Jean-Marie Lustiger, un passage du livre : « La choix de Dieu », Edition de Fallois, 1987, page 594 ;

Hier je suis allé à l’église de Saint Louis de France, église National de France a Rome, je peux allé avec un autobus seulement, on prier pour le Cardinal Lustiger le prêtre, le leur souvenir et da part de l’Ambassade de France a Rome ;

Je désire poster un passage d’un livre du Lustiger, vous comprends que je ne me peu pas m’attarder trop, mais le passage que j’ai choisis ait besoins de le final, il n’st pas trop longe, après il commence en autre part de le chapitre, demain je vous le mis sur le Blog ;

Jean-Marie Lustiger, un passage du livre : « La choix de Dieu », Edition de Fallois, 1987, page 594 ;

Je peu intitulé ce passage : « l’Histoire humaine et l’histoire saint »

C’est en entretien avec Jean-Louis Missika et Dominique Wolton :

« Demande de D.W. – Mais y a-i-il une ou deux histoires et quel sont les rapport entre L’histoire humaine et l’histoire surnaturelle ?

Réponse de J.M.L. – il n’y a qu’une seule histoire, mais il y a plusieurs manières de la voir et de la vivre. Ce qu’on appelle l’histoire humaine c’est l’histoire telle que les hommes la voient ; et l’Histoire sainte, c’est l’histoire telle que Dieu la voit et la fait avec les hommes. Tant que Dieu ne nous a pas donné Sa Lumière, nous ne pouvons en avoir que des pressentiments, et nous aurions tort d’imaginer voir l’histoire comme Dieu la voit tout entière et prendre la place que lui seul peut occuper, la place de juge.

L’Histoire sainte est à la fois l’histoire de la rédemption des hommes et celle du jugement opéré au cours de cette histoire. L’histoire événementielle que les hommes se racontent est celle où nous accumulons, sans être d’ailleurs capable de les maîtriser, des souvenirs qui se détruisent au fur et à mesure qu’ils s’accumulent. Nous ne pouvons pas avoir la mémoire de toute l’histoire et c’est une poignante douleur de penser que nous perdons la mémoire de ceux qui nous précèdent. Les civilisations anciennes pensaient se souvenir des ancêtres, mais ce n’est pas vrai ! On oublie. On oublie pace qu’il est impossible de garder l’écoulement de la vie et en souvenir. Et quand bien même nous aurions mis en mémoire sur ordinateur la totalité des noms recueilles dans tous les états civils du monde, cela ne constitue pas une mémoire vivante. Il y a vraiment une espèce de fuite, de retombée dans l’abîme du néant. La mémoire humaine n’est pas capable de se souvenir de l’humanité, de toute l’humanité. C’est une chose qui me fascine, la pensée qu’étant homme appartenant à l’espèce humaine, je suis incapable de connaître e reconnaître la totalité des hommes qui existent de par ce monde. Comment accepter d’être limité au point de ne connaître que quelques être humains et de les connaître si mal et si peu, alors qu’ils sont mes frères? L’humanité est oublieuse d’elle-même, inéluctablement oublieuse d’elle-même. C’est ne pas une reproche, c’est un constat pur et simple. Il y a là une expérience qui peut être surmontée dans l’espérance du Salut où la foule innombrable sera reconnue et connue. Dieu seul peut avoir ce regard sur l’humanité entière.

 

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