Archive pour mai, 2007

Aujourd’hui Saint Athanase

2 mai, 2007

 du site:

http://www.encyclopedie-universelle.com/saint%20Athanase.html

SAINT

ATHANASE-

 

Saint Athanase

Fête le 2 mai

Naissance 295 , Alexandrie en Egypte

Mort 373- Idem

Père et docteur de l’Eglise

Athanase (Athanasios) dit le Grand est né vers 295, vraisemblablement à Alexandrie, mort en 373 ou 374 : la dernière de ces dates est la plus généralement reçue. Il appartenait à une famille pauvre ou d’une médiocrité voisine de la pauvreté ; mais il fut distingué par l’évêque Alexandre et protégé par lui. Il n’étudia les lettres profanes, comme il le dit lui-même, que pour ne point paraître les ignorer ; mais, dès son enfance, il s’adonna à la lecture et à la méditation des livres saints. Cette direction de ses premiers travaux est attestée par le caractère de ses écrits, qui présentent peu d’indices de l’imitation ou de l’influence des modèles classiques, mais où se manifestent une profonde connaissance de l’Ancien et du Nouveau Testament et une fréquente et fort ingénieuse application des images et des arguments qu’ils peuvent fournir. Plus épris de sainteté que de littérature, il rechercha aussi, dès sa jeunesse, la société des anachorètes, et il fit auprès d’eux, notamment auprès de saint Antoine, dont il écrivit plus tard la vie, des séjours assez longs ou assez fréquents, dans lesquels il conçut pour eux la sympathie qui devait le rendre un zélé(violent?) propagateur du monachisme et, en retour, lui assurer les moines comme ses plus dévoués défenseurs aux jours d’épreuves. Alexandre, qui se l’était attaché comme secrétaire, l’ordonna diacre, vers 319, et le mit à la tête des diacres de l’église d’Alexandrie. a rapporté à cette première partie de la vie d’Athanase (avant 318) la composition de ses deux traités : Contre les Hellènes, c’est à dire contre les gentils, et Sur l’incarnation du Verbe, ouvrages qui ne contiennent curieusement aucune mention relative aux agitations soulevées par l’arianisme.

Dès les premiers incidents du débat théologique entre Alexandre et Arius, Athanase prit parti contre l’arianisme et, dès lors, il le combattit avec une ardeur (une haine?) dont la manifestation se trouve dans la plupart de ses ouvrages et une puissance qui fit de lui le représentant le plus éminent et comme la personnification de l’orthodoxie

nicéenne : tour à tour vainqueur ou vaincu, persécuteur ou persécuté avec elle. En 326, moins d’un an après la victoire remportée au concile de Nicée, Alexandre mourut, ayant désigné pour successeur Athanase qui n’était encore qu’un simple diacre. Celui-ci fut élu, à l’unanimité, suivant les historiens orthodoxes. Suivant les ariens, il le fut par une simple majorité, formée seulement au moyen du parjure de sept évêques, qui s’étaient engagés à ne nommer qu’un métropolitain dont tous les partis pussent s’accommoder. Suit une série de bannissement et de retour en grâce qui traduisent en partie le parti pris des empereurs pour les ariens, mais aussi la conduite intolérante et violente du zélateur, qui aurait fomenté des émeutes, démoli des églises, torturé ses adversaires.Condamné et déposé en 334 par le concile de Tyr, il fut, en 335, exilé à Trèves par l’empereur Constantin. Cet exil dura jusqu’en 338. En 341, nouvelle destitution prononcée par le concile d’Antioche et exil ordonné par Constance. En 347, cet empereur, cédant aux menaces de son frère, rappela Athanase que le concile de Sardique avait absous. En 353 pourtant, il le fit condamner par le grand concile d’Arles, sentence qui fut confirmée en 355 par le concile de Milan. Malgré les ordres de l’empereur, Athanase refusa de quitter son siège et cette résistance provoqua une lutte sanglante entre les soldats chargés de saisir l’évêque et les orthodoxes qui le défendaient. Athanase ne fut sauvé que par le dévouement des prêtres et des moines, qui réussirent à l’enlever pendant la mêlée. Il se réfugia d’abord parmi les cénobites d’Egypte et plusieurs de ceux-ci se laissèrent torturer plutôt que de le livrer ; pour leur épargner ces violences, il se retira avec un seul serviteur dans les solitudes les plus lointaines du désert.

Ce fut dans cette retraite qu’il composa ses principaux ouvrages polémiques. L’avènement de Julien (361) lui permit de rentrer à Alexandrie. Est-il responsable d’avoir excité une foule de fanatiques qui massacrent l’évêque arien de la ville Georges de Cappadoce (qui n’était pas un saint non plus) et jette les lambeaux de son corps dans le Nil ? L’empereur examine son cas, au passé déjà trouble, et bientôt, il fut expulsé de nouveau par ordre de l’empereur et réduit à se cacher. Porte t-il une responsabilité dans la mort de l’empereur Julien, dans une ultime bataille contre les Perses, juste après avoir prophétisé sa mort devant de nombreux fanatiques? Rappelé par Jovien (363), il fut encore banni par Valens. Toutefois, il ne partit pas, mais il passa quatre mois dans des tombeaux. Au bout de ce temps (367), l’empereur, effrayé du mécontentement du peuple, consentit à le laisser rentrer à Alexandrie. Depuis lors jusqu’à sa mort, il resta en possession de son siège.

Peu d’hommes tiennent, pourtant, dans histoire de l’Eglise une place plus importante qu’Athanase. Certains de ses contemporains lui avaient déjà donné le surnom de grand (grand chasseur d’ariens, s’est évident!), admiration qui s’est perpétuée jusqu’à nos jours. La plupart des écrivains orthodoxes le considèrent comme le personnage le plus éminent de l’Eglise grecque, quelque uns même comme le plus éminent de toute l’Eglise. l’a appelé aussi le père de l’orthodoxie. Cette dernière qualification exprimerait avec justesse ce qui forme l’originalité d’Athanase. Il la mérite par le rôle qu’il joua à l’entrée de la carrière nouvelle ouverte au christianisme, devenu religion d’Etat. trouve réunis dans sa personne, dans sa vie et dans ses écrits des traits qu’on retrouvera chez bien des chefs du catholicisme : la domination dogmatique qui s’arroge un droit de superfétation sur la doctrine évangélique, en adjoignant aux données des textes sacrés le produit de conceptions métaphysiques; l’élaboration de formules qui enserrent dans une même définition des termes qui semblent contradictoires, en affirmant avec une égale énergie la vérité de chacun d’eux et la concordance de tous ; la haine théologique qui impute toute divergence aux dispositions criminelles des contradicteurs ; la prédilection pour le monachisme et l’emploi des moines comme les auxiliaires les plus dévoués ; à l’égard des puissances séculières l’empressement et l’adulation quand elles sont favorables, la résistance obstinée et la malédiction quand elles sont adverses. Athanase pratiqua ces choses avec une sincérité voisine de la passion et avec une austérité, un renoncement et une ce qui sont des titres à la sainteté et qui firent de lui un indomptable athlète de l’orthodoxie.

Les témoignages contemporains le représentent chétif et d’aspect vulgaire. La lecture de ses ouvrages, notamment de son Apologie à Constance, le montre, à certaines époques, livré à un état d’agitation, d’hallucination et de névrose produit vraisemblablement par les excitations de ses luttes et par les réactions de sa vie ascétique. Son style manque de l’élégance qu’on trouve chez plusieurs autres pères grecs, mais non de clarté, ni surtout de mouvement et d’habileté, une habileté parfois procédurière, experte à accommoder la relation des faits aux besoins de la cause plaidée. Outre ceux qui ont déjà été mentionnés, les principaux écrits d’Athanase sont:

- Lettre encyclique aux évêques d’Egypte et de Libye

- Apologie contre les ariens

- Sur les décrets du concile de Nicée

- Apologie à l’empereur Constance

- Apologie sur sa fuite

- Quatre discours contre les ariens

- Histoire des ariens écrite pour les moines

- Des synodes de Rimini et de Séleucie

- Quatre lettres à Sérapion ;
- Deux livres contre Apollinaire

- Explication des psaumes

- Lettres

Ils ont été publiés en France avec une vie d’Athanase, par le savant bénédictin Bernard de Montfaucon à Paris en 1698 – 3 vol. in-fol., publication
complétée en 1707, dans la Nova patrum et scriptorum
graecorum collectio

Athanase a été fait confesseur de la foi, docteur et père de l’Eglise. Après une évocation de sa vie, il y a de quoi s’étonner de tant de pieuses distinctions. Trop de doutes, trop de suspicion pèsent en effet sur ce trouble personnage, dont le nom a été mêlé à trop de violences pour qu’il fût sans conteste le saint que l’orthodoxie catholique n’a cessé d’admirer. La critique du XXe siècle a quelque peu remis les pendules à l’heure : Une étude de T. Barnes le qualifie même d’ «ecclesiastical gangster», même si ce point de vue, un peu caricatural, semble t-il, a été corrigé depuis, en particulier par Annick Martin, dans son ouvrage « Athanase d’Alexandrie et l’Église d’Égypte au IVe siècle, Rome 1996« .

La Catéhèse du Pape de ce matin du site Radio Vaticana

2 mai, 2007

en effets ce matin il y a eu une forte averse, j’et ma sœur était en route et ne se pouvait est même pas avec la parapluie, nous nous sommes réfugiés tous dans les Bars, il était vraiment œuvre de Dieu continuer les catéchèse dans ces conditions ; du site on line de la Radio Vaticane:

 

http://www.radiovaticana.org/it1/Articolo.asp?c=131370

Le meilleur chemin pour connaître Dieu est l’amour :

 

Ainsi le Pape à l’audience générale « privilégiée pour connaître Dieu est l’amour » : il est combien a dit Benoît XVI ce matin pendant l’audience générale en Place San Pierre, dédiée même aujourd’hui à Origène, à « grand maestro alexandrine » de l’Église ancienne. Le Pape, en faisant référence au mois de mai dédié en particulier à Marie, a confié les fidèles à la protection maternelle de la Vierge. Environ les 30 mille les pèlerins présents malgré la journée pluvieuse. Le service de Sergio Centofanti

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 »Nous prenons la pluie comme une bénédiction, on parle beaucoup de la siccité ‘donc les Seigneur donne marque du grâce ». Le Pape plaisante sur la pluie qui tombe abondant en Place San Pierre, en interrompant brièvement son méditation qui continue à se centrer sur les grandes personnalités de l’Église ancienne. Même ce mercredi comme la semaine passée a approfondi la figure d’Origène, brillant écrivain et théologien, a vécu entre la seconde et le troisième siècle, torturé cruellement pendant la persécution de Decius dans le 250 et mort quelque an après, n’ancre pas septantaine, affaibli des souffrances subies. Bénit XVI a souligné deux aspects de la doctrine de Origène qui considère entre des plus importants et actuels : le premier est relatif au fait qui un ainsi grand expert et studieux des Sacrées Écritures comme Origène retienne que « le plus haut niveau de la connaissance de Dieu… jaillit de l’amour » : « À son avis, en effet, l’intelligence des Écritures demande, plus d’ancre que j’étudie, l’intimité avec Christ et la prière. Et s’il est vrai que Christ est le vrai et achève auteur avec l’Esprit Saint de l’Écriture est même évident que seulement dans le contacte vis avec Christ on peut comprendre l’Écriture. Origène est auto convaincues que privilégiée pour connaître Dieu il est l’amour, et qu’il ne donne pas une authentique « scientia Christi » sans se tomber amoureux d’Lui « . « Même entre les hommes – il ajoute le Pape à bras – un connaît réellement en profondeur un autre seul s’il y a amour, si on ouvre les cœurs ». Et pour montrer sa thèse Origène se fonde sur le signifié donné parfois au verbe « connaître » en hébreu, lorsque c’est-à-dire il est utilisé pour exprimer l’acte de l’amour humain : « Ainsi il est suggéré que l’union dans l’amour procure la connaissance plus authentique. Comme l’homme et la femme ils sont ` deux dans une seule chair, ainsi Dieu et le croyant ils deviennent ` deux dans un même esprit. De cette manière la prière de Origène aboutit aux niveaux plus hauts de la mystique « . Origène – il souligne en outre le Pape – déroule un rôle primordiale dans l’histoire du  « lectio divine », la lecture orante du Parole de Dieu : il est ce théologien en effet un des premiers à affirmer qu’ensemble à une lecture persévérante et confiante de la Sacrée Écriture elle est absolument nécessaire la prière pour comprendre les choses Dieu. À cette intention Benoît XVI cite l’enseignement de Jean Paul II sur la prière : « Il montrait aux fidèles ` comme la prière puisse progresse, quel véritable dialogue de amour, jusqu’à rendre la personne humaine totalement possédée d’Aimé divine, vibrant à touche de l’Esprit, filialement abandonnée dans le cœur du Père, il s’agit poursuivait Jean Paul II, ` d’un chemin entièrement soutenu de la grâce, qui demande toutefois fort engagement spirituel et connaît même des douloureuses purifications, mais qu’il aboutit, en divergées formes possibles, à l’indicible joie vécue des mystiques comme union d’époux’ ». Le second enseignement d’Origène concerne le sacerdoce commun des fidèles qui demande à tous les croyants pureté et honnêteté de vie et surtout foi et accueil et étudie de la Parole de Dieu. Il s’agit affirme le Pape – d’un chemin de perfection à le sommet de laquelle se place le martyre : il signifie, en profondeur, renoncer à tout pour prendre sa croix et suivre Christ. Un chemin qui peu être parcouru seulement en tenant fixe le regard du cœur sur Lui. Après les catéchèse la Papa, en saluant les fidèles dans les diverses langues, s’est rappelée de le sien maintenant imminent voyage apostolique à Brésil (partira le 9 mai) pour inaugurer la cinquième Conférence générale de l’Episcopat latino-américain et le carabique, en souhaitant que cette importante rencontre ecclésiale puisse produire des abondants fruits d’évangélisation et témoignage chrétien. Donc, Benoît XVI, en se rappelant de que nous sommes au debout du mois traditionnellement dédié aux Vierge, a voulu confier à tous les fidèles à la protection de la Mère de Dieu : « Chers jeunes, mettez-vous chaque jour à l’école de Marie très sainte pour apprendre d’Elle à accomplir la volonté de Dieu. En contemplant la Mère de Christ crucifié, vous, chers malades, vous sachiez cueillir la valeur salvifique de chaque croix, même de ces lourdes. Et vous, chers époux jeune, invoquée sa protection maternelle, parce que dans votre famille il règne toujours le climat de la maison de Nazareth « . Finalement, un ultime salue le Pape l’a tourné aux représentants de la Société des Missions Africaines, à la communauté du Pontifical Collège Pieux Romeno de Rome, qui célèbre dans ces jours le 70° anniversaire de fondation, et à l’Action Catholique de « tempio- Ampurias » guidée de l’évêque Sebastiano Sanguinetti.

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Le cardinal Paul Poupard effectue une visite en Roumanie

2 mai, 2007

du site: 

http://www.roumanie.com/Eglise_Religion-Vatican-Eglise-catholique-Eglise-orthodoxe-roumaine-A2153.html

L’envoyé du Vatican en visite à l’Église patriarcale de Roumanie

Bucarest, 1er mai(Rompres) – Le cardinal Paul Poupard, qui effectue une visite en Roumanie pour participer à la Réunion du Conseil pontifical pour la Culture, qui se tiendra à Sibiu (centrede la Roumanie) du 2 au 5 mai, a été reçu lundi par le patriarche de l’Église orthodoxe roumaine, Teoctist.

La première chose que jai faite après mon arrivée en Roumanie a été de rendre mes hommages au patriarche. Je suis heureux d’être de nouveau reçu par Sa Béatitude Teoctist que jai visité aussi il y a quelques années et qui me reçoit toujours avec un sentiment de fraternité’, a affirmé le cardinal Paul Poupard.

Il a relevé avoir souhaité, à lentrevue avec le prélat orthodoxe, confirmer lengagement commun des deux églises, orthodoxe et catholique, de montrer toujours lamour du Christ, surtout devant la jeune génération. Le cardinal a apprécié la richesse spirituelle que la Roumanie apportait à cette Europe qui se construit et qui oublie parfois sa nature profonde et tout ce quelle doit à la tradition chrétienne. R

épondant à la question de savoir quel était, selon lui, le problème le plus difficile auquel se confrontait le dialogue entre les religions, le cardinal a mentionné sa tentative de construire un dialogue dans lamour et la vérité’. Le cardinal a recommandé le respect des convictions des autres, affirmant que la peur du dialogue faisait les uns se barricader dans un fondamentalisme qui pouvait devenir violent.

Le cardinal Poupard a fait un cadeau au patriarche Teoctist consistant dans une médaille dor émise à loccasion de lintronisation du Pape Benoît XVI au Vatican, recevant pour sa part une croix du patriarche de l’Église orthodoxe roumaine. Le patriarche Teoctist s

est dit heureux de recevoir un envoyé du Vatican, disant que cette visite était un signe damour et de continuité du dialogue avec l’Église romaine-catholique.

Le cardinal Paul Poupard présidera à Sibiu, Capitale européenne de la Culture 2007, une réunion des cardinaux de lEurope entière, quil a invités de réfléchir ensemble au statut de l’église devant la sécularisation. [Rompres] [www.Roumanie.com]

« Celui qui me voit, voit celui qui m’a envoyé »

2 mai, 2007

du site EAQ: 

Catéchisme de l’Eglise catholique
§ 238, 240-242

« Celui qui me voit, voit celui qui m’a envoyé »

L’invocation de Dieu comme « Père » est connue dans beaucoup de religions. La divinité est souvent considérée comme « père des dieux et des hommes ». En Israël, Dieu est appelé Père en tant que créateur du monde. Dieu est Père plus encore en raison de l’alliance et du don de la Loi à Israël son « fils premier-né » (Ex 4,22). Il est aussi appelé Père du roi d’Israël (2S 7,14). Il est tout spécialement « le Père des pauvres », de l’orphelin et de la veuve qui sont sous sa protection aimante (Ps 68,6)…

Jésus a révélé que Dieu est « Père » dans un sens inouï : il ne l’est pas seulement en tant que créateur, il est éternellement Père en relation à son Fils unique, qui réciproquement n’est Fils qu’en relation à son Père : « Nul ne connaît le Fils si ce n’est le Père, comme nul ne connaît le Père si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils veut bien le révéler » (Mt 11,27). C’est pourquoi les apôtres confessent Jésus comme « le Verbe qui était au commencement auprès de Dieu et qui est Dieu » (Jn 1,1), comme « l’image du Dieu invisible » (Col 1,15), comme « le resplendissement de sa gloire et l’effigie de sa substance » (He 1,3).

A leur suite, suivant la tradition apostolique, l’Eglise a confessé en l’an 325 au premier Concile oecuménique de Nicée que le Fils est « consubstantiel » au Père, c’est-à-dire un seul Dieu avec lui. Le deuxième Concile oecuménique, réuni à Constantinople en 381, a gardé cette expression dans sa formulation du Credo de Nicée et a confessé « le Fils unique de Dieu avant tous les siècles, lumière de lumière, vrai Dieu du vrai Dieu, engendré non pas créé, consubstantiel au Père ».

Joseph, gardien fidèle »

1 mai, 2007

 du site Vatican:

http://www.vatican.va/spirit/documents/spirit_20010319_bernardino_fr.html

Joseph, gardien fidèle »

C’est une loi générale, dans la communication de grâces particulières à une créature raisonnable: lorsque la bonté divine choisit quelqu’un pour une grâce singulière ou pour un état sublime, elle lui donne tous les charismes nécessaires à sa personne ainsi qu’à sa fonction, et qui augmentent fortement sa beauté spirituelle.

Cela s’est tout à fait vérifié chez saint Joseph, père présumé de notre Seigneur Jésus Christ, et véritable époux de la Reine du monde et Souveraine des anges. Le Père éternel l’a choisi pour être le nourricier et le gardien fidèle de ses principaux trésors, c’est-à-dire de son Fils et de son épouse; fonction qu’il a remplie très fidèlement. C’est pourquoi le Seigneur a dit: Bon et fidèle serviteur, entre dans la joie de ton maître.

Si tu compares Joseph à tout le reste de d’Eglise du Christ, n’est-il pas l’homme particulièrement choisi, par lequel et sous le couvert duquel le Christ est entré dans le monde de façon régulière et honorable? Si donc toute la sainte Eglise est débitrice envers la Vierge Marie parce que c’est par elle qu’elle a pu recevoir le Christ, après elle, c’est à saint Joseph qu’elle doit une reconnaissance et un respect sans pareil.

Il est en effet la conclusion de l’Ancien Testament: c’est en lui que la dignité des patriarches et des prophètes reçoit le fruit promis. Lui seul a possédé en réalité ce que la bonté divine leur avait promis.Certes, il ne faut pas en douter: l’intimit

é, le respect, la très haute dignité que le Christ pendant sa vie humaine portait à Joseph, comme un fils à l’égard de son père, il n’a pas renié tout cela au ciel, il l’a plutôt enrichi et achevé. Aussi le Seigneur ajoute-t-il bien; Entre dans la joie de ton maître. Bien que la joie de l’éternelle béatitude entre dans le coeur, le Seigneur a préféré dire: Entre dans la joie de ton maître, pour faire comprendre mystérieusement que cette joie ne sera pas seulement en lui, mais qu’elle l’enveloppera et l’absorbera de tous côtés, qu’elle le submergera comme un abîme infini.

Souviens-toi de nous, bienheureux Joseph, intercède par le secours de ta prière auprès de ton Fils présumé; rends-nous propice également la bienheureuse Vierge, ton épouse, car elle est la mère de celui qui, avec le Père et le Saint-Esprit, vit et règne pour les siècles sans fin. Amen.« 

Sermon de St Bernardin de Sienne

Prière

Notre Père

Dieu tout-puissant, à l’aube des temps nouveaux, tu as confié à saint Joseph la garde des mystères du salut; accorde maintenant à ton Eglise, toujours soutenue par sa prière, de veiller sur leur achèvement.

Préparé par l’Institut de Spiritualité:
Université Pontificale Saint Thomas d’Aquin

Saint Joseph – Leçons d’obéissance et de respect de l’autorité

1 mai, 2007

sur « Spiritualité chretienne il y a différents très beaux textes sur Saint Giuseppe, du site:

http://www.spiritualite-chretienne.com/st-joseph/st-joseph.html

 

Mgr JOSEPH MARTIN (né en 1891)

Mgr Martin, archevêque de Rouen, a consacré sa Lettre pastorale de Carême de 1954 à saint Joseph. Trois parties la composent : Histoire de saint Joseph et de la dévotion envers ce saint – Leçons qui découlent de sa vie – Puissance de saint Joseph dans le ciel. Les lignes qui suivent sont extraites de la seconde partie.

Leçons d’obéissance et de respect de l’autorité

Saint Joseph ob
éit aux anges ; il obéit aux hommes, du moins à ceux qui sont accrédités pour parler de la part de Dieu et il nous donne ainsi un grand exemple de respect de l’Autorité.
Son ob
éissance est rapide. Il part en pleine nuit, aussitôt qu’il le faut. Il ne se fait pas répé
ter l’ordre deux fois. Puisque Dieu veut qu’il en soit ainsi, cela suffit.
Il met de la docilit
é à obéir, ce qui rend l’ordre plus aisé et plus agréable pour celui qui commande et l’exécution plus douce pour celui qui obéit. Il aurait pu faire valoir, au moment du recensement, les difficultés du voyage pour Marie et arguer de la situation de son épouse pour essayer de s’en dispenser, mais il nous donne au contraire l’exemple de la bonne volonté
.
II n’attend pas d’avoir compris les raisons de ce qu’on lui commande pour ob
éir. S’il avait été raisonneur, que d’explications il aurait pu demander à l’Ange qui lui portait l’ordre du départ en Egypte à
la veille du massacre des Innocents !
Mais l’ordre venu d’En-Haut lui suffit, car le fondement de l’ob
éissance est dans l’autorité de celui qui commande, et non pas dans l’approbation, par le subordonné
, des raisons qui motivent les ordres.
Sa profonde conviction que l’
« Autorité vient de Dieu » lui donne à lui-même l’assurance dont il avait besoin comme chef de la Sainte Famille. Il était bien inférieur à Jésus et à Marie, et pourtant c’est à lui que l’Ange s’adresse : c’est par lui que Dieu fait passer ses ordres. Sachant que son autorité ne vient pas de lui-même mais de Dieu, Joseph commande et leur confiance n’est jamais trompé
e.
Cette le
çon du respect de l’Autorité, toujours bonne, n’est-elle pas spécialement actuelle de nos jours ? Ah ! si nous savions entendre la voix de Dieu dans la voix de ceux qui commandent, que de désordres évités et que de malheurs épargnés ! Nous demandons à saint Joseph pour nos contemporains et pour nous la grâce d’une vue claire de la notion d’Autorité et celle de la docilité
. Leçon de confiance et de foi

Nous trouvons aussi dans la vie de saint Joseph une le
çon de confiance et de foi.
Qui donc n’a remarqu
é dans l’Evangile que l’Ange avait trouvé saint Joseph endormi toutes les fois qu’il était venu à
lui ?
Tant de gens s’inqui
ètent dans la vie ! Le bon saint Joseph, lui, dormait tranquillement, du sommeil du juste, comme l’on dit ! Saint Paul devait recommander plus tard aux chrétiens de ne se préoccuper outre mesure de rien : Nihil solliciti sitis
(Phil., IV, 6). Sous l’inspiration du Saint-Esprit, Joseph avait, avant l’heure, compris et pratiqué ce conseil.
Son sommeil n’
était pas celui du lâche ou de l’indifférent qui s’endort égoïstement dans l’insouciance de tout, mais il était celui de l’homme de Foi qui sait qu’à chaque jour suffisent sa grâ
ce et sa peine, que rien n’arrive que Dieu n’ait voulu ou permis et que Dieu ne veut ou ne permet rien, en fin de compte, que pour notre plus grand bien.
Oh ! mes fr
ères, dans notre monde bouleversé où les hommes s’inquiètent et s’agitent comme si tout dépendait d’eux, que la leçon de calme et d’abandon de saint Joseph est bonne, bienfaisante et, somme toute, reposante à mé
diter !
Si les hommes avaient plus de foi, il y aurait sur terre moins de trouble, plus de paix et de s
érénité
. Nous prierons pour que la Paix de Dieu gagne sur terre – et tout d’abord en nous – et, par nous, autour de nous – par l’augmentation de la foi.
Leçon de silence

Il sera bon de relever encore et de m
éditer la leçon de silence que nous donne saint Joseph.
Aucun mot n’est rapport
é de lui dans l’Evangile ! Ce n’est pas à dire qu’il ne parlât point. Il aurait été un triste compagnon pour la Sainte Vierge s’il n’avait jamais rien dit ! Mais « juste » en toute chose, il n’était pas « bavard », il disait « juste »
ce qu’il fallait dire, ni plus, ni moins, quand il le fallait et comme il le fallait. Bref, il parlait peu, mais il parlait bien.
L
à encore, quel exemple pour notre siècle où
l’on parle tant !
Un
éminent prélat ne donnait-il pas, il y a quelque temps, à ses diocésains, la consigne de « savoir se taire »
?
Si l’on ne disait que ce que l’on sait, si l’on ne proph
étisait pas à tort et à travers, si l’on ne jugeait que ce qu’on est capable de juger et quand on a autorité pour le faire, le règne de l’erreur et du mensonge, qui relève du prince des ténèbres, serait moins é
tendu sur terre !
Le silence de saint Joseph n’
était pas seulement un silence de réserve et de prudence ; c’était aussi un silence de recueillement et d’union à Dieu. Ayant constamment sous les yeux l’exemple de la sainteté la plus éminente, des vertus les plus sublimes, saint Joseph, comme Marie, conservait dans son cœur le souvenir de toutes ces merveilles : « Conservabat omnia verba haec in corde suo
» (Luc, II, 51). En les admirant et en les méditant, il concevait un amour toujours plus grand pour Jésus et Marie. « C’est le silence qui commence les saints, a écrit un pieux auteur ; c’est lui qui les continue ; c’est lui qui les achève. »
Je souhaite à mes diocésains de mettre du silence dans leur vie, un silence qui ressemble à celui de saint Joseph, le silence de la prière, celui des lectures saintes, de la méditation, de la messe et de l’Eucharistie – ces bienfaisants silences pendant lesquels l’âme découvre Dieu, parce que Dieu, qui n’aime pas le bruit, révèle ses splendeurs aux â
mes qui le cherchent, loin des affaires du monde, dans le recueillement de l’esprit.
Je vous livre cette pens
ée d’un auteur contemporain : « Bienheureux ceux dont le silence est la patrie, et la parole un voyage de charité qu’ils font au pays de ceux qui les entourent.
»

Nouvelles menaces contre le président de la Conférence épiscopale italienne

1 mai, 2007

du site Zenith: 

2007-04-30

Nouvelles menaces contre le président de la Conférence épiscopale italienne

Benoît XVI appelle personnellement Mgr Bagnasco

ROME, Lundi 30 avril 2007 (ZENIT.org) Le pape Benoît XVI a téléphoné personnellement ce matin au président de la Conférence épiscopale italienne (CEI), Mgr Angelo Bagnasco, pour lui exprimer sa solidarité suite aux menaces reçues, a annoncé le P. Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège.

Sous protection rapprochée de ceux quil appelle ses « anges gardiens » depuis un mois environ, à la suite de menaces inscrites sur le portail de la cathédrale de Gênes, dont il est archevêque, Mgr Bagnasco vient de recevoir par la poste une enveloppe contenant une balle de revolver et une photo de lui, barrée dune croix gammée.

Mgr Bagnasco sest inscrit dans la ligne toujours tenue par son prédécesseur, le cardinal Camillo Ruini, opposé à la reconnaissance juridique des « unions de fait » hétérosexuelles et homosexuelles, le « DICO ».

L’archevêque de Gênes, âgé de 64 ans, élu président de la CEI en mars dernier, a commencé à recevoir des menaces à la suite de déclarations commentant la « Note relative à la famille fondée sur le mariage et aux initiatives législatives concernant toute autre forme dunion » de la CEI, à loccasion dune rencontre avec les agents de la Communication sociale du diocèse de Gênes.

Dans cette note, les évêques italiens rappellent lengagement des hommes politiques et des législateurs catholiques à ne pas voter la légalisation de toute autre forme dunion de fait, ainsi que les projets de loi favorables à la reconnaissance légale des unions homosexuelles.

Mgr Bagnasco a en revanche exprimé son soutien à une manifestation nationale en faveur de la famille programmée, à linitiative de plus de 20 associations catholiques, pour le 12 mai, le « Family Day » pour demander plus daides de lEtat en faveur des familles. En Italie, élever un enfant coûte en effet plus cher que dans le reste de lUnion européenne.

Le P. Lombardi a salué les expressions de solidarité à l’égard de Mgr Bagnasco, suite à ces menaces. Il a notamment remercié le président italien Giorgio Napoletano qui a affirmé, ce lundi, dans un message au cardinal secrétaire dEtat Tarcisio Bertone, publié par la présidence de la République, que « l’Italie ne laissera pas seul Mgr Angelo Bagnasco face à des menaces viles et inadmissibles ». Il a dénoncé ce « grave épisode d’intolérance contre l’Eglise catholique ».

Dans ce message, le président italien déclare en outre : « Il faut garantir de la façon la plus sereine l’exercice de la mission pastorale du président de la Conférence épiscopale italienne et un dialogue le plus respectueux et constructif possible entre l’Eglise catholique, la politique et la société civile ».

Le président du Conseil, Romano Prodi a également téléphoné à Mgr Bagnasco, dimanche, pour lui exprimer sa « solidarité ».

Des sources de la Conférence épiscopale italienne (CEI) ont confirmé que leur président ne se laisserait pas intimider par les menaces.

Le porte-parole de la Conférence épiscopale italienne, don Domenico Pompili, a déclaré dimanche au micro de « Radio Vatican » que ce dernier épisode « sinsère dans le climat dexcitation incompréhensible de ces derniers jours ».

« Il sagit, bien sûr, dun geste dintimidation, qui na pas besoin de commentaire a-t-il ajouté . D’autre part, nous ne tenons pas à donner plus dimportance à ce geste irresponsable, car lEglise na pas lintention dalimenter un conflit quelle na jamais cherché ».

« Je pense quil ne faut absolument pas se laisser intimider mais espérer un apaisement, au nom du bon sens et dun dialogue qui porte vraiment à réfléchir sur ces questions », a-t-il conclu.

poesie pour Pape Benoît

1 mai, 2007

Le chemin de Pape Benoît

(1.5.07)

 

doux battement d’ailes,

frémissement de corps ignare,

double un seuil,

d’invisible perception…

dense, corporel, place,

impensable rêve,

réalité resplendissante,

attend…

un homme impatient,

cœur passionné,

tentes au passage,

dépassent le seuil

lumière comme corail

bleu du mer profonde

blancheur de la petite neige

et quelqu’un…

la numérologie humaine

Oublie le total :

Un et Trois, Trois et Un,

le même toujours différent…

Une femme « habillée de Lumière »et accueille le pèlerinde l’amour…

Comme un nouveau Dante

est arrivé en Paradis

le blanc-vêtu il le confond

entre les élus…

blanc-vêtu amour </