Archive pour le 24 mai, 2007

« Sois le pasteur de mes brebis »

24 mai, 2007

Saint Augustin (354-430), évêque d’Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l’Église
Sermons sur saint Jean, 122, 2-4 ; 123, 5 (Véricel, L’Evangile commenté, p. 350-351)

« Sois le pasteur de mes brebis »

Le Seigneur demande à Pierre s’il l’aime, ce qu’il savait déjà ; et il le lui demande non pas une fois, mais deux et même trois. Et chaque fois Pierre répond qu’il l’aime ; et chaque fois Jésus lui confie le soin de faire paître ses brebis. A son triple reniement répond ici une triple affirmation d’amour. Il faut que sa langue serve son amour, comme elle a servi sa peur ; il faut que sa parole témoigne aussi clairement devant la vie qu’elle l’a fait devant la mort. Il faut qu’il donne une preuve de son amour en s’occupant du troupeau du Seigneur, comme il en a donné de sa crainte en reniant le Pasteur.

Il devient évident que ceux qui s’occupent des brebis du Christ avec l’intention d’en faire leurs brebis plutôt que celles du Christ ont de l’affection pour eux au lieu d’en avoir pour le Christ. C’est le désir de la gloire, de la domination ou du profit qui les conduit, et non le désir aimant d’obéir, de secourir et de plaire à Dieu. Cette parole trois fois répétée par le Christ condamne ceux que l’apôtre Paul gémit de voir chercher leurs intérêts plutôt que ceux de Jésus Christ (Ph 2,21). Que signifient, en effet, ces paroles : « M’aimes-tu ? Pais mes brebis » ? C’est comme s’il disait : Si tu m’aimes, ne t’occupe pas de toi, mais de mes brebis ; regarde-les non comme les tiennes, mais comme les miennes ; en elles, cherche ma gloire, et non la tienne ; mon pouvoir, et non le tien ; mes intérêts, et non les tiens… Ne nous préoccupons donc pas de nous-mêmes; aimons le Seigneur et, en nous occupant de ses brebis, recherchons l’intérêt du Seigneur sans nous inquiéter du nôtre.

Il y a quelque chose que je voudrais éclaircir – un reportage du Zenith

24 mai, 2007

Il y a quelque chose que je voudrais éclaircir, au moins pour ma connaissance de le Pape et de la foi chrétienne, il est vrai que le Pape en voyageant en différents lieux du monde tient des discours et ceux-ci, différentes fois ont été repris de la même Pape ; la critique de quelques journaux on line et de quelques site internet qui dit que le « Pape se corrige » est un discours qui fait qui ne sait pas comprendre à fond la foi chrétienne ;

souvent, au contraire, presque toujours, lorsque il se regarde à un fait, à une histoire, aux interprétation de l’Écriture, il ne s’est pas signifié seulement, le monde n’est pas fait noir et blanc, mais, heureusement, divergés de couleurs, et ainsi ils sont même tous écrits interprétés de la Sacrée Écriture, toute la théologie, toute l’histoire, peut-être aucune de est en mesure de comprendre ensemble toutes des façades d’un événement, est une capacité de compréhensions peut-être plus hautes que celle humaine normal; le Pape, et s’il se corrigeait irait comme témoignage de son humilité, ne se corrige pas s’il regarde autrefois, dans conteste d’un voyage, à une lecture d’un événement, et si ensuite, à Rome, il relit le même événement en mode plus vaste, il n’est pas contradictoire, contradictoire souvent est l’homme qui est capable de comprendre seulement un discours (pour ne pas dire seulement une couleur politique) ;

à meilleure explication de ce que je dis, et de la possible de diversité de lecture d’un événement je vous poste (en traduction) articule de Zenith :

Donnée publication : 2007-05-24

Il faut distinguer action évangélisatrice et colonisation, explique un Évêque Second monsignor José Yanguas, Évêque de Cuenca, le Pape a parlé avec « grande exactitude » APARECIDA, jeudi, 24 mai 2007 (ZENIT.org).

Monsignor José María Yanguas, Évêque de Cuenca (Espagne), a affirmé ce mercredi que Bénit XVI a parlé avec « grande exactitude » environ l’action évangélisatrice en Amérique Latine. L’Évêque même a ajouté qu’on doit distinguer entre l’action de l’évangélisation des missionnaires et l’œuvre de colonisation. « Il est évident qu’il s’agit d’une réalité complexe », a dit l’Évêque dans une rencontre avec la presse dans le Sanctuaire d’Aparecida, en se rappelant de que la présence d’Espagne et de Portugal en Amérique Latine a duré trois ou quatre siècles et qu’il y a eu des variations de région à région. « De l’autre côté, il faut distinguer même les différences entre œuvre de colonisation ou de conquête et l’action proprement évangélisatrice. Elles sont deux réalités contemporaines, mais il me semble qu’ils soient essentiellement divergés, même si ils contemplent directement piqués de contacte « , a observé. Selon monsignor Yanguas, dans l’Audience générale de ce mercredi, dans lequel il a réfléchit sur son récent voyage à Brésil, le Pape il a parlé de la question de l’évangélisation de l’Amérique Latine « avec grand équilibre et avec grande exactitude ». « Il est difficile ne pas être d’accord », a souligné. L’Évêque a dit que Benoît XVI n’a pas oublié les « ombres » de la période suivante à l’arrivée des Espagnols et des Portugais dans le continente. Selon les discours, conscient des situations d’injustice qui se sont vérifiées, le Pape, dans les mots qui ont dit à Brésil, a voulu souligner le côté positif, c’est-à-dire « le précieux héritage résultant de la rencontre des cultures ».

 

23.5.07 – Audience générale – Texte intégral de la catéchèse du pape

24 mai, 2007

du site: 

http://www.zenit.org/french/

2007-05-23

Audience générale : Voyage de Benoît XVI au Brésil

Texte intégral de la catéchèse du pape

ROME, Mercredi 23 mai 2007 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le texte intégral de la catéchèse que le pape Benoît XVI a prononcée au cours de l’audience générale de ce mercredi, place Saint-Pierre.

* * *

Chers frères et sœurs,

Au cours de cette audience générale je voudrais m’arrêter sur le voyage apostolique que j’ai accompli au Brésil, du 9 au 14 de ce mois. Après deux années de pontificat, j’ai finalement eu la joie de me rendre en Amérique latine, que j’aime tant et où vit, de fait, une grande partie des catholiques du monde. Ma destination a été le Brésil, mais j’ai voulu embrasser tout le grand sous-continent latino-américain, également parce que l’événement ecclésial qui m’a conduit en ce lieu a été la Ve Conférence générale de l’épiscopat latino-américain et des Caraïbes. Je désire renouveler l’expression de ma profonde gratitude pour l’accueil que j’ai reçu, à mes chers frères évêques, en particulier ceux de São Paulo et d’Aparecida. Je remercie le président du Brésil et les autres Autorités civiles de leur collaboration cordiale et généreuse ; je remercie avec une grande affection le peuple brésilien pour la chaleur avec laquelle il m’a accueilli et pour l’attention qu’il a prêtée à mes paroles.

Mon voyage a tout d’abord eu la valeur d’un acte de louange à Dieu pour les « merveilles » accomplies chez les peuples de l’Amérique latine, pour la foi qui a animé leur vie et leur culture pendant plus de cinq cents ans. Dans ce sens, ce voyage a été un pèlerinage, qui a atteint son sommet dans le Sanctuaire de la Vierge d’Aparecida, principale patronne du Brésil. Le thème de la relation entre foi et culture a toujours beaucoup tenu à cœur de mes vénérés prédécesseurs Paul VI et Jean-Paul II. J’ai voulu le reprendre en confirmant l’Eglise qui est en Amérique latine et aux Caraïbes sur le chemin d’une foi qui s’est faite et qui se fait histoire vécue, piété populaire, art, dans un dialogue avec les riches traditions précolombiennes et, ensuite, avec les multiples influences européennes et d’autres continents. Le souvenir d’un passé glorieux ne peut bien sûr pas ignorer les ombres qui accompagnèrent l’œuvre d’évangélisation du continent latino-américain : en effet, il n’est pas possible d’oublier les souffrances et les injustices infligées par les colonisateurs aux populations autochtones, souvent foulées au pied dans leurs droits humains fondamentaux. Mais le fait de mentionner à juste titre ces crimes injustifiables — des crimes par ailleurs déjà condamnés par des missionnaires comme Bartolomé de Las Casas et par des théologiens comme Francesco da Vitoria de l’Université de Salamanque — ne doit pas empêcher de prendre acte avec gratitude de l’œuvre merveilleuse accomplie par la grâce divine parmi ces populations au cours de ces siècles. L’Evangile est ainsi devenu sur ce continent l’élément porteur d’une synthèse dynamique qui, avec différents aspects selon les divers pays, exprime toutefois l’identité des peuples latino-américains. Aujourd’hui, à l’époque de la mondialisation, cette identité catholique se présente encore comme la réponse la plus adaptée, à condition d’être est animée par une sérieuse formation spirituelle et par les principes de la doctrine sociale de l’Eglise.

Le Brésil est un grand pays qui conserve des valeurs chrétiennes profondément enracinées, mais qui affronte également d’immenses problèmes sociaux et économiques. Pour contribuer à leur résolution, l’Eglise doit mobiliser toutes les forces spirituelles et morales de ses communautés, en cherchant des convergences opportunes avec les autres énergies saines du pays. Parmi les éléments positifs, je peux indiquer avec certitude la créativité et la fécondité de cette Eglise, dans laquelle naissent sans cesse de nouveaux Mouvements et de nouveaux Instituts de vie consacrée. Tout aussi méritoire est le dévouement généreux de nombreux fidèles laïcs, qui se montrent très actifs dans les diverses initiatives organisées par l’Eglise.

Le Brésil est également un pays qui peut offrir au monde le témoignage d’un nouveau modèle de développement : en effet, la culture chrétienne peut promouvoir une « réconciliation » entre les hommes et la création, à partir du rétablissement de la dignité personnelle dans la relation avec Dieu le Père. Un exemple éloquent en est la « Fazenda da Esperança », un réseau de communautés de réinsertion pour les jeunes qui veulent sortir du tunnel obscur de la drogue. Dans celle que j’ai visitée, qui m’a laissé une profonde impression dont je garde le souvenir vivant dans mon cœur, la présence d’un monastère de sœurs clarisses est significative. Cela m’a paru emblématique pour le monde d’aujourd’hui, qui a besoin d’une « réinsertion » certainement psychologique et sociale, mais encore plus profondément spirituelle. La canonisation, célébrée dans la joie, du premier saint natif du pays a également été emblématique : il s’agit de frère Antonio de Sant’Anna Galvão. Ce prêtre franciscain du XVIIIe siècle, qui éprouvait une très profonde dévotion pour la Vierge Marie, apôtre de l’Eucharistie et de la Confession, fut appelé, étant encore en vie, « homme de paix et de charité ». Son témoignage est une confirmation supplémentaire du fait que la sainteté est la véritable révolution, qui peut promouvoir l’authentique réforme de l’Eglise et de la société.

Dans la cathédrale de São Paulo j’ai rencontré les évêques du Brésil, la conférence épiscopale la plus nombreuse du monde. Leur témoigner le soutien du successeur de Pierre était l’un des objectifs principaux de ma mission, car je connais les grands défis que l’annonce de l’Evangile doit affronter dans ce pays. J’ai encouragé mes confrères à poursuivre et à renforcer l’engagement de la nouvelle évangélisation, en les exhortant à développer de manière ramifiée et méthodique la diffusion de la Parole de Dieu, afin que la religiosité innée et diffuse des populations puisse être approfondie et devenir une foi mûre, une adhésion personnelle et communautaire au Dieu de Jésus Christ. Je les ai encouragés a retrouver partout le style de la communauté chrétienne primitive, décrite dans le Livre des Actes des Apôtres: assidue dans la catéchèse, dans la vie sacramentelle et dans la charité active. Je connais le dévouement de ces fidèles serviteurs de l’Evangile, qu’ils veulent présenter sans réductions ni confusions, en veillant sur le dépôt de la foi avec discernement ; leur préoccupation constante est également de promouvoir le développement social principalement à travers la formation des laïcs, appelés à assumer des responsabilités dans le domaine de la politique et de l’économie. Je rends grâce à Dieu de m’avoir permis d’approfondir la communion avec les évêques brésiliens, et je continue à les porter toujours dans ma prière.

Un autre moment caractéristique du voyage a sans aucun doute été la rencontre avec les jeunes, espérance non seulement pour l’avenir, mais force vitale également pour le présent de l’Eglise et de la société. C’est pourquoi la veillée qu’ils ont animée à São Paulo du Brésil a été une fête de l’espérance, éclairée par les paroles du Christ adressées au « jeune homme riche », qui lui avait demandé : « Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ? » (Mt 19, 16). Jésus lui indiqua tout d’abord « les commandements » comme le chemin de la vie, puis il l’invita à tout quitter pour le suivre. Aujourd’hui aussi l’Eglise fait la même chose : elle repropose tout d’abord les commandements, véritable chemin d’éducation de la liberté au bien personnel et social, et surtout elle propose le « premier commandement », celui de l’amour, car sans l’amour même les commandements ne peuvent pas donner un sens plein à la vie et procurer le véritable bonheur. Seul celui qui rencontre en Jésus l’amour de Dieu et se met sur cette voie pour le faire régner parmi les hommes, devient son disciple et son missionnaire. J’ai invité les jeunes à être des apôtres des jeunes de leur âge ; et dans ce but en soignant toujours leur formation humaine et spirituelle ; à avoir une grande estime du mariage et du chemin qui conduit à celui-ci, dans la chasteté et la responsabilité ; à être également ouverts à l’appel à la vie consacrée pour le Royaume de Dieu. En résumé, je les ai encouragés à mettre à profit la grande « richesse » de la jeunesse, pour être le visage jeune de l’Eglise.

Le sommet du voyage a été l’inauguration de la cinquième Conférence générale de l’épiscopat latino-américain et des Caraïbes, dans le Sanctuaire de Notre-Dame d’Aparecida. Le thème de cette grande et importante assemblée, qui se conclura à la fin du mois, est « Disciples et missionnaires de Jésus Christ, afin que nos peuples aient la vie en Lui — Je suis le chemin, la Vérité et le Vie ». Le binôme « disciples et missionnaires » correspond à celui que l’Evangile de Marc rapporte à propos de l’appel des Apôtres : « (Jésus) en institua douze pour qu’ils soient avec lui, et pour les envoyer prêcher » (Mc 3, 14-15). Le mot « disciples » rappelle la dimension de la formation et de l’imitation ; de la communion et de l’amitié avec Jésus ; le terme « missionnaires » exprime le fruit de la condition de disciple, c’est-à-dire le témoignage et la communication de l’expérience vécue, de la vérité et de l’amour connus et assimilés. Etre disciples et missionnaires comporte un lien étroit avec la Parole de Dieu, avec l’Eucharistie et les autres Sacrements, le fait de vivre dans l’Eglise dans une écoute obéissante de ses enseignements. Renouveler avec joie la volonté d’être disciples de Jésus, d’« être avec Lui », est la condition fondamentale pour être des missionnaires de Jésus « en repartant du Christ », selon la consigne du pape Jean-Paul II à toute l’Eglise après le Jubilé de l’An 2000. Mon vénéré prédécesseur a toujours insisté sur une évangélisation « nouvelle dans son ardeur, dans ses méthodes, dans son expression », comme il affirma précisément en s’adressant à l’Assemblée du CELAM, le 9 mars 1983, à Haïti (cf. Insegnamenti VI/1 [1983], 698). Avec mon voyage apostolique, j’ai voulu exhorter à poursuivre sur cette route, en offrant comme perspective unifiante celle de l’Encyclique Deus caritas est, une perspective inséparablement théologique et sociale, qui peut être résumée par cette expression : c’est l’amour qui donne la vie. « La présence de Dieu, l’amitié avec le Fils de Dieu incarné, la lumière de sa Parole, sont toujours des conditions fondamentales pour la présence et l’efficacité de la justice et de l’amour dans notre société » (Discours d’inauguration de la Ve Conférence générale de l’épiscopat latino-américain et des Caraïbes, n. 4 ; L’Osservatore Romano en italien, 14-15 mai 2007, p. 14).

Je confie les fruits de cet inoubliable voyage apostolique à l’intercession maternelle de la Vierge Marie, vénérée sous le titre de Notre-Dame de Guadalupe en tant que patronne de l’Amérique tout entière, et au nouveau saint brésilien, Frère Antonio de Sant’Anna Galvão.

Voici le résumé en français de la catéchèse, lu par le pape :

Chers Frères et Sœurs,

Au début de ce mois, j’ai eu la joie d’accomplir un Voyage apostolique au Brésil. Répondant à l’invitation des évêques d’Amérique latine et des Caraïbes, j’ai pu rendre grâce au Seigneur pour la foi qui a animé la vie et la culture des peuples d’Amérique latine durant plus de cinq cents ans. Je remercie les Autorités religieuses et civiles de leur collaboration, et tout le peuple brésilien de la chaleur de son accueil.

Dans la cathédrale de São Paolo, j’ai rencontré les évêques du Brésil, les encourageant à développer la nouvelle évangélisation, par la diffusion de la Parole de Dieu et par la formation de tous les fidèles à une foi toujours plus adulte. Aux jeunes, à l’image des premières communautés chrétiennes, j’ai rappelé que seul celui qui rencontre en Jésus l’amour de Dieu et qui marche sur les pas du Seigneur pour le mettre en pratique peut devenir disciple et missionnaire. Je me souviens aussi de ma visite à la «Fazenda da Esperança», un réseau de communautés accueillant les jeunes qui veulent sortir du tunnel de la drogue. Le point culminant du Voyage fut l’inauguration de la cinquième Conférence générale de l’Épiscopat latino-américain et des Caraïbes, au Sanctuaire de Notre-Dame Aparecida. Sur les pas du Pape Jean-Paul II, j’ai invité les évêques à poursuivre sur le chemin d’une évangélisation nouvelle «dans son ardeur, dans ses méthodes, dans son expression», dans la perspective inséparablement théologique et sociale de l’Encyclique Deus caritas est, que l’on peut résumer ainsi : c’est l’amour qui donne la vie. Je confie les fruits de ce Voyage à Notre-Dame de Guadalupe, patronne de l’Amérique, et au nouveau saint brésilien, Frère Antonio de Sant’Anna Galvão.

Je salue cordialement les pèlerins francophones présents ce matin, en particulier la Délégation des Œuvres pontificales missionnaires. Je les invite, en ces jours qui nous préparent à la Pentecôte, à implorer la venue de l’Esprit Saint, qui façonne le cœur des disciples et qui les invite à l’audace missionnaire.

© Copyright du texte original plurilingue : Librairie Editrice Vaticane
Traduction réalisée par Zenit

Echos du monde – Visite du pape Benoît XVI en France…

24 mai, 2007

du site:

http://www.pelerin.info/theologia/article.jsp?rubId=16594&docId=2303852

Echos du monde

Visite du pape Benoît XVI en France…

Benoît XVI devrait se rendre en France à la fin du mois de mai 2008. Ce voyage, motivé par le 150e anniversaire des apparitions de la Vierge à Lourdes, pourrait aussi comporter une étape à Paris, ainsi qu’à Strasbourg.

Selon des sources concordantes rassemblées par I.MEDIA, partenaire de l’agence Apic à Rome, le président de la Conférence épiscopale française, le cardinal Jean-Pierre Ricard, a invité Benoît XVI à venir à Lourdes autour du 31 mai 2008, à l’occasion de la fête mariale de la Visitation. Le pape aurait répondu positivement. L’organisateur des voyages pontificaux, Alberto Gasbarri, s’apprête à se rendre au sanctuaire marial de Lourdes pour une première visite de préparation en vue de ce déplacement du pape. Quant à l’évêque de Tarbes et Lourdes, Mgr Jacques Perrier, il vient d’effectuer un bref séjour à Rome du 18 au 21 mai.

A Lourdes, sur les traces de Jean Paul II qui y a effectué le dernier voyage de son pontificat en août 2004, Benoît XVI pourrait participer à une veillée mariale, présider une messe et rencontrer l’ensemble de l’épiscopat français. Ce séjour à Lourdes comporterait une prière devant la grotte des 18 apparitions de la Vierge Marie à sainte Bernadette, entre février et juillet 1858. La visite du pape, à la fin du mois de mai, viendrait clore ce mois traditionnellement dédié à la Vierge.

Benoît XVI a aussi un lien privilégié avec Lourdes, puisque lorsqu’il récite son chapelet dans les jardins du Vatican, il fait presque chaque jour une pause devant la reproduction de la célèbre grotte de Massabielle.

Outre ce déplacement à Lourdes, une étape à Paris est à l’étude pour de ce premier voyage en France de Benoît XVI. Il pourrait ainsi y rencontrer le président de la République, Nicolas Sarkozy. A l’occasion de son bref passage dans la capitale française, avant de se rendre à Lourdes, le pape pourrait aussi faire étape à la cathédrale Notre-Dame. Par ailleurs, membre associé étranger de l’Académie des Sciences morales et politiques depuis 1992, il a aussi été invité à se rendre sous la célèbre coupole de l’Institut de France.

Discours devant le Conseil de l’Europe

Enfin, Benoît XVI a été invité à intervenir à la fois devant le Conseil de l’Europe et le Parlement européen, à Strasbourg. Le pape aurait également accepté cette invitation.

Lorsqu’il avait présenté ses lettres de créance au pape, le 19 décembre 2005, l’ambassadeur de France près le Saint-Siège, Bernard Kessedjian, avait invité Benoît XVI à venir en France. En 2005, dans ses voeux de début d’année adressés au pape, Jacques Chirac avait officialisé cette invitation, en formule de politesse, à la fin de sa lettre. Néanmoins, après la récente élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République française, c’est au nouveau locataire de l’Elysée d’inviter officiellement le pape.

Au cours de son pontificat, Jean Paul II s’était rendu à huit reprises en France, faisant de l’hexagone le pays le plus visité par ce pape avec son pays natal, la Pologne. Sa première visite officielle a eu lieu à Paris et à Lisieux les 30 mai et 1er juin 1980. Le pape est ensuite revenu en France, à Lourdes, les 14 et 15 août 1983.

Son troisième voyage l’a conduit à Lyon, Taizé, Paray-le-Monial, Ars et Annecy, en octobre 1986. Deux ans plus tard, il s’est rendu à Strasbourg en octobre 1988. Il s’était alors exprimé devant l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, ainsi que devant la Cour européenne des Droits de l’Homme et le Parlement européen. Il s’était aussi rendu ainsi à Metz, Nancy, Mulhouse et au Mont Sainte-Odile.

En outre, en se rendant à Madagascar ,les 1er et 2 mai 1989, il avait fait escale sur l’île de la Réunion. Du 19 au 22 septembre 1996, il avait visité Reims et l’ouest de l’hexagone, en se rendant à Tours, à Saint-Laurent-sur-Sèvre et au sanctuaire de Sainte-Anne-d’Auray en Bretagne. Il s’était rendu à Paris du 21 au 24 août 1997 pour les 12e Journées mondiales de la jeunesse. C’est en août 2004 qu’il avait effectué à Lourdes son dernier voyage à l’étranger.

2008 : 150e anniversaire des apparitions de Lourdes

En 2008, Lourdes fêtera le 150e anniversaire des apparitions de la Vierge à Bernadette Soubirous. Les organisateurs de ce jubilé organisé du 8 décembre 2007 au 8 décembre 2008 veulent « valoriser la mission de Lourdes » tout en se démarquant des précédents jubilés qui avaient vu, en 1908, un défilé des « miraculés » et, en 1958, la construction de la basilique souterraine Saint-Pie X. Douze « missions » de Lourdes ont été définies – comme les malades, les handicapés, les jeunes, la spiritualité mariale, l’œcuménisme ou les bénévoles – et chacune sera illustrée par un ou deux pèlerinages durant l’année jubilaire de 2008.

Rome, 21 mai 2007 (Apic)