« Celui qui me voit, voit celui qui m’a envoyé »

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Catéchisme de l’Eglise catholique
§ 238, 240-242

« Celui qui me voit, voit celui qui m’a envoyé »

L’invocation de Dieu comme « Père » est connue dans beaucoup de religions. La divinité est souvent considérée comme « père des dieux et des hommes ». En Israël, Dieu est appelé Père en tant que créateur du monde. Dieu est Père plus encore en raison de l’alliance et du don de la Loi à Israël son « fils premier-né » (Ex 4,22). Il est aussi appelé Père du roi d’Israël (2S 7,14). Il est tout spécialement « le Père des pauvres », de l’orphelin et de la veuve qui sont sous sa protection aimante (Ps 68,6)…

Jésus a révélé que Dieu est « Père » dans un sens inouï : il ne l’est pas seulement en tant que créateur, il est éternellement Père en relation à son Fils unique, qui réciproquement n’est Fils qu’en relation à son Père : « Nul ne connaît le Fils si ce n’est le Père, comme nul ne connaît le Père si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils veut bien le révéler » (Mt 11,27). C’est pourquoi les apôtres confessent Jésus comme « le Verbe qui était au commencement auprès de Dieu et qui est Dieu » (Jn 1,1), comme « l’image du Dieu invisible » (Col 1,15), comme « le resplendissement de sa gloire et l’effigie de sa substance » (He 1,3).

A leur suite, suivant la tradition apostolique, l’Eglise a confessé en l’an 325 au premier Concile oecuménique de Nicée que le Fils est « consubstantiel » au Père, c’est-à-dire un seul Dieu avec lui. Le deuxième Concile oecuménique, réuni à Constantinople en 381, a gardé cette expression dans sa formulation du Credo de Nicée et a confessé « le Fils unique de Dieu avant tous les siècles, lumière de lumière, vrai Dieu du vrai Dieu, engendré non pas créé, consubstantiel au Père ».

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