Archive pour le 19 mai, 2007

« Qu’ils soient un en nous, eux aussi »

19 mai, 2007

Eusèbe de Césarée (vers 265-340), évêque, théologien, historien
La Théologie ecclésiastique, III, 18-19 ; PG 24, 1042s (trad. Orval)

« Qu’ils soient un en nous, eux aussi »

Dans sa grande prière sacerdotale, notre Sauveur demande que nous soyons avec lui là où il est et que nous contemplions sa gloire. Il nous aime comme son Père l’aime et il désire nous donner tout ce que le Père lui a donné. La gloire qu’il tient de son Père, il veut nous la donner à son tour et nous faire tous un. Il veut que nous ne soyons plus une multitude mais formions tous ensemble une unité, réunis par sa divinité dans la gloire du Royaume, non pas dans la fusion en une seule substance, mais dans la perfection, sommet de la vertu. C’est cela que le Christ a proclamé quand il a dit : « Qu’ils soient parfaitement un ! » Ainsi, rendus parfaits par la sagesse, la prudence, la justice, la piété et toutes les vertus du Christ, nous serons unis à la lumière indéfectible de la divinité du Père, devenus nous-mêmes lumière par notre union avec lui, et pleinement fils de Dieu par notre communion à son Fils unique qui nous fait prendre part à l’éclat de sa divinité.

C’est de cette manière que nous deviendrons tous un avec le Père et le Fils. Car de même qu’il a déclaré que le Père et lui sont un -– « Moi et le Père, dit-il, nous sommes un » (Jn 10,30) — de même il prie pour qu’à son imitation nous participions à la même unité… Non pas cette unité de même nature qu’il a avec le Père, mais celle-ci : comme le Père l’a fait participer à sa propre gloire, ainsi lui-même, à l’imitation de son Père, communiquera sa gloire à ceux qu’il aime.

Avis: un nouvelle « Pages » sur en écrit de Paul Poupard et…

19 mai, 2007

j’ai rangé les couleurs de manière qu’ils soient lisibles avec le nouveau template, pour le moment: du « Pages », de le deux categorie: « Catéchèse du mercredi » et « Angelus Domini », et puis j’ai mis un nouveau Pages sur un écrit du Cardinal Paul Poupard:

« Paul Poupard: Pierre et Paul aux origines de l’Église de Rome « 

commentaire au évangile du dimanche 17.5.07 – VI de Pâques

19 mai, 2007

sur ce site il y a le commentaire à toutes les lectures de ce dimanche VII de Pâques, pour vous, pour nous et l’Ascensione)se vous voulez vous pouvez leur lire toutes sur le site:

http://www.cef.fr/catho/prier/commentaire.php#evangile

EVANGILE – Jean 17, 20 – 26

A l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père,
les yeux lev
é
s au ciel, il priait ainsi :
20
« Je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là
,
mais encore pour ceux qui accueilleront leur parole
et croiront en moi :
21 que tous, ils soient un,
comme toi, P
è
re, tu es en moi,
et moi en toi.
Qu’ils soient un en nous, eux aussi,
pour que le monde croie
que tu m’as envoy
é
.
22 Et moi, je leur ai donn
é la gloire que tu m’as donné
e,
pour qu’ils soient un
comme nous sommes un :
23 moi en eux,
et toi en moi.
Que leur unit
é
soit parfaite ;
ainsi, le monde saura
que tu m’as envoy
é
,
et que tu les as aim
é
s
comme tu m’as aim
é
.
24 P
è
re,
ceux que tu m’as donn
é
s,
je veux que l
à où
je suis,
eux aussi soient avec moi,
et qu’ils contemplent ma gloire,
celle que tu m’as donn
é
e
parce que tu m’as aim
é avant même la cré
ation du monde.
25 P
è
re juste,
le monde ne t’a pas connu,
mais moi je t’ai connu,
et ils ont reconnu, eux aussi,

que tu m’as envoyé.
26 Je leur ai fait conna
î
tre ton nom,
et je le ferai conna
î
tre encore :
pour qu’ils aient en eux l’amour dont tu m’as aim
é
,
et que moi aussi, je sois en eux.
»

COMMENTAIRE

Nous sommes à la fin du dernier entretien de Jésus avec ses apôtres quelques heures avant sa mort. Lentretien prend maintenant la forme dune prière : il prie devant eux ; cela veut dire quil les fait entrer dans son intimité ; il leur fait partager ses désirs les plus profonds. Or de qui parle-t-il le plus dans sa prière ? Il parle du monde ; ce quil veut de toutes ses forces, cest que le monde croie : « Que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Quils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu mas envoyé. » Un peu plus tard, il répète : « Que leur unité soit parfaite ; ainsi, le monde saura que tu mas envoyé ». Et pourquoi est-il si important que le monde reconnaisse en Jésus lenvoyé du Père ? Parce que cest la plus belle preuve damour que Dieu peut donner au monde : « le monde saura que tu mas envoyé et que tu les as aimés comme tu mas aimé. » Cest bien le même Saint Jean qui rapporte la phrase de Jésus à Nicodème : « Dieu a tant aimé le monde quil a donné son Fils, son unique, pour que tout homme qui croit en lui ne périsse pas, mais ait la vie éternelle. » (Jn 3, 16).

A relire ces lignes, on est frappés de linsistance de Jésus sur les mots amour et unité ; une fois de plus, il faut reconnaître que lhistoire de Dieu avec les hommes est une grande aventure, une histoire damour. Dieu est Amour, il aime les hommes, et il envoie son Fils pour le leur dire de vive voix ! Cest bien ce que Jésus dira quelques heures plus tard à Pilate, au cours de son interrogatoire : « Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. » (Jn 18, 37)Au moment de s

en aller, de passer de ce monde à son Père, comme dit Jean, Jésus transmet le témoin à ses disciples, et à travers eux à tous les disciples de tous les temps : « Je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là, mais encore pour ceux qui accueilleront leur parole et croiront en moi. » Désormais, cest à eux que le témoignage est confié ; Jésus la dit quelques instants auparavant : « Comme tu mas envoyé dans le monde, je les envoie dans le monde. » (Jn 17, 18). Il le leur redira le soir de Pâques : « Comme le Père ma envoyé, à mon tour je vous envoie. » (Jn 20, 21). Comme tous ceux qui, avant eux, tout au long de lhistoire biblique, ont été choisis par Dieu, ceux-ci sont choisis pour une mission ; et cette mission est toujours la même pour tous les prophètes de tous les temps : annoncer que Dieu aime les hommes. A la suite de Jésus-Christ, tout chrétien peut dire ou devrait pouvoir dire : « Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. » Cette vérité qui est lamour sans limites de Dieu pour lhumanité, ou, si vous préférez, ce fameux « dessein bienveillant » dont parle la lettre aux Ephésiens.

Mais, voilà, il y a quand même une chose étrange dans tout cela : on peut se demander en quoi ce message est-il si dérangeant que Jésus lait payé de sa vie, comme de nombreux prophètes avant lui et ses apôtres ensuite. Jésus aborde précisément cette question dans les dernières phrases de notre texte de ce dimanche ; il dit : « Père juste, le monde ne ta pas connu. » Pour lui, lexplication est là, cest le drame de la méconnaissance. Cest bien ce que Saint Jean dit dans le prologue de son évangile : « Il était dans le monde, et le monde fut par lui, et le monde ne la pas reconnu. Il est venu dans son propre bien et les siens ne lont pas accueilli. » (Jn 1, 10-11).Comme J

ésus, les disciples vivront ce déchirement, ce drame du refus par ceux à qui ils annonceront pourtant la meilleure nouvelle qui soit. Le monde est lobjet de lamour de Dieu et de ses prophètes mais aussi et en même temps le lieu du refus de cet amour. Jésus a exprimé ce drame à plusieurs reprises : dune part, « Dieu a tant aimé le monde quil a donné son Fils, son unique… Dieu na pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. » (3, 16…17 ; 12, 47). Dautre part, « Si le monde vous hait, sachez quil ma haï le premier… prenez courage, jai vaincu le monde ! » (15, 18 ; 16, 33). Cest sur ce cri de victoire quil nous faut rester : nous savons que le chant damour de Dieu pour lhumanité finira bien par être entendu. A linstant même où Jésus fait cette grande prière, où il se confie ainsi à son Père devant ses disciples, il sait bien quil est déjà exaucé ; lui qui a dit : « Père, je sais bien que tu mexauces toujours. » (Jn 11, 42). Cest seulement pour hâter le jour quil insiste tant sur la consigne dunité quil donne à ses envoyés : « Quils soient un en nous eux aussi, pour que le monde croie que tu mas envoyé. 

Dimanche 13 mai 2007, Homélie de Mgr André Vingt-Trois

19 mai, 2007

quand je cherche quelque document intéressant ou édifiant ou autre qui me plaît je trouve souvent plus choses, autres fois j’en trouve moins et il me fuit quelque chose, comme dans le cas de cette homélie du dimanche dernier VI de Pâques, la mets aujourd’hui, du site:

http://catholique-paris.cef.fr/vingttrois/homelies/13-mai-2007.php

Homélie de Mgr André Vingt-Trois,
Archevêque de Paris

Dimanche 13 mai 2007,
Messe de l’Oeuvre d’Orient en la cathédrale Notre-Dame de Paris.

Excellences, Messeigneurs, chers amis ! Pendant le temps pascal, nos liturgies nous conduisent à lire, écouter et méditer, le récit des Actes des Apôtres qui est une sorte de chronique de la naissance de l’Église et de son extension. Or, tout au long de ce récit, – nous venons de lentendre particulièrement dans l’épisode qui vient d’être lu à propos de Paul et Silas, – nous découvrons comment lexpansion de l’Église, la propagation de l’Évangile, la manifestation de la puissance de Dieu, sont étroitement liées aux péripéties, aux hésitations, aux résistances, aux agressions qui frappent la communauté chrétienne. Depuis le moment où Pierre et Jean ont été interdits de parole par les autorités du Temple jusqu’à lexécution de Pierre et de Paul à Rome, lensemble du parcours apostolique dans le bassin méditerranéen et au-delà est marqué par des périodes de rejet, des périodes d’échec, des périodes demprisonnement, des périodes de persécutions. Chaque fois, déjà quand Pierre et Jean étaient prisonniers, à nouveau pour lemprisonnement de Paul et de Silas, la puissance de Dieu délivre les prisonniers de leurs chaînes, leur rend la liberté et en fait des témoins de l’Évangile.Il serait naïf de notre part de croire que cette action puissante de Dieu efface ou abolit les conflits qui ont marqué la vie de la première Église. Il serait naïf de notre part de croire que cette manifestation de la puissance de Dieu fasse passer par profits et pertes les souffrances endurées. Paul, dans certaines de ses épîtres, évoquera ses tribulations apostoliques, non pas comme une partie de plaisir mais vraiment comme une épreuve que le Christ lui impose pour parvenir à accomplir sa mission. Que le gardien de la prison soit converti et quil demande le baptême ne peut pas faire oublier que Paul et Silas ont été fouettés et emprisonnés. Ce nest donc pas une légende dorée qui se substituerait à la réalité, mais cest un déchiffrement de lhistoire qui fait ressortir comment les événements difficiles, pénibles et parfois mortels auxquels les témoins de Dieu sont soumis, sont transformés par la puissance de Dieu lui-même en tremplin pour lannonce de la foi, en semence de la fécondité de la parole : « les martyrs sont semences de croyants ».Si nous entendons cette histoire de l’Église primitive comme une sorte de prologue à lhistoire entière de l’Église, et il faudrait dire aujourdhui de toutes nos Églises, comment ne pourrions-nous pas, chacun selon nos traditions, nos cultures, nos histoires nationales, comment ne pourrions-nous pas voir monter de notre mémoire collective le souvenir de telle ou telle période de lhistoire où lon avait pu croire un temps, – mais vous le savez, un temps cela peut être long -, que le christianisme était définitivement éradiqué et doù la puissance de Dieu, le dynamisme de lannonce de l’Évangile, sur les décombres de communautés parfois jadis très florissantes, a fait surgir à nouveau de nouvelles pousses et entrepris une diffusion nouvelle de l’Église.Nous le savons, vous le savez mieux que tous : les communautés chrétiennes dOrient, quil sagisse de lEurope Centrale, du Moyen-Orient ou de lAsie, ont souvent été soumises à des pressions, à des contraintes ou à des persécutions au cours des siècles écoulés, y compris le siècle passé. Comment oublier ce qui advint des Eglises grecques sous lEmpire soviétique ? Comment oublier ce qui advint de nos frères arméniens ? Comment oublier ce qui advient aujourdhui à certains chrétiens dans certains États de lInde ? Comment oublier quaujourdhui encore, à travers le monde, des hommes et des femmes sont persécutés pour la foi ? Que nous croyions que cette persécution peut être la source dun renouveau pour l’Église napaise pas leur souffrance. Que nous souhaitions que, là où vivaient jadis des communautés prospères, les Églises ne se réduisent pas à un petit reste, nempêche pas les gens de fuir. Mais soyons capables, à travers ces événements conditionnés largement par lhistoire politique des pays où sont implantés les chrétiens, de nourrir lespérance parce que nous sommes convaincus que la foi au Christ nest liée ni à une terre ni à une langue ni à une culture.La foi au Christ est liée à la personne de Jésus de Nazareth et, depuis son Ascension que nous allons célébrer dans quelques jours, Jésus de Nazareth aujourdhui présent en tous lieux de la terre, en toutes communautés, par son Esprit répandu au cœur des disciples et diffusé dans l’Église entière et à travers elle sur lhumanité. Là où deux ou trois sont réunis en son nom, il est au milieu deux. Il est au cœur de chaque croyant : quil puisse vivre et manifester publiquement sa foi ou quil soit réduit à lexercer dans le secret de sa maison la puissance du Ressuscité est à l’œuvre.Cette espérance, cette foi qui habite nos cœurs s’alimente au récit des signes, des signes accomplis par le Christ dans l’évangile tel celui de la guérison de laveugle-né que nous venons dentendre. Là où la foule qui lentoure voudrait ne voir que supercherie ou tromperie, lui dont les yeux ont été ouverts revient vers celui qui la guéri et lui dit : « Seigneur, qui est-il pour que je crois en lui ? » Combien de fois dans l’évangile selon saint Jean voyons-nous cette question apparaître au terme dun chapitre : « qui est-il Seigneur que je crois ? » ou ce cri : « Seigneur, je crois en toi ». Notre foi, notre foi chrétienne, notre foi au Christ Ressuscité est le seul point dappui, le seul ressort, qui permette de traverser les épreuves de lhistoire humaine.Chers amis, amis de l’Œuvre dOrient et vous tous qui les avez rejoints aujourdhui, cette foi se nourrit non pas seulement par la parole, mais encore par la charité vécue concrètement entre les chrétiens des différentes communautés. Comment nos frères des communautés orientales si éprouvées au cours du siècle écoulé, si menacées aujourdhui encore, tellement dispersées par les flux de la migration, pourraient-ils espérer un lendemain fécond et riche sils ne pouvaient sappuyer sur la fraternité de l’Église dont vous êtes lun des instruments ? Aujourdhui, nous rendons grâce pour la générosité de ceux et de celles qui soutiennent avec persévérance les œuvres des communautés orientales ; nous rendons grâce pour la foi qui vous anime quand vous espérez que les chrétiens ne disparaîtront ni de lEurope Centrale, ni du Proche-Orient, ni de lAsie. Nous rendons grâce quand lespérance de Dieu nous conduit à soutenir les œuvres qui manifestent la volonté des chrétiens de senraciner dans leur peuple et dans leur terre. Nous rendons grâce pour la fécondité de l’Évangile qui fleurit là où les disciples du Christ supportent avec persévérance, constance et sérénité l’é preuve de la foi.Amen.+ André Vingt-Trois
Archev
ê
que de Paris

Les évêques font pression sur le G8 pour qu’il respecte ses engagements en faveur des pauvres

19 mai, 2007

du site: 

http://www.zenit.org/french/

2007-05-18

Les évêques font pression sur le G8 pour qu’il respecte ses engagements en faveur des pauvres

ROME, Vendredi 18 mai 2007 (ZENIT.org) – Ce qui détermine l’ordre du monde aujourd’hui c’est la réalité des riches et des pauvres, et non les frontières géographiques, estime l’archevêque d’Abuja (Nigeria), Mgr John Olorunfemi Onaiyekan.

Mgr Onaiyekan fait partie de la délégation des onze cardinaux et évêques provenant d’Afrique, d’Amérique latine, des Etats-Unis d’Amérique et de quelques pays européens, qui effectue une série de rencontres avec les autorités politiques et ecclésiales du Royaume-Uni, d’Allemagne et d’Italie en vue de la prochaine réunion du G8 (les pays les plus industrialisés) qui aura lieu le mois prochain en Allemagne. La délégation de cardinaux et d’évêques a été reçue la semaine dernière par le pape Benoît XVI .

Avec Caritas-Italie et la Coopération internationale pour le développement et la solidarité, la délégation veut faire pression sur les chefs d’Etat et de gouvernement afin qu’ils respectent les promesses faites durant les divers sommets précédents, d’augmenter leurs aides aux nations pauvres et en voie de développement.

Les leaders mondiaux accordent une grande attention à la visite des évêques, a déclaré l’archevêque d’Abuja. « Beaucoup n’ont jamais vu un groupe comme le nôtre et sont intéressés et curieux. Le discours que nous tenons est différent de celui que tiennent les hommes politiques ».

« Au delà de ce que nous savons sur les riches et les pauvres, la dette et le crédit, il y a la connaissance basée sur notre foi chrétienne », a-t-il dit.

« Réaliser les objectifs du millénaire n’éliminera jamais la pauvreté mondiale, mais nous devons éliminer la pauvreté extrême. Tant que cette pauvreté extrême existe, il ne pourra y avoir de paix mondiale », estime-t-il.

En faisant référence au 40° anniversaire de l’encyclique de Paul VI « Populorum progressio » et au 16° anniversaire de l’encyclique de Jean-Paul II « Centesimus annus », Mgr Onaiyekan a rappelé que ces textes mettaient en évidence les problèmes particuliers qui dérivent de la mondialisation et leurs antidotes.

Pour l’évêque nigérian, le message de l’encyclique de Paul VI est un message radical, encore plus prégnant aujourd’hui : « Lorsqu’une nation possède plus de biens qu’il ne lui en faut, elle n’a pas le droit de les garder pour elle, mais elle a le devoir d’être généreuse avec les pauvres ».

« La mondialisation a uni le monde. Le plan de Dieu, lui, est le suivant : formons une seule et unique famille. Il n’est pas possible de créer une île de bien-être ».

« Nous devons trouver de nouvelles solutions à ce cycle infernal de la dette et de la pauvreté qui crée des disparités toujours plus grandes entre nations riches et nations pauvres », a poursuivi Mgr Onaiyekan.

« Les systèmes en vigueur doivent être corrigés » ; « les problèmes de gouvernance et de pauvreté en Afrique sont urgents ».

« Mon pays regorge de ressources. Et c’est le cas de tant d’autres nations africaines. Et pourtant beaucoup de gens souffrent d’une pauvreté extrême », a-t-il dénoncé.

Tout en étant d’accord sur le fait que l’aide destinée aux nations sous-développées n’arrive pas toujours jusqu’aux pauvres à cause de la corruption gouvernementale, Mgr Onaiyekan a toutefois dénoncé la complicité des nations riches et des multinationales : « Il est plus facile de corrompre un gouvernement corrompu que de changer le système ».

« Etre pauvre n’est pas une honte », a-t-il dit. « Mais la corruption de notre gouvernement pose un réel problème ».

« Toute l’Europe travaille à son intégration, et ceci pour le bien de tous ; mais nous avons besoin de devenir une seule et même famille, pas seulement au niveau économique mais aussi en matière de justice et de politique », a conclu l’archevêque d’Abuja.

comme vous avez vu j’ai changé le Template de ce Blog et…

19 mai, 2007

je ne sais pas pourquoi deux template que j’avais mis ils étaient dérangés par quelque chose qui ne sais pas et Microsoft me fermait le Blog, celui-ci il semble qui aille bien, j’espère beaucoup parce que je suis en train de changer toutes les inscriptions en rouge qu’ils ne lisent pas ou ils lisent mal en obscurité bleue, ce soir j’ai modifié tous les tag « nous », puis tout doucement je ferai celui-ci aussi pour les autres , je m’excusés, mais ce n’est pas ma faute,

« Demandez et vous recevrez : ainsi vous serez comblés de joie »

19 mai, 2007

Clément d’Alexandrie (150-vers 215), théologien
Stromates 7,7 ; PG 9, 450s (trad. Orval)

« Demandez et vous recevrez : ainsi vous serez comblés de joie »

Vénérer et honorer celui que nous croyons être le Verbe, notre Sauveur et notre chef, et par lui le Père, tel est notre devoir, et non pas à certains jours particuliers comme d’autres le font, mais continuellement, pendant toute la vie, et de toutes les manières. « Sept fois le jour j’ai chanté ta louange » (Ps 118,164) s’écrie le peuple élu… Ce n’est donc pas en un lieu déterminé, ni dans un temple choisi, ni à certaines fêtes ou à certains jours fixes, mais c’est durant toute la vie, en tous lieux, que le vrai spirituel honore Dieu, c’est-à-dire proclame son action de grâces de connaître la vraie vie.

La présence d’un homme de bien, par le respect qu’il inspire, rend toujours meilleurs ceux qui le fréquentent. Combien plus celui qui est continuellement en présence de Dieu par la connaissance, la manière de vivre et l’action de grâces n’en deviendrait-il pas chaque jour meilleur en tout : actions, paroles et dispositions ?… Vivant donc toute notre vie comme une fête, dans la certitude que Dieu est totalement présent partout, nous labourons en chantant, nous naviguons au son des hymnes, nous nous comportons à la manière de « citoyens des cieux » (Ph 3,20).

La prière est, si j’ose dire, un entretien intime avec Dieu. Même si nous murmurons doucement et que, sans remuer les lèvres, nous parlons en silence, nous crions intérieurement. Et Dieu prête constamment l’oreille à cette voix intérieure… Oui, le vrai spirituel prie durant toute sa vie, car prier est pour lui effort d’union à Dieu et il rejette tout ce qui est inutile parce qu’il est parvenu à cet état où il a déjà reçu, en quelque sorte, la perfection qui consiste à agir par amour… Toute sa vie est une liturgie sacrée.