Archive pour le 11 août, 2007
« Tenez-vous prêts »
11 août, 2007Saint Cyprien (vers 200-258), évêque de Carthage et martyr
De l’unité, 26-27 (trad. cf DDB 1979, p. 49 et AELF)
« Tenez-vous prêts »
C’est à notre temps que songeait le Seigneur quand il a dit : « Le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur terre ? » (Lc 18,8) Nous voyons cette prophétie se réaliser. La crainte de Dieu, la loi de la justice, la charité, les bonnes oeuvres, on n’y croit plus… Tout ce que craindrait notre conscience, si elle y croyait, elle ne le craint pas, parce qu’elle n’y croit pas. Car si elle y croyait, elle serait vigilante ; et si elle était vigilante, elle se sauverait.
Réveillons-nous donc, frères très chers, autant que nous en sommes capables. Secouons le sommeil de notre inertie. Veillons à observer et à pratiquer les préceptes du Seigneur. Soyons tels qu’il nous a prescrit d’être, quand il a dit : « Restez en tenue de service et gardez vos lampes allumées. Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte. Heureux les serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller ».
Oui, restons en tenue de service, de peur que, quand viendra le jour du départ, il ne nous trouve embarrassés et empêtrés. Que notre lumière brille et rayonne de bonnes oeuvres, qu’elle nous achemine de la nuit de ce monde à la lumière et à la charité éternelles. Attendons avec soin et prudence l’arrivée soudaine du Seigneur, afin que, lorsqu’il frappera à la porte, notre foi soit en éveil pour recevoir du Seigneur la récompense de sa vigilance. Si nous observons ces commandements, si nous retenons ces avertissements et ces préceptes, les ruses trompeuses de l’Accusateur ne pourront pas nous accabler pendant notre sommeil. Mais reconnus serviteurs vigilants, nous régnerons avec le Christ triomphant
Santa Chiara D’Assisi
11 août, 2007Le probleme de hier avec mon ordinateur, maintenant j’espère…
11 août, 2007je crois avoir résolu, avec l’aide du technicien, le problème d’hier; je n’avais pas fondé sur mon ordinateur la langue française sur instruments – option-langues et comme j’ai introduit la langue française il a disparu le code de moi inconnu qu’à mon inscription il continuait à se multiplier, sous langues j’ai aussi marqué la langue anglaise, il semble que le problème fût ils, de qu’est-ce qu’issu je ne le sais pas;
Cantique à l’épouse
11 août, 2007du site:
http://www.biblisem.net/meditat/andrcant.htm
Cantique à l’épouse
Que ne suis-je la Sulamite
Aux lèvres pourpres et inspirées,
pour dire, ô Bien-Aimé, la douceur des années
passées à ton ombre !…
Il est si bon de n’être qu’à toi, pur et fort !
Mon coeur trop plein fait bégayer mes lèvres,
Et notre bonheur, comment le chanter ?
L’épouse n’est qu’à son époux…
Elle a, pour les autres, l’accueil riant mais sans espoir
d’une porte au bord de la route,
d’une porte close et fleurie…
Les branches tombent le long du mur
comme une aumône,
Elles disent les parfums et l’ombre
au passant fatigué, au promeneur distrait,
Mais la porte est close, bien close.
L’époux a la clef du jardin :
Il entre et les fleurs le connaissent,
les parfums vont à sa rencontre,
il est le maître du jardin…
L’épouse est, pour les autres,
le murmure discret et pudique d’une source cachée,
bien cachée sous la mousse et les ombelles folles…
Étranger en sueur, tends le front à cette fraîcheur
qui va, de la source invisible jusqu’au sentier,
Et poursuis ton chemin…
Tu ne découvriras point l’onde
et nul n’en goûtera,
jusqu’à l’heure où, les saules gris devenant bleus,
le Bien-Aimé, lassé du jour, viendra s’y reposer,
s’y plonger et la boire toute…
L’Épouse demeure aux autres la Vierge inaccessible,
la jeune fille étroitement voilée
qui se trouble sous un regard.
Mais pour son Époux, ce soir,
elle aura des baisers et des gestes d’amante…
L’Épouse est à l’Époux,
et l’Époux n’est qu’à son Épouse,
Union sainte, unique fusion, merveille d’un amour béni
Qui fait à Dieu comme aux humains
ce don inestimable,
ce don sans prix,
Que ni l’or, ni la science, ni la sainteté même
ne leur peuvent offrir :
– l’Enfant ! –
L’Épouse et l’Époux, un seul être à côté des autres…
Il fallait être Dieu pour inventer cela !
Je ne sais pas, mon Bien-Aimé,
chanter comme il faudrait le bonheur tendre de notre union,
Ni cette douceur des années
passées à ton ombre…
Mais de mon coeur trop plein de joie et trop gonflé
je lance à Dieu les fleurs de ce cantique,
Pour le jour, entre mes jours heureux et saint
Où je suis devenue ta source et ton jardin.
Louise ANDRÉ-DELASTRE, Cantiques de femmes.
Recueilli dans Les poèmes du foyer.
en attendant l’Assomption: Benoît XVI invoque Marie, « Auxiliatrice », « étoile sur notre chemin »
11 août, 2007Benoît XVI invoque Marie, « Auxiliatrice », « étoile sur notre chemin »
vendredi 24.5.2006
Le pape s’est en effet adressé en italien aux jeunes, aux malades et aux jeunes mariés à la fin de l’audience du mercredi.« Aujourd’hui, disait le pape, ma pensée se tourne spontanément vers la très sainte Vierge Marie, que nous invoquons par le titre d’« Auxiliatrice ». Que ce soit elle l’étoile lumineuse qui éclaire notre chemin chrétien, et que ce soit elle qui nous inspire et nous soutienne à tout moment, dans notre pèlerinage quotidien vers la patrie éternelle ».
En langue tchèque, le pape disait encore : « Aujourd’hui nous célébrons la mémoire de Marie Auxiliatrice. A elle, je confie mon voyage en Pologne. Accompagnez-moi vous aussi de votre prière ».
Et en Slovaque, le pape ajoutait : « L’Eglise fait aujourd’hui mémoire de Marie, auxiliatrice du peuple chrétien. A l’exemple de l’apôtre saint Jean, prenez vous aussi Marie chez vous, et faites-lui place dans votre existence quotidienne ».
Le lien établi par le pape Benoît XVI, entre Marie Médiatrice et Marie Etoile de la Mer, est éclairé par cette réflexion de Louis Réaux dans son ouvrage « Iconographie de l’art chrétien »( t. II, vol. II, p. 65-66), où on lit : « La Sainte Vierge était considérée dans toute la chrétienté comme la plus éloquente, la plus influente des avocates au tribunal de Dieu. « Elle serait capable, écrit un moine cistercien, de faire absoudre le diable et Judas, s’ils se confiaient en sa miséricorde. [...] Elle est surtout la protectrice des marins et des pêcheurs à cause de son surnom d’Étoile de la mer (Stella Maris). De nombreuses chapelles lui sont dédiées par les marins sur les côtes où elle prend le nom de N. D. de la Garde, N. D. du Bon Secours, N. D. de Recouvrance, par les pêcheurs du bord des fleuves (Maria Stiegen sur un bras du Danube, à Vienne) ».
Ce titre est d’ailleurs à entendre au sens fort. L’auteur précise plus loin : « Des manuscrits grecs ont conservé la légende de la Vierge Marie descendant en Enfer pour tâcher d’adoucir le sort des Damnés » (p. 111).
Le pape Paul VI donne ce titre d’auxiliatrice à Marie dans son exhortation apostolique « Marialis Cultus » : « Il est important , écrit-il, d’observer comment l’Eglise traduit les multiples rapports qui l’unissent à Marie dans les diverses attitudes effectives du culte : vénération profonde, lorsqu’elle réfléchit sur la dignité éminente de la Vierge, devenue, par l’œuvre de l’Esprit Saint, la Mère du Verbe incarné ; amour ardent, lorsqu’elle considère la maternité spirituelle de Marie à l’égard de tous les membres du Corps mystique ; invocation confiante, lorsqu’elle fait l’expérience de l’intercession de son Avocate et Auxiliatrice (64) ; service d’amour, lorsqu’elle entrevoit dans l’humble servante du Seigneur la Reine de miséricorde et la Mère de la grâce ; imitation active, lorsqu’elle contemple la sainteté et les vertus de celle qui est « pleine de grâce » (Lc 1,28) ; émotion profonde, lorsqu’elle voit en elle, comme dans une image très pure, ce qu’elle-même désire et espère devenir en tous ses membres (65) ; contemplation attentive, lorsqu’elle reconnaît, dans l’Associée au Rédempteur, qui participe désormais pleinement aux fruits du mystère pascal, l’accomplissement prophétique de son propre avenir, jusqu’au jour où purifiée de toute ride et de toute tache (cf. Ep 5,27), elle deviendra comme une épouse parée pour son époux, Jésus-Christ (cf. Ap 21,2) ».
La note 64 renvoie au concile Vatican II, à la constitution dogmatique sur l’Eglise, Lumen Gentium, n. 62 sur Marie « modèle de l’Eglise » qui dit : « La bienheureuse Vierge, par le don et la charge de sa maternité qui l’unissent à son fils, le Rédempteur, et de par les grâces et les fonctions singulières qui sont siennes, se trouve également en intime union avec l’Eglise : de l’Eglise, selon l’enseignement de saint Ambroise, la Mère de Dieu est le modèle dans l’ordre de la foi, de la charité et de la parfaite union au Christ (18). « Son amour maternel la rend attentive aux frères de son Fils dont le pèlerinage n’est pas achevé, ou qui se trouvent engagés dans les périls et les épreuves, jusqu’à ce qu’ils parviennent à la patrie bienheureuse. C’est pourquoi la bienheureuse Vierge est invoquée dans l’Eglise sous les titres divers comme avocate, auxiliatrice, secourable, médiatrice (16), tout cela cependant entendu de telle sorte que nulle dérogation, nulle addition n’en résulte quant à la dignité et à l’efficacité de l’unique Médiateur, le Christ (17) »
Qui était Claire d’Assise?
11 août, 2007
SAINTE CLAIRE D’ASSISE
« Petite Plante de François
Qui était Claire d’Assise?
Sainte Claire naquit à Assise, en Italie, vers 1194.
Dès son enfance, on put admirer en elle un vif attrait pour la retraite, l’oraison et l’amour des pauvres
Très jeune et fortement émue de la vie évangélique de François d’Assise, elle va lui confier son désir de se donner toute à Dieu et de suivre son exemple en quittant sa famille et ses biens, pour mener une vie totalement pauvre et priante.
Le Saint la pénètre des flammes du divin amour et l’accepte dans son jeune mouvement. Elle reçoit de François une tunique avec une corde, et un voile sur sa tête dépouillée de ses beaux cheveux. Et le pélerinage commença!
Elle triomphe de la résistance de sa famille. Quelques jours après, sa soeur Agnès la supplie de l’agréer en sa compagnie, ce que Claire accepte avec joie, en rendant grâce au Ciel. Malgré l’opposition de sa famille, Agnès put demeurer avec sa soeur. Leur mère et une de leurs soeurs vinrent les rejoindre.
La communauté fut bientôt nombreuse et florissante; on y vit pratiquer, sous la direction de sainte Claire, devenue, quoique jeune, une parfaite maîtresse de vie spirituelle, une pauvreté admirable, un détachement absolu, une obéissance sublime: l’amour de Dieu était l’âme de toutes ses vertus.
« Nous sommes les coopérateurs de Dieu! »
Claire, supérieure, se regardait comme la dernière du couvent, éveillait ses soeurs, sonnait matines, allumait les lampes, balayait le monastère. Elle avait une grande foi dans la personne humaine. C’était une vraie école de formation, basée sur une vision positive de la personne. Elle disait que le fidèle est plus important que les Cieux: les Cieux ne peuvent pas contenir Dieu, mais le fidèle est la demeure du Seigneur (3 LetAgn 21-22).
Dieu a créé des cadeaux, non pas des propriétés
Elle voulait qu’on vécût dans le couvent au jour le jour, sans fonds de terre. Elle ne voulait avoir qu’un seul privilège: vivre sans privilèges!
Sa pauvreté était une question d’identité: suivre le Christ, pauvre et crucifié! Elle a embrassé la pauvreté, car son bien-aimé l’avait embrassée.
« Regarde et contemple! »
La prière de Claire était très visuelle. Elle utilisait les sens: regarde, considèrere, médite et contemple… Pour prier, on n’a pas besoin de fermer les yeux, de se cacher du monde. Mais de regarder: regarder le monde avec les yeux de Dieu et regarder le Christ, notre Miroir. Regarder crée une ressemblance.
Notre culture est pleine d’images (télévision, internet, mode,…) qui nous influencent et nous changent la vie. Le Mirroir du Christ nous libère et transforme tout notre être. Il suffit de regarder chaque jour et continuellement.
« Je vous bénis autant que je puis »
« Moi, Claire, servante du Christ et petite plante de notre Père saint François, moi qui suis, bien qu’indigne, votre soeur et votre mère, je prie notre Seigneur Jésus-Christ, par sa miséricorde, par l’intercession de sa sainte Mère Marie et de tous les saints de Dieu:
que le Père des cieux réalise et confirme pour vous, au ciel et sur la terre, cette très sainte bénédiction;
sur la terre, en vous faisant croître en grâce et en vertus parmi ses serviteurs et servantes: au ciel, en vous y accueillant dans sa gloire avec les saints et les saintes.
Je vous bénis autant que je le puis et plus que je le puis, maintenant durant ma vie et ensuite après ma mort, de toutes les bénédictions que le Père des miséricordes a conférées et conférera au ciel et sur la terre à ses fils et à ses filles dans l’Esprit, et de toutes les bénédictions qu’un Père spirituel ou une mère spirituelle ont pu conférer à leurs enfants spirituels et leur conféreront encore.
Demeurez toujours les amies de Dieu, les amies de vos âmes et de toutes vos soeurs, et soyez toujours attentivement fidèles aux promesses que vous avez faites au Seigneur. Que le Seigneur soit toujours avec vous, et puissiez-vous être, vous aussi, toujours avec lui! Amen ».
(Extraits de la Bénédiction de Sainte Claire)