recevoir un baptême, et comme il m’en coûte d’attendre qu’il soit accompli ! Pensez-vous que je sois venu mettre la paix dans le monde ? Non, je vous le dis, mais plutôt la division. Car désormais cinq personnes de la même famille seront divisées : trois contre deux et deux contre trois ils se diviseront : le père contre le fils et le fils contre le père, la mère contre la fille et la fille contre la mère, la belle-mère contre la belle-fille et la belle-fille contre la belle-mère. »
Jésus disait encore à la foule : « Quand vous voyez un nuage monter au couchant, vous dites aussitôt qu’il va pleuvoir, et c’est ce qui arrive. Et quand vous voyez souffler le vent du sud, vous dites qu’il fera très chaud, et cela arrive. Esprits faux ! L’aspect de la terre et du ciel, vous savez le juger ; mais le temps où nous sommes, pourquoi ne savez-vous pas le juger ?
Et pourquoi aussi ne jugez-vous pas par vous-mêmes ce qui est juste ?
© http://www.aelf.org
Je suis venu apporter la division sur la terre
Le passage de l’Evangile de ce dimanche contient quelques unes des paroles les plus provocatrices jamais prononcées par Jésus : « Pensez-vous que je sois venu mettre la paix dans le monde ? Non, je vous le dis, mais plutôt la division. Car désormais cinq personnes de la même famille seront divisées : trois contre deux et deux contre trois ils se diviseront : le père contre le fils et le fils contre le père, la mère contre la fille et la fille contre la mère, la belle-mère contre la belle-fille et la belle-fille contre la belle-mère. »
Et penser que celui qui prononce ces paroles est la personne même dont la naissance fut saluée par les paroles : « Paix sur la terre aux hommes », et qu’au cours de sa vie il a proclamé : « Heureux les artisans de paix » ; celui-là même qui au moment de son arrestation somma Pierre de remettre son épée dans son fourreau (cf. Mt 26, 52) ! Comment expliquer cette contradiction ?
C’est très simple. Il s’agit de voir quelles sont la paix et l’unité que Jésus est venu apporter et quelles sont la paix et l’unité qu’il est venu enlever. Il est venu apporter la paix et l’unité dans le bien, celles qui conduisent à la vie éternelle, et il est venu enlever la fausse paix et la fausse unité, celles qui ne servent qu’à endormir les consciences et conduire à la perte.
Jésus n’est pas venu précisément pour apporter la division et la guerre mais sa venue entraîne inévitablement la division et l’opposition, car il place les personnes face à leur décision. Et face à la nécessité de prendre une décision, on sait que la liberté humaine réagit de manières diverses et variées. Sa parole et sa personne feront surgir ce qui est caché au plus profond du cœur humain. Le vieux Siméon l’avait prédit en prenant l’enfant Jésus dans ses bras : «Vois, ton fils qui est là provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de division… Ainsi seront dévoilées les pensées secrètes d’un grand nombre » (Lc 2, 34-35).
Ce sera précisément lui la première victime de cette contradiction, le premier à souffrir de l’ « épée » qu’il est venu apporter sur la terre et à perdre la vie dans ce conflit. Après lui, la personne la plus directement impliquée dans ce drame est Marie sa mère, à laquelle Siméon dira d’ailleurs à cette occasion : « Et toi-même, ton coeur sera transpercé par une épée ».
Jésus lui-même distingue les deux types de paix. Il dit aux apôtres : « C’est la paix que je vous laisse, c’est ma paix que je vous donne ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. Ne soyez donc pas bouleversés et effrayés » (Jn 14, 27). Après avoir détruit, par sa mort, la fausse paix et la solidarité du genre humain dans le mal et dans le péché, il inaugure une paix et une unité nouvelles, fruits de l’Esprit. Voilà la paix qu’il offre aux apôtres le soir de Pâques en disant : « La paix soit avec vous ! ».
Jésus affirme que cette « division » peut se produire également au sein de la famille : entre père et fils, mère et fille, frère et sœur, belle-fille et belle-mère. Et nous savons malheureusement que ceci est parfois vrai et douloureux. La personne qui a découvert le Seigneur et souhaite se mettre sérieusement à sa suite, se retrouve souvent dans la situation de devoir choisir : contenter sa famille et négliger Dieu et la pratique religieuse ou choisir la pratique religieuse et s’opposer à sa famille qui lui reprochera chaque minute consacrée à Dieu et aux actes de dévotion.
Mais le conflit peut être encore plus profond, au sein de la personne elle-même, et se présente comme un combat entre la chair et l’esprit, entre l’appel de l’égoïsme et des sens et celui de la conscience. La division et le conflit naissent en nous. Paul l’illustre avec éloquence : « Car les tendances de la chair s’opposent à l’esprit, et les tendances de l’esprit s’opposent à la chair. En effet, il y a là un affrontement qui vous empêche de faire ce que vous voudriez » (Ga 5, 17).
L’homme est attaché à sa petite paix et sa tranquillité, même si elles sont précaires et illusoires, et cette image de Jésus qui vient semer le trouble risque de le contrarier et de lui faire considérer le Christ comme un ennemi de sa tranquillité. Il faut essayer de surmonter cette impression et comprendre que cela aussi est une preuve d’amour de la part de Jésus, peut-être l’amour le plus pur et le plus authentique.