Archive pour mai, 2007

« Qu’ils soient un en nous, eux aussi »

19 mai, 2007

Eusèbe de Césarée (vers 265-340), évêque, théologien, historien
La Théologie ecclésiastique, III, 18-19 ; PG 24, 1042s (trad. Orval)

« Qu’ils soient un en nous, eux aussi »

Dans sa grande prière sacerdotale, notre Sauveur demande que nous soyons avec lui là où il est et que nous contemplions sa gloire. Il nous aime comme son Père l’aime et il désire nous donner tout ce que le Père lui a donné. La gloire qu’il tient de son Père, il veut nous la donner à son tour et nous faire tous un. Il veut que nous ne soyons plus une multitude mais formions tous ensemble une unité, réunis par sa divinité dans la gloire du Royaume, non pas dans la fusion en une seule substance, mais dans la perfection, sommet de la vertu. C’est cela que le Christ a proclamé quand il a dit : « Qu’ils soient parfaitement un ! » Ainsi, rendus parfaits par la sagesse, la prudence, la justice, la piété et toutes les vertus du Christ, nous serons unis à la lumière indéfectible de la divinité du Père, devenus nous-mêmes lumière par notre union avec lui, et pleinement fils de Dieu par notre communion à son Fils unique qui nous fait prendre part à l’éclat de sa divinité.

C’est de cette manière que nous deviendrons tous un avec le Père et le Fils. Car de même qu’il a déclaré que le Père et lui sont un -– « Moi et le Père, dit-il, nous sommes un » (Jn 10,30) — de même il prie pour qu’à son imitation nous participions à la même unité… Non pas cette unité de même nature qu’il a avec le Père, mais celle-ci : comme le Père l’a fait participer à sa propre gloire, ainsi lui-même, à l’imitation de son Père, communiquera sa gloire à ceux qu’il aime.

Avis: un nouvelle « Pages » sur en écrit de Paul Poupard et…

19 mai, 2007

j’ai rangé les couleurs de manière qu’ils soient lisibles avec le nouveau template, pour le moment: du « Pages », de le deux categorie: « Catéchèse du mercredi » et « Angelus Domini », et puis j’ai mis un nouveau Pages sur un écrit du Cardinal Paul Poupard:

« Paul Poupard: Pierre et Paul aux origines de l’Église de Rome « 

commentaire au évangile du dimanche 17.5.07 – VI de Pâques

19 mai, 2007

sur ce site il y a le commentaire à toutes les lectures de ce dimanche VII de Pâques, pour vous, pour nous et l’Ascensione)se vous voulez vous pouvez leur lire toutes sur le site:

http://www.cef.fr/catho/prier/commentaire.php#evangile

EVANGILE – Jean 17, 20 – 26

A l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père,
les yeux lev
é
s au ciel, il priait ainsi :
20
« Je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là
,
mais encore pour ceux qui accueilleront leur parole
et croiront en moi :
21 que tous, ils soient un,
comme toi, P
è
re, tu es en moi,
et moi en toi.
Qu’ils soient un en nous, eux aussi,
pour que le monde croie
que tu m’as envoy
é
.
22 Et moi, je leur ai donn
é la gloire que tu m’as donné
e,
pour qu’ils soient un
comme nous sommes un :
23 moi en eux,
et toi en moi.
Que leur unit
é
soit parfaite ;
ainsi, le monde saura
que tu m’as envoy
é
,
et que tu les as aim
é
s
comme tu m’as aim
é
.
24 P
è
re,
ceux que tu m’as donn
é
s,
je veux que l
à où
je suis,
eux aussi soient avec moi,
et qu’ils contemplent ma gloire,
celle que tu m’as donn
é
e
parce que tu m’as aim
é avant même la cré
ation du monde.
25 P
è
re juste,
le monde ne t’a pas connu,
mais moi je t’ai connu,
et ils ont reconnu, eux aussi,

que tu m’as envoyé.
26 Je leur ai fait conna
î
tre ton nom,
et je le ferai conna
î
tre encore :
pour qu’ils aient en eux l’amour dont tu m’as aim
é
,
et que moi aussi, je sois en eux.
»

COMMENTAIRE

Nous sommes à la fin du dernier entretien de Jésus avec ses apôtres quelques heures avant sa mort. Lentretien prend maintenant la forme dune prière : il prie devant eux ; cela veut dire quil les fait entrer dans son intimité ; il leur fait partager ses désirs les plus profonds. Or de qui parle-t-il le plus dans sa prière ? Il parle du monde ; ce quil veut de toutes ses forces, cest que le monde croie : « Que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Quils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu mas envoyé. » Un peu plus tard, il répète : « Que leur unité soit parfaite ; ainsi, le monde saura que tu mas envoyé ». Et pourquoi est-il si important que le monde reconnaisse en Jésus lenvoyé du Père ? Parce que cest la plus belle preuve damour que Dieu peut donner au monde : « le monde saura que tu mas envoyé et que tu les as aimés comme tu mas aimé. » Cest bien le même Saint Jean qui rapporte la phrase de Jésus à Nicodème : « Dieu a tant aimé le monde quil a donné son Fils, son unique, pour que tout homme qui croit en lui ne périsse pas, mais ait la vie éternelle. » (Jn 3, 16).

A relire ces lignes, on est frappés de linsistance de Jésus sur les mots amour et unité ; une fois de plus, il faut reconnaître que lhistoire de Dieu avec les hommes est une grande aventure, une histoire damour. Dieu est Amour, il aime les hommes, et il envoie son Fils pour le leur dire de vive voix ! Cest bien ce que Jésus dira quelques heures plus tard à Pilate, au cours de son interrogatoire : « Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. » (Jn 18, 37)Au moment de s

en aller, de passer de ce monde à son Père, comme dit Jean, Jésus transmet le témoin à ses disciples, et à travers eux à tous les disciples de tous les temps : « Je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là, mais encore pour ceux qui accueilleront leur parole et croiront en moi. » Désormais, cest à eux que le témoignage est confié ; Jésus la dit quelques instants auparavant : « Comme tu mas envoyé dans le monde, je les envoie dans le monde. » (Jn 17, 18). Il le leur redira le soir de Pâques : « Comme le Père ma envoyé, à mon tour je vous envoie. » (Jn 20, 21). Comme tous ceux qui, avant eux, tout au long de lhistoire biblique, ont été choisis par Dieu, ceux-ci sont choisis pour une mission ; et cette mission est toujours la même pour tous les prophètes de tous les temps : annoncer que Dieu aime les hommes. A la suite de Jésus-Christ, tout chrétien peut dire ou devrait pouvoir dire : « Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. » Cette vérité qui est lamour sans limites de Dieu pour lhumanité, ou, si vous préférez, ce fameux « dessein bienveillant » dont parle la lettre aux Ephésiens.

Mais, voilà, il y a quand même une chose étrange dans tout cela : on peut se demander en quoi ce message est-il si dérangeant que Jésus lait payé de sa vie, comme de nombreux prophètes avant lui et ses apôtres ensuite. Jésus aborde précisément cette question dans les dernières phrases de notre texte de ce dimanche ; il dit : « Père juste, le monde ne ta pas connu. » Pour lui, lexplication est là, cest le drame de la méconnaissance. Cest bien ce que Saint Jean dit dans le prologue de son évangile : « Il était dans le monde, et le monde fut par lui, et le monde ne la pas reconnu. Il est venu dans son propre bien et les siens ne lont pas accueilli. » (Jn 1, 10-11).Comme J

ésus, les disciples vivront ce déchirement, ce drame du refus par ceux à qui ils annonceront pourtant la meilleure nouvelle qui soit. Le monde est lobjet de lamour de Dieu et de ses prophètes mais aussi et en même temps le lieu du refus de cet amour. Jésus a exprimé ce drame à plusieurs reprises : dune part, « Dieu a tant aimé le monde quil a donné son Fils, son unique… Dieu na pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. » (3, 16…17 ; 12, 47). Dautre part, « Si le monde vous hait, sachez quil ma haï le premier… prenez courage, jai vaincu le monde ! » (15, 18 ; 16, 33). Cest sur ce cri de victoire quil nous faut rester : nous savons que le chant damour de Dieu pour lhumanité finira bien par être entendu. A linstant même où Jésus fait cette grande prière, où il se confie ainsi à son Père devant ses disciples, il sait bien quil est déjà exaucé ; lui qui a dit : « Père, je sais bien que tu mexauces toujours. » (Jn 11, 42). Cest seulement pour hâter le jour quil insiste tant sur la consigne dunité quil donne à ses envoyés : « Quils soient un en nous eux aussi, pour que le monde croie que tu mas envoyé. 

Dimanche 13 mai 2007, Homélie de Mgr André Vingt-Trois

19 mai, 2007

quand je cherche quelque document intéressant ou édifiant ou autre qui me plaît je trouve souvent plus choses, autres fois j’en trouve moins et il me fuit quelque chose, comme dans le cas de cette homélie du dimanche dernier VI de Pâques, la mets aujourd’hui, du site:

http://catholique-paris.cef.fr/vingttrois/homelies/13-mai-2007.php

Homélie de Mgr André Vingt-Trois,
Archevêque de Paris

Dimanche 13 mai 2007,
Messe de l’Oeuvre d’Orient en la cathédrale Notre-Dame de Paris.

Excellences, Messeigneurs, chers amis ! Pendant le temps pascal, nos liturgies nous conduisent à lire, écouter et méditer, le récit des Actes des Apôtres qui est une sorte de chronique de la naissance de l’Église et de son extension. Or, tout au long de ce récit, – nous venons de lentendre particulièrement dans l’épisode qui vient d’être lu à propos de Paul et Silas, – nous découvrons comment lexpansion de l’Église, la propagation de l’Évangile, la manifestation de la puissance de Dieu, sont étroitement liées aux péripéties, aux hésitations, aux résistances, aux agressions qui frappent la communauté chrétienne. Depuis le moment où Pierre et Jean ont été interdits de parole par les autorités du Temple jusqu’à lexécution de Pierre et de Paul à Rome, lensemble du parcours apostolique dans le bassin méditerranéen et au-delà est marqué par des périodes de rejet, des périodes d’échec, des périodes demprisonnement, des périodes de persécutions. Chaque fois, déjà quand Pierre et Jean étaient prisonniers, à nouveau pour lemprisonnement de Paul et de Silas, la puissance de Dieu délivre les prisonniers de leurs chaînes, leur rend la liberté et en fait des témoins de l’Évangile.Il serait naïf de notre part de croire que cette action puissante de Dieu efface ou abolit les conflits qui ont marqué la vie de la première Église. Il serait naïf de notre part de croire que cette manifestation de la puissance de Dieu fasse passer par profits et pertes les souffrances endurées. Paul, dans certaines de ses épîtres, évoquera ses tribulations apostoliques, non pas comme une partie de plaisir mais vraiment comme une épreuve que le Christ lui impose pour parvenir à accomplir sa mission. Que le gardien de la prison soit converti et quil demande le baptême ne peut pas faire oublier que Paul et Silas ont été fouettés et emprisonnés. Ce nest donc pas une légende dorée qui se substituerait à la réalité, mais cest un déchiffrement de lhistoire qui fait ressortir comment les événements difficiles, pénibles et parfois mortels auxquels les témoins de Dieu sont soumis, sont transformés par la puissance de Dieu lui-même en tremplin pour lannonce de la foi, en semence de la fécondité de la parole : « les martyrs sont semences de croyants ».Si nous entendons cette histoire de l’Église primitive comme une sorte de prologue à lhistoire entière de l’Église, et il faudrait dire aujourdhui de toutes nos Églises, comment ne pourrions-nous pas, chacun selon nos traditions, nos cultures, nos histoires nationales, comment ne pourrions-nous pas voir monter de notre mémoire collective le souvenir de telle ou telle période de lhistoire où lon avait pu croire un temps, – mais vous le savez, un temps cela peut être long -, que le christianisme était définitivement éradiqué et doù la puissance de Dieu, le dynamisme de lannonce de l’Évangile, sur les décombres de communautés parfois jadis très florissantes, a fait surgir à nouveau de nouvelles pousses et entrepris une diffusion nouvelle de l’Église.Nous le savons, vous le savez mieux que tous : les communautés chrétiennes dOrient, quil sagisse de lEurope Centrale, du Moyen-Orient ou de lAsie, ont souvent été soumises à des pressions, à des contraintes ou à des persécutions au cours des siècles écoulés, y compris le siècle passé. Comment oublier ce qui advint des Eglises grecques sous lEmpire soviétique ? Comment oublier ce qui advint de nos frères arméniens ? Comment oublier ce qui advient aujourdhui à certains chrétiens dans certains États de lInde ? Comment oublier quaujourdhui encore, à travers le monde, des hommes et des femmes sont persécutés pour la foi ? Que nous croyions que cette persécution peut être la source dun renouveau pour l’Église napaise pas leur souffrance. Que nous souhaitions que, là où vivaient jadis des communautés prospères, les Églises ne se réduisent pas à un petit reste, nempêche pas les gens de fuir. Mais soyons capables, à travers ces événements conditionnés largement par lhistoire politique des pays où sont implantés les chrétiens, de nourrir lespérance parce que nous sommes convaincus que la foi au Christ nest liée ni à une terre ni à une langue ni à une culture.La foi au Christ est liée à la personne de Jésus de Nazareth et, depuis son Ascension que nous allons célébrer dans quelques jours, Jésus de Nazareth aujourdhui présent en tous lieux de la terre, en toutes communautés, par son Esprit répandu au cœur des disciples et diffusé dans l’Église entière et à travers elle sur lhumanité. Là où deux ou trois sont réunis en son nom, il est au milieu deux. Il est au cœur de chaque croyant : quil puisse vivre et manifester publiquement sa foi ou quil soit réduit à lexercer dans le secret de sa maison la puissance du Ressuscité est à l’œuvre.Cette espérance, cette foi qui habite nos cœurs s’alimente au récit des signes, des signes accomplis par le Christ dans l’évangile tel celui de la guérison de laveugle-né que nous venons dentendre. Là où la foule qui lentoure voudrait ne voir que supercherie ou tromperie, lui dont les yeux ont été ouverts revient vers celui qui la guéri et lui dit : « Seigneur, qui est-il pour que je crois en lui ? » Combien de fois dans l’évangile selon saint Jean voyons-nous cette question apparaître au terme dun chapitre : « qui est-il Seigneur que je crois ? » ou ce cri : « Seigneur, je crois en toi ». Notre foi, notre foi chrétienne, notre foi au Christ Ressuscité est le seul point dappui, le seul ressort, qui permette de traverser les épreuves de lhistoire humaine.Chers amis, amis de l’Œuvre dOrient et vous tous qui les avez rejoints aujourdhui, cette foi se nourrit non pas seulement par la parole, mais encore par la charité vécue concrètement entre les chrétiens des différentes communautés. Comment nos frères des communautés orientales si éprouvées au cours du siècle écoulé, si menacées aujourdhui encore, tellement dispersées par les flux de la migration, pourraient-ils espérer un lendemain fécond et riche sils ne pouvaient sappuyer sur la fraternité de l’Église dont vous êtes lun des instruments ? Aujourdhui, nous rendons grâce pour la générosité de ceux et de celles qui soutiennent avec persévérance les œuvres des communautés orientales ; nous rendons grâce pour la foi qui vous anime quand vous espérez que les chrétiens ne disparaîtront ni de lEurope Centrale, ni du Proche-Orient, ni de lAsie. Nous rendons grâce quand lespérance de Dieu nous conduit à soutenir les œuvres qui manifestent la volonté des chrétiens de senraciner dans leur peuple et dans leur terre. Nous rendons grâce pour la fécondité de l’Évangile qui fleurit là où les disciples du Christ supportent avec persévérance, constance et sérénité l’é preuve de la foi.Amen.+ André Vingt-Trois
Archev
ê
que de Paris

Les évêques font pression sur le G8 pour qu’il respecte ses engagements en faveur des pauvres

19 mai, 2007

du site: 

http://www.zenit.org/french/

2007-05-18

Les évêques font pression sur le G8 pour qu’il respecte ses engagements en faveur des pauvres

ROME, Vendredi 18 mai 2007 (ZENIT.org) – Ce qui détermine l’ordre du monde aujourd’hui c’est la réalité des riches et des pauvres, et non les frontières géographiques, estime l’archevêque d’Abuja (Nigeria), Mgr John Olorunfemi Onaiyekan.

Mgr Onaiyekan fait partie de la délégation des onze cardinaux et évêques provenant d’Afrique, d’Amérique latine, des Etats-Unis d’Amérique et de quelques pays européens, qui effectue une série de rencontres avec les autorités politiques et ecclésiales du Royaume-Uni, d’Allemagne et d’Italie en vue de la prochaine réunion du G8 (les pays les plus industrialisés) qui aura lieu le mois prochain en Allemagne. La délégation de cardinaux et d’évêques a été reçue la semaine dernière par le pape Benoît XVI .

Avec Caritas-Italie et la Coopération internationale pour le développement et la solidarité, la délégation veut faire pression sur les chefs d’Etat et de gouvernement afin qu’ils respectent les promesses faites durant les divers sommets précédents, d’augmenter leurs aides aux nations pauvres et en voie de développement.

Les leaders mondiaux accordent une grande attention à la visite des évêques, a déclaré l’archevêque d’Abuja. « Beaucoup n’ont jamais vu un groupe comme le nôtre et sont intéressés et curieux. Le discours que nous tenons est différent de celui que tiennent les hommes politiques ».

« Au delà de ce que nous savons sur les riches et les pauvres, la dette et le crédit, il y a la connaissance basée sur notre foi chrétienne », a-t-il dit.

« Réaliser les objectifs du millénaire n’éliminera jamais la pauvreté mondiale, mais nous devons éliminer la pauvreté extrême. Tant que cette pauvreté extrême existe, il ne pourra y avoir de paix mondiale », estime-t-il.

En faisant référence au 40° anniversaire de l’encyclique de Paul VI « Populorum progressio » et au 16° anniversaire de l’encyclique de Jean-Paul II « Centesimus annus », Mgr Onaiyekan a rappelé que ces textes mettaient en évidence les problèmes particuliers qui dérivent de la mondialisation et leurs antidotes.

Pour l’évêque nigérian, le message de l’encyclique de Paul VI est un message radical, encore plus prégnant aujourd’hui : « Lorsqu’une nation possède plus de biens qu’il ne lui en faut, elle n’a pas le droit de les garder pour elle, mais elle a le devoir d’être généreuse avec les pauvres ».

« La mondialisation a uni le monde. Le plan de Dieu, lui, est le suivant : formons une seule et unique famille. Il n’est pas possible de créer une île de bien-être ».

« Nous devons trouver de nouvelles solutions à ce cycle infernal de la dette et de la pauvreté qui crée des disparités toujours plus grandes entre nations riches et nations pauvres », a poursuivi Mgr Onaiyekan.

« Les systèmes en vigueur doivent être corrigés » ; « les problèmes de gouvernance et de pauvreté en Afrique sont urgents ».

« Mon pays regorge de ressources. Et c’est le cas de tant d’autres nations africaines. Et pourtant beaucoup de gens souffrent d’une pauvreté extrême », a-t-il dénoncé.

Tout en étant d’accord sur le fait que l’aide destinée aux nations sous-développées n’arrive pas toujours jusqu’aux pauvres à cause de la corruption gouvernementale, Mgr Onaiyekan a toutefois dénoncé la complicité des nations riches et des multinationales : « Il est plus facile de corrompre un gouvernement corrompu que de changer le système ».

« Etre pauvre n’est pas une honte », a-t-il dit. « Mais la corruption de notre gouvernement pose un réel problème ».

« Toute l’Europe travaille à son intégration, et ceci pour le bien de tous ; mais nous avons besoin de devenir une seule et même famille, pas seulement au niveau économique mais aussi en matière de justice et de politique », a conclu l’archevêque d’Abuja.

comme vous avez vu j’ai changé le Template de ce Blog et…

19 mai, 2007

je ne sais pas pourquoi deux template que j’avais mis ils étaient dérangés par quelque chose qui ne sais pas et Microsoft me fermait le Blog, celui-ci il semble qui aille bien, j’espère beaucoup parce que je suis en train de changer toutes les inscriptions en rouge qu’ils ne lisent pas ou ils lisent mal en obscurité bleue, ce soir j’ai modifié tous les tag « nous », puis tout doucement je ferai celui-ci aussi pour les autres , je m’excusés, mais ce n’est pas ma faute,

« Demandez et vous recevrez : ainsi vous serez comblés de joie »

19 mai, 2007

Clément d’Alexandrie (150-vers 215), théologien
Stromates 7,7 ; PG 9, 450s (trad. Orval)

« Demandez et vous recevrez : ainsi vous serez comblés de joie »

Vénérer et honorer celui que nous croyons être le Verbe, notre Sauveur et notre chef, et par lui le Père, tel est notre devoir, et non pas à certains jours particuliers comme d’autres le font, mais continuellement, pendant toute la vie, et de toutes les manières. « Sept fois le jour j’ai chanté ta louange » (Ps 118,164) s’écrie le peuple élu… Ce n’est donc pas en un lieu déterminé, ni dans un temple choisi, ni à certaines fêtes ou à certains jours fixes, mais c’est durant toute la vie, en tous lieux, que le vrai spirituel honore Dieu, c’est-à-dire proclame son action de grâces de connaître la vraie vie.

La présence d’un homme de bien, par le respect qu’il inspire, rend toujours meilleurs ceux qui le fréquentent. Combien plus celui qui est continuellement en présence de Dieu par la connaissance, la manière de vivre et l’action de grâces n’en deviendrait-il pas chaque jour meilleur en tout : actions, paroles et dispositions ?… Vivant donc toute notre vie comme une fête, dans la certitude que Dieu est totalement présent partout, nous labourons en chantant, nous naviguons au son des hymnes, nous nous comportons à la manière de « citoyens des cieux » (Ph 3,20).

La prière est, si j’ose dire, un entretien intime avec Dieu. Même si nous murmurons doucement et que, sans remuer les lèvres, nous parlons en silence, nous crions intérieurement. Et Dieu prête constamment l’oreille à cette voix intérieure… Oui, le vrai spirituel prie durant toute sa vie, car prier est pour lui effort d’union à Dieu et il rejette tout ce qui est inutile parce qu’il est parvenu à cet état où il a déjà reçu, en quelque sorte, la perfection qui consiste à agir par amour… Toute sa vie est une liturgie sacrée.

J’aime beaucoup Notre Dame de Guadalupe – NOTRE DAME APPARAIT

18 mai, 2007

J’aime beaucoup Notre Dame de Guadalupe, comme disent ici a Rome le Père franciscaine du Mexico, la « Guadalupegna », c’est une histoire beaucoup simple et ensemble édifiant, je retrouvé dans un tiroir par hasard l’image du « Guadalupegna » et les gares du Chapelet, je l’ai dans le cœur et peut-être la Mère il me rappelle;

Sur en site j’ai trouvé l’histoire de l’apparition et autre texte, je mis le lien, si cette histoire vous plais, et si vous peuvent retrouver dans le cœur de la Guadalupegna, la simplicité et l’amour de la Mère de Dieu et, même, l’amour de Dieu :

http://www.etoilenotredame.org/02-07.html

Notre Dame de Guadalupe 

NOTRE DAME APPARAIT

Le samedi 9 décembre 1531, Juan Diego, un indien aztèque de 56 ans baptisé en 1525 était veuf et avait un esprit simple, voire presque enfantin. Il s’en allait à pied, tôt le matin à Tlaltelolco distant de 15 kms, assister chez les Franciscains à la messe en l’honneur de la Vierge.
Le jour se levait sur la colline de Tepeyac dont il s’approchait lorsqu’il entendit, venant d’un point invisible, un chant d’une multitude d’oiseaux, une musique telle qu’il n’en avait jamais entendue de semblable. Enveloppé d’harmonies célestes, il s’arrêta stupéfait, cherchant à découvrir leur provenance. Son regard se porta au-delà de la colline sur les couleurs éclatantes du soleil levant qu’il ne voyait pas et il entendit une voix qui dominait la musique : «Juanito, Juan Dieguito». Il avança pour obéir à la voix qui l’appelait par son nom avec l’affection d’une mère pour son enfant. Sans hésiter, il gravit la colline au sommet de laquelle il vit une jeune femme d’une beauté merveilleuse.
Notre Dame était là, paisible !
Elle était là, debout, paisible, qui lui faisait signe. Comme il s’en approchait, émerveillé par ce qu’il voyait et entendait, une telle joie s’empara de lui qu’il ne put faire autrement que s’agenouiller et lui sourire.
Elle était enveloppée d’une lumière qui faisait pâlir le soleil, une lumière qui donnait à l’aride et rocailleuse colline des tons merveilleux. Les feuilles des plantes étincelaient comme des émeraudes ; les tiges et les épines, comme de l’or. Puis la colline se couronna de pierres aux couleurs de l’arc-en-ciel, comme si un feu intérieur les irradiait. La Dame se tenait là, au-dessus de la colline métamorphosée ; elle était d’une telle beauté que Juan Diego en eut le souffle coupé. Ses vêtements, aussi, brillaient de cette même lueur surnaturelle, mais lumière et couleurs disparaissaient devant la splendeur de son visage jeune et la douceur de son regard. Un sourire d’amour et de compassion accueillit Juan Diego qui s’approchait.
Juanito, mon cher enfant où allez-vous ? demanda-t-elle.

- Ma Dame et mon enfant, répondit-il dans son dialecte, je vais à la Messe à l’église et étudier et apprendre les divins mystères que nous enseigne le prêtre.

-Je veux que tu saches avec certitude, mon cher fils, que je suis la parfaite et toujours Vierge Marie, Mère du vrai Dieu, de qui provient toute vie, le Seigneur de toutes choses, créateur du ciel et de la terre. J’ai un immense désir que l’on construise, en mon honneur, un temple dans lequel je manifesterai mon amour, ma compassion et ma protection. Je suis votre mère pleine de pitié et d’amour pour vous et tous ceux qui m’aiment, me font confiance et recourent à moi. J’écouterai leurs plaintes et je soulagerai leur affliction et leurs souffrances.Notre Dame s’est identifiée par les cinq privilèges que Dieu lui a conférés :
- son Immaculée Conception,
- sa perpétuelle Virginité,
- sa Maternité de Dieu
- sa Maternité de l’Eglise,
- son Assomption.
Juan écoutait attentivement les instructions de la Dame : – Pour que je puisse manifester tout mon amour, allez maintenant chez l’évêque, à Mexico, et dites-lui que je vous envoie lui faire connaître le grand désir que j’ai de voir construire, ici, un temple qui me soit dédié. Dites-lui exactement ce que vous avez vu et entendu et sachez que je vous en serai reconnaissante et vous récompenserai. Vous verrez que ce dérangement en vaut la peine. Maintenant que vous avez entendu ce que je souhaite, allez, mon fils, et faites de votre mieux.
Juan s’inclina et dit : – C’est avec joie, très cher Dame, que je m’en vais faire ce que vous demandez. Avec votre permission, je vais prendre congé.
Sans attendre de voir ce que devenait la Dame, il fit demi-tour, descendit la colline en courant, arriva sur la route et entra dans la ville. Là, il frappa au portail de la maison qu’habitait Mgr de Zumarraga, évêque de Mexico.
J’aime beaucoup Notre Dame de Guadalupe - NOTRE DAME APPARAIT dans Marie Vierge Image22

UNE GRANDE MISSION
Il était tôt et personne, à l’intérieur, ne pouvait se douter de l’importance de sa mission. Il attendit donc patiemment qu’on voulût bien le laisser entrer.
Juan s’agenouillant devant l’évêque, transmit avec soin la demande de la Dame. Il dit qu’il était envoyé par la Mère très belle de Dieu qui lui était apparue, à l’aube, sur la colline de Tepeyac et lui avait demandé de faire part de son désir à l’évêque. Il parla de l’étrange musique, des couleurs lumineuses et de la Dame à la voix si douce qui avait demandé qu’on lui construise un temple. Elle l’avait envoyé le dire à l’évêque et c’est ce qu’il faisait, rapportant tous ses mots, ainsi qu’elle l’avait demandé.
L’évêque écoutait attentivement, hochant la tête, comme s’il sympathisait avec ce pauvre indien qui racontait un rêve étrange et fantastique. Cela ressemblait à une histoire d’aztèque à propos de la déesse de la fertilité dont le temple était à Tepeyac… Mais à quoi pensait donc ce pauvre homme qui avait l’air sincère pour venir à une heure si matinale raconter ses rêves et, en plus, à l’évêque…?
L’évêque essaya de le confondre, mais l’indien n’en changeait pas le moindre détail. Il était sûr de ce qu’il avait vu et entendu et il transmettait le message qu’on lui avait confié. Le prélat, curieux malgré tout d’en connaître davantage sur Juan, le congédia en disant :
«Je réfléchirai à ce que vous m’avez dit. Revenez dans quelques jours».
Juan fut très surpris de voir que l’évêque ne s’empresse pas de répondre au souhait de la Dame. Comment lui, un homme d’Eglise, pouvait-il réagir ainsi face à la Mère de Dieu, pensait-il amèrement ? Quelle foi avait-il donc au fond de son cœur ?
Désespéré, il retourna sur la colline, craignant que son échec ne blesse la Dame, tout en espérant vivement qu’elle comprendrait. Peut-être n’était-il pas le messager voulu… Après tout, il n’était qu’un pauvre indien incapable de choisir les mots qu’il fallait pour impressionner un évêque. Il allait demander à la Dame de choisir quelqu’un de plus digne et de plus influent pour remplir cette mission.
La Dame l’attendait !
Tout en réfléchissant activement, il se rendait vers la colline de Tepeyac lorsque, tout à coup, levant les yeux, il aperçut la merveilleuse lumière. La Dame était là. Il courut à Elle, et tomba à genoux éprouvant maintenant une paix qui effaçait toutes ses appréhensions.
« Ma très douce Dame, dit-il avec tendresse, je vous ai obéi et suis allé chez l’évêque ; je l’ai vu non sans difficulté et lui ai fait votre commission exactement comme vous l’aviez demandé… Il m’a reçu gentiment, m’a écouté avec attention, mais à la façon dont il m’a répondu, j’ai bien vu qu’il ne me croyait pas. Il m’a dit : – Il faudra revenir, mon fils, lorsque j’aurai le temps d’écouter votre histoire. Je réfléchirai à ce que vous m’avez dit et prendrai en considération la sincérité qui vous a conduit jusqu’ici. Très chère Dame, je vois bien qu’il s’imagine que votre souhait d’avoir un temple ici est une histoire que j’invente. Je vous prie, envoyez, pour en faire part, quelqu’un de plus connu et de plus respecté, afin qu’on puisse le croire. Je ne suis qu’un modeste indien que vous avez envoyé en haut lieu comme messager. Aussi ne m’a-t-on pas cru et je n’ai pu que vous causer une grande déception.»
Juan inclina la tête avec déférence en attendant la réponse de la Dame.
Elle lui répondit :
«Mon très cher fils, vous devez comprendre qu’il y en a beaucoup de plus nobles à qui j’aurais pu confier mon message et pourtant, c’est vous que je veux pour accomplir cette mission. C’est grâce à vous que mon projet aboutira. Retournez demain chez l’évêque, parlez-lui en mon nom et dites-lui que je désire qu’il entreprenne cette construction. Dites-lui que c’est moi, en personne, la Sainte Vierge Marie, Mère de Dieu qui vous envoie».
Juan sentit son courage revenir et, rassuré quant à la mission répondit :
«Très douce Dame, je ne vous ferai pas davantage de peine et c’est avec joie que je vais à nouveau transmettre votre vœu. L’évêque ne m’écoutera peut-être pas ou, s’il le fait, peut être ne me croira-t-il pas, mais je viendrai demain après-midi vous apporter sa réponse. Si vous le permettez, je vais prendre congé. Demeurez en paix jusqu’à ce que je revienne.»
Nouvelle visite à l’évêque
Tôt, le dimanche matin, Juan Diego s’en fut à la messe à Tlaltelolco puis se rendit chez l’évêque qui le reçut de nouveau après une longue attente.
Eclatant en sanglots, il raconta qu’il s’était entretenu une seconde fois avec la Mère de Dieu et qu’elle l’avait supplié d’intercéder auprès de lui pour qu’il fasse construire un temple sur la colline de Tepeyac. «Vraiment, c’était la Mère de Jésus-Christ qui m’envoie», ajouta-t-il.
Cette fois, l’évêque plus compréhensif posa de nombreuses questions à Juan. Non qu’il prît le consciencieux aztèque, mais peut être espérait-il quelque preuve. «Mon fils, ce que vous dites m’intéresse. Peut-être pourriez-vous m’apporter un signe de la Dame comme preuve tangible de sa Maternité Divine et du désir qu’elle a de ce temple sur la colline.»
Juan promit d’apporter ce signe et demanda à l’évêque quel était celui qu’il souhaiterait.
Surpris, celui-ci ne lui répondit pas, mais il appela deux membres de son Conseil et leur parla en castillan, langue que Juan ne pouvait comprendre. Il leur demanda d’observer l’Indien et de le suivre jusqu’à l’endroit où il prétendait avoir ses visions pour lui faire un rapport détaillé de tout ce qu’ils verraient et entendraient.
Puis l’évêque congédia Juan.
Les conseillers le suivirent jusqu’à un petit ruisseau au pied de la colline et là, il disparut soudain. Furieux, ils le cherchèrent en vain et décidèrent qu’ils avaient à faire à un fraudeur ou un sorcier. De retour à l’évêché, ils déclarèrent qu’on ne pouvait pas faire confiance à l’indien.
Troisième visite de la Dame
Entre temps, ce dernier avait gravi la colline où l’attendait la belle Dame. Quand il lui fit part de la requête de l’évêque, Elle le rassura en disant : «Qu’il en soit ainsi, mon fils, revenez demain matin chercher le signe qu’il réclame. Quand il l’aura, il vous croira et ne mettra plus en doute votre bonne foi. Sachez que je vous récompenserai de toutes vos peines. Je vous attendrai demain, ici, à l’aube».
En rentrant chez lui, ce soir-là Juan trouva son oncle Juan Barnardino, malade et fiévreux. Fort ennuyé de le voir dans cet état, il passa toute la journée suivante du lundi à le soigner et ne put se rendre à Tepeyac pour revoir la Dame.
Malgré les soins du neveu et les médicaments qu’il lui administrait, I’oncle qui allait plus mal et qui craignait de mourir, demanda à Juan de se lever à l’aube et d’aller au Monastère de Santiago Tlaltelolco chercher un prêtre pour lui donner les derniers sacrements.
Au lever du jour, le mardi 12 décembre, Juan approchait donc de la colline de Tepeyac. Il se disait avec tristesse qu’il n’avait pas tenu la promesse faite à la Vierge Marie tout en estimant que soigner son oncle était un devoir qui primait tous les autres. Mais, s’il prenait un raccourci, la Dame, pensait-il, ne le verrait peut-être pas…
Quatrième visite de la Dame
Il avançait sur le chemin rocailleux lorsqu’il fut soudain arrêté par la Dame qui l’interpellait affectueusement…
«Où allez-vous, mon cher fils. Qu’est-ce qui vous ennuie ?».
Couvert de confusion et craignant de l’avoir déçue, Juan expliqua la mission urgente d’aller chercher un prêtre pour donner les derniers sacrements à son oncle en ajoutant :
«Dès que j’aurai accompli mon devoir, je reviendrai pour transmettre votre message. Pardonnez-moi, ma Dame, soyez patiente, je ne vous mens pas. Demain, je ferai ce que vous désirez. »
Tandis qu’il parlait, Elle le regardait avec une affectueuse compassion et semblait comprendre ses difficultés sans qu’il ait besoin de les expliquer. Elle lui répondit : «Mon cher petit, écoutez ce que je vais vous dire et laissez-le pénétrer dans votre cœur : ne laissez jamais quoi que ce soit vous décourager, vous déprimer. Que rien n’altère votre cœur ni votre comportement. Ne redoutez, non plus, ni la maladie, ni les contrariétés, ni l’inquiétude, ni la douleur. Ne suis-je pas ici, moi votre Mère ? N’êtes-vous pas sous mon ombre et ma protection ? Ne suis-je pas votre fontaine de vie ? N’êtes vous pas dans les plis de mon manteau, au creux de mes bras ? Que vous faut-il de plus ? Ne soyez pas affligé par la maladie de votre oncle, parce qu’il ne va pas en mourir maintenant. Je vous assure qu’il va guérir.»
En entendant : «Je vous assure qu’il va guérir» Juan se sentit rassuré sur le sort de son oncle. Si la Reine du Ciel disait que tout allait bien, il ne voulait pas la questionner. Il renouvela son offre de porter à l’évêque le signe qu’elle désignerait.
«Eh bien, mon fils, reprit-elle, allez jusqu’au sommet de la colline où vous m’avez vue pour la première fois. Vous y cueillerez les roses qui y poussent et apportez-les moi.»
Ce simple geste exigeait un acte de foi pour cet homme de la terre qui savait qu’à cette saison il n’y avait plus de fleurs, surtout pas de roses et que rien ne poussait sur cette colline.
Juan se hâta de gravir la colline et, à sa grande surprise, il se trouva devant de belles roses telles qu’il n’en avait jamais vu. Il les cueillit et les mit dans son poncho. Puis il les apporta à la Reine du Ciel qui les prit et, de ses mains, les arrangea dans le manteau.
«Mon cher fils, lui dit-elle, ces roses sont le signe que vous devez donner à l’évêque. Dites-lui, de ma part, qu’il doit y voir ma volonté et s’y conformer. Vous êtes mon ambassadeur et vous êtes digne de ma confiance. Lorsque vous arriverez chez l’évêque, dépliez votre poncho, mais seulement en sa présence, et montrez-lui ce que vous portez. Dites-lui ce que vous avez vu et entendu, sans omettre quoi que ce soit. Dites-lui que je vous ai envoyé au sommet de la colline et que vous y avez cueilli ces fleurs. Répétez-lui toute l’histoire pour qu’il vous croie et fasse construire le temple que je demande avec instance.»
Puis, la Dame congédia Juan qui, tout heureux, courut jusqu’à l’évêché, serrant dans son poncho les roses dont il admirait de temps à autre la beauté et le parfum. Il mettait tous ses soins à protéger le précieux fardeau, le signe qui allait prouver à l’évêque la véracité de son histoire.
A son arrivée chez celui-ci, les domestiques refusèrent brutalement de le laisser entrer. Il attendit donc plusieurs heures avec patience, persuadé qu’il finirait par attirer l’attention de l’évêque. Entre temps, les domestiques poussés par la curiosité, essayaient de voir ce qu’il portait avec tant de soin. Mais Juan refusait de révéler son secret et, plus les indiscrets s’efforçaient d’en découvrir la nature, plus il serrait étroitement son manteau contre lui.
Quand enfin il put voir l’évêque, il lui transmit de nouveau la demande de la Dame, ajoutant qu’il avait maintenant le signe demandé.
Image22 dans Pape Benoit

LE MIRACLE
Lorsqu’il déplia son poncho, les roses, encore luisantes de rosée et délicatement odorantes, s’éparpillèrent à ses pieds : Les voici, recevez-les ! dit, tout rempli de bonheur, le messager.
Le cœur battant, Juan en admirait la beauté lorsque, levant les yeux, il vit Mgr Zumar-raga tomber à genoux admirant les roses castillanes de son pays (délicatesse de Notre Dame). Des larmes aussi brillantes que les gouttes de rosée perlaient à ses yeux. Quant tout à coup il aperçoit le portrait de Notre Dame qui venait, semble-t-il, de s’imprégner miraculeusement sur le poncho.
Embarrassé, devant l’évêque à genoux pleurant comme un enfant, l’Indien porta à son tour son regard sur l’image de la Vierge Marie. Elle était là, imprimée sur le manteau, exactement comme il l’avait vue sur la colline.
Les deux hommes contemplaient le signe miraculeux de Notre-Dame, inconscients du temps qui passait. Finalement, l’évêque prit le poncho, ramassa les roses et, toujours en larmes, le porta respectueusement dans son oratoire privé, en remerciant Dieu et sa Mère immaculée. Puis avec beaucoup de considération, il retint Juan Diego chez lui toute la journée.
Le mercredi, il l’accompagna sur les lieux où la mère de Dieu désirait qu’on lui élève un temple : «C’est ici» dit Juan, en indiquant l’emplacement exact où il l’avait vue et parlé avec elle.
Puis, timidement, Juan finit par demander la permission d’aller voir son oncle qui, d’après la Dame, devait être guéri. L’évêque le fit accompagner par des domestiques avec mission de le ramener si l’oncle était en bonne santé.
Sainte Marie de Guadalupe
Ce dernier, impressionné par l’arrivée de ce beau monde était éberlué. Il souriait, heureux qu’il était d’être bel et bien guéri !
«Moi aussi, dit-il, je l’ai vue. Elle est venue ici même et m’a parlé. Elle m’a dit qu’elle voulait qu’on lui élève un temple sur la colline de Tepeyac et qu’il faudrait appeler son portrait Sainte Marie de Guadalupe. Mais, elle ne m’a pas expliqué pourquoi.»
Tout en répondant aux questions des envoyés de l’évêque, les deux hommes comprirent que la Dame était aussi apparue à Juan Bernardino à l’heure même où elle assurait au neveu la guérison de l’oncle. En entendant le récit des apparitions de la Vierge, les enquêteurs demandèrent aux deux hommes de venir avec eux à l’évêché. Là, on écouta l’oncle qui raconta de nouveau sa guérison miraculeuse et la visite que lui avait faite la Vierge Marie.
La nouvelle du miracle se répandit vite dans toute la région et des foules envahirent l’évêché pour rendre hommage au portrait que l’évêque fit bientôt placer bien en vue, au-dessus de l’autel de la cathédrale.
La première petite église
Tout de suite, les hommes du pays se mirent au travail pour construire une petite église sur le lieu que Marie avait demandé.
Espagnols et Indiens décidèrent de la terminer pour Noël, date à laquelle le portrait y serait installé solennellement. Effectivement, tout était prêt au jour dit, même qu’il avait fallu travailler jour et nuit.
Voûtes et berceaux de verdure décoraient les six kilomètres qui séparent l’ancienne église de la nouvelle. La longue avenue était jonchée de toutes sortes de fleurs et d’herbes odorantes. De loin en loin, des groupes d’Indiens richement vêtus et parés de plumes aux couleurs éclatantes dansaient au son de la musique. Tous défilaient, formant cortège pour rendre les honneurs à Notre-Dame.
Un deuxième miracle
Au milieu de ces réjouissances, il se produisit un incident tragique.
Un simulacre de bataille, pour montrer que le passé était dépassé, avait été prévu sur le lac près de la nouvelle église et, dans l’exaltation du combat, un Indien s’écroula, mort, le cou transpercé d’une flèche.
Avec des larmes et des supplications, on le plaça devant le portrait de Notre Dame pour qu’elle lui rende la vie. En un instant, il était sur pied, ressuscité… On retira la flèche et il ne resta qu’une légère cicatrice comme preuve du miracle. La puissance de Dieu par Notre Dame était déterminante pour extirper du fond des cœurs les anciennes traditions.

Lourdes 2008 – Prière pour les mois préparatoires au Jubilé 2008

18 mai, 2007

du site:

http://www.lourdes-france.org/index.php?id=369&contexte=fr

Lourdes 2008 – Prière pour les mois préparatoires au Jubilé 2008 

Pour se préparer intérieurement au grand jubilé de Lourdes qui commencera le 8 décembre 2007, Monseigneur Jacques Perrier, évêque de Tarbes et Lourdes, propose de nous unir dans la prière à cet événement. N’hésitons pas à faire circuler cette prière préparatoire au Jubilé 2008 et à la faire nôtre.

Seigneur,

tu as préparé Marie pour qu’elle soit la Mère de ton Fils.
Par son Immaculée Conception,
tu l’a protégée de tout péché, de toute blessure du péché.
C’est ainsi qu’elle eut la force de dire le « oui » de la foi,
depuis l’Annonciation jusqu’à la Croix.
Ce que tu as réalisé en Marie, Seigneur, est admirable.
Nous te rendons grâce.

A Lourdes, Seigneur, tu as préparé Bernadette
pour qu’elle soit témoin des apparitions de la Vierge.
Dans la transparence de son coeur,
par son humilité et son courage,
elle a déjoué tous les pièges du Malin.
Ce que tu as réalisé en Bernadette, Seigneur, est admirable.
Nous te rendons grâce.

Et maintenant, Seigneur, voici qu’approche le jubilé des Apparitions.
Prépare-nous à le fêter dans un grand élan de joie.
Fais-nous entendre, dès maintenant, ta parole de réconciliation et de paix.
Ouvre nos coeurs, nos yeux et nos bras aux détresses des autres.

Que l’année jubilaire soit un temps de grâce
pour ceux qui viendront à la Grotte de Massabielle
et pour ceux qui s’uniront de loin à la prière des pèlerins.

Comme Bernadette qui désirait tant recevoir l’Eucharistie,
avive en nous le désir de communier au Christ
et d’être habités par l’Esprit Saint,
encore davantage, en cette année jubilaire que tu nous offres,
à l’exemple et à l’intercession de Marie, ton humble servante,
qu’avec toutes les générations nous proclamons bienheureuse.

Ad libitum : Gloria Patri et Filio et Spiritui sancto…

Amen !

20 mai fête de Saint Bernardin de Sienne

18 mai, 2007

du site:

http://missel.free.fr/Sanctoral/05/20.php

20 mai fête de Saint Bernardin de Sienne

Sommaire :

Biographie

Les sept paroles de Marie

Sermon sur le Nom glorieux du Christ

Biographie

Bernardin Albizeschi, né le 8 septembre 1380, à Massa Marittima, dans la Maremme toscane, entra chez les Frères Mineurs (8 septembre 1402) et fit la plus grande partie de son noviciat, près de Sienne, au couvent de Colombaio. Ordonné prêtre, le 7 septembre 1404, il se consacra à la prédication où il se révéla un orateur de grand talent et plein doriginalité. Pendant vingt-cinq ans, il parcourut toute lItalie et répandit la dévotion au saint Nom de Jésus dont il fit peindre partout le monogramme I H S (Jésus Sauveur des hommes). Il mourut à Aquila le 20 mai 1444 et fut canonisé le 24 mai 1450.

Les sept paroles de Marie

Sept paroles seulement nous sont rapportées de la Très bénie Mère du Christ, comme pour manifester mystiquement qu’elle était pleine de grâce septiforme.

Avec l’ange, elle n’a pris la parole que deux fois :

- Comment cela se pourra-t-il faire puisque je ne connai pas d’homme ? (S. Luc I 34)

- Voici la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon ta parole ! (S. Luc I 38).

Avec Elisabeth deux fois aussi,

d’abord pour la saluer (S. Luc I 40), ensuite pour louer, lorsqu’elle dit :

- Mon âme magnifie le Seigneur (S. Luc I 46)

Avec son Fils deux fois encore.

La première dans le temple :

- Mon Fils pourquoi nous as-tu fait cela ? (S. Luc II 48).

La seconde, aux noces :

- Ils n’ont pas de vin (S. Jean II 3).

Aux serviteurs une fois seulement :

- Faire tout ce qu’il vous dira (S. Jean II 5).

En tous ces cas, elle a toujours très peu parlé, sauf lorsqu’elle s’est dilatée dans la louange de Dieu et l’action de grâces, quand elle a dit :

- Mon âme magnifie le Seigneur et mon esprit exulte dans le Dieu de mon Salut. Alors ce n’est plus avec un homme qu’elle s’entretient, mais avec Dieu.

Ces sept paroles sont proférées, selon les sept actes de l’amour, avec une progression et un ordre admirable. On dirait sept flammes de la fournaise de son cœur. L’âme aimante, qui les considère et les rumine, s’écrie avec le prophète : Combien douces à mon palais (c’est-à-dire toute mon affectivité) sont vos paroles ! Cette douceur que l’âme aimante éprouve en ces paroles de la Bienheureuse Vierge, est l’ardeur d’un pieux amour qu’elle éprouve en elle, par expérience. Qu’elle dise donc, l’âme aimante :

- Combien douces à mon palais sont vos paroles (Psaume CXIX)

Distinguons par ordre ces sept flammes d’amour des paroles de la Vierge bénie.

- La première est la flamme de l’amour séparant.

- La seconde, de l’amour transformant.

- La troisième, de l’amour communiquant.

- La quatrième, de l’amour jubilant.

- La cinquième, de l’amour savourant.

- La sixième, de l’amour compatissant (…).

- La septième, de l’amour consumant.

La première flamme est celle de l’amour séparant, car la nature du véritable amour est de s’éloigner de ce qui est contraire à l’aimé (…). Cet éloignement apparaît dans la première parole de la Vierge (…) répondant, stupéfaite :

- Comment cela se fera-t-il car je ne connais point d’homme (S. Luc I 34).

La seconde flamme est celle de l’amour transformant, dont l’acte est d’unir souverainement l’aimant à l’aimé, et réciproquement. Bien que cette flamme soit radicalement la première de toutes, elle est néanmoins la seconde, pour l’accomplissement et l’expérience, car jamais elle n’est pleinement ressentie, ni possédée en acte, tant que l’on ne s’est d’abord exercé parfaitement à fuir ou haïr tout ce qui peut contrarier ou entraver la pleine possession de l’aimé : de sa grâce et de sa complaisance. Voyez comme cette flamme éclate dans la seconde parole de la Vierge, qui consent à la Conception du Fils de Dieu. Elle dit à l’ange :

- Voici la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon ta parole (S. Luc I 38).

Car l’union amoureuse de l’âme avec Dieu lui-même doit, de la part de l’âme, être totalement humble, soumise et prompte et servante, c’est-à-dire empressée en tout. C’est pourquoi la Vierge commence par se montrer telle à Dieu en disant :

- Voici la servante du Seigneur.

car elle doit être pleine à la fois de crainte et de confiance, désirer avec douceur et instance.

Et cela, ni en deçà, ni au-delà de la mesure à elle par Dieu fixée. C’est pourquoi elle ajoute : Qu’il me soit fait selon ta parole.

St Bernardin de Sienne

Sermon sur le nom glorieux de Jésus

Le nom de Jésus est la gloire des prédicateurs, parce qu’il fait annoncer et entendre sa parole dans une gloire lumineuse. Comment crois-tu que se soit répandue dans le monde entier une clarté de foi si grande, si rapide et si fervente, sinon parce qu’on a prêché Jésus ? N‘est-ce pas par la clarté et la saveur de ce nom que Dieu nous a appelés à son admirable lumière ? A ceux qui ont été illuminés et qui voient la lumière dans cette lumière, l’Apôtre peut bien dire : Autrefois, vous n’étiez que ténèbres ; maintenant, dans le Seigneur, vous êtes devenus lumière ; vivez comme des fils de la lumière.

Par conséquent, il faut faire connaitre ce nom pour qu’il brille, et ne pas le passer sous silence. Cependant, il ne doit pas être proclamé dans la prédication par un cœur impur ou une bouche souillée, mais il doit être conservé puis proclamé par un vase choisi. C’est pourquoi le Seigneur dit au sujet de saint Paul : Cet homme est le vase que j’ai choisi afin qu’il porte mon Nom auprès des nations paiennes, auprès des rois, et des fils d’lsraël. Le vase que j’ai choisi, dit-il, est celui où se montre un liquide très doux et de grand prix, pour qu’on ait envie de le boire parce qu’il brille et resplendit dans des vases de choix : afin qu’il porte mon nom, dit le Seigneur.

Lorsqu’on allume un feu pour nettoyer les champs, les buissons et les épines, sèches et stériles, se mettent à brûler ; lorsque les ténèbres sont chassées par les rayons du soleil levant, les voleurs, les vagabonds nocturnes, les cambrioleurs vont se cacher. C’est ainsi que la prédication de saint Paul, comme un fracas de tonnerre, comme un incendie violent, comme le soleil à son aurore, faisait disparaître l’incroyanee, dissipait l’erreur, mettait en lumière la vérité, à la manière dont la cire se liquéfie sous un feu intense.

En effet, il mettait partout le nom de Jésus : dans ses paroles, ses lettres, ses miracles et ses exemples. Il louait le nom de Jésus continuellement, il le chantait dans son action de grace.

De plus, l’Apôtre portait ce nom auprès des rois, des nations païennes et des fils d’Israël, comme une lumière dont il illuminait les nations du monde, et partout il s’écriait : La nuit est bientôt finie, le jour est tout proche. Rejetons les activités des ténèbres, revêtons-nous pour le ombat de la lumière. Conduisons-nous honnêtement, comme on fait en plein jour. Il montrait à tous la lampe ardente, posée sur le lampadaire, annonçant en tout lieu Jésus, le crucifié.

Aussi l’Église, épouse du Christ, toujours appuyée sur son témoignage, exulte-t-elle en disant avec le Prophète : Mon Dieu, tu m’ as instruit dès ma jeunesse et je redirai tes merveilles jusqu’à présent, c’est-à-dire toujours. Le prophète y exhorte aussi en disant : Chantez le Seigneur en bénissant son nom, de jour en jour proclamez son salut, c’est-à-dire Jésus le Sauveur.

Saint Bernardin de Sienne

 

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