Archive pour le 15 mai, 2007

une prière pour moi…le lecture de ce matin

15 mai, 2007

aujourd’hui après-midi je dois aller faire l’électrocardiogramme ne crois pas qu’aujourd’hui après-midi je pourrai écrire quelque chose, espère pouvoir mettre, ce soir, l’évangile et le commentair à l’évangile de demain ; je ne crois pas qu’ils trouveront des choses importantes dans les analisi, mais si vous voulez priées pour moi, je poste seulement les lectures de l’ « Ufficio »de ce matin, soutous pour vous laisser quelque chose de moi parce que celle-ci est ma vie, c’est-à-dire la prière, pour lire le psume au site sous cité, même si vous êtes silencieux j’espère qu’une pensée vous me le tournerez, merci,

Gabriella

du site:

http://www.prieravecleglise.fr/

Première lettre de saint Jean (1Jn 2, 2-17)
La foi du croyant face au monde
Connaître celui qui est dès le commencement, faire sa volonté, c’est demeurer à jamais.

car il est, lui, victime d’expiation pour nos péchés; et pas seulement pour les nôtres, mais encore pour ceux du monde entier.
Et à ceci nous savons que nous le connaissons: si nous gardons ses commandements.
Celui qui dit: « Je le connais », mais ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est pas en lui.
Mais celui qui garde sa parole, en lui, vraiment, l’amour de Dieu est accompli; à cela nous reconnaissons que nous sommes en lui.
Celui qui prétend demeurer en lui, il faut qu’il marche lui-même dans la voie où lui a marché.
Mes bien-aimés, ce n’est pas un commandement nouveau que je vous écris, mais un commandement ancien, que vous avez depuis le commencement; ce commandement ancien, c’est la parole que vous avez entendue.
Néanmoins, c’est un commandement nouveau que je vous écris – cela est vrai en lui et en vous – puisque les ténèbres passent et que déjà luit la lumière véritable.
Celui qui prétend être dans la lumière, tout en haïssant son frère, est toujours dans les ténèbres.
Qui aime son frère demeure dans la lumière, et il n’y a rien en lui pour le faire trébucher.
Mais qui hait son frère se trouve dans les ténèbres; il marche dans les ténèbres et il ne sait pas où il va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux.
Je vous l’écris, mes petits enfants: « Vos péchés vous sont pardonnés à cause de son nom à lui, Jésus. »
Je vous l’écris, pères: « Vous connaissez celui qui est dès le commencement. » Je vous l’écris, jeunes gens: « Vous êtes vainqueurs du Mauvais. »
Je vous l’ai donc écrit, mes petits enfants: « Vous connaissez le Père. » Je vous l’ai écrit, pères: « Vous connaissez celui qui est dès le commencement. » Je vous l’ai écrit, jeunes gens: « Vous êtes forts, et la parole de Dieu demeure en vous, et vous êtes vainqueurs du Mauvais. »
N’aimez pas le monde ni ce qui est dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui,
puisque tout ce qui est dans le monde – la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et la confiance orgueilleuse dans les biens – ne provient pas du Père, mais provient du monde.
Or le monde passe, lui et sa convoitise; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure à jamais.

(Traduction oecuménique de la Bible)

R/Qui fait la volonté de Dieu, alléluia,
demeure éternellement, alléluia, alléluia !
L’herbe sèche et la fleur se fane :
le monde passe avec ses convoitises.
Si quelqu’un aime le monde,
l’amour du Père n’est pas en lui.
Si quelqu’un aime son frère,
il marche dans la lumière.
COMMENTAIRE DE SAINT CYRILLE D’ALEXANDRIE
SUR L’ÉVANGILE DE JEAN
(Editeur : P. Roguet)
Le mystère de l’unité.Nous bénéficions d’une union même corporelle avec le Christ, nous qui participons à sa chair sacrée. Saint Paul en témoigne lorsqu’il dit à propos du mystère de la piété:
Ce mystère, Dieu ne l’avait pas fait connaître aux hommes des générations passées comme il l’a révélé maintenant par l’Esprit à ses saints apôtres et à ses prophètes. Ce mystère, c’est que les païens sont associés au même héritage, au même corps, au partage de la même promesse dans le Christ.
Si nous formons tous entre nous un même corps dans le Christ, et non pas seulement entre nous, mais avec lui, puisque évidemment il est en nous par sa propre chair, comment donc notre unité entre nous et dans le Christ n’est-elle pas déjà visible? Car le Christ est le lien de unité, étant en lui-même Dieu et homme.Quant à l’unité dans l’Esprit, nous suivrons le même chemin et nous dirons encore qu’ayant tous reçu un seul et même Esprit, je veux dire l’Esprit Saint, nous sommes en quelque sorte mêlés intimement les uns avec les autres et avec Dieu. En effet, bien que nous soyons une multitude d’individus, et que le Christ fasse demeurer en chacun de nous l’Esprit de son Père qui est le sien, il n’y a cependant qu’un seul Esprit indivisible, qui rassemble en lui-même des esprits distincts les uns des autres du fait de leur existence individuelle, et qui les fait apparaître pour ainsi dire comme ayant tous une seule existence en lui.De même que la vertu de la chair sacrée fait un seul corps de tous ceux en qui elle est venue, de la même manière, à mon avis, l’Esprit de Dieu un et indivisible qui nous habite nous conduit tous à l’unité spirituelle. C’est pourquoi saint Paul nous exhortait ainsi: Supportez-vous les uns les autres avec amour; rassemblés dans la paix, ayez à coeur de garder l’unité dans un même Esprit, comme votre vocation vous a tous appelés à une seule espérance. Il n’y a qu’un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, parmi tous, et en tous. Si l’unique Esprit habite en nous, le Dieu unique, Père de tous, sera en nous, et il conduira par son Fils à l’union mutuelle et à l’union avec lui tout ce qui participe de l’Esprit.

Que nous soyons unis au Saint-Esprit par une participation, cela aussi est visible, et voici comment. Si nous abandonnons une vie purement naturelle pour obéir une bonne fois aux lois de l’Esprit, ne sera-t-il pas évident pour tous qu’après avoir pour ainsi dire renoncé à notre vie propre, et réalisé l’union avec l’Esprit, nous avons obtenu une condition céleste, si bien que nous avons comme changé de nature? Nous ne sommes plus seulement des hommes, mais en outre nous sommes des fils de Dieu, des hommes célestes, puisque nous sommes devenus participants de la nature divine.

Tous, nous sommes donc un seul être dans le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Un seul être, dis-je, dans une identité d’état, ~ un seul être dans un progrès conforme à la piété, par notre communion à la chair sacrée du Christ, par notre communion à l’unique Esprit Saint.
R/Un seul troupeau, un seul berger !Le Seigneur va rassembler ses enfants dispersés,
il en fera une seule nation,
et un seul roi régnera sur eux.
Le Christ, notre paix, a détruit les séparations :
en un seul corps,
il nous rassemble par la croix.

Oraison : Garde à ton peuple sa joie, Seigneur, toi qui refais ses forces et sa jeunesse; tu nous as rendu la dignité de fils de Dieu, affermis-nous dans l’espérance de la résurrection.

Que le Seigneur nous bénisse,
qu’il nous garde de tout mal,
et nous conduise à la vie éternelle. Amen.

Si je ne m’en vais pas, le Défenseur ne viendra pas à vous ; mais si je pars, je vous l’enverrai »

15 mai, 2007

Saint Antoine de Padoue (vers 1195-1231), franciscain, docteur de l’Eglise
Sermons pour le dimanche et les fêtes des saints (trad. Bayart, Eds. franciscaines 1944, p169)

« Si je ne m’en vais pas, le Défenseur ne viendra pas à vous ; mais si je pars, je vous l’enverrai »

Le Saint Esprit est le froment qui nous réconforte sur le chemin de la patrie, il est le vin qui nous réjouit dans la tribulation, l’huile qui adoucit les amertumes de la vie. Il fallait ce triple secours aux apôtres qui devaient aller prêcher dans le monde entier. C’est pourquoi Jésus leur envoie le Saint Esprit. Ils en sont remplis — remplis, pour que les esprits impurs n’aient point accès en eux : quand un vase est bien rempli, on n’y peut rien mettre d’autre.

L’Esprit Saint « vous enseignera » (Jn 16,13), pour que vous sachiez ; il vous suggèrera, pour que vous vouliez. Il donne le savoir et le vouloir ; ajoutons notre « pouvoir », dans la mesure de nos forces, et nous serons les temples du Saint Esprit (1Co 6,19).