Archive pour mai, 2007

Quelle est cette Parole ?

16 mai, 2007

du site Famille Saint Charbel

Famille Saint Charbel  « Ils étaient assidus à l’enseignement des apôtres et à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières. »  Actes 2/42

 

Quelle est cette Parole ?

 

« Écoutez donc, gens du monde : procurez-vous ces livres qui contiennent les remèdes de l’âme. Au moins le Nouveau Testament, les Actes des Apôtres, les Évangiles. Pénétrez-vous-en.

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Ce n’est pas à moi, dit-on, de lire l’Écriture sainte c’est à ceux qui ont renoncé au monde. Et moi je vous dis que vous en avez plus besoin que les moines. Eux sont préservés par leur genre de vie. Vous, au contraire, vous êtes dans la mêlée, exposés sans cesse à de nouvelles blessures. C’est pourquoi vous avez un besoin continuel de trouver votre force dans l’Écriture.

J’ai une faveur à vous demander : que le premier jour de la semaine ou le samedi vous preniez chacun en main le passage des Évangiles qui doit être lu dans l’assemblée ; que vous vous installiez chez vous pour le lire et le relire, que vous exploriez ce qui y est dit, que vous notiez ce qui est clair et ce qui est obscur.

Tout étant ainsi bien pesé et repesé, venez à l’assemblée. Vous retirerez, et nous aussi, grand profit d’une telle étude… Beaucoup m’allégueront leurs affaires, tout leur travail. Fallacieux prétexte ! La preuve, c’est qu’ils bavardent avec leurs amis, fréquentent les théâtres, assistent aux courses ; mais qu’il s’agisse de s’occuper de religion, vous estimez que cela ne mérite pas le moindre intérêt. Autre excuse : on n’a pas de livres ! Que des gens aisés parlent ainsi, c’est simplement risible ».

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Saint Jean Chrysostome

une prière pour moi…le lecture de ce matin

15 mai, 2007

aujourd’hui après-midi je dois aller faire l’électrocardiogramme ne crois pas qu’aujourd’hui après-midi je pourrai écrire quelque chose, espère pouvoir mettre, ce soir, l’évangile et le commentair à l’évangile de demain ; je ne crois pas qu’ils trouveront des choses importantes dans les analisi, mais si vous voulez priées pour moi, je poste seulement les lectures de l’ « Ufficio »de ce matin, soutous pour vous laisser quelque chose de moi parce que celle-ci est ma vie, c’est-à-dire la prière, pour lire le psume au site sous cité, même si vous êtes silencieux j’espère qu’une pensée vous me le tournerez, merci,

Gabriella

du site:

http://www.prieravecleglise.fr/

Première lettre de saint Jean (1Jn 2, 2-17)
La foi du croyant face au monde
Connaître celui qui est dès le commencement, faire sa volonté, c’est demeurer à jamais.

car il est, lui, victime d’expiation pour nos péchés; et pas seulement pour les nôtres, mais encore pour ceux du monde entier.
Et à ceci nous savons que nous le connaissons: si nous gardons ses commandements.
Celui qui dit: « Je le connais », mais ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est pas en lui.
Mais celui qui garde sa parole, en lui, vraiment, l’amour de Dieu est accompli; à cela nous reconnaissons que nous sommes en lui.
Celui qui prétend demeurer en lui, il faut qu’il marche lui-même dans la voie où lui a marché.
Mes bien-aimés, ce n’est pas un commandement nouveau que je vous écris, mais un commandement ancien, que vous avez depuis le commencement; ce commandement ancien, c’est la parole que vous avez entendue.
Néanmoins, c’est un commandement nouveau que je vous écris – cela est vrai en lui et en vous – puisque les ténèbres passent et que déjà luit la lumière véritable.
Celui qui prétend être dans la lumière, tout en haïssant son frère, est toujours dans les ténèbres.
Qui aime son frère demeure dans la lumière, et il n’y a rien en lui pour le faire trébucher.
Mais qui hait son frère se trouve dans les ténèbres; il marche dans les ténèbres et il ne sait pas où il va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux.
Je vous l’écris, mes petits enfants: « Vos péchés vous sont pardonnés à cause de son nom à lui, Jésus. »
Je vous l’écris, pères: « Vous connaissez celui qui est dès le commencement. » Je vous l’écris, jeunes gens: « Vous êtes vainqueurs du Mauvais. »
Je vous l’ai donc écrit, mes petits enfants: « Vous connaissez le Père. » Je vous l’ai écrit, pères: « Vous connaissez celui qui est dès le commencement. » Je vous l’ai écrit, jeunes gens: « Vous êtes forts, et la parole de Dieu demeure en vous, et vous êtes vainqueurs du Mauvais. »
N’aimez pas le monde ni ce qui est dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui,
puisque tout ce qui est dans le monde – la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et la confiance orgueilleuse dans les biens – ne provient pas du Père, mais provient du monde.
Or le monde passe, lui et sa convoitise; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure à jamais.

(Traduction oecuménique de la Bible)

R/Qui fait la volonté de Dieu, alléluia,
demeure éternellement, alléluia, alléluia !
L’herbe sèche et la fleur se fane :
le monde passe avec ses convoitises.
Si quelqu’un aime le monde,
l’amour du Père n’est pas en lui.
Si quelqu’un aime son frère,
il marche dans la lumière.
COMMENTAIRE DE SAINT CYRILLE D’ALEXANDRIE
SUR L’ÉVANGILE DE JEAN
(Editeur : P. Roguet)
Le mystère de l’unité.Nous bénéficions d’une union même corporelle avec le Christ, nous qui participons à sa chair sacrée. Saint Paul en témoigne lorsqu’il dit à propos du mystère de la piété:
Ce mystère, Dieu ne l’avait pas fait connaître aux hommes des générations passées comme il l’a révélé maintenant par l’Esprit à ses saints apôtres et à ses prophètes. Ce mystère, c’est que les païens sont associés au même héritage, au même corps, au partage de la même promesse dans le Christ.
Si nous formons tous entre nous un même corps dans le Christ, et non pas seulement entre nous, mais avec lui, puisque évidemment il est en nous par sa propre chair, comment donc notre unité entre nous et dans le Christ n’est-elle pas déjà visible? Car le Christ est le lien de unité, étant en lui-même Dieu et homme.Quant à l’unité dans l’Esprit, nous suivrons le même chemin et nous dirons encore qu’ayant tous reçu un seul et même Esprit, je veux dire l’Esprit Saint, nous sommes en quelque sorte mêlés intimement les uns avec les autres et avec Dieu. En effet, bien que nous soyons une multitude d’individus, et que le Christ fasse demeurer en chacun de nous l’Esprit de son Père qui est le sien, il n’y a cependant qu’un seul Esprit indivisible, qui rassemble en lui-même des esprits distincts les uns des autres du fait de leur existence individuelle, et qui les fait apparaître pour ainsi dire comme ayant tous une seule existence en lui.De même que la vertu de la chair sacrée fait un seul corps de tous ceux en qui elle est venue, de la même manière, à mon avis, l’Esprit de Dieu un et indivisible qui nous habite nous conduit tous à l’unité spirituelle. C’est pourquoi saint Paul nous exhortait ainsi: Supportez-vous les uns les autres avec amour; rassemblés dans la paix, ayez à coeur de garder l’unité dans un même Esprit, comme votre vocation vous a tous appelés à une seule espérance. Il n’y a qu’un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, parmi tous, et en tous. Si l’unique Esprit habite en nous, le Dieu unique, Père de tous, sera en nous, et il conduira par son Fils à l’union mutuelle et à l’union avec lui tout ce qui participe de l’Esprit.

Que nous soyons unis au Saint-Esprit par une participation, cela aussi est visible, et voici comment. Si nous abandonnons une vie purement naturelle pour obéir une bonne fois aux lois de l’Esprit, ne sera-t-il pas évident pour tous qu’après avoir pour ainsi dire renoncé à notre vie propre, et réalisé l’union avec l’Esprit, nous avons obtenu une condition céleste, si bien que nous avons comme changé de nature? Nous ne sommes plus seulement des hommes, mais en outre nous sommes des fils de Dieu, des hommes célestes, puisque nous sommes devenus participants de la nature divine.

Tous, nous sommes donc un seul être dans le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Un seul être, dis-je, dans une identité d’état, ~ un seul être dans un progrès conforme à la piété, par notre communion à la chair sacrée du Christ, par notre communion à l’unique Esprit Saint.
R/Un seul troupeau, un seul berger !Le Seigneur va rassembler ses enfants dispersés,
il en fera une seule nation,
et un seul roi régnera sur eux.
Le Christ, notre paix, a détruit les séparations :
en un seul corps,
il nous rassemble par la croix.

Oraison : Garde à ton peuple sa joie, Seigneur, toi qui refais ses forces et sa jeunesse; tu nous as rendu la dignité de fils de Dieu, affermis-nous dans l’espérance de la résurrection.

Que le Seigneur nous bénisse,
qu’il nous garde de tout mal,
et nous conduise à la vie éternelle. Amen.

Si je ne m’en vais pas, le Défenseur ne viendra pas à vous ; mais si je pars, je vous l’enverrai »

15 mai, 2007

Saint Antoine de Padoue (vers 1195-1231), franciscain, docteur de l’Eglise
Sermons pour le dimanche et les fêtes des saints (trad. Bayart, Eds. franciscaines 1944, p169)

« Si je ne m’en vais pas, le Défenseur ne viendra pas à vous ; mais si je pars, je vous l’enverrai »

Le Saint Esprit est le froment qui nous réconforte sur le chemin de la patrie, il est le vin qui nous réjouit dans la tribulation, l’huile qui adoucit les amertumes de la vie. Il fallait ce triple secours aux apôtres qui devaient aller prêcher dans le monde entier. C’est pourquoi Jésus leur envoie le Saint Esprit. Ils en sont remplis — remplis, pour que les esprits impurs n’aient point accès en eux : quand un vase est bien rempli, on n’y peut rien mettre d’autre.

L’Esprit Saint « vous enseignera » (Jn 16,13), pour que vous sachiez ; il vous suggèrera, pour que vous vouliez. Il donne le savoir et le vouloir ; ajoutons notre « pouvoir », dans la mesure de nos forces, et nous serons les temples du Saint Esprit (1Co 6,19).

VATICAN – Le pape Benoît XVI au Brésil – “Repartir Christ dans tous les domaines de la mission…

14 mai, 2007

du site:

http://www.fides.org/aree/news/newsdet.php?idnews=9541&lan=fra

VATICAN – Le pape Benoît XVI au Brésil – “Repartir Christ dans tous les domaines de la mission, redécouvrir en Jésus l’amour et le salut que le Père nous donne, par l’Esprit Saint : telle est la substance, la racine de la mission épiscopale”

São Paulo (Agence Fides) – A la célébration des Vêpres dans la « Catedral da Sé », église métropolitaine de la ville de São Paulo consacrée à Notre Dame de l’Annonciation, le Saint-Père Benoît XVI a rencontré les 400 autres évêques du Brésil dans l’après-midi du vendredi 11 mai. “Je remercie Dieu de m’avoir accordé de rencontrer un épiscopat prestigieux, qui préside à l’une des plus nombreuses populations catholiques du monde – a dit le pape au début de son homélie. Je vous salue avec des sentiments de communion profonde et d’affection sincère, connaissant bien le dévouement avec lequel vous suivez les communautés qui vous sont confiées”. Puis il a remercié le Brésil pour l’hospitalité offerte aux participants de
la Ve Conférence de l’épiscopat latino-américain, et pour les prières élevées pour le succès de la rencontre des évêques à Aparecida: “il s’agit d’un grand événement ecclésial qui se situe dans le cadre de l’effort missionnaire que l’Amérique Latine devra assumer, à partir de là précisément, du sol brésilien”.
Commentant les versets de
la Lettre aux Hébreux “Etant Fils lui aussi, il apprit l’obéissance par les choses qu’il souffrit, et, rendu parfait, devint cause de salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent” (Héb 5,8-9), le pape Benoît XVI a souligné que Jésus lui-même “nous enseigne que la vraie voie de salut consiste à conformer notre volonté à celle de Dieu… En allant à la rencontre de la volonté de Dieu, avec Jésus-Christ, nous ouvrons le monde au Règne de Dieu”. La mission confiée aux évêques consiste à rappeler, comme l’Apôtre des Gentils écrivait lui-même, que notre Sauveur “veut que tous les hommes soient sauvés et arrivent à la connaissance de la vérité” (1 Tim 2,4-6). “Telle est la finalité de l’Eglise, et autre chose: le salut des âmes, une à une. D’où le mandat d’évangéliser… Là où Dieu et sa volonté ne sont pas connus, où n’existe pas la foi en Jésus-Christ, et en sa présence dans les célébrations sacramentelles, manque l’essentiel pour la résolution des problèmes sociaux et politiques urgents”.
Le Saint-Père a ensuite rappelé que les temps actuels s’avèrent difficiles pour l’Eglise: “la vie sociale traverse des moments déconcertants. La sainteté du mariage et de la famille est attaquée impunément… on justifie des délits contre la vie au nom des droits de la liberté individuelle; on attente à la dignité de l’être humain; on répand la plaie du divorce et des unions libres… au sein de l’Eglise, la valeur de l’engagement sacerdotal est remise en question, comme consécration totale à Dieu à travers le célibat apostolique et comme disponibilité totale à servir les âmes…” Le Pape Benoît XVI a donc exhorté à la confiance puisque “l’Eglise est sainte et incorruptible” dans son fondement, qui est le Christ lui-même. Parmi les plus grands problèmes du Brésil, le pape a cité aussi la question des catholiques qui abandonnent la vie ecclésiale, dénonçant comme cause principale, entre autres, “le manque d’une évangélisation dans laquelle le Christ et son Eglise soient au centre de chaque élucidation”. Il est ensuite nécessaire de promouvoir “une évangélisation méthodique et minutieuse en vue d’une adhésion personnelle et communautaire au Christ… On demande, en un mot, une mission évangélisatrice qui interpelle toutes les forces vives de ce troupeau immense”.
“Si les personnes rencontrées vivent une situation de pauvreté, il faut les aider comme le faisaient les premières communautés chrétiennes, pratiquant la solidarité pour qu’elles se sentent vraiment aimées – a recommandé encore le Pontife. La population pauvre des périphéries urbaines ou de la campagne a besoin de sentir la proximité de l’Eglise, autant dans son aide pour les besoins les plus urgents que dans la défense de ses droits et dans la promotion commune d’une société fondée sur la justice et sur la paix. Les pauvres sont les destinataires privilégiés de l’Evangile”. Puis le pape a souligné l’importance de la vie sacramentelle, appelant les évêques à veiller en particulier sur le sacrement de pénitence, “pour que l’accusation et l’absolution des péchés soient de façon ordinaire individuelles”, et à accueillir les fidèles recourrant au sacrement de la miséricorde de Dieu”.
“Repartir du Christ dans tous les domaines de la mission, redécouvrir en Jésus l’amour et le salut que le Père nous donne, par l’Esprit Saint : telle est la substance, la racine de la mission épiscopale qui fait de l’évêque le premier responsable de la catéchèse diocésaine – a poursuivi le pape Benoît XVI. Lui revient en effet la direction supérieure de la catéchèse, s’entourant de collaborateurs compétents et dignes de confiance”. La foi est un chemin conduit par l’Esprit Saint qui se résume en deux mots : conversion et suite… à l’époque actuelle une connaissance adéquate de la foi est urgente, comme le récapitule bien le Catéchisme de l’Eglise catholique dans son Compendium. Fait aussi partie de la catéchèse essentielle l’éducation aux vertus personnelles et sociales du chrétien, ainsi que l’éducation à la responsabilité sociale.
“Une application plus correcte des principes indiqués par le Concile Vatican II est nécessaire, concernant
la Liturgie de l’Eglise, les dispositions contenues dans le Directoire pour les évêques (cfr nn. 145-151), avec la proposition de rendre à
la Liturgie son caractère sacré”, a dit encore le Pape, qui a exprimé la nécessité de “faire un saut de qualité dans la vie chrétienne du peuple, pour qu’il puisse témoigner de sa foi de manière limpide et claire”. Puis il a appelé les évêques à être “porteurs de salut éternel pour tous ceux qui obéissent au Christ (cfr Eb 5,10)… fidèles serviteurs de
la Parole, sans visions réductrices ni confusions dans la mission qui nous est confiée. Il ne suffit pas d’observer la réalité à partir de la foi personnelle; il est nécessaire de travailler avec l’Evangile à la main et ancrés à l’authentique héritage de
la Tradition Apostolique, sans interprétations motivées par des idéologies rationalistes”. A l’évêque revient aussi le grand devoir “de conserver le dépôt de la foi et de maintenir son unité”.
Parmi les autres thèmes de pertinence de l’évêque, abordés par le pape pendant son homélie : le discernement des vocations, “pour savoir aussi compléter la dimension spirituelle, psychoaffective, intellectuelle et pastorale chez les jeunes mûrs et disponibles au service de l’Eglise”, et la sollicitude pour les communautés religieuses : “L’Eglise ne peut pas ne pas manifester sa joie et son contentement pour tout ce que les religieux réalisent à travers les universités, les écoles, les hôpitaux et autres oeuvres et institutions”.
Concernant l’oecuménisme le Saint-Père a dit qu’à notre époque c’est “un devoir de plus en plus urgent de l’Eglise catholique” et que ce devoir devient “un travail complexe”. Ensuite “une bonne formation historique et doctrinale est indispensable, qui habilite au discernement nécessaire et facilite le chemin vers la construction de l’unité”. Dans la partie finale de son homélie, le pontife a rappelé aux évêques l’engagement de “travailler inlassablement en faveur de la formation des hommes politiques, comme aussi de tous les brésiliens qui ont un pouvoir déterminé de décision, grand ou petit, et de tous les membres de la société en générale, de sorte qu’ils assument pleinement leurs responsabilités et sachent donner un visage humain et solidaire à l’économie”.
Le pape Benoît XVI a conclu son discours aux évêques brésiliens par un “affectueux encouragement, qui est en même temps une supplication fraternelle et ressentie : pour que vous poursuiviez et travailliez toujours comme vous le faites déjà, dans la concorde, en ayant pour fondement une communion qui dans l’Eucharistie trouve son point culminant et sa source inépuisable”. (S.L.) (Agence Fides 12/5/2007; lignes 85, mots 1.194)
 

Je vous parle du voyage du Pape, mes impressions

14 mai, 2007

Même il n’est aujourd’hui pas possible se passer de parler du voyage du Pape à Brésil, les discours du Pape indiquent tous la profonde connaissance du peuple Brésilien, en particulier, et du sud Amérique en général, ce que concerne le discours aux Évêques j’ai lis le teste en italien, mais il est beaucoup le long et articulé pour de tenter d’une réalisable traduction ;

Je voudrais, pour pesé, revenir sur argue des traductions, un Père franciscain, un professeur universitaire que je crois il travail pour le Pape à l’intérieur de quelque organisme, m’a dit que, en Vatican il y a difficulté de repérer de traducteurs français, il me l’a dit en répondant au problème que je posais de la difficulté des traductions de l’italien au français, pour une diversité de la langue et qu’on court le danger d’élaborer trop, pour obtenir une bonne traduction, le teste original, dans plus, me disait le professeur, on trouve des personnes qu’ils traduisent dans un excellent français, mais qu’ils ne connaissent pas assez bien la théologie et en particulier cette de le Pape ;

Je reprends le discours sur le Pape, à elle moi avait semblée évident, depuis le principe, que le Pape cette fois en mode vraiment consistante, sur le thème des évangélisation – et tout m’a semblé qu’il allait dans cette direction – c’est-à-dire que le Pape s’est comportée soit dans les attitudes, soit des discours comme un (il) Bergères qui cherche avec amour le sien peuple, ses fils et cherche de offrir une sorte de catéchèse, qui tout sommé est semblable à celle qui fait à nous le mercredi ; le sien, j’entends, me semble, est d’aider à reconstruire, sur les bases d’une foi sincère et authentique des peuples sud américains, de fonder, c’est-à-dire, cette foi sur la Sacrée Écriture, sur la Révélation qui nous a été offerte de Dieu, sur les nôtre écoute et accueil, comme « oui » de Marie ; ensuite reparcourir les sentiers déjà parcourus, mais toujours nouveaux, de l’approfondissement de la foi, avec l’aide des Pères ; ce des Pères l’écris moi parce qu’il ne me semble pas qu’il en ait parlé, c’est-à-dire face à l’exubérance, bonne pour certains vers, déviant pour autres, ce que concerne le secte en particulier, pour la théologie de la libération, pour les problèmes politiques, que, aussi divergés de les nôtre, ils ont à la base les mêmes idéologies avec lesquelles nous devons faire comptes ;

L’important est que la foi soit bases sur la révélation, sur les Apôtres, sur les saints ; sa même présence, comme « Pietro » est le témoignage et la confirmation que il est bon et nécessaire repartir toujours de cette annonce originaire, celle de « Pietro » qui Jésus même a appelait à confirmer les frères, et a reparcourir les sentiers déjà parcours, ensuite on va en avant et on il tourne même en arrière à relire et contempler les étonnements qui Dieu ont fait avec le peuple d’Israël, et le louer avec les mêmes psaume, Lui écouter avec celle-là même Écriture qu’il a formé le peuple élu, et aller en avant, peut-être, halètes certainement, tout ensemble à suivis, certes cette Pape, mais dans lui Pierre, et dans lui Jésus, et dans lui de Dieu ; je ne réussis à dire de plus, doucement, doucement je cherche d’interpréter la pensée de le Pape et comprendre de nouveau la profondeur même de ses attitudes ;

Je vous propose ce que je comprends, mais arriveront commentaires meilleurs que miens, ce qui est seulement en italien et je peux traduire le fais, restera, au-delà des erreurs, un peu « italianisé », mais je fais ce que je peux ; je conseille si acceptées, confrontées de temps en temps, n’importe quel traduction vous trouviez, avec ces du site Vatican, s’il y a au moins une synthèse même avec celle-là, a moi la traduction du site Vatican me semble la plus précis pour ce que concerne l’original, tout au moins en ce qui concerne le rapport italiano-français ;

 

Départ du pape Benoît XVI pour Rome après une visite au Brésil – lundi 14 mai 2007 à 05:10

14 mai, 2007

 du site:

http://www.rfi.fr/actufr/afp/001/une/070514051001.bgj1m2sj.asp

Départ du pape Benoît XVI pour Rome après une visite au Brésil – lundi 14 mai 2007 à 05:10

Le pape Benoît XVI traverse la foule, le 13 mai 2007 à Aparecida (Photo: Orlando KDépart du pape Benoît XVI pour Rome après une visite au Brésil - lundi 14 mai 2007 à 05:10 dans Pape Benoit Image16issner / AFP)

SAO PAULO (AFP) – Le pape Benoît XVI a quitté dimanche soir Sao Paulo au terme d’une visite de quatre jours et demi au Brésil, sa première en Amérique latine depuis le début de son pontificat.

L’avion transportant le pape a décollé de l’aéroport international de Sao Paulo peu avant 21H00 locales (00H00 GMT).

Peu avant son départ, lors de sa toute dernière allocution en présence du vice-président brésilien José Alencar, Benoît XVI a évoqué les « heures intenses et inoubliables » vécues au Brésil.

« Les manifestations d’enthousiasme et la profonde piété de ce peuple généreux resteront à jamais gravées dans ma mémoire », a-t-il dit, saluant « la vibrante démonstration de foi » du peuple brésilien.

Durant sa visite au Brésil, Benoît a réaffirmé les valeurs morales du catholicisme et tenté de donner un nouveau souffle évangélisateur à l’Eglise latino-américaine, face au « prosélytisme agressif des sectes » évangélistes. Il a critiqué les régimes « autoritaires » d’Amérique latine et invité le clergé à l’ouverture de la Ve conférence épiscopale latino-américain à ne pas confondre défense de la foi et engagement politique.

Le pape a été accueilli avec ferveur au Brésil: plus d’un million de fidèles ont assisté à la messe de canonisation de Frère Galvao, premier saint brésilien.

Dimanche, le pape Benoît XVI avait invité à Aparecida (sud-est) l’Eglise latino-américaine à ne pas confondre le catholicisme avec une « idéologie politique », fustigeant par ailleurs les régimes « autoritaires » d’Amérique latine.

Le pape a critiqué sans les citer les « gouvernements autoritaires » en Amérique latine, à l’ouverture de la Ve conférence des évêques d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAM), qui président aux destinées de près de la moitié des catholiques de la planète.

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Le pape Jean Paul II au sanctuaire d’Aparecida le 12 mai 2007 (Photo: Orlando Kissner / AFP)

Parlant tantôt en espagnol tantôt en portugais, il s’est élevé contre le retour de « certaines idéologies que l’on croyait dépassées » sur le sous-continent, en référence au marxisme, tout en déplorant l’approfondissement des inégalités parmi la population.

Une nouvelle génération de dirigeants est récemment arrivée en Amérique latine tels Evo Morales en Bolivie, premier chef d’Etat d’origine indigène qui tente d’imposer des réformes radicales, ou en Equateur Rafael Correa, tous deux alliés au Vénézuélien Hugo Chavez, chef de file du camp antilibéral.

Dans une homélie prononcée quelques heures plus tôt lors d’une messe au sanctuaire d’Aparecida, le pape avait déclaré que la foi en Dieu « n’est pas une idéologie politique ni un mouvement social, ni un système économique ».

La religion chrétienne « c’est la foi en un Dieu amour », et « l’Eglise doit se sentir disciple et missionnaire de cet amour », avait-il souligné.

La messe célébrée en plein air devant le sanctuaire marial d’Aparecida n’a pas attiré les foules attendues. Selon la police et le Vatican, 150.000 fidèles ont assisté à la célébration au lieu du demi-million escompté par l’Eglise.

Dans son discours aux 220 évêques et cardinaux délégués de la CELAM, il a ensuite condamné les « erreurs destructrices » des « systèmes marxistes et capitalistes », tous deux coupables d’avoir « exclu Dieu de leur horizon ».

« Les structures justes ne peuvent pas fonctionner sans un consensus moral de la société fondé sur des valeurs fondamentales », a-t-il estimé.

La défense des « valeurs morales », ainsi que la mise en garde contre une intervention directe de l’Eglise sur le terrain politique, ont constitué les deux fils rouges des discours du pape depuis son arrivée au Brésil mercredi.

« Si l’Eglise commençait à se transformer directement en acteur politique, elle ne ferait pas plus, mais moins, pour les pauvres parce qu’elle perdrait son indépendance » et s’identifierait à « des positions partisanes », a-t-il estimé.

Ces déclarations ont sonné comme des critiques de la Théologie de la Libération condamnée par le Vatican mais toujours influente en Amérique latine.

Benoît XVI a cependant précisé que l’Eglise devait maintenir son « option préférentielle pour les pauvres » et l’a appelée à partager « les joies et les espérances, les douleurs et les angoisses » des hommes d’aujourd’hui.

Le pape a par ailleurs pris le contrepied des accusations de destruction des civilisations d’avant la conquête de l’Amérique portées contre l’Eglise.

« L’annonce de Jésus et de son Evangile n’a à aucun moment comporté une aliénation des cultures précolombiennes », a-t-il assuré, et « l’utopie de redonner vie aux religions précolombiennes (…) ne serait pas un progrès mais une régression », a-t-il dit.

L’assemblée de la CELAM, qui se tient jusqu’au 31 mai à Aparecida, doit fixer la feuille de route de l’Eglise sur le continent qui connaît une forte progression de l’influence du pentecôtisme protestant et de l’indifférence religieuse.

 

Brésil: Voyage du pape – Benoît XVI face aux évêques d’Amérique latine

14 mai, 2007

du site: 

http://www.kipa-apic.ch/meldungen/sep_show_fr.php?id=3643

Brésil: Voyage du pape – Benoît XVI face aux évêques d’Amérique latine

Etat des lieux de l’Eglise catholique sur le continent

Aparecida (Brésil), 14 mai 2007 (Apic) Lors de la 5e Conférence générale de l’épiscopat d’Amérique latine et des Caraïbes, Benoît XVI a fait une sorte d’état des lieux pour l’Eglise latino-américaine, au sanctuaire marial d’Aparecida, le 13 mai 2007. Il a dénoncé » l’aspect destructeur du système marxiste comme du capitalisme ».

Pour la 5e Conférence générale de l’épiscopat d’Amérique latine et des Caraïbes, 220 évêques et une vingtaine de cardinaux du continent sont réunis jusqu’au 31 mai autour du thème ‘Disciples et missionnaires de Jésus-Christ pour que nos peuples aient la vie en Lui’.

Dans sa longue intervention, au sanctuaire marial d’Aparecida, en fin d’après-midi du 13 mai, le pape a dénoncé « l’aspect destructeur du système marxiste comme du capitalisme », il a mis en garde contre une mondialisation mal maîtrisée et rappelé la nécessité d’une Eglise politiquement indépendante et au service des pauvres.

Après être revenu sur la première
évangélisation du continent, Benoît XVI a dressé le constat de la perte d’influence de l’Eglise face au prosélytisme de nombreuses sectes ou de nouvelles expressions pseudo-religieuses en énumérant une série de chantiers prioritaires : la famille, les prêtres, les laïcs ou les jeunes.

Le marxisme comme le capitalisme entraînent une « destruction des esprits »
S’interrogeant pour savoir si “la réalité“ consiste dans “les biens matériels, les problèmes sociaux, économiques et politiques“, Benoît XVI a noté que “c’est précisément là que se trouve l’erreur des tendances dominantes du siècle dernier, une erreur destructrice, comme le démontrent les résultats des systèmes marxistes autant que ceux des systèmes capitalistes“. Ceux-ci, selon le pape, “falsifient le concept de réalité avec l’amputation de la réalité fondatrice (…) décisive qui est Dieu“.

“Le capitalisme autant que le marxisme avaient promis de trouver la voie pour créer des structures justes, affirmant qu’une fois établies, celles-ci auraient fonctionné toutes seules“, a relevé le pape, ajoutant que “cette promesse idéologique s’est révélée fausse“. Selon lui, “le système marxiste, là où il a gouverné, n’a pas seulement laissé un triste héritage de destructions économiques et écologiques, mais aussi une destruction douloureuse des esprits“. “Nous voyons la même chose à l’ouest, a-t-il noté, où la distance entre les pauvres et les riches grandit constamment et où a lieu une inquiétante dégradation de la dignité personnelle avec la drogue, l’alcool et les mirages trompeurs de bonheur“.

Préoccupation devant des gouvernements « autoritaires » en Amérique latine

Constatant “des avancées vers la démocratie“ sur le continent latino-américain, Benoît XVI a dit sa préoccupation devant des formes de gouvernement autoritaires ou sujets à certaines idéologies que l’on croyait dépassées et qui ne correspondent pas avec la vision chrétienne de l’homme et de la société“. D’autre part, a-t-il prévenu, l’économie libérale de certains pays latino-américains doit prendre en considération l’équité. Si le phénomène de la mondialisation peut être “un gain“, il entraîne aussi le risque de monopoles et de la finalité du gain en valeur suprême.
Souhaitant que les Etats favorisent “le respect d’une laïcité saine“, le pape a désiré d’autre part que l’Eglise ne se transforme pas en sujet politique car elle perdrait son indépendance et son autorité morale, sans pour autant en faire plus pour les pauvres et la justice. A l’inverse, “l’Eglise est l’avocate de la justice et des pauvres précisément parce qu’elle ne s’identifie ni aux politiciens ni aux intérêts des partis“, a déclaré Benoît XVI dans le pays d’origine de la Théologie de la libération. Il a cependant réaffirmé la responsabilité“des laïcs dans la vie publique et dans la lutte pour la justice ainsi que l’option préférentielle pour les pauvres qui est “implicite“ dans la foi chrétienne.

Portant un regard historique sur le continent, Benoît XVI a jugé que les populations d’Amérique latine avaient accueilli le Christ, “le Dieu méconnu que leurs ancêtres, sans le savoir, cherchaient dans leurs riches traditions religieuses“. Ainsi, à ses yeux, l’annonce de l’Evangile, dès la colonisation du continent, n’a comporté en aucun cas une aliénation des cultures précolombiennes et ne fut pas non plus l’imposition d’une culture étrangère. Par ailleurs, a mis en garde le souverain pontife, “l’utopie de revenir aux religions précolombiennes, en les séparant du Christ et de l’Eglise universelle, ne serait pas un progrès mais au contraire un recul“.

Des choix nouveaux et difficiles pour l’Eglise

Sur un plan plus pastoral, Benoît XVI a constaté “la religiosité populaire“ du continent, la qualifiant de trésor précieux de l’Eglise, mais aussi un certain affaiblissement de la vie chrétienne dans l’ensemble de la société et de la participation à la vie de l’Eglise catholique. Celui-ci, d’après-lui, est dû “au sécularisme, à l’hédonisme, à l’indifférence et au prosélytisme de nombreuses sectes, de religions animistes et de nouvelles expressions pseudo religieuses“. Reconnaissant que l’Eglise devait faire des choix nouveaux et difficiles, le pape a souhaité un nouvel élan missionnaire pour le continent porté par des croyants enracinés dans le Christ.
Pour l’Eglise et le continent, Benoît XVI a alors proposé des domaines prioritaires : la famille “qui souffre de situations occasionnées par le sécularisme et par le relativisme éthique“, les prêtres qui ont besoin d’une “structure spirituelle solide“, les religieux et religieuses “qui doivent continuer à travailler avec héroïsme“, les laïcs invités “à porter au monde le témoignage de Jésus-Christ“ et les jeunes. Ceux-ci, a expliqué enfin Benoît XVI, ne doivent pas “se fourvoyer dans les modes ou les mentalités courantes“ mais adopter “une curiosité profonde sur le sens de la vie“. Ils doivent surtout s’opposer aux « mirages faciles du bonheur immédiat et aux paradis trompeurs de la drogue, du plaisir, de l’alcool, ainsi qu’à toute forme de violence“.

C’est dans la salle de conférences du sanctuaire d’Aparecida que le pape a pris la parole au cours de la prière des Vêpres. Devant les prélats, mais aussi en présence de plusieurs dizaines d’invités, d’observateurs et d’experts, le pape est intervenu en espagnol et en portugais, les langues majeures du continent.

Ouverts par Benoît XVI, les travaux de la 5e Conférence générale de l’épiscopat latino-américain et des Caraïbes vont se poursuivre jusqu’au 31 mai dans le sanctuaire national brésilien. Quant au pape, au terme de son intervention, il a quitté Aparecida en hélicoptère aux alentours de 18h45 (23h45 heure de Rome) pour se rendre à l’aéroport international Guarulhos de São Paolo, à 130 km de là.

Après une cérémonie de départ et un dernier discours sur le sol brésilien, Benoît XVI partait en avion à destination de l’aéroport de Rome-Ciampino. Son arrivée à Rome est prévue le 14 mai à 12h45 (heure locale). Antoine-Marie Izoard à Aparacida (Brésil) – I.MEDIA/APIC (apic/imedia/ami/vb)

14.05.2007 – Apic/Imedia – En direct d’Aparecida, Brésil

Regina Caeli du Dimanche 13 mai

14 mai, 2007

du site:

http://www.zenit.org/french/

2007-05-13

Regina Caeli du Dimanche 13 mai

Texte intégral

ROME, Dimanche 6 mai 2007 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le texte de la méditation que le pape a prononcée à l’occasion de la prière du Regina Caeli, ce dimanche, sur la place située devant le sanctuaire d’Aparecida, à l’issue de la messe d’inauguration de la Ve Conférence générale de l’épiscopat latino-américain et des Caraïbes.

AVANT LE REGINA CAELI

[En portugais]
Je salue vous salue avec une grande affection vous tous qui êtes venus des quatre coins du Brésil, d’Amérique latine et des Caraïbes, ainsi que ceux qui m’écoutent à travers la radio et la télévision. Au cours de la célébration de la messe, j’ai invoqué l’Esprit Saint lui demandant de rendre féconde la Ve Conférence générale de l’épiscopat latino-américain et des Caraïbes que j’aurai tout à l’heure l’occasion d’inaugurer. Je vous demande à tous de prier pour les fruits de cette grande assemblée qui ouvre à l’espérance l’avenir de la famille latino-américaine. Vous êtes les acteurs du destin de vos nations. Que Dieu vous bénisse et vous accompagne.

[En espagnol]

Je salue avec affection les groupes et les communautés de langue espagnole ici présents, ainsi que tous ceux qui, en Espagne et en Amérique latine, s’unissent spirituellement à cette célébration. Que la Vierge Marie vous aide à maintenir vive la flamme de la foi, de l’amour, et de la concorde, afin que par le témoignage de votre vie, et de la fidélité à votre vocation de baptisés, vous soyez la lumière et l’espérance de l’humanité. Prions aussi pour que la célébration de cette Ve Conférence générale de l’épiscopat latino-américain et des Caraïbes donne beaucoup de fruits d’authentique renouveau spirituel et d’inlassable évangélisation. Que Dieu vous bénisse.

[En anglais]

Je salue chaleureusement tous les groupes de langue anglaises présents ici aujourd’hui. Les familles sont au centre de la mission d’évangélisation de l’Eglise puisque c’est au foyer que notre vie de foi se manifeste en premier et est nourrie. Cher parents, vous êtes pour vos enfants les premiers témoins des vérités et des valeurs de la foi : priez avec et pour vos enfants, enseignez-les par l’exemple de votre fidélité et de votre allégresse ! En vérité, chaque disciple, stimulé par la parole et fortifié par les sacrements, est appelé à la mission. Il s’agit d’une tâche à laquelle personne ne devrait renoncer, puisque rien n’est plus beau que de connaître le Christ, et de faire en sorte que les autres le connaissent ! Que Notre Dame de Guadalupe soit votre modèle et votre guide ! Dieu vous bénisse tous.

[En français]

Chères familles et groupes de langue française, je vous salue de tout cœur, vous qui vivez sur le Continent sud-américain, notamment en Haïti, en Guyane française et dans les Antilles. Puissiez-vous édifier, avec tous, une société toujours plus solidaire et plus fraternelle, avec le souci de faire découvrir aux jeunes la grandeur des valeurs familiales

[En portugais]

C’est aujourd’hui le 90e anniversaire des apparitions de Notre Dame de Fatima. Avec un fort appel à la conversion et à la pénitence, elle est, sans aucun doute, la plus prophétique des apparitions modernes. Demandons à la Mère de l’Eglise, à celle qui connaît les souffrances et les espérances de l’humanité, de protéger nos foyers et nos communautés. Nous lui confions de façon spéciale les peuples et les nations qui ont des besoins particuliers, et nous le faisons avec la certitude qu’elle ne laissera pas inexaucées les supplications que nous lui adressons avec une dévotion filiale.

Je pense en particulier à ces frères et soeurs qui souffrent de la faim, et pour cela, je désire rappeler la « Marche contre la faim » promue par le Programme alimentaire mondial, organisme des Nations unies chargé de l’aide alimentaire. Cette initiative a lieu aujourd’hui dans de nombreuses villes du monde, parmi lesquelles ici, au Brésil, à Ribeirão Preto. Nos prières se tournent aussi vers la communauté afro-brésilienne qui commémore ce dimanche l’abolition de l’esclavage au Brésil.

Puisse ce souvenir stimuler la conscience évangélisatrice de cette réalité socio-culturelle de grande importance dans la Terre de la Sainte Croix. J’adresse également une salutation cordiale ainsi que des sincères remerciements, à tous les groupes et associations qui se sont recueillis ici. Que Dieu vous récompense et vous garde forts dans la foi.

Proclamons avec joie le commencement de notre salut.

© Copyright du texte original plurilingue : Librairie Editrice Vaticane
Traduction réalisée par Zenit

Saint Matthias, apôtre, une des douze pierres de fondation de l’Eglise (Ap 21,14)

14 mai, 2007

Tertullien (155?-220?), théologien
La Prescription contre les hérétiques, 20-22 ; CCL I, 201s (trad. bréviaire rev)

Saint Matthias, apôtre, une des douze pierres de fondation de l’Eglise (Ap 21,14)

Le Christ Jésus notre Seigneur, pendant son séjour sur terre, déclarait lui-même ce qu’il était, ce qu’il avait été, de quelle volonté du Père il était le serviteur, quel devoir il prescrivait à l’homme. Il disait tout cela soit ouvertement à la foule, soit à part en s’adressant à ses disciples dont il avait choisi douze principaux pour vivre à ses côtés, et qu’il destinait à enseigner aux nations. Après la chute de l’un d’entre eux, il a ordonné aux onze autres, au moment de partir chez son Père après la résurrection, d’aller enseigner aux nations et de les baptiser dans le Père, le Fils et l’Esprit Saint (Mt 28,19).

Aussitôt donc, les apôtres — ce mot signifie « envoyés » — se sont adjoints par le sort un douzième, Matthias, pour remplacer Judas, en s’appuyant sur la prophétie d’un psaume de David. Ils ont reçu la force de l’Esprit Saint qui leur avait été promise pour accomplir des miracles et parler en langues. Ils ont attesté la foi en Jésus Christ d’abord à travers la Judée et y ont institué des Églises. Puis ils sont partis à travers le monde et ont promulgué pour les nations le même enseignement de la foi.

Puis ils ont fondé des Églises dans chaque cité, auxquelles, par la suite, d’autres Églises ont emprunté la bouture de la foi et les semences de la doctrine… Ce qui prouve leur unité, c’est qu’elles communient dans la paix, que leurs membres s’appellent frères, et qu’elles pratiquent réciproquement l’hospitalité. Cette construction n’a pas d’autre fondement que la tradition unique d’un même mystère. Ce que les apôtres ont prêché, c’est ce que le Christ leur avait révélé, et cela ne doit pas être garanti autrement que par ces mêmes Églises, que les apôtres ont fondées eux-mêmes, en leur prêchant de vive voix, comme on dit, et ensuite par lettres.

Jean-Marie Lustiger – « La fécondité humaine n’est pas un produit de consommation »

13 mai, 2007

du site:

http://catholique-paris.cef.fr/diocese/lustiger/index.php

Cardinal Jean-Marie Lustiger

« La fécondité humaine n’est pas un produit de consommation »

Dans un entretien au « Monde », le cardinal Jean-Marie Lustiger en appelle à la « responsabilité » du politique dans le débat sur la bioéthique. Il s’inquiète des « conséquences morales, sociales et politiques redoutables » de la « maîtrise de la reproduction » qu’autorisent les progrès de la médecine.

« Quelle lecture faites-vous du projet de loi sur l’allongement de deux semaines du délai permettant l’interruption volontaire de grossesse, examiné par le Parlement à partir du mercredi 29 novembre ?

La loi Veil de dépénalisation de l’avortement se présentait comme une loi d’exception cherchant à remédier à des situations de « détresse ». On en est passé à une revendication de l’avortement comme d’un « droit » socialement garanti. Cette inversion appelle deux remarques. La première : le développement des moyens de contraception ne diminue pas le nombre des avortements. Au contraire, le nombre d’interruptions volontaires de grossesse a augmenté de 6 % en France entre 1993 et 1998, passant aujourd’hui à 210 000. L’IVG devient une suppléance courante de la contraception. Le responsable politique doit réfléchir à ce décalage entre l’intention du législateur et le résultat obtenu. On ne peut plus dire aujourd’hui que l’IVG est sans conséquences sociales. Le législateur doit favoriser l’aide aux femmes enceintes en difficulté et promouvoir une alternative à l’avortement. C’est une urgence éthique et sociale. » Ma deuxième remarque porte sur la sexualité adolescente et renvoie également à la responsabilité du législateur. A partir d’un point précis, on touche à l’équilibre global de la société et des relations humaines. S’il s’agit de répondre à des situations tragiques de grossesses non désirées, ne faut-il pas s’interroger sur leur origine ? Si le «père» est un adulte, un membre de la famille, un éducateur, on se trouve en face de problèmes d’inceste ou de débauche. Si le «père» est un autre adolescent, que se passe-t-il donc dans le système éducatif pour que la sexualité adolescente soit à ce point permissive et provoque de tels drames ? Les grossesses par accident ne sont-elles pas le symptôme d’une régression affective et psychique de toute une génération ? La responsabilité du gouvernement comme de la société n’est-elle pas de soutenir l’éducation plutôt que de faciliter les avortements ?
Votre analyse est-elle similaire pour ce qui est de la proposition de loi socialiste sur la « pilule du lendemain » ?
- Dans la proposition de loi sur la « pilule du lendemain », ou contragestive, l’autorité parentale est dessaisie, ce qui accroît le désordre. Pour lutter contre la violence au lycée et au collège, les ministres de l’intérieur et de l’éducation nationale font appel au renforcement de l’éducation morale et de l’autorité parentale. Mais, s’agissant de la sexualité des adolescents, on fait le contraire. On semble ne pas réagir aux conditionnements d’une sauvagerie inouïe que leur font subir la publicité, l’érotisme grossier et la violence charriés par la télévision et l’Internet. » Il est absolument nécessaire de condamner la pédophilie. Mais il ne faut pas, ailleurs, encourager la transgression sexuelle des adolescents, même sous couvert de prévention. C’est sur la figure de l’enfant que se cristallise la mauvaise conscience de notre société. Mais comment se refuser à faire le rapport entre pratiques perverses et promotion de la licence sexuelle ? C’est l’histoire du pompier pyromane. Alors on me dira qu’il y a des situations d’urgence. Mais il ne faut pas faire d’un geste posé dans l’urgence une norme établie, une règle du comportement. L’urgence obscurcit le jugement moral ; elle ne doit pas conduire à modifier la loi. La même logique éthique vaut d’ailleurs pour les derniers stades de la vie : elle demande au politique de maintenir l’interdit légal de l’homicide et de favoriser le développement des soins palliatifs.
- Le gouvernement doit remettre en chantier les lois sur la bioéthique de 1994. En quels termes se pose aujourd’hui, selon vous, l’arbitrage entre le progrès médical et la responsabilité du politique ?
La bioéthique est un lieu symptomatique de notre vie sociale. On se trouve en face de logiques productivistes qui mettent en cause la nature du travail du législateur et du responsable politique. Les intérêts de la recherche et ceux des groupes qui les financent finissent par composer. Ils se confondent, assurent-ils, avec le bien de l’humanité, quitte à laisser leurs victimes au bord de la route. La recherche se pare d’une sorte de légitimité riche et orgueilleuse qui, pour motif de santé – en fait, par peur de la mort -, autoriserait à transgresser toute règle de droit. » Mais il y a quelque chose de pervers quand la recherche et l’argent s’imposent comme des fins. Ce sont des moyens et non des idoles dignes de sacrifices humains. Il est pervers aussi que les responsables politiques du bien commun s’alignent sur des ambitions techniques et économiques. N’est-il pas temps qu’ils déplacent le débat de la question des moyens à l’ordre des fins qu’ils ont la responsabilité de faire prévaloir : qu’est-ce que la dignité des êtres humains, leur liberté et leur fraternité ? Que peut-on permettre, que faut-il interdire pour respecter les individus, leur venue à la vie et leur mort ? Sur de tels enjeux, pourquoi et comment serait-il indispensable politiquement de transgresser des principes moraux essentiels ?
Partagez-vous les craintes exprimées déjà par de nombreux chercheurs et médecins devant les nouvelles possibilités de maîtrise de la fécondation et les risques d’eugénisme associés aux performances du diagnostic prénatal ? L’arbitrage entre progrès scientifique et responsabilité politique vous semble-t-il nécessaire ?
S’il y a progrès, ma question n’en a que plus d’intérêt : pour quelles fins ? Comment la paternité et la maternité structurent-elles l’être humain, être de langage, d’esprit et de don ? Est-ce que le désir d’enfant suffit à ce qu’un enfant existe ? Est-ce que le non-désir d’enfant suffit pour qu’un être n’existe pas ? La génération qui bénéficie aujourd’hui des techniques de procréation médicalement assistée s’empare de l’histoire, mais cette maîtrise impitoyable de la reproduction par le diagnostic prénatal et pré-implantatoire a des conséquences morales, sociales et politiques redoutables. Diagnostic pour soigner ? Oui. Diagnostic pour éliminer ? Non. La fécondité humaine n’est pas un objet de fabrication ou un produit de consommation. C’est un terrain de la plus haute responsabilité à l’égard d’autrui, de l’enfant d’abord, de l’humanité future ensuite. C’est pervertir le principe de précaution que d’en faire l’équivalent d’une sentence de mort. Cette génération, la première, porte la responsabilité de la lignée génétique, la responsabilité de la continuité et de la solidarité entre les générations humaines. Oui, la responsabilité politique est ici engagée. Qui protégera les êtres humains de leurs violences et de leurs délires si la démocratie y renonce ? Vous dites : «risque d’eugénisme ? ». Où est le risque ? Je vois l’eugénisme. -
Vous avez parlé de «lignée génétique» et de «responsabilité» à l’égard de l’humanité future. Faites-vous allusion au clonage humain ?
Oui, bien sûr. Le clonage d’êtres humains, s’il devient techniquement possible, implique une reproduction à l’identique. Ce serait une attaque de la filiation. Il est contraire à notre dignité de réduire la génération humaine à une reproduction du même, à la production de copies conformes. Il est moralement injuste de priver un nouvel être humain de la relation filiale à ses parents et de la nouveauté unique propre à chaque personne engendrée. C’est le devoir civique des responsables politiques d’interdire juridiquement le clonage, comme l’a demandé, le 7 septembre, le Parlement européen. Celui-ci considère que le clonage thérapeutique pose un problème éthique profond, franchit sans retour une frontière dans le domaine des normes de la recherche et est contraire à la politique publique adoptée par l’Union européenne.
Quelle conclusion tirez-vous de ce principe de responsabilité pour les dizaines de milliers d’embryons humains conservés par congélation depuis plusieurs années en France ?
On est là dans une situation totalement absurde. Fabriquer ces embryons, comme on l’a fait, correspondait à une pression médico-scientifique dont on commence à mesurer l’ampleur tragique : 500 000 embryons congelés au monde. Il y a un principe clair : le fruit de la conception humaine est humain et doit donc être respecté du début jusqu’à la fin naturelle de son existence. » Le respect que nous devons à ces embryons humains, c’est de les laisser là où l’industrie des hommes les a placés. Par respect pour nous, par respect pour eux et par respect pour notre propre conception de l’humanité. Peut-on penser qu’il faille arrêter leur congélation ? Ce ne serait pas les tuer, dit-on, mais simplement mettre fin à notre industrie à leur égard, comme on renonce à un acharnement thérapeutique. Mais ils ne sont pas des malades dont il faut soutenir les fonctions organiques. Les priver de milieu vital, ne serait-ce pas un geste de mort qui traduirait seulement notre impuissance à les délivrer de l’enceinte «carcérale» où ils ont été relégués ? Se servir de ces embryons comme d’un matériau de recherche est pire encore : c’est accepter une nouvelle transgression utilitariste du principe de précaution et offenser mortellement le respect dû à ce qui a sur cette terre valeur absolue, l’être humain. Si les responsables politiques autorisent cette transgression, ils n’auront plus de raisons soutenables d’interdire la production d’embryons humains à des fins de recherche. Qui leur a donné pouvoir de vie et de mort sur leurs semblables ?
Alors que la Cour de cassation – dans l’affaire Nicolas Perruch – vient de trancher en faveur de l’indemnisation du préjudice qu’il y aurait à vivre handicapé, que peut faire le responsable politique face au développement des techniques de l’assistance médicale à la procréation et à celui de la demande d’un «enfant parfait» ?
Mais l’enfant parfait n’existe pas ! C’est un cauchemar. Ne vouloir obtenir qu’un enfant parfait, c’est être amené à se débarrasser de combien d’autres ?
Et que répondez-vous à ceux qui demandent la possibilité de travailler sur quelques centaines ou quelques milliers d’embryons humains pour résoudre certaines interrogations qui demeurent et mettre au point de nouvelles thérapies ? C’est, en d’autres termes, poser le problème des mains sales : «Pour faire le bien, laissez-moi commettre le mal.» La réponse, ici, consiste à dire aux chercheurs : «Vous êtes suffisamment intelligents pour atteindre votre objectif en empruntant d’autres voies ». Certaines existent déjà. »

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