Archive pour le 13 août, 2007

La brebis égarée

13 août, 2007

Saint Isaac le Syrien (7ème siècle), moine à Ninive, près de Mossoul dans l’actuel Irak
Discours ascétiques, 1ère série, n° 2 (trad. DDB 1981, p.68)

La brebis égarée

Seigneur Jésus Christ notre Dieu, je n’ai pas un coeur qui se met en peine pour partir à ta recherche, ni de repentir, ni de tendresse, rien de ce qui ramène les enfants à leur héritage. Maître, je n’ai pas de larmes pour te prier. Mon esprit est enténébré par les choses de cette vie et n’a pas la force de tendre vers toi dans sa douleur. Mon coeur est froid sous les épreuves, et les larmes de l’amour pour toi ne peuvent pas le réchauffer. Mais toi, Seigneur Jésus Christ mon Dieu, trésor des biens, donne-moi le repentir total et un coeur en peine, pour que de toute mon âme je sorte à ta recherche, car sans toi je serai privé de tout bien ; ô Dieu bon, donne-moi ta grâce. Que le Père qui, hors du temps, dans l’éternité, t’a engendré dans son sein renouvelle en moi les formes de ton image.

Je t’ai abandonné ; ne m’abandonne pas. Je suis sorti de toi ; sors à ma recherche. Conduis-moi dans ton pâturage ; compte-moi avec les brebis de ton troupeau élu. Avec elles nourris-moi de l’herbe verte de tes mystères divins dont le coeur pur est la demeure, ce coeur qui porte en lui la splendeur de tes révélations, la consolation et la douceur de ceux qui se sont donné de la peine pour toi dans les tourments et les outrages. Puissions-nous être dignes d’une telle splendeur, par ta grâce et ton amour de l’homme, toi notre Sauveur Jésus Christ, dans les siècles des siècles. Amen.

Mère de Dieu « Portaïtissa » du monastère d’Iviron, Mont-Athos.

13 août, 2007

Mère de Dieu

Mère de Dieu « Portaïtissa » du monastère d’Iviron, Mont-Athos.

http://membres.lycos.fr/phos/prieres.htm

Hymne: Mère de Dieu « Portaïtissa » du monastère d’Iviron, Mont-Athos.

13 août, 2007

du site orthodoxe:

http://membres.lycos.fr/phos/prieres.htm

Mère de Dieu « Portaïtissa » du monastère d’Iviron, Mont-Athos.

Il est digne en vérité de Te célébrer

Ô Mère de Dieu !

Toi plus vénérable que les Chérubins

Et incomparablement plus glorieuse que les Séraphins,

Toi qui sans corruption as enfanté

Dieu le Verbe,

Toi qui es véritablement la Mère de Dieu,

Nous Te magnifions.

Par les prières de nos saints pères, Seigneur Jésus-Christ notre Dieu aie pitié de nous et sauve nous.

Amen.

Le chrétien n’est pas possessive, né du monde né de l’histoire

13 août, 2007

du site de la Radio Vaticana, (traduit per Babelfish et puis corrigé):

 

http://www.radiovaticana.org/it1/Articolo.asp?c=149480

13/08/2007 14.00.23

Le chrétien n’est pas possessive, né du monde né de l’histoire : ainsi, le théologien père Rupnik commente l’Angélus de Benoît XVI hier à Castel Gandolfo.

Vivre avec le regard vers le haut, dépenser son existence en mode sage et prévoyant, en considérant attentivement les nôtre destine : il est les exoration tournée de le Pape aux fidèles, hier à l’Angélus à Castel Gandolfo. Benoît XVI s’est ainsi rappelé de que sur la terre « nous sommes seulement de passage » et devons donc nous préparer à rencontrer Jésus, avec une constante tension vers le ciel. Sur les mots de le Pape, Alexandre Gisotti a interviewé le théologien jésuite, le père Marko Ivan Rupnik :

R. – Elle me semble que le point de départ soit la vérité du chrétien, c’est-à-dire son identité. Nous recevons la vie dans le Baptême. Nous n’avons aucune autre vie si pas cette reçu du Baptême. Et dans le Baptême, nous recevons la vie qui est de Dieu. Donc, la vocation du chrétien est la communion avec Dieu et cette vie reçue de Dieu, qui est justement la communion. Même cette vie, en effet, nous ne la recevons pas individuellement, mais nous la recevons dans le sein de l’Église. Je pense que simplement considérer sérieusement l’identité du chrétien, sa vérité, il signifie savoir que nous avons la patrie dans la communion mystérieuse de un amour qu’il ne s’épuise jamais, que ne se scrute jamais jusqu’au bout et que nous ou vivons de cette source, ou nous ne vivons pas.

D. – la joie vraie ne dérive pas des biens matériels qui sont des biens illusoires : voilà, l’avertissement des Pontifie est particulièrement urgent aujourd’hui, dans une société – nous savons – ainsi pénétrée de tendances matérialiste et que parfois il tend à élever à style de vie le consumation.

R. – Nous n’arriverons jamais à vivre la plénitude de ce communion qui Dieu réserve et nous garde pour l’eschatologie, pour les temps accomplis et la fin du monde… nous n’y arriverons jamais si nous ne la vivons pas déjà aujourd’hui, dans notre dimension historique. Je pense que les choses possédées, ceci prendre les choses et les tenir pour si mêmes, ceci signifie vraiment faire mourir les choses. Les choses deviennent immédiatement des mortes, muettes, ne parlent pas plus, ne communiquent plus rien. Il suffit de penser nouveau au Baptême et à tous des Sacrement. Comme ils disent tant de Pères de l’Église, surtout les Pères syrien des orientaux, est dans les Sacrement qui la matière deviennent vraiment ainsi comme il est dans la volonté du Créateur.

D. – le Pape a rappelé à l’Angélus que les premiers chrétiens vivaient et on considérait des forestiers ici, sur la Terre, et vient aux menthes la Lettre à Diognète dans lequel des chrétiens on dit que « ils habitent le monde mais ils ne sont pas du monde ». Pourtant, celle-ci n’est pas une invitation à tourner les épaules aux souffrances du monde… Même hier le Saint Père, après l’Angélus, a lancé affligé appel pour les populations du Sud-est asiatique

frappez des terribles inondations de ces jours…

R. – Et vraiment celle-ci est vraiment l’attitude du chrétien. Ce désintéressement, dans un certain sens, que le chrétien a pour le monde, a à faire avec la question de la possession du monde. Le chrétien n’est pas possessif, né du monde né de l’histoire parce que l’histoire ne va pas selon ce qui pense le chrétien, parce que Christ même s’est manifesté à l’intérieur du tourment de l’histoire. Le chrétien ne possède, n’est pas possessif même pas dans les relations. La vocation du chrétien est – comme il dit San Paul – « vivre les choses comme si pas », les qu’il ne veut pas dire laisser perdre choses mais veut dire de toute façon savoir que le dernier mot est des Seigneur. Il ne faut pas avoir une attitude agressive même vers l’histoire, comme si nous savions comme il serait beau si l’histoire allait dans un sens que nous voulons et ainsi nous nous forçons qu’il doit aller ainsi : celui-ci n’est pas chrétien ! Parce que Christ même n’a pas fait ainsi ! Toutefois, à l’intérieur de n’importe quel scénario historique, le chrétien trouve la situation idéale pour révéler ce qu’il est : communion avec Dieu et avec les hommes.

 

en attendant l’Assomption de Marie

13 août, 2007

du site:

http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/homilies/2005/documents/hf_ben-xvi_hom_20050815_assunzione-maria_fr.html

MESSE EN LA SOLENNITÉ DE L’ASSOMPTION
DE LA VIERGE MARIE

HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT XVIParoisse pontificale « San Tommaso da Villanova », Castel Gandolfo
Lundi 15 août 2005

Chers frères dans l’épiscopat et dans le sacerdoce, chers frères et soeurs,

Avant tout, un cordial salut à vous tous. C’est pour moi une grande joie de célébrer la Messe le jour de l’Assomption dans cette belle église paroissiale. Je salue le Cardinal Sodano, l’Evêque d’Albano, tous les prêtres, le Maire et vous tous. Merci de votre présence. La fête de l’Assomption est un jour de joie. Dieu a vaincu. L’amour a vaincu. La vie a vaincu. On a vu que l’amour est plus fort que la mort. Que Dieu possède la véritable force et que sa force est bonté et amour.

Marie a été élevée au ciel corps et âme: même pour le corps, il y a une place en Dieu. Le ciel n’est plus pour nous un domaine très éloigné et inconnu. Dans le ciel, nous avons une mère. C’est la Mère de Dieu, la Mère du Fils de Dieu, c’est notre Mère. Lui-même l’a dit. Il en a fait notre Mère, lorsqu’il a dit au disciple et à nous tous: « Voici ta Mère! ». Dans le ciel, nous avons une Mè

re. Le ciel s’est ouvert, le ciel a un coeur. Dans l’Evangile, nous avons entendu le

Magnificat, cette grande poésie qui s’est élevée des lèvres, et plus encore du coeur de Marie, inspirée par l’Esprit Saint. Dans ce chant merveilleux se reflète toute l’âme, toute la personnalité de Marie. Nous pouvons dire que son chant est un portrait, une véritable icône de Marie, dans laquelle nous pouvons la voir exactement telle qu’elle est. Je voudrais souligner uniquement deux points de ce grand chant. Celui-ci commence par la parole « Magnificat« : mon âme « magnifie » le Seigneur, c’est-à-dire « proclame la grandeur » du Seigneur. Marie désire que Dieu soit grand dans le monde, soit grand dans sa vie, soit présent parmi nous tous. Elle n’a pas peur que Dieu puisse être un « concurrent » dans notre vie, qu’il puisse ôter quelque chose de notre liberté, de notre espace vital, par sa grandeur. Elle sait que si Dieu est grand, nous aussi, nous sommes grands. Notre vie n’est pas opprimée, mais est élevée et élargie: ce n’est qu’alors qu’elle devient grande dans la splendeur de Dieu.

Le fait que nos ancêtres pensaient le contraire, constitua le noyau du péché originel. Ils craignaient que si Dieu avait été trop grand, il aurait ôté quelque chose à leur vie. Ils pensaient devoir mettre Dieu de côté pour avoir de la place pour eux-mêmes. Telle a été également la grande tentation de l’époque moderne, des trois ou quatre derniers siècles. On a toujours plus pensé et dit: « Mais ce Dieu ne nous laisse pas notre liberté, il rend étroit l’espace de notre vie avec tous ses commandements. Dieu doit donc disparaître; nous voulons être autonomes, indépendants. Sans ce Dieu, nous serons nous-mêmes des dieux, et nous ferons ce que nous voulons ». Telle était également la pensée du fils prodigue, qui ne comprit pas que, précisément en vertu du fait d’être dans la maison du père, il était « libre ». Il partit dans des pays lointains et consuma la substance de sa vie. A la fin, il comprit que, précisément parce qu’il s’était éloigné du père, au lieu d’être libre, il était devenu esclave; il comprit que ce n’est qu’en retournant à la maison du Père qu’il pouvait être véritablement libre, dans toute la splendeur de la vie. Il en est de même à l’époque moderne. Avant, on pensait et on croyait que, ayant mis Dieu de côté et étant autonomes, en suivant uniquement nos idées, notre volonté, nous serions devenus réellement libres, nous aurions pu faire ce que nous voulions sans que personne ne nous donne aucun ordre. Mais là où Dieu disparaît, l’homme ne devient pas plus grand; il perd au contraire sa dignité divine, il perd la splendeur de Dieu sur son visage. A la fin, il n’apparaît plus que le produit d’une évolution aveugle, et, en tant que tel, il peut être usé et abusé. C’est précisément ce que l’expérience de notre époque a confirmé

. Ce n’est que si Dieu est grand que l’homme est

également grand. Avec Marie, nous devons commencer à comprendre cela. Nous ne devons pas nous éloigner de Dieu, mais rendre Dieu présent; faire en sorte qu’Il soit grand dans notre vie; ainsi, nous aussi, nous devenons divins; toute la splendeur de la dignité divine nous appartient alors. Appliquons cela à notre vie. Il est important que Dieu soit grand parmi nous, dans la vie publique et dans la vie privée. Dans la vie publique, il est important que Dieu soit présent, par exemple, à travers la Croix, dans les édifices publics, que Dieu soit présent dans notre vie commune, car ce n’est que si Dieu est présent que nous pouvons suivre une orientation, une route commune; autrement, les différences deviennent inconciliables, car il n’existe pas de reconnaissance de notre dignité commune. Rendons Dieu grand dans la vie publique et dans la vie privée. Cela veut dire laisser chaque jour un espace à Dieu dans notre vie, en commençant le matin par la prière, puis en réservant du temps à Dieu, en consacrant le dimanche à Dieu. Nous ne perdons pas notre temps libre si nous l’offrons à Dieu. Si Dieu entre dans notre temps, tout notre temps devient plus grand, plus ample, plus riche.

Une seconde observation. Cette poésie de Marie – le Magnificat

– est entièrement originale; toutefois, elle est, dans le même temps, un « tissu » composé à partir de « fils » de l’Ancien Testament, à partir de la Parole de Dieu. Et ainsi, nous voyons que Marie était, pour ainsi dire, « chez elle » dans la Parole de Dieu, elle vivait de la Parole de Dieu, elle était pénétrée de la Parole de Dieu. Dans la mesure où elle parlait avec les paroles de Dieu, elle pensait avec les paroles de Dieu, ses pensées étaient les pensées de Dieu. Ses paroles étaient les paroles de Dieu. Elle était pénétrée par la lumière divine et c’est la raison pour laquelle elle était aussi resplendissante, aussi bonne, aussi rayonnante, d’amour et de bonté. Marie vit de la Parole de Dieu, elle est imprégnée de la Parole de Dieu. Et le fait d’être plongée dans la Parole de Dieu, le fait que la Parole de Dieu lui est totalement familière, lui confère également la lumière intérieure de la sagesse. Celui qui pense avec Dieu pense bien, et celui qui parle avec Dieu parle bien. Il possède des critères de jugement valables pour toutes les choses du monde. Il devient savant, sage, et, dans le même temps, bon; il devient également fort et courageux, grâce à la force de Dieu qui résiste au mal et promeut le bien dans le monde. Et ainsi, Marie parle avec nous, elle nous parle, elle nous invite

à connaître la Parole de Dieu, à aimer la Parole de Dieu à vivre avec la Parole de Dieu et à penser avec la Parole de Dieu. Et nous pouvons le faire de façons très diverses: en lisant l’Ecriture Sainte, en particulier en participant à la Liturgie, dans laquelle, au cours de l’année, la Sainte Eglise nous présente tout le livre de l’Ecriture Sainte. Elle l’ouvre à notre vie et le rend présent dans notre vie. Mais je pense également au « Compendium du Catéchisme de l’Eglise catholique », que nous avons récemment publié, et dans lequel la Parole de Dieu est appliquée à notre vie, interprète la réalité de notre vie, nous aide à entrer dans le grand « temple » de la Parole de Dieu, à apprendre à l’aimer et à être, comme Marie, pénétrés par cette Parole. Ainsi la vie devient lumineuse et nous possédons un critère de base pour notre jugement, nous recevons en même temps la bonté et la force.

Marie est élevée corps et âme à la gloire du ciel et avec Dieu et en Dieu, elle est Reine du ciel et de la terre. Est-elle si éloignée de nous? Bien au contraire. Précisément parce qu’elle est avec Dieu et en Dieu, elle est très proche de chacun de nous. Lorsqu’elle était sur terre, elle ne pouvait être proche que de quelques personnes. Etant en Dieu, qui est proche de nous, qui est même « à l’intérieur » de nous tous, Marie participe à cette proximité de Dieu. Etant en Dieu et avec Dieu, elle est proche de chacun de nous, elle connaît notre coeur, elle peut entendre nos prières, elle peut nous aider par sa bonté maternelle et elle nous est donnée – comme le dit le Seigneur, – précisément comme « mère », à laquelle nous pouvons nous adresser à tout moment. Elle nous écoute toujours, elle est toujours proche de nous, et, étant la Mère du Fils, elle participe de la puissance du Fils, de sa bonté. Nous pouvons toujours confier toute notre vie à cette Mè

re, qui est proche de tous. Rendons grâce au Seigneur, en ce jour de fête, pour le don de la Mère et prions Marie, afin qu’elle nous aide à trouver le bon chemin chaque jour. Amen.

bonne nuit

13 août, 2007

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. pink-camellia-flowers

http://www.mooseyscountrygarden.com/camellias/camellias.html

« Les fils sont libres »

13 août, 2007

Saint Ambroise (v.340-397), évêque de Milan et docteur de l’Église
Commentaire du Ps 48, 14-15 ; CSEL 64, 368-370

« Les fils sont libres »

Lorsque le Christ a réconcilié le monde avec Dieu, il n’avait certes pas besoin de réconciliation pour lui-même. Pour lequel de ses péchés aurait-il dû apaiser Dieu, lui qui n’en avait commis aucun ? C’est pourquoi, lorsque les juifs lui réclament les deux drachmes exigés par la Loi, Jésus dit à Pierre : « Simon, de qui les rois de la terre perçoivent-ils le tribut ou les impôts ? De leurs fils ou des étrangers ? » Pierre répondit : « Des étrangers ». Jésus reprit : « Les fils en sont donc exempts. Mais pour ne pas faire de scandale, jette l’hameçon et tu ouvriras la bouche du premier poisson que tu prendras ; tu y trouveras une pièce de quatre drachmes : prends-la et donne-la pour moi et pour toi ».

Le Christ nous montre par là qu’il ne devait rien expier pour des péchés personnels, parce qu’il n’était pas esclave du péché mais que, Fils de Dieu, il était libre de toute faute. Le fils était libre et l’esclave en état de péché. Puisqu’il est libre de tout, Jésus ne paie donc rien pour le rachat de son âme, lui dont le sang pouvait payer largement la rédemption des péchés du monde entier. Il a le droit de libérer les autres, lui qui n’a aucune dette pour lui-même.

Mais je vais plus loin. Le Christ n’est pas le seul à ne devoir rien payer pour la rédemption ou l’expiation de péchés personnels. Si tu envisages tout homme croyant, tu peux dire qu’aucun ne doit payer pour sa propre expiation, parce que le Christ a expié pour la rédemption de tous.