Archive pour le 23 mai, 2007

« Que tous, ils soient un, comme toi, tu es en moi et moi en toi »

23 mai, 2007

Saint Ignace d’Antioche (?-vers 110), évêque et martyr
Lettre aux Ephésiens (trad. coll. Icthus, vol. 2, p. 77)

« Que tous, ils soient un, comme toi, tu es en moi et moi en toi »

Vous devez glorifier en toute manière Jésus Christ, qui vous a glorifiés vous-mêmes, afin que, unis dans une même obéissance, soumis à l’évêque et à ses prêtres, vous soyez pleinement sanctifiés. Je ne vous donne pas d’ordres, comme si j’étais un personnage. Je suis bien, il est vrai, chargé de fers pour le nom de chrétien, mais je n’ai pas encore atteint la perfection en Jésus Christ. Je ne fais que débuter à son école, et si je m’adresse à vous, c’est comme à des condisciples. C’est moi plutôt qui aurais eu besoin d’être préparé au combat par votre foi, vos exhortations, votre patience, votre longanimité. Mais puisque la charité ne me permet pas de garder le silence, je prends les devants, et je vous exhorte à marcher d’accord avec l’esprit de Dieu. Car Jésus Christ, l’inséparable Principe de notre vie, est lui-même la pensée du Père, comme les évêques, établis jusqu’aux extrémités du monde, ne sont qu’un avec l’esprit de Jésus Christ.

Vous ne devez donc avoir avec votre évêque qu’une seule et même pensée ; c’est d’ailleurs ce que vous faites. Vos prêtres, vraiment dignes de Dieu, sont unis à l’évêque comme les cordes à la lyre ; c’est ainsi que, du parfait accord de vos sentiments et de votre charité, s’élève vers Jésus Christ un concert de louanges. Que chacun de vous entre dans ce choeur ; alors dans l’harmonie de la concorde, vous prendrez par votre unité même, le ton de Dieu et vous chanterez tous d’une seule voix, par la bouche de Jésus Christ, les louanges du Père… C’est donc votre avantage de vous tenir dans une unité irréprochable ; c’est par là que vous jouirez d’une constante union avec Dieu lui-même.

avec vous

23 mai, 2007

En Italie il y a souvent, sur les journaux, sur internet et partout, attaques à l’Église et au Pape, aussi lourds,  je ne le vous mets pas il y n’aie pas quelque chose intéressant et pas de faux ou vulgaire;  le catéchèse du Pape d’aujourd’hui je ne l’ai pas traduite, je reste avec l’espoir qui trouve demain au moins un bon résumé en français, merci de votre visite et de votre présence

Pâque et Pentecôte

23 mai, 2007

du site:

http://www.interbible.org/interBible/decouverte/comprendre/2006/clb_060428.htm

 

Pâque et Pentecôte

 

Pâque(s) et Pentecôte sont des fêtes du calendrier juif et chrétien… Mais elles ne commémorent pas le même événement pour les uns et pour les autres… Pouvez-vous m’aider à y voir plus clair? 

 

Voici , en résumé, la réponse à votre question. Également connue sous le nom de Pessah (Pâque en hébreu, ce qui signifie « passage »), cette fête commémore annuellement la libération d’Israël du joug égyptien. Pour les chrétiens, la fête de Pâques commémorent annuellement la résurrection de Jésus-Christ. Pentecôte est un mot grec qui signifie « le cinquantième jour ». Également connue sous le nom de Shavouot, ce qui signifie « les semaines » en hébreu, cette fête commémore annuellement le don de la Torah (le livre saint du judaïsme) aux hébreux. Pour les chrétiens, la fête de Pentecôte commémore le don du Saint Esprit aux Apôtres. 

La Pâque juive 

Suite aux 10 plaies que Dieu avait envoyées sur le peuple Egyptien pour convaincre le Pharaon de laisser partir les esclaves hébreux, ceux-ci se sont enfuis en toute hâte pendant la nuit, emportant leur pâte à pain qui n’avait pas eu le temps de lever. Moïse conduisit le peuple, sur l’ordre de Dieu, hors d’Egypte en traversant la mer des Joncs. Cette histoire est racontée dans le livre de l’Exode (en particulier au chapitre 12, v. 1 à 27). Les livres du Lévitique (chapitre 23, 1 à 8) et Deutéronome (chapitre 16, 1 à 8) donnent des indications quant à la commémoration annuelle de ces événements. 

En dépit du fait que la libération ait eu lieu à une époque très reculée pour les Juifs qui célèbrent la Pâque aujourd’hui, celle-ci est toujours l’occasion de dire : « Ces pains, ces coupes (éléments du souvenir présents sur la table de la fête)… c’est à cause de ce que le Seigneur a fait pour moi quand je suis sorti d’Egypte, car il t’a fait sortir du pays de servitude ». La Pâque exprime visiblement cette réalité merveilleuse : Dieu est non seulement celui qui a libéré leurs ancêtres, il est leur libérateur ici et maintenant. Il s’agit donc bien davantage que l’évocation d’un événement passé : Dieu veut prendre chaque participant par la main aux fins de le libérer et de le conduire sur les chemins de la vie. 

La fête de Pessah se célèbre pendant 7 jours en Israël, au tout début de l’année juive (du 13 au 20 avril pour 2006). C’est une fête de printemps, le temps du renouveau, d’un « nouveau départ »… 

La Pâques chrétienne 

Les quatre évangélistes situent la passion du Christ (l’ensemble des événements de la vie de Jésus de son arrestation à sa mort sur la croix) au moment de la Pâque juive. Pour Matthieu (chapitre 26, 17 à 19), Marc (chapitre 14, 12 à 16) et Luc (chapitre 22, 7 à 13), le dernier repas que Jésus a pris avec ses disciples (celui où il a instauré l’eucharistie) est un repas de pessah. Pour Jean, (chapitre 18, 28 et chapitre 19, 14, 31, 36, 42), la mort de Jésus a correspondu au moment du sacrifice de l’agneau pascal lié à pessah. 

Les chrétiens ont vite fait le rapprochement entre la libération du peuple hébreu (qui a été effective au moment du passage de la mer des Joncs, symboliquement un passage à travers la mort) et la libération du péché (qui maintient les hommes en esclavage) par le passage de la mort à la résurrection de Jésus-Christ. Pessah et Pâques sont donc intimement liée par leur signification, pas étonnant dès lors, que ces deux fêtes portent le même nom. 

La fête de Pâques est fixée au premier dimanche après la pleine lune qui a lieu soit le jour de l’équinoxe de printemps (21 mars), soit aussitôt après cette date. Pâques est donc au plus tôt le 22 mars et au plus tard, le 25 avril. En 2006, Pâques tombera le 16 avril. C’est donc aussi une fête de printemps, de renouveau… 

La Pentecôte juive 

Cinquante jours après la première Pâque (soit 7 semaines), les hébreux étaient dans le désert. Dieu demanda à Moïse de le rejoindre sur le Mont Sinaï. Là, Il énonça les 10 commandements et remis à Moïse les tables de la loi. Cette histoire est racontée dans le livre de l’Exode (en particulier au chapitre 19). Les livres du Lévitique (chapitre 23, 15 à 21) et du Deutéronome (chapitre 16, 9 à 11) donnent des indications quant à la commémoration annuelle de ces événements. 

La Torah est un don de Dieu. Cette révélation divine est un moment fondamental de l’histoire d’Israël, un événement qui imprima à la nation juive son caractère unique, sa foi et son destin. C’est le début du judaïsme en tant que religion. 

La fête de Shavouot a lieu chaque année, 50 jours après le premier jour de Pessah. En 2006, elle aura lieu les 2 et 3 juin. 

La Pentecôte chrétienne 

Comme pour Pâques, les événements à l’origine de la fête chrétienne de Pentecôte ont eu lieu un jour de … Pentecôte juive. L’histoire est relatée dans le livre des Actes des Apôtres (chapitre 2) : le jour de la Pentecôte (soit 50 jours après les fêtes de Pâque qui ont vu la mort et la résurrection de Jésus), alors que les disciples étaient réunis tous ensemble, l’Esprit de Dieu descendit sur eux sous la forme de langues de feu. 

Si shavouot est à l’origine du judaïsme, on peut dire que les événements de Pentecôte sont à l’origine du christianisme, dans le sens où le don de l’Esprit de Dieu aux hommes a permis aux Apôtres de trouver la force et les paroles justes pour aller porter la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ à leurs contemporains. Encore une fois, les parallèles entre les deux événements étant assez forts, le nom de la fête est resté le même. 

Pentecôte se célèbre également 50 jours après Pâques (soit le 5 juin en 2006). 

Natalie Henchoz
Diacre, Fribourg (Suisse)
 

Bellarmino Bagatti ofm (1905-1990)

23 mai, 2007

je désire faire vous connaître, si j’ai non fait entièrement déjà, Père Bagatti a été professeur de mon professeur de Biblique, je ne l’ai pas personnellement connu, mais j’ai entendu en parler énormément pour les grandes recherches archelogiche et les découvertes, je vous reporte de toute façon le texte:

 

 

http://198.62.75.1/www1/ofm/sbf/segr/profs/Bagatti/SBFbagat_Fr.html

 

 Bellarmino Bagatti ofm (1905-1990) 

 

Le 7 octobre 1990, au Couvent franciscain de Saint Sauveur à Jérusalem le Père Bellarmino (Camillo) Bagatti de l’Ordre des Frères mineurs terminait sa course terrestre. De nombreux prêtres, religieux et religieuses, des amis israéliens et arabes participaient à ses funérailles. L’ancien patriarche de Jérusalem, sa Béatitude Mgr Beltritti, assisté de Mgr Selim Sayegh, présidait la cérémonie. Les représentants des principales écoles bibliques et archéologiques de Jérusalem avaient tenu à participer à la cérémonie.
Le Père Bagatti est né à Lari (Pisa) le 11 novembre 1905. A l’âge de 17 ans il entra dans l’ordre franciscain à La Verna en Toscane et à l’âge de 23 ans il fut ordonné prêtre. En 1931 il fut envoyé à l’Institut pontifical d’archéologie chrétienne de Rome où il obtint son doctorat en 1934. Sa thèse sur “Il Cimitero di Commodilla o dei Martiri Felice ed Adautto sulla via delle sette chiese” fut publiée en 1936 dans la collection de l’Institut “Roma sotterranea cristiana. Nuova Serie”
.
Depuis 1935 il fut Professeur de topographie de Jérusalem et d’archéologie chrétienne au Studium Biblicum Franciscanum de Jérusalem. Avec le Père Sylvester Saller en 1941 il fonda la collection “SBF Collectio Maior” et en 1951, avec le Père Donato Baldi, il fonda la revue “SBF Liber Annuus”. De 1968-1978 il fut Directeur du Studium. Sous son patronage l’Institut multiplia ses activités. Le nombre des professeurs et des étudiants s’accrut. Pendant de nombreuses années il fut professeur au Studium Théologique international de la Custodie de Terre Sainte. Il fut guide de nombreuses générations d’étudiants durant les excursions de Terre Sainte. Ses mérites furent reconnus par les nombreuses distinctions qui lui furent décernées: Chevalier de l’Ordre au mérite de la République Italienne (1955), Commandeur (1966), Membre honoraire de l’Académie mariale salésienne (1974), Commissaire correspondant de la commission pontificale d’archéologie sacrée (1977), Membre correspondant de l’Académie pontificale romaine d’Archéologie (1979), Membre correspondant de l’Académie pontificale de l’Académie romaine de Thé
ologie (1982).
Il participa à de nombreux congrès internationaux d’archéologie, de Bible et de Liturgie. Il offrit sa collaboration à de nombreux dictionnaires et encyclopédies (Enciclopedia Cattolica, Dictionnaire de la Bible Supplément, Dizionario Patristico e di Antichità Cristiane, etc.). Il a travaillé à la réédition d’ouvrages importants de Palestinologie (itinéraires de Terre Sainte et illustrations des sanctuaires et des monuments des XIV, XVI, XVII et XVIII siècles) Sa bibliographie comprend une vingtaine de volumes et plusieurs centaines d’articles. Elle est publié
e dans le Liber Annuus 40 (1990).
A l’occasion de son soixante dixième anniversaire ses confrères et ses amis lui offrirent deux volumes d’hommages, le premier contenant des études archéologiques, le second des études exégé
tiques et patristiques.
Le Père Bagatti a fait des fouilles archéologiques à Rome au cimetière de Commodilla (1933-34); en Terre sainte : au Sanctuaire des Béatitudes (1936), à la Visitation à Ain Karem (1938), Emmaüs-Qubeibeh (1940-44), Bethléem (1948), Dominus Flevit au Mont des Oliviers (1953-55), Nazareth (1954-1971), Mont Carmel (1960-61); en Jordanie: Mont Nebo (1935) et Khirbet el-Mukhayyat (à différentes é
poques).
Il collaborait volontiers aux sessions de formation permanente et d’aggiornamento. En 1969 il prit l’initiative d’organiser un “Corso di aggiornamento biblico-teologico” réservé chaque année aux religieux et religieuses du Moyen Orient (Israël, Jordanie, Chypre, Liban). De nombreux pèlerins, prêtres et séminaristes gardent le souvenir de ses confé
rences.
Son oeuvre est bien connue des spécialistes du monde entier. Les sanctuaires de Terre Sainte ne peuvent plus être présentés comme des traditions franciscaines. Grâce à ses fouilles on sait aujourd’hui que ces traditions remontent à l’époque byzantine, parfois plus haut dans le temps. L’histoire des premières communautés chrétiennes l’intéressait également. Il en offrit une synthèse remarquable. L’amour de l’art qui avait réjoui sa jeunesse à Florence refit surface lorsqu’il cessa ses travaux archéologiques. Il se consacra à l’étude des thèmes iconographiques qui étaient liés avec l’Eglise judéo-chrétienne. La littérature apocryphe le passionna jusqu’à
la fin de sa vie.
Tous ceux qui l’ont connu ont apprécié son amabilité. Il était toujours prêt à encourager et à accueillir. Il mettait sa vaste culture à la disposition de tous. Libre et serein, il évitait les polémiques et était toujours prêt à collaborer. Bref, il fut un vrai frère mineur, humble et affable, joyeux et travailleur. Il n’avait pas oublié qu’il était prêtre de Jésus-Christ et il n’hésitait pas à donner des conseils spirituels. “Que sa mémoire soit en bénédiction” (1 Mac 3,7).

Le pape présente le livre « L’ultima veggente di Fatima », écrit par le cardinal Bertone

23 mai, 2007

du site:

http://www.zenit.org/french/

2007-05-21 

Le pape présente le livre « L’ultima veggente di Fatima », écrit par le cardinal Bertone 

Recueil des entretiens entre le Cardinal et Sœur Lucie 

ROME, Lundi 21 mai 2007 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le texte de la présentation de Benoît XVI du livre « L’ultima veggente di Fatima – I miei colloqui con Suor Lucia » (La dernière voyante de Fatima – mes entretiens avec sœur Lucie) , écrit par le Cardinal Tarcisio Bertone, Secrétaire d’Etat (ed. Rai Eri – Rizzoli, 2007 – pages 196; 16,50 euro), en collaboration avec Giuseppe De Carli.

L’auteur a voulu dédier son livre « à Jean-Paul II, le pape de Fatima », et « à Benoît XVI, le pape de la Vierge Noire d’Altötting ».

A Monsieur le Cardinal
TARCISIO BERTONE
Secrétaire d’
Etat

Dans les pages de votre livre « L’ultima veggente di Fatima » (la dernière voyante de Fatima) vous avez voulu confier tous vos souvenirs, Vénéré frère, pour qu’ils ne demeurent pas simplement un précieux bagage d’émotions personnelles, mais, traitant d’événements qui ont marqué l’Eglise à la fin du XXème siècle, pour qu’ils soient confiés à la mémoire collective en tant que traces possédant une riche signification, dans son histoire séculaire.

En réalité, nous avons vécu ensemble le chapitre qui traite de la publication de la troisième partie du secret de Fatima, lors de ce temps mémorable que fut le Jubilé de l’An 2000 : moi, en qualité de préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, et vous, comme secrétaire de ce même dicastère. Le grand pape qui m’a précédé, Jean-Paul II, fécond en inspirations prophétiques et personnellement convaincu que « la main maternelle » de la Vierge avait dévié la balle qui aurait pu lui être fatale, vit que le temps était venu de lever le voile de mystère qui entourait la dernière partie du secret que la Vierge avait confié aux trois pastoureaux de Fatima. La Congrégation pour la Doctrine de la Foi, qui conservait le précieux document écrit par sœur Lucia, fut chargée de cette tâche.

Ce fut un temps de lumière, non seulement parce que le message put ainsi être connu de tous, mais aussi parce qu’ainsi était révélée la vérité dans le contexte de confusion des interprétations et des spéculations d’ordre apocalyptique qui circulaient dans l’Eglise, jetant le trouble parmi les fidèles au lieu de les inviter à la prière et à la pénitence. Mais on pouvait par ailleurs constater un regain de piété mariale, source authentique de la vie chrétienne, autour de l’imposant sanctuaire qui avait vu le jour à Fatima, et partout à travers le monde où la dévotion à la Vierge, sous l’influence des apparitions de Fatima, s’enracinait profondément dans la foi du peuple, invitant hommes et femmes à se consacrer au Cœur Immaculé de Marie.

Le pape vous a envoyé, en qualité d’évêque, vous entretenir avec la voyante, dernière survivante des trois pastoureaux. Ces entretiens n’ont pas seulement constitué une vérification importante de l’authenticité des faits, mais surtout ils ont été l’occasion de connaître la fraîcheur limpide de l’âme de sœur Lucie, l’intelligence de son cœur, typique de sa féminité, transformée en une solide foi chrétienne. A travers l’expérience de cette humble religieuse transparaît également le rôle de la Vierge Marie qui, d’une main maternelle, prend le chrétien par la main et l’accompagne dans les difficultés de la vie.

Je me suis personnellement chargé de rédiger le commentaire théologique des faits. [http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_20000626_message-fatima_it.html, ndlr.], après avoir intensément prié et profondément médité les paroles authentiques de la troisième partie du secret de Fatima, contenues dans les écrits de sœur Lucie. Je porte en moi le souvenir très vif, comme une synthèse et un précieux sceau, de la promesse réconfortante que leur fit la Très Sainte Vierge: « Mon cœur Immaculé triomphera ». Ainsi que j’ai pu l’écrire: « Le fiat de Marie, la parole de son cœur, a changé l’histoire du monde, parce qu’elle a introduit de cette manière le Sauveur dans le monde – parce que, grâce à son ‘oui’, Dieu pouvait devenir homme dans notre monde et désormais demeurer ainsi pour toujours ». Mais encore: « Depuis que Dieu lui-même a un cœur d’homme et a de ce fait tourné la liberté de l’homme vers le bien, vers Dieu, la liberté pour le mal n’a plus le dernier mot ». Le message de Fatima en constitue une nouvelle confirmation.

Alors même que j’invoque la protection de la Très Sainte Vierge de Fatima sur tous ceux qui, à travers ce livre, voudront prendre connaissance de ce témoignage, je vous donne de tout mon cœur, à vous Monsieur le Cardinal et à vous Monsieur Giuseppe de Carli, qui avez partagé les efforts de la rédaction de ces souvenirs, ma bénédiction apostolique.

Du Vatican, 22 février 2007