Archive pour le 1 mai, 2007

Joseph, gardien fidèle »

1 mai, 2007

 du site Vatican:

http://www.vatican.va/spirit/documents/spirit_20010319_bernardino_fr.html

Joseph, gardien fidèle »

C’est une loi générale, dans la communication de grâces particulières à une créature raisonnable: lorsque la bonté divine choisit quelqu’un pour une grâce singulière ou pour un état sublime, elle lui donne tous les charismes nécessaires à sa personne ainsi qu’à sa fonction, et qui augmentent fortement sa beauté spirituelle.

Cela s’est tout à fait vérifié chez saint Joseph, père présumé de notre Seigneur Jésus Christ, et véritable époux de la Reine du monde et Souveraine des anges. Le Père éternel l’a choisi pour être le nourricier et le gardien fidèle de ses principaux trésors, c’est-à-dire de son Fils et de son épouse; fonction qu’il a remplie très fidèlement. C’est pourquoi le Seigneur a dit: Bon et fidèle serviteur, entre dans la joie de ton maître.

Si tu compares Joseph à tout le reste de d’Eglise du Christ, n’est-il pas l’homme particulièrement choisi, par lequel et sous le couvert duquel le Christ est entré dans le monde de façon régulière et honorable? Si donc toute la sainte Eglise est débitrice envers la Vierge Marie parce que c’est par elle qu’elle a pu recevoir le Christ, après elle, c’est à saint Joseph qu’elle doit une reconnaissance et un respect sans pareil.

Il est en effet la conclusion de l’Ancien Testament: c’est en lui que la dignité des patriarches et des prophètes reçoit le fruit promis. Lui seul a possédé en réalité ce que la bonté divine leur avait promis.Certes, il ne faut pas en douter: l’intimit

é, le respect, la très haute dignité que le Christ pendant sa vie humaine portait à Joseph, comme un fils à l’égard de son père, il n’a pas renié tout cela au ciel, il l’a plutôt enrichi et achevé. Aussi le Seigneur ajoute-t-il bien; Entre dans la joie de ton maître. Bien que la joie de l’éternelle béatitude entre dans le coeur, le Seigneur a préféré dire: Entre dans la joie de ton maître, pour faire comprendre mystérieusement que cette joie ne sera pas seulement en lui, mais qu’elle l’enveloppera et l’absorbera de tous côtés, qu’elle le submergera comme un abîme infini.

Souviens-toi de nous, bienheureux Joseph, intercède par le secours de ta prière auprès de ton Fils présumé; rends-nous propice également la bienheureuse Vierge, ton épouse, car elle est la mère de celui qui, avec le Père et le Saint-Esprit, vit et règne pour les siècles sans fin. Amen.« 

Sermon de St Bernardin de Sienne

Prière

Notre Père

Dieu tout-puissant, à l’aube des temps nouveaux, tu as confié à saint Joseph la garde des mystères du salut; accorde maintenant à ton Eglise, toujours soutenue par sa prière, de veiller sur leur achèvement.

Préparé par l’Institut de Spiritualité:
Université Pontificale Saint Thomas d’Aquin

Saint Joseph – Leçons d’obéissance et de respect de l’autorité

1 mai, 2007

sur « Spiritualité chretienne il y a différents très beaux textes sur Saint Giuseppe, du site:

http://www.spiritualite-chretienne.com/st-joseph/st-joseph.html

 

Mgr JOSEPH MARTIN (né en 1891)

Mgr Martin, archevêque de Rouen, a consacré sa Lettre pastorale de Carême de 1954 à saint Joseph. Trois parties la composent : Histoire de saint Joseph et de la dévotion envers ce saint – Leçons qui découlent de sa vie – Puissance de saint Joseph dans le ciel. Les lignes qui suivent sont extraites de la seconde partie.

Leçons d’obéissance et de respect de l’autorité

Saint Joseph ob
éit aux anges ; il obéit aux hommes, du moins à ceux qui sont accrédités pour parler de la part de Dieu et il nous donne ainsi un grand exemple de respect de l’Autorité.
Son ob
éissance est rapide. Il part en pleine nuit, aussitôt qu’il le faut. Il ne se fait pas répé
ter l’ordre deux fois. Puisque Dieu veut qu’il en soit ainsi, cela suffit.
Il met de la docilit
é à obéir, ce qui rend l’ordre plus aisé et plus agréable pour celui qui commande et l’exécution plus douce pour celui qui obéit. Il aurait pu faire valoir, au moment du recensement, les difficultés du voyage pour Marie et arguer de la situation de son épouse pour essayer de s’en dispenser, mais il nous donne au contraire l’exemple de la bonne volonté
.
II n’attend pas d’avoir compris les raisons de ce qu’on lui commande pour ob
éir. S’il avait été raisonneur, que d’explications il aurait pu demander à l’Ange qui lui portait l’ordre du départ en Egypte à
la veille du massacre des Innocents !
Mais l’ordre venu d’En-Haut lui suffit, car le fondement de l’ob
éissance est dans l’autorité de celui qui commande, et non pas dans l’approbation, par le subordonné
, des raisons qui motivent les ordres.
Sa profonde conviction que l’
« Autorité vient de Dieu » lui donne à lui-même l’assurance dont il avait besoin comme chef de la Sainte Famille. Il était bien inférieur à Jésus et à Marie, et pourtant c’est à lui que l’Ange s’adresse : c’est par lui que Dieu fait passer ses ordres. Sachant que son autorité ne vient pas de lui-même mais de Dieu, Joseph commande et leur confiance n’est jamais trompé
e.
Cette le
çon du respect de l’Autorité, toujours bonne, n’est-elle pas spécialement actuelle de nos jours ? Ah ! si nous savions entendre la voix de Dieu dans la voix de ceux qui commandent, que de désordres évités et que de malheurs épargnés ! Nous demandons à saint Joseph pour nos contemporains et pour nous la grâce d’une vue claire de la notion d’Autorité et celle de la docilité
. Leçon de confiance et de foi

Nous trouvons aussi dans la vie de saint Joseph une le
çon de confiance et de foi.
Qui donc n’a remarqu
é dans l’Evangile que l’Ange avait trouvé saint Joseph endormi toutes les fois qu’il était venu à
lui ?
Tant de gens s’inqui
ètent dans la vie ! Le bon saint Joseph, lui, dormait tranquillement, du sommeil du juste, comme l’on dit ! Saint Paul devait recommander plus tard aux chrétiens de ne se préoccuper outre mesure de rien : Nihil solliciti sitis
(Phil., IV, 6). Sous l’inspiration du Saint-Esprit, Joseph avait, avant l’heure, compris et pratiqué ce conseil.
Son sommeil n’
était pas celui du lâche ou de l’indifférent qui s’endort égoïstement dans l’insouciance de tout, mais il était celui de l’homme de Foi qui sait qu’à chaque jour suffisent sa grâ
ce et sa peine, que rien n’arrive que Dieu n’ait voulu ou permis et que Dieu ne veut ou ne permet rien, en fin de compte, que pour notre plus grand bien.
Oh ! mes fr
ères, dans notre monde bouleversé où les hommes s’inquiètent et s’agitent comme si tout dépendait d’eux, que la leçon de calme et d’abandon de saint Joseph est bonne, bienfaisante et, somme toute, reposante à mé
diter !
Si les hommes avaient plus de foi, il y aurait sur terre moins de trouble, plus de paix et de s
érénité
. Nous prierons pour que la Paix de Dieu gagne sur terre – et tout d’abord en nous – et, par nous, autour de nous – par l’augmentation de la foi.
Leçon de silence

Il sera bon de relever encore et de m
éditer la leçon de silence que nous donne saint Joseph.
Aucun mot n’est rapport
é de lui dans l’Evangile ! Ce n’est pas à dire qu’il ne parlât point. Il aurait été un triste compagnon pour la Sainte Vierge s’il n’avait jamais rien dit ! Mais « juste » en toute chose, il n’était pas « bavard », il disait « juste »
ce qu’il fallait dire, ni plus, ni moins, quand il le fallait et comme il le fallait. Bref, il parlait peu, mais il parlait bien.
L
à encore, quel exemple pour notre siècle où
l’on parle tant !
Un
éminent prélat ne donnait-il pas, il y a quelque temps, à ses diocésains, la consigne de « savoir se taire »
?
Si l’on ne disait que ce que l’on sait, si l’on ne proph
étisait pas à tort et à travers, si l’on ne jugeait que ce qu’on est capable de juger et quand on a autorité pour le faire, le règne de l’erreur et du mensonge, qui relève du prince des ténèbres, serait moins é
tendu sur terre !
Le silence de saint Joseph n’
était pas seulement un silence de réserve et de prudence ; c’était aussi un silence de recueillement et d’union à Dieu. Ayant constamment sous les yeux l’exemple de la sainteté la plus éminente, des vertus les plus sublimes, saint Joseph, comme Marie, conservait dans son cœur le souvenir de toutes ces merveilles : « Conservabat omnia verba haec in corde suo
» (Luc, II, 51). En les admirant et en les méditant, il concevait un amour toujours plus grand pour Jésus et Marie. « C’est le silence qui commence les saints, a écrit un pieux auteur ; c’est lui qui les continue ; c’est lui qui les achève. »
Je souhaite à mes diocésains de mettre du silence dans leur vie, un silence qui ressemble à celui de saint Joseph, le silence de la prière, celui des lectures saintes, de la méditation, de la messe et de l’Eucharistie – ces bienfaisants silences pendant lesquels l’âme découvre Dieu, parce que Dieu, qui n’aime pas le bruit, révèle ses splendeurs aux â
mes qui le cherchent, loin des affaires du monde, dans le recueillement de l’esprit.
Je vous livre cette pens
ée d’un auteur contemporain : « Bienheureux ceux dont le silence est la patrie, et la parole un voyage de charité qu’ils font au pays de ceux qui les entourent.
»

Nouvelles menaces contre le président de la Conférence épiscopale italienne

1 mai, 2007

du site Zenith: 

2007-04-30

Nouvelles menaces contre le président de la Conférence épiscopale italienne

Benoît XVI appelle personnellement Mgr Bagnasco

ROME, Lundi 30 avril 2007 (ZENIT.org) Le pape Benoît XVI a téléphoné personnellement ce matin au président de la Conférence épiscopale italienne (CEI), Mgr Angelo Bagnasco, pour lui exprimer sa solidarité suite aux menaces reçues, a annoncé le P. Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège.

Sous protection rapprochée de ceux quil appelle ses « anges gardiens » depuis un mois environ, à la suite de menaces inscrites sur le portail de la cathédrale de Gênes, dont il est archevêque, Mgr Bagnasco vient de recevoir par la poste une enveloppe contenant une balle de revolver et une photo de lui, barrée dune croix gammée.

Mgr Bagnasco sest inscrit dans la ligne toujours tenue par son prédécesseur, le cardinal Camillo Ruini, opposé à la reconnaissance juridique des « unions de fait » hétérosexuelles et homosexuelles, le « DICO ».

L’archevêque de Gênes, âgé de 64 ans, élu président de la CEI en mars dernier, a commencé à recevoir des menaces à la suite de déclarations commentant la « Note relative à la famille fondée sur le mariage et aux initiatives législatives concernant toute autre forme dunion » de la CEI, à loccasion dune rencontre avec les agents de la Communication sociale du diocèse de Gênes.

Dans cette note, les évêques italiens rappellent lengagement des hommes politiques et des législateurs catholiques à ne pas voter la légalisation de toute autre forme dunion de fait, ainsi que les projets de loi favorables à la reconnaissance légale des unions homosexuelles.

Mgr Bagnasco a en revanche exprimé son soutien à une manifestation nationale en faveur de la famille programmée, à linitiative de plus de 20 associations catholiques, pour le 12 mai, le « Family Day » pour demander plus daides de lEtat en faveur des familles. En Italie, élever un enfant coûte en effet plus cher que dans le reste de lUnion européenne.

Le P. Lombardi a salué les expressions de solidarité à l’égard de Mgr Bagnasco, suite à ces menaces. Il a notamment remercié le président italien Giorgio Napoletano qui a affirmé, ce lundi, dans un message au cardinal secrétaire dEtat Tarcisio Bertone, publié par la présidence de la République, que « l’Italie ne laissera pas seul Mgr Angelo Bagnasco face à des menaces viles et inadmissibles ». Il a dénoncé ce « grave épisode d’intolérance contre l’Eglise catholique ».

Dans ce message, le président italien déclare en outre : « Il faut garantir de la façon la plus sereine l’exercice de la mission pastorale du président de la Conférence épiscopale italienne et un dialogue le plus respectueux et constructif possible entre l’Eglise catholique, la politique et la société civile ».

Le président du Conseil, Romano Prodi a également téléphoné à Mgr Bagnasco, dimanche, pour lui exprimer sa « solidarité ».

Des sources de la Conférence épiscopale italienne (CEI) ont confirmé que leur président ne se laisserait pas intimider par les menaces.

Le porte-parole de la Conférence épiscopale italienne, don Domenico Pompili, a déclaré dimanche au micro de « Radio Vatican » que ce dernier épisode « sinsère dans le climat dexcitation incompréhensible de ces derniers jours ».

« Il sagit, bien sûr, dun geste dintimidation, qui na pas besoin de commentaire a-t-il ajouté . D’autre part, nous ne tenons pas à donner plus dimportance à ce geste irresponsable, car lEglise na pas lintention dalimenter un conflit quelle na jamais cherché ».

« Je pense quil ne faut absolument pas se laisser intimider mais espérer un apaisement, au nom du bon sens et dun dialogue qui porte vraiment à réfléchir sur ces questions », a-t-il conclu.

poesie pour Pape Benoît

1 mai, 2007

Le chemin de Pape Benoît

(1.5.07)

 

doux battement d’ailes,

frémissement de corps ignare,

double un seuil,

d’invisible perception…

dense, corporel, place,

impensable rêve,

réalité resplendissante,

attend…

un homme impatient,

cœur passionné,

tentes au passage,

dépassent le seuil

lumière comme corail

bleu du mer profonde

blancheur de la petite neige

et quelqu’un…

la numérologie humaine

Oublie le total :

Un et Trois, Trois et Un,

le même toujours différent…

Une femme « habillée de Lumière »et accueille le pèlerinde l’amour…

Comme un nouveau Dante

est arrivé en Paradis

le blanc-vêtu il le confond

entre les élus…

blanc-vêtu amour

Seigneur et Fils,

Maître et notre enfant :

Benoît ,

 

Gabriella

« Le Père et moi nous sommes un »

1 mai, 2007

du site EAQ: 

Catéchisme de l’Eglise catholique
§ 232-234, 237

« Le Père et moi nous sommes un »

Les chrétiens sont baptisés « au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit » (Mt 28,19). Auparavant ils répondent « Je crois » à la triple interrogation qui leur demande de confesser leur foi au Père, au Fils et à l’Esprit : « La foi de tous les chrétiens repose sur la Trinité » (St Césaire d’Arles). Les chrétiens sont baptisés « au nom » du Père et du Fils et du Saint Esprit et non pas « aux noms » de ceux-ci car il n’y a qu’un seul Dieu, le Père Tout-Puissant et son Fils unique et l’Esprit Saint : la Très Sainte Trinité.

Le mystère de la Très Sainte Trinité est le mystère central de la foi et de la vie chrétienne. Il est le mystère de Dieu en lui-même. Il est donc la source de tous les autres mystères de la foi, lumière qui les illumine. Il est l’enseignement le plus fondamental et essentiel dans la hiérarchie des vérités de la foi. Toute l’histoire du salut n’est autre que l’histoire de la voie et des moyens par lesquels le Dieu vrai et unique, Père, Fils et Saint Esprit, se révèle, se réconcilie et s’unit les hommes qui se détournent du péché…

La Trinité est un mystère de foi au sens strict, un des mystères cachés en Dieu, qui ne peuvent être connus s’ils ne sont révélés d’en haut. Dieu certes a laissé des traces de son être trinitaire dans son oeuvre de création et dans sa révélation au cours de l’Ancien Testament. Mais l’intimité de son Etre comme Trinité Sainte constitue un mystère inaccessible à la seule raison et même à la foi d’Israël avant l’incarnation du Fils de Dieu et la mission du Saint Esprit.