Archive pour mai, 2007

P. Cantalamessa : Le remède contre la peur et l’angoisse est la confiance en Dieu

11 mai, 2007

du site:

http://www.zenit.org/french/

2007-05-11

P. Cantalamessa : Le remède contre la peur et l’angoisse est la confiance en Dieu

Evangile du Dimanche 13 mai

ROME, Vendredi 11 mai 2007 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le commentaire de l’Evangile du Dimanche 13 mai, proposé par le père Raniero Cantalamessa OFM Cap, prédicateur de la Maison pontificale.

Evangile de Jésus Christ selon saint Jean 14, 23-29

Jésus lui répondit : « Si quelqu’un m’aime, il restera fidèle à ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons chez lui, nous irons demeurer auprès de lui. Celui qui ne m’aime pas ne restera pas fidèle à mes paroles. Or, la parole que vous entendez n’est pas de moi : elle est du Père, qui m’a envoyé. Je vous dis tout cela pendant que je demeure encore avec vous ; mais le Défenseur, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit.
C’est la paix que je vous laisse, c’est ma paix que je vous donne ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. Ne soyez donc pas bouleversés et effrayés. Vous avez entendu ce que je vous ai dit : Je m’en vais, et je reviens vers vous. Si vous m’aimiez, vous seriez dans la joie puisque je pars vers le Père, car le Père est plus grand que moi. Je vous ai dit toutes ces choses maintenant, avant qu’elles n’arrivent ; ainsi, lorsqu’elles arriveront, vous croirez.

© AELF

« C’est la paix que je vous laisse, c’est ma paix que je vous donne ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne ». De quelle paix Jésus parle-t-il dans ce passage de l’Evangile ? Il ne parle pas de la paix extérieure dans le sens de l’absence de guerre et de conflits entre personnes ou nations diverses. En d’autres occasions il parle également de cette paix-là ; par exemple lorsqu’il dit : « Heureux les artisans de paix car ils seront appelés fils de Dieu ». Ici, il parle d’une autre paix, la paix intérieure, du cœur, de la personne avec elle-même et avec Dieu. On le comprend en lisant ce qu’il ajoute immédiatement après : « Ne soyez donc pas bouleversés et effrayés ». Ceci est la paix fondamentale, sans laquelle aucune autre paix ne peut exister. Des milliards de gouttes d’eau sale ne font pas une mer propre et des milliards de cœurs inquiets ne font pas une humanité en paix.

La parole utilisée par Jésus est shalom. C’est celle qu’utilisaient – et qu’utilisent toujours – les Juifs pour se saluer ; c’est la parole avec laquelle il a lui-même salué les disciples le soir de Pâques et avec laquelle il ordonne de saluer les personnes : « Dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : ‘Paix à cette maison’ ». (Lc 10, 5-6).

Nous devons partir de la Bible pour comprendre le sens de la paix que donne le Christ. Dans la Bible, le mot shalom signifie davantage qu’une simple absence de guerre et de troubles. Il indique de manière positive le bien-être, le repos, la sécurité, le succès, la gloire. L’Ecriture parle même de la « paix de Dieu » (Ph 4, 7) et du « Dieu de la paix » (Rm 15, 32). Le mot Paix n’indique donc pas seulement ce que Dieu donne, mais également ce que Dieu est. Dans l’un de ses hymnes, l’Eglise appelle la Trinité « océan de paix ».

Ceci signifie que l’on ne peut jamais obtenir totalement et de manière stable cette paix du cœur que nous désirons tous, sans Dieu, en dehors de lui. Dante Alighieri a synthétisé tout cela dans un vers que certains considèrent comme le plus beau de toute la « Divine Comédie » : « Dans sa volonté, notre paix ».

Jésus fait comprendre ce qui s’oppose à cette paix : l’inquiétude, l’angoisse, la peur : « Ne soyez donc pas bouleversés et effrayés ». Facile à dire ! rétorqueront certains. Comment calmer l’angoisse, l’inquiétude, la nervosité qui nous dévorent tous et nous empêchent de jouir d’un peu de paix ? Certaines personnes sont plus exposées que d’autres à cela. S’il existe un danger, elles lui donnent des proportions gigantesques, s’il y a une difficulté, elles la multiplient par cent. Tout devient motif d’angoisse.

L’Evangile ne promet pas de panacée pour ces maux ; dans une certaine mesure ils font partie de notre condition humaine, exposés comme nous le sommes à des forces et des menaces qui nous dépassent. Mais il indique un remède. Le chapitre d’où est tiré le passage de l’Evangile d’aujourd’hui commence ainsi : « Que votre cœur cesse de se troubler ! Croyez en Dieu, croyez aussi en moi » (Jn 14, 1). Le remède est la confiance en Dieu.

Après la dernière guerre, un ouvrage intitulé Dernières lettres de Stalingrad a été publié. Il s’agissait de lettres de soldats allemands faits prisonniers lors du sac de Stalingrad, parties dans le dernier convoi avant l’assaut final de l’armée russe au cours duquel tous les soldats périrent. Dans l’une de ces lettres retrouvées à la fin de la guerre, un jeune soldat écrivait ceci à ses parents : « Je n’ai pas peur de la mort. Ma foi me donne cette belle sécurité ! »

Maintenant, nous savons ce que nous nous souhaitons les uns les autres, lorsqu’en nous serrant la main, au cours de la messe, nous échangeons un vœu de paix. Nous nous souhaitons les uns les autres le bien-être, la santé, de bonnes relations avec Dieu, avec nous-mêmes et notre prochain. Nous nous souhaitons en somme d’avoir le cœur rempli de la « paix du Christ qui dépasse toute intelligence ».

Amérique latine : Pour relever le défi des sectes, une Eglise plus « accueillante »

11 mai, 2007

du site: 

http://www.zenit.org/french/

2007-05-10

Amérique latine : Pour relever le défi des sectes, une Eglise plus « accueillante »

Analyse du cardinal Bertone

ROME, Jeudi 10 mai 2007 (ZENIT.org) – Le cardinal Bertone recommande une Eglise « plus accueillante et plus proche des gens » comme réponse au développement des sectes en Amérique latine. Il annonce la préparation d’un accord fondamental entre l’Eglise et l’Etat au Brésil.

Benoît XVI a célébré la messe en privé ce jeudi matin, à Sao Paulo, dans la chapelle du monastère Saint-Benoît, assiégé par les foules qui guettent ses déplacements pour pouvoir le saluer.

Le pape s’est ensuite rendu au « Palacio dos Bandeirantes » où il a rencontré le président Luis Ignacio Lula da Silva, qui a attendu le départ de la voiture du pape avant de rentrer au palais

Le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d’Etat a fait le point sur les premières heures du voyage au micro de Radio Vatican.

« On respire un climat très positif de la part des évêques, comme de la part de la conférence épiscopale du Brésil et du Saint-Siège, a constaté le cardinal Bertone. Le nonce apostolique, Mgr Baldisseri, est un témoin et aussi protagoniste et acteur de ces rapports positifs entre l’Eglise et le grand Etat brésilien. On est aussi en train d’élaborer un accord, une sorte d’accord global et fondamental que l’on espère pouvoir conclure cette année, et que tous désirent, pour pouvoir orienter l’Eglise et l’Etat, l’Eglise et la communauté politique à l’intérieur de ce que le concile appelle ‘une saine collaboration’ pour le bien de chaque personne et aussi pour la résolution des problèmes qui peuvent encore être à l’ordre du jour ».

Pour ce qui est du message du pape aux jeunes, le cardinal Bertone disait : « Rappelons que statistiquement, le continent latino-américain et le Brésil en particulier a une grande majorité de jeunes et est donc le continent des jeunes. Le pape a voulu, également bien sûr à la demande des évêques du Brésil, et d’Ampérique latine, rencontrer les jeunes, ces jeunes enthousiastes des Journées mondiales de la jeunesse, les jeunes enthousiastes des rencontres et des activités des associations ecclésiales, mais aussi les jeunes marqués par une histoire personnelle tragique comme la dépendance de la drogue. Le pape demande aux jeunes d’être des protagonistes de la transformation du continent, protagonistes de leur histoire, d’être des acteurs, naturellement sans débrancher la prise des traditions des pères, des traditions chrétiennes, et donc, de l’exemple des pères. Donc, un rapport entre générations qui est positif, un rapport qui est demandé aux familles, aux adultes, aux personnes âgées, avec les jeunes : les adultes pour les jeunes, parce que les jeunes sont l’avenir de la société, l’avenir de l’Eglise. Mais en même temps, le pape lancera aussi le grand message qu’il a déjà lancé aux jeunes à Cologne : être eux-mêmes des apôtres des jeunes, être des êtres pleins de joie et apporter et transmettre une joie contagieuse, la joie d’être des mis de Dieu, et des amis de Jésus, la joie de reconnaître une Dieu ami, un Dieu proche ».

Pour ce qui concerne la réponse à apporter au phénomène des sectes, le cardinal Bertone disait : « Hélas, le phénomène des sectes représente un phénompène qui afflige non seulement le continent latino-américain, mais aussi le Nord de l’Amérique, et nos pays aussi. L’Eglise est appelée, comme l’a dit le Seigneur et comme nous l’entendons répéter par l’Evangile, à un processus continu de conversion à son Seigneur, c’est un processus de purification et de renouvellement. L’abandon d’une portion notable du Peuple de Dieu, l’abandon de l’Eglise catholique de la part de personnes qui vont chercher d’autres communautés dans lesquelles elles espèrent satisfaire leur recherche religieuse et aussi un peu pour une soif d’esprit de famille, d’esprit de communauté, pose de sérieuses questions à l’Eglise, pose l’obligation d’une vérification de la qualité de son œuvre d’évangélisation, de l’éducation à la foi, et de l’édification de ses communautés. Cela pose le problème – cela je le répète toujours aux évêques et aux prêtres – de la capacité d’accueil et d’écoute des personnes de la part des évêques, de la part des prêtres. Les grands évêques nous ont enseigné cela : être proches des personnes, être accueillants. C’est ce que le pape Jean-Paul II a tracé aussi dans son autobiographie lorsqu’il dit : « J’ai cherché et je cherche à être accueillant, à être proche des personnes », et ce que le pape Benoît XVI nous enseigne par sa capacité d’écoute, de proximité, et spontanéité. Les gens qu’il rencontre même seulement « à vol d’oiseau » durant les audiences se sentent transfigurés parce qu’ils ont presque la sensation d’être traités comme des amis, comme s’il s’agissait d’une rencontre entre vieux amis. C’est vraiment une chose très belle, c’est un enseignement. Il me semble que c’est aussi un moyen simple, mais efficace pour empêcher cet exode de nos chrétiens catholiques ».

la dirigée du Brésil de la transmission de le Pape avec les jeunes elle est finie maintenant, sont les 2…

11 mai, 2007

la dirigée du Brésil de la transmission de le Pape avec les jeunes elle est finie maintenant, sont les 2, je ne nous la fais pas à faire de plus, à demain, bonne nuit, ciao,

Gabriella

Le pape au Brésil pour endiguer la vague évangélique

10 mai, 2007

 Ce texte je l’ai trouvé sur en site que je ne connais pas, je le place sur le Blog pourquoi c’est bien, je croix, de savoir ce que dit le « media »

http://www.radioactif.com/nouvelles/nouvelle-pape_bresil_pour_endiguer-15524-12.html

Le pape au Brésil pour endiguer la vague évangélique 

SAO PAULO, Brésil (AP) – Le pape Benoît XVI entame mercredi une visite pastorale de cinq jours au Brésil avec un enjeu crucial: tenter d’endiguer la vague protestante évangélique qui déferle sur le premier pays catholique du monde.
Lors de ce premier voyage apostolique hors d’Europe, le souverain pontife cherchera à galvaniser la foi des 120 à 140 millions de catholiques brésiliens à travers plusieurs temps forts, à commencer par la canonisation du bienheureux Frei Antonio de Santa Ana Galvao, qui deviendra vendredi le premier saint indigène du Brésil.

Parmi les autres manifestations attendues, Benoît XVI ouvrira dimanche la Ve Conférence générale de l’épiscopat de l’Amérique latine et des Caraïbes devant le sanctuaire de l’Aparecida et célébrera plusieurs messes qui pourraient attirer des millions de fidèles. Jeudi,

à Sao Paulo, au lendemain de son arrivée, il s’entretiendra avec le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva puis avec les représentants d’autres confessions chrétiennes et d’autres religions, avant d’aller à la rencontre des jeunes au stade municipal de Pacaembu.

Mais, il n’est pas sûr que ce voyage pontifical suffise à faire revenir dans le giron catholique les innombrables fidèles qui viennent remplir tous les dimanches les églises évangéliques, notamment pentecôtistes, et proclamer leur nouvelle foi en brandissant des bibles, ceux aussi qui ont tout simplement cessé d’aller à la messe en raison des évolutions profondes de la société. Si pr

ès de la moitié des catholiques de la planète vivent en Amérique latine, l’Eglise romaine y est confrontée au boom spectaculaire des Eglises évangéliques qui promettent à leurs disciples l’intervention divine pour les sortir de la misère dans l’un des continents où les inégalités entre pauvres et riches sont les plus criantes.

Au Brésil, particulièrement, les chiffres du recensement sont éloquents: la proportion d’habitants se définissant comme catholiques a plongé de 89% en 1980 à 74% en 2000, soit un recul de 15 points en 20 ans, alors que, dans le même temps, la part de Brésiliens se disant évangéliques s’est envolée de 7% à 15%. Entre 2000 et 2003, le d

éclin catholique se serait stabilisé, mais la poussée évangélique se serait poursuivie, selon une étude publiée la semaine dernière par la Fondation Getulio Vargas, un organisme brésilien réputé fiable.

Mais, certains, même au sein de l’Eglise catholique, sont convaincus que la fuite des fidèles est un phénomène durable. Mgr Claudio Hummes, ancien archevêque catholique de Sao Paulo, nommé par Benoît XVI préfet au Vatican, soutient que, dans le continent, le catholicisme est confronté à « une hémorragie » et que « ce n’est pas fini ». « Cela est d

û à l’expansion des sectes protestantes qui attirent un nombre toujours plus grand de catholiques baptisés, mais aussi au relativisme moral, importé d’Europe et introduit sur le continent surtout par les classes dirigeantes locales, les médias de masse et les intellectuels », déplore Mgr Hummes, désormais préfet de la Congrégation pour le clergé au Saint-Siège.

En Amérique latine, le Vatican n’est pas seulement en concurrence avec les nouvelles Eglises protestantes. Il est aussi confronté à une série de sujets de société qui le mettent souvent en porte-à-faux avec la population: la distribution de préservatifs pour lutter contre le SIDA, la montée des divorces et des remariages non reconnus par l’Eglise catholique ou encore la question de l’avortement au moment où la ville de Mexico vient de le dépénaliser. Beaucoup doutent que Beno

ît XVI puisse faire la différence là où son prédécesseur, le très populaire Jean Paul II, n’a pas réussi à enrayer la désaffection, malgré ses fréquentes visites en Amérique latine. D’autant que le pape actuel y effectue son premier voyage à l’âge de 80 ans, qu’il est davantage perçu comme un théologien et un homme de paroles que comme un homme d’action et de présence charismatique.

Et puis, nombreux sont les Brésiliens qui adhèrent encore à la théologie de la libération, un mouvement que le cardinal Joseph Ratzinger, avant de devenir Benoît XVI, avait tout fait pour écraser en le qualifiant d’ »hérésie marxiste ».

la théologie de la libération par Wikipedia

10 mai, 2007

un des problèmes qui le Pape devra affronter est celui de la théologie de la libération, aujourd’hui, ici en Europe maintenant se retiene fermée la réflexion de cette théologie née en sud Amérique, n’a pas été acceptée, peut-être a été humainement comprise, dans le sens qui on pouvait comprendre l’état d’esprit des prêtres et les théologien qu’on trouvait en situations ainsi difficiles et extrêmes, je ne me sens pas de reparcourir tout le long chemin de la théologie de la libération, j’ai choisi pour une relecture, le teste de Wikipedia qui fait à des analyse historique théologique claire, il est possible approfondir – je mets le lien au site – sur chaque mot en bleu, il se peut clikkare pour savoir de plus sur question pour le comprenons mieux , c’est bien cercher la page sur Google parce que l’addresse ne prend pas la page:

http://www.google.it/search?hl=it&sa=X&oi=spell&resnum=0&ct=result&cd=1&q=Wikipedia++%2B+th%C3%A9ologie+de+la+liberation&spell=1 

Théologie de la libération

Un article de Wikipédia, l’encyclopédie libre.

Aller à : Navigation, Rechercher

La théologie de la libération est un mouvement de pensée politique et religieux issu de l’Église Catholique né en Amérique latine en 1972 et inspiré par le communisme pour certains (plutôt marxiste), mais qui trouve sa source dans les textes prophétiques de la bible et la révélation évangélique (la victime innocente). Ce courant prône la libération des peuples et entend ainsi renouer avec la tradition chrétienne de solidarité.Il est li

é à l’apparition de militants politiques des pays du Tiers-monde dont l’action partage un fondement politique et religieux : politiquement, proche du socialisme, qui insuffle à la religion chrétienne une valeur intrinsèque de mission libératrice du peuple de leur point de vue.

Cette conception de la religion, dont le rôle est central dans beaucoup de pays du Tiers-monde ayant adopté les religions autrefois imposées par les pays colonisateurs, est à l’opposé des conceptions condamnant la religion comme instrument univoque d’oppression ééé[réf. nécessaire], lié notamment a l’idéologie communiste.

Desmond Tutu a été un militant actif de la théologie de la libération.

En France, ce courant théologique fut représenté par les mouvements ouvriers d’action catholique, principalement la Jeunesse Ouvrière Chrétienne (JOC).

Sommaire

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  • 1 Histoire 
  • 2 Principes 
  • 3 Critiques 
  • 4 Figures de la théologie de la libération 
  • 5 Bibliographie 
  • 6 Source 
  • 7 Liens externes

 

Histoire [modifier]

Le mouvement a été théorisé en 1972 par le théologien péruvien Gustavo Gutiérrez, dans son essai Théologie de la libération. Il trouve notament sa source dans l’ouvrage de Paul Gauthier Les Pauvres, Jésus et l’Église publié en 1963, résultat des travaux préliminaires au Concile Vatican II et qui est considéré comme un précurseur du mouvement.

Le mouvement, voix du peuple opprimé, eut immédiatement une grande popularité en Amérique latine pour cause d’innombrables injustices perpétrées par les groupes militaires au pouvoir.En ao

ût 1975 se tient le congrès théologique de Mexico, auquel participent plus de 700 personnes sur le thème Libération et captivité.

En 1976, le théologien Leonardo Boff publie Teologia do Cativeiro e da Libertação (Lisbonne : Multinova).En

1979 lors de la IIIe conférence générale de l’épiscopat Sud-américain,(Conférence de Puebla), les évêques définissent le concept d’option préférentielle pour les pauvres.

Lors d’un voyage à Mexico en janvier 1979, le pape Jean-Paul II déclare que « cette conception du Christ comme une figure politique, un révolutionnaire (…) est incompatible avec les enseignements de l’Église ».La th

éologie de la libération a fait l’objet de deux condamnations du Vatican en 1984 et 1986. Tout en reconnaissant la légitimité d’un combat contre la misère, la Congrégation pour la doctrine de la foi condamnait les emprunts faits à la philosophie marxiste et tentait de recadrer les aspirations des peuples sud-américains dans la doctrine sociale de l’Église.

 

Principes [modifier]

Dans la tradition chrétienne, les pauvres ont tenu depuis les origines une place particulière : ils sont à la fois des modèles (« Heureux, vous les pauvres, car le Royaume de Dieu est à vous » Lc 6, 20) et des sujets de compassion et de charité. La théologie de la libération dépasse ce point de vue, et propose non seulement de libérer les pauvres de leur pauvreté, mais en plus d’en faire les acteurs de leur propre libération.
Elle d
énonce dans le capitalisme la cause de l’aliénation à la pauvreté de millions d’individus. Aujourd’hui, les thèses soutenues par les théologiens de la libération font de moins en moins appel au marxisme, et rejoignent les mouvements altermondialistes dans leurs actions contre la mise en place d’un ordre néolibéral mondial.

 

Critiques [modifier]

Le pape Jean-Paul II et le courant de l’Opus Dei, très influent au Vatican, se sont montrés défavorables à ce mouvement, à cause de ses théories reprenant des concepts marxistes comme la lutte des classes. La théologie de la libération était ressentie comme une menace pour l’unicité et l’impact public de l’Église catholique. En outre, affirmer la lutte des classes pouvait dans une certaine mesure encourager la participation à des actions violentes comme la guérilla, ce que refusait le Vatican.

Toutefois Jean-Paul II a finalement reconnu que la théologie de la libération pouvait être « bonne, utile et même nécessaire », dans une lettre à la Conférence des évêques du Brésil[1].Dans le document

Interprétation de la Bible dans l’Église de la Commission Biblique Pontificale 1993, qui a été présenté à Jean-Paul II par le cardinal Ratzinger, la théologie de la libération est reconnue comme une approche possible (paragraphe 1.E.1). Les critiques du Vatican se concrétisent le 15 mars 2007, lorsque la Congrégation pour la doctrine de la foi fait état, à propos des écrits du jésuite Jon Sobrino, de « notables divergences avec la doctrine de l’Église »[2], faisant notamment remarquer que Jon Sobrino accorde une place trop importante à l’aspect humain de Jésus, au détriment de son aspect divin. Le théologien est alors interdit d’enseignement et de publication par l’archevêque de San Salvador, Fernando Saenz Lacalle, membre de l’Opus Dei. Le père Jose Vera, porte-parole du Conseil général des Jésuites, a annoncé que l’Ordre ne prendra pas de sanctions contre Jean Sobrino[3], qui est cependant interdit de publication et d’enseignement en Mai 2007[4].

 

Figures de la théologie de la libération [modifier]

  • Carlos Felipe Ximenes Belo
  • Samuel Ruiz
  • Leonardo Boff
  • Paul Gauthier
  • Jose Miguez Bonino
  • Hélder Câmara
  • Ernesto Cardenal
  • Gustavo Gutiérrez
  • Erwin Kräutler
  • Oscar Romero
  • Juan Luis Segundo
  • Jon Sobrino
  • Camilo Torres
  • Ignacio Ellacuría
  • Luis Felipe Zegarra

Bibliographie [modifier]

  • Une expérience colombienne de la fatalité – une parole habitée par le destin interpelle une théologie de la liberté, Ignacio Madera Vargas, 1995, in Destin, prédestination, destinée sous la direction d’Adolphe Gesché, Cerf, ISBN 2-204051098 
  • Les Pauvres, Jésus et l’Église, Paul Gauthier, 1963, Editions Universitaires, Chrétienté Nouvelle, 141p, ISBN B0000DV4DF 
  • Le discours homilétique de Mgr Oscar Romero, Yves Carrier, Québec, Éditions l’Harmattan, 2003, 324 p. 

     

Source [modifier] José-Maria Mayrink, « Retour annoncé de la théologie de la libération », dans Courrier international, 2005, n° 754, p. 15.

  1. Un pape au double visage: article tiré de Politis
  2. Le Monde, 16 mars 2007, p. 5
  3. Apic, Agence de presse internationale catholique, 16 mars 2007 [1]
  4. Le Monde, 8 mai 2007

Liens externes [modifier]

  • Un article sur l’action de l’Opus Dei au Chili, son soutien à Pinochet et à la tentative de coup d’état contre Hugo Chavez
  • Un article sur les liens entre la théologie de la libération et le marxisme, par Michael Löwy
  • [2] Articles de Leonardo Boff, François Houtart, Augusto Zamora R., etc. publiés par RISAL
  • Le Mouvement des Sans Terre Brésilien, ou la théologie de la libération en pratique

Article présentant la théologie de la liberation par François Houtart

 

Le pape vient au Brésil comme missionnaire du Christ sur le « continent de l’espérance »

10 mai, 2007

du site Zenith: 

2007-05-09

Le pape vient au Brésil comme missionnaire du Christ sur le « continent de l’espérance »

Discours à l’aéroport de Sao Paulo-Guarulhos

ROME, Mercredi 9 mai 2007 (ZENIT.org) – Le pape Benoît XVI est arrivé ce mercredi soir à Sao Paulo, au Brésil, pour une visite de quatre jours au cours de laquelle il inaugurera la Ve Conférence générale de l’Episcopat latino-américain qui, espère-t-il, donnera un nouvel élan et une nouvelle vigueur missionnaire à ce continent.

L’avion papal a quitté Rome ce matin à 9 h à destination de Sao Paulo, où il a atterri un peu après 16 h, heure locale, 21 h (heure de Rome), soit environ une demi heure avant l’horaire prévu, après un vol de 9.477 km.

Après les paroles de bienvenues du président de la République brésilienne, M. Luiz Inácio Lula da Silva, prononcées dans un hangar de l’aéroport de Sao Paulo-Guarulhos, aménagé pour l’occasion, le pape a exprimé son affection pour ce pays possédant le plus grand nombre de catholiques au monde, « source de joie et d’espérance pour toute l’Eglise ».

L’Eglise catholique, a expliqué le pape « est appelée à être, dans le monde, témoin de l’amour du Père, qui veut faire de l’humanité, dans son Fils, une unique famille ».

« C’est de là que naît son profond engagement dans la mission d’évangélisation, au service de la cause de la paix et de la justice », a-t-il affirmé, faisant allusion à l’un des thèmes principaux de sa visite, qui culminera le 13 mai, avec l’inauguration de la Ve Conférence de l’Episcopat à Aparecida, située à 160 kilomètres de Sao Paulo.

« La décision d’organiser une Conférence essentiellement missionnaire reflète donc bien le souci de l’épiscopat, tout comme le mien, de chercher des chemins appropriés pour faire en sorte que ‘nos peuples aient la vie’, en Jésus Christ, comme le rappelle le thème de la Conférence », a poursuivi le pape.

L’évêque de Rome souhaite que cet événement renforce l’identité de l’Amérique « à travers la promotion du respect de la vie, depuis sa conception jusqu’à sa fin naturelle ». Il précise que la Conférence « fera également de la promotion de la personne l’axe de la solidarité, surtout avec les pauvres et les personnes abandonnées ».

Le pape présente trois objectifs pour l’Eglise : « l’engagement pour assurer le renforcement de la famille, comme cellule de base de la société ; l’engagement à l’égard des jeunes, dont la formation constitue un facteur décisif pour l’avenir d’une Nation, et enfin, et non le moindre, l’engagement dans la défense et la promotion des valeurs sous-jacentes dans toutes les couches de la société, surtout au sein des populations autochtones ».

Dans son allocution, le président Lula s’est félicité de la collaboration de l’Eglise dans la lutte contre la faim et la pauvreté, et a souligné la nécessité de défendre la famille et de promouvoir l’éducation des jeunes.

Au terme de la cérémonie de bienvenue à l’aéroport, le pape s’est rendu en hélicoptère au « Campo de Marte » à Sao Paulo. Il a ensuite parcouru environ 5 kilomètres, sous une pluie fine, à bord d’une « papamobile » jusqu’à l’abbaye Saint Benoît, où il résidera pendant son séjour.

A son arrivée à l’abbaye, Benoît XVI a salué la foule remplie d’enthousiasme, venue l’accueillir malgré la pluie. Après une brève allocution, il a donné sa bénédiction et souhaité une bonne nuit à la foule rassemblée devant le monastère.

La journée de demain jeudi commencera par une visite de courtoisie au président Lula. Le pape rencontrera également des représentants d’autres confessions chrétiennes et d’autres religions. Une rencontre avec les jeunes aura lieu au stade de Pacaembu

« Je vous dis cela pour que ma joie soit en vous »

10 mai, 2007

Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Soeurs Missionnaires de la Charité
Something Beautiful for God (trad. La Joie du don, p. 73 rev.)

« Je vous dis cela pour que ma joie soit en vous »

La joie est prière. La joie est force. La joie est amour. Elle est comme un filet d’amour qui prend les âmes. « Dieu aime ceux qui donnent avec joie » (2Co 9,7). Ceux qui donnent avec joie donnent le plus. Il n’y a pas de meilleure façon de manifester notre gratitude à Dieu et aux hommes que d’accepter tout avec joie. Un coeur brûlant d’amour est nécessairement un coeur joyeux. Ne laissez jamais la tristesse vous envahir au point de vous faire oublier la joie du Christ ressuscité.

Nous éprouvons tous l’ardent désir du ciel où se trouve Dieu. Or il est en notre pouvoir à tous d’être dès maintenant au ciel avec lui, d’être heureux avec lui en cet instant même. Mais ce bonheur immédiat avec lui veut dire : aimer comme il aime, aider comme il aide, donner comme il donne, servir comme il sert, secourir comme il secourt, demeurer avec lui toutes les heures du jour, et toucher son être même derrière le visage de l’affliction humaine.

une poesie de Marc Chagall

9 mai, 2007

 

une poésie en français de Marc Chagall, je vous la mets vite, du site:

http://www.cernuscoinsieme.it/web/oasi/preghiere/crocifisso.htm

Dans la nuit quelqu’un dit
Ne mêle pas mots et couleurs
Fleurs et soleil
L’ame derrière les nuages
A peine éclaire, vole et fuit
Quelqu’un dit
N’attends pas trop de lumière
Sur la route
Tes larmes, tu les boiras seul
Au bout du chemin
Quelqu’un m’a dit
Il y a là-bas aux aguets
Une croix
Un cavalier d’en haut venu
M’enlève dans ses bras.

Marc Chagall

8.5.07 Dotre Dame de Pompei – prière avec Padre Pio

9 mai, 2007

madonnadipompei.jpg

du site: 

http://saint.padre.pio.free.fr/rosaire-chaine.htm

 

Padre Pio avait presque toujours le chapelet en main. Les Italiens disent : la corona, la couronne. Quiconque a en mémoire la silhouette de Padre Pio est convaincu de cela, comme d’une évidence.
Il est peut-être moins connu que Padre Pio n’a presque rien dit sur la prière du chapelet ; et que les méditations des mystères, que nous connaissons de lui, sont en fait des extraits tirés de ses lettres : Padre Pio n’a jamais écrit de mé
ditation du rosaire.
Alors, en ce mois du rosaire, dans lequel nous entrons résolument à la suite et en compagnie de notre cher saint, fixons simplement notre regard sur la main du Padre, et tendons l’oreille de notre cœur pour écouter une prière à la Vierge de Pompéi, Notre-Dame du Très Saint Rosaire. Padre Pio vénérait beaucoup ce sanctuaire et priait sans aucun doute souvent la supplique à la Madone de Pompéi. Il prie avec nous – et sans doute est-ce la meilleure leçon de prière qu’
il puisse nous donner.

Nous implorons de toi, maintenant, une dernière grâce, ô Reine. Tu ne peux nous la refuser. Accorde à chacun de nous ton amour fidèle et ta bénédiction maternelle.
Nous ne nous détacherons pas de toi, jusqu’à ce que tu nous ais bé
nis.
Bénis, ô Marie, en ce moment, le Souverain Pontife. Aux splendeurs anciennes de ta Couronne, aux triomphes de ton Rosaire, par lesquels tu es appelée Reine des Victoires, ajoute, ô mère, encore ceci : accorde le triomphe à la foi chrétienne et la paix à la terre des hommes. Bénis les Evêques, les prêtres, particulièrement tous ceux qui se dévouent pour l’honneur de ton sanctuaire. Bénis tous les fidèles associés à ton sanctuaire de Pompéi et tous ceux qui pratiquent et diffusent la dé
votion au Saint Rosaire.

O Rosaire béni de Marie,
douce Chaîne qui nous relie à
Dieu,
lien d’
amour qui nous unit aux anges,
tour de salut contre les assauts de l’
enfer,
port sû
r dans le naufrage commun,
nous ne te lâ
cherons jamais plus.
Tu seras notre réconfort à l’heure de l’
agonie.
A toi sera le dernier baiser de la vie qui s’é
teint,
Et la dernière parole sur nos lè
vres sera ton doux nom,
ô Reine du Rosaire de Pompé
i,
ô notre Mère très chè
re,
ô Refuge des pé
cheurs,
ô Souveraine consolatrice des affligé
s.
Sois partout bénie, aujourd’
hui et toujours,
sur la terre et dans le ciel. Amen. 

(conclusion de la supplique à Notre-Dame de Pompéi)

Benoît XVI au Brésil. Pendant ce temps les « latinos » envahissent le Nord

9 mai, 2007

du site: chiesa »Espresso »:

Benoît XVI au Brésil. Pendant ce temps les « latinos » envahissent le Nord


Les Etats-Unis sont d
ésormais le cinquième pays du monde en termes de population latino-américaine. Enquête du Pew Forum sur une émigration qui change la face du catholicisme dans le pays leader de l’Occident

par Sandro Magister

ROMA, le 9 mai 2007
Le voyage de Benoît XVI au Brésil est le premier quil accomplit, en tant que pape, en dehors du monde qui semble lui être le plus familier: lEurope et lOccident.

Mais les frontières entre lAmérique latine et lhémisphère Nord ne sont plus aussi nettes quautrefois. Avec 37 millions dimmigrés hispaniques, les Etats-Unis sont désormais le cinquième pays au monde et bientôt le quatrième en termes de population latino-américaine, après le Brésil, le Mexique, la Colombie et lArgentine et devant tous les autres pays du Centre et du Sud de lAmérique. Aux Etats-Unis, un catholique sur trois vient dAmérique latine, parle espagnol ou portugais et fréquente de préférence les églises où il retrouve des fidèles venus eux aussi du Sud.

En outre, près de la moitié des immigrés hispaniques aux Etats-Unis sidentifient comme charismatiques, exactement comme il en est dans leur pays dorigine. Cela modifie sensiblement le paysage religieux des Etats-Unis, notamment en ce qui concerne lEglise catholique. Non seulement les latino-américains bouleversent les chiffres, mais ils changent aussi la manière dont le catholicisme est vécu dans le pays leader de lOccident.

Une enquête du Pew Forum on Religion & Public Life, publiée aux Etats-Unis à la veille du voyage de Benoît XVI au Brésil, a étudié pour la première fois en profondeur cette impressionnante transformation, qui aura de répercussions sur lavenir du catholicisme mondial.

Le texte intégral de lenquête est disponible sur le site Internet du Pew Forum:

> Changing Faiths: Latinos and the Transformation of American Religion

En voici les résultats essentiels, point par point:

RELIGION ET DEMOGRAPHIE

Plus des deux tiers des « latinos » des Etats-Unis 68% sont catholiques. Parmi ceux-ci, 28% se définissent comme charismatiques, une proportion qui atteint les 70% chez les immigrés protestants.

Les immigrés originaires du Mexique sont pour la plupart catholiques. Les protestants sont les plus nombreux parmi ceux qui proviennent de Porto Rico. Les sans-religion une faible part du total des immigrés sont pour la majorité originaires de Cuba.

Le Pew Forum prévoit que dici 2030, les latino-américains passeront de 33% à 41% de la population catholique des Etats-Unis.

PRATIQUES ET CROYANCES RELIGIEUSES

Par rapport aux autres catholiques des Etats-Unis, les hispaniques ont plus de dévotion pour la Vierge, prient davantage les saints et considèrent la Bible comme un texte directement inspiré par Dieu. Ils vont plus souvent à l’église et accordent à la religion une place plus grande dans leur vie.

En outre, une bonne moitié des catholiques « latinos » pensent que Jésus reviendra bientôt sur terre, au cours de leur vie. Trois sur quatre sont convaincus que Dieu assure richesse et santé à ceux qui ont la foi.

CATHOLIQUES ET CHARISMATIQUES

A la différence des autres catholiques des Etats-Unis, dont seulement un sur dix se définit comme charismatique, 28% des catholiques « latinos » se considèrent comme tels. Une proportion qui augmente beaucoup si lon observe non pas les classifications mais les comportements typiques de ce catholicisme puritain, communautaire, inspiré, avec de nombreuses expériences supranaturelles, depuis les guérisons jusqu’à la pratique de langues inconnues.

Par rapport aux autres catholiques, les charismatiques dorigine latino-américaine sont également beaucoup plus fidèles aux doctrines traditionnelles de lEglise: ils pensent que, lors de la messe, le pain et le vin sont réellement le corps et le sang de Jésus, ils se confessent et récitent le rosaire.

CONVERSIONS

Un émigré d’Amérique latine sur cinq a changé de religion, presque toujours par « désir dune expérience de Dieu plus directe et plus personnelle ». Ils sont très peu nombreux à dire quils ont quitté lEglise catholique parce quils n’étaient pas satisfaits de ses positions sur des sujets comme le célibat du clergé ou linterdiction du divorce, ou en raison de la manière « ni vivante ni entraînante » de célébrer la messe (un rejet dailleurs partagé par la moitié dentre eux).

En ce qui concerne les autres croyances, 42% des catholiques »latinos » expriment un jugement favorable sur les chrétiens évangéliques, 38% sur les juifs, 36% sur les protestants pentecôtistes, 32% sur les mormons, 26% sur les musulmans, 17% sur les athées. Ceux qui nont pas de jugement favorable ne se prononcent généralement pas. Dans les autres confessions, on peut noter le jugement très favorable (77%) des pentecôtistes sur les juifs.

EGLISE ETHNIQUE

Aux Etats-Unis, les églises fréquentés par les catholiques « latinos » sont, selon les deux tiers des interviewés, celles qui réunissent les trois conditions suivantes: la messe y est célébrée en espagnol ou en portugais, les fidèles appartiennent à la même ethnie et les prêtres sont hispaniques.

RELIGION ET POLITIQUE

Alors que la majorité des catholiques non hispaniques préfère que lEglise se tienne éloignée de la politique, les « latinos » ne sont pas de cet avis: 57% demandent que lEglise se prononce de temps en temps sur les questions sociales et politiques. Et 44% regrettent que les leaders politiques manifestent « trop peu » leur foi religieuse.

52% des catholiques provenant dAmérique Latine sont contre le mariage des homosexuels, 54% soutiennent que lavortement doit être illégal, 40% sont opposés à la peine de mort, ces pourcentages étant plus élevés chez les personnes qui vont à la messe plus fréquemment.

Sept latinos sur dix, quils soient catholiques ou protestants, disent que les Eglises ne devraient pas donner dindications sur les partis et les candidats. Pour le vote, les catholiques hispaniques sont trois fois plus nombreux à se déclarer en faveur du parti démocrate que du parti républicain (48% contre 17%), contrairement aux protestants qui sont majoritairement républicains.

En tout cas, près de la moitié des catholiques latinos, la même proportion que chez les protestants, sont convaincus que les problèmes sociaux seraient résolus si plus de gens sapprochaient du Christ.

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