Archive pour avril, 2007

Un concert unit orthodoxes et catholiques à Rome

10 avril, 2007

du site Zenith:

2007-04-05 

Un concert unit orthodoxes et catholiques à Rome  L’évêque orthodoxe russe Hilarion, compositeur de « la Passion selon Saint Matthieu »

—————- 

ROME, Jeudi 5 avril 2007 (ZENIT.org)

A la veille de la semaine Sainte, le concert « la Passion selon Saint Matthieu », composé par l’évêque orthodoxe russe Hilarion Alfeyev de Vienne et d’Autriche, a uni dans la contemplation et sous les applaudissements catholiques et orthodoxes.Le « concert de l’unité », comme on l’appelle à Rome, a eu lieu dans l’hémicycle de l’Auditorium de Via della Conciliazione, près du Vatican, le 29 mars dernier, recevant une très longue standing ovation de la part du public. Parmi les organisateurs du concert : le président des Conseils pontificaux pour le dialogue interreligieux et pour la culture, le cardinal Paul Poupard, le président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, le cardinal Walter Kasper, le président émérite du Conseil pontifical justice et paix, le cardinal Roger Etchegaray, l’ambassadeur russe près le Saint-Siège Nikolay Sadchikov et le compositeur Arvo Part.Le concert a débuté par la lecture d’un message du patriarche Alexis II de Moscou qui a souligné voir dans ce concert « une bonne manière, pour tout le monde, de se préparer à la Semaine Sainte et de participer au sacrifice de Notre Seigneur Jésus Christ »

. « La vraie joie de la Résurrection, nous ne pouvons l’éprouver qu’en nous identifiant au sacrifice du Christ », a ajouté le patriarche dans son message, lu par le cardinal Poupard.Dans son discours inaugural, le cardinal Poupard a déclaré que « La Passion selon Saint Matthieu » n’est pas « une simple occasion culturelle et artistique, mais aussi, et surtout, un moment de réflexion et de préparation à la grande fête de Pâques qui, cette année, par une heureuse coïncidence, sera célébrée le même jour par les catholiques et les orthodoxes » . « La participation à ce concert, qui repropose, à côté des passages de l’Evangile, quelques textes tirés de la liturgie orthodoxe de la Semaine Sainte, nous donne l’opportunité de participer en première personne à ce chemin de connaissance réciproque, d’estime et de communion tant souhaitée par les deux Eglises, qui se poursuit de manière toujours plus intense et féconde, pour vraiment respirer, en paraphrasant la célèbre expression du grand philosophe et écrivain russe Vjaceslav Ivanovic Ivanov, ‘à pleins poumons’, c’est-à-dire en faisant trésor du patrimoine spirituel et culturel de l’Orient et de l’Occident, accueilli et vécu dans sa substantielle unité et dans la créative complémentarité culturelle », a affirmé le cardinal.La « Passion » était dirigée par le chef d’orchestre Vladimir Fedosseiev (premier directeur de l’Orchestre philharmonique de Vienne entre 1997-2005), et interprétée par le plus grand orchestre symphonique de Russie, le Grand Orchestre Symphonique « Tchaïkovski », et par le Chœur de la Galerie Tretiakov. L’événement a été filmé par le CTV ( Centre de Télévision du Vatican) et diffusé par de nombreux médias comme EWTN, chaîne de télévision catholique internationale, et la chaîne italienne « Telepace ». 

Avis:

10 avril, 2007

sur mon blog italien j’ai mis l’hymne Akathistos que j’avais déjà mis sur le ce Blog, mais je l’ai pris d’un site qu’il est ce de l’université mariane de Rome  et la traduction en italien il est d’un professeur que a été mon professeur de mariologie, sourtout je voulais vous dire qu’en ce y est des images très belles vous pouvez les aller à voir, le Blog il est, sur ce même server::

http://incamminoverso.unblog.fr/

de nouveaux bonne nuit,

 

 

commentaire à l’évangile du jour – 10.4.07

10 avril, 2007

 du site EAQ:

Saint Anselme (1033-1109), moine, évêque, docteur de l’Église
74ème oraison, PL 158, 1010-1012

« Pourquoi pleures-tu ? »

« Femme, pourquoi pleures-tu ? » Seigneur très aimant, comment cherches-tu à savoir pourquoi elle pleure ? Ne t’avait-elle pas vu immolé cruellement, percé de clous, suspendu au gibet comme un brigand, livré aux railleries des impies ? Comment donc peux-tu lui dire : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle n’avait pas pu t’arracher à la mort, et elle voudrait au moins embaumer ton corps, pour le garder le plus longtemps possible de toute corruption… Et voilà que, pour comble, elle croit perdu ce corps qu’elle avait la joie de posséder encore. Avec lui tout espoir s’est évanoui pour elle, si elle n’a plus ce qu’elle voulait garder en souvenir de toi. Comment peux-tu donc lui demander à cet instant : « Femme pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? »

O bon Seigneur, c’est ta disciple fidèle, rachetée par ton sang, qui est tourmentée du désir de te voir. Vas-tu permettre longtemps une telle peine ? Maintenant que tu échappes à la corruption, as-tu perdu toute compassion ? Parvenu à l’immortalité, as-tu oublié la miséricorde ? Non, ta douce bonté, Ami, te fait intervenir sans retard, pour que celle qui pleure son Seigneur ne cède pas à l’amertume du coeur.

« Marie ! » O Seigneur, tu as appelé ta servante par son nom familier, et elle reconnaît tout de suite la voix familière de son Seigneur. « Marie. » Parole si douce, si débordante de tendresse et d’amour ! Il t’est impossible, Maître, de dire plus bref et plus fort : « Marie ! Je sais qui tu es. Je sais ce que tu veux. Me voici ! Ne pleure plus. Me voici, moi que tu cherches. » Aussitôt, les larmes changent de nature : comment pourraient-elles s’arrêter, maintenant qu’elles jaillissent d’un coeur en fête ?

Noli me tangere

9 avril, 2007

nolimetangere2.jpg

du site:

http://www.immaginidistoria.it/immagine1.php?id_img=1042&id=38&id_epo=13

Casa Buonarroti (Firenze)

Jacopo Carucci
(
Pontormo)
près de 1532 
Noli me tangere (da Michelangelo).

L’oeuvre dérive d’un carton, perdu, de Michel-Ange exécuté à Florence en le 1531 et raffigurante un Christ qu’il apparaît à la Maddalena dans le potager. Le carton fut traduit en peinture immédiatement de Pontormo, pour suggestion du même Michel-Ange qu’il suivit le travail de près, je déroule dans sa même habitation.

 

Clément de Rome : hymne à l’amour

9 avril, 2007

du site:

http://www.patristique.org/article.php3?id_article=195

Clément de Rome : hymne à l’amour

23 novembre : Clément de Rome, pape et martyr Luc Fritz
Augustin de lAssomption, fondateur du site.

Que celui qui possède lamour en Christ accomplisse les commandements du Christ !Le lien de l

amour de Dieu, qui lexpliquera ?
Sa sublime beaut
é qui l
exprimera avec justesse ?
La hauteur
à laquelle lamour nous élè
ve est ineffable.

Lamour nous unit étroitement à Dieu.
L
amour couvre une multitude de péché
s (1 P 4, 8).
L
amour supporte tout,
L
amour patiente en tout.Rien de vil dans l

amour,
Rien d
orgueilleux.
L
amour ne sè
me pas la division,
Il ne fomente pas la s
é
dition.
Il accomplit tout dans la concorde.

Dans lamour, tous les élus de Dieu sont amenés à la perfection.
Sans amour, rien n
est agréable à
Dieu.C

est dans lamour que le Maître nous a pris à lui ;
c
est à cause de lamour qu
il a eu pour nous,
que Notre Seigneur J
ésus-Christ a donné son sang pour nous, selon la volonté
de Dieu,
sa chair pour notre chair, son
âme pour nos â
mes.

Voyez, bien-aimés, combien lamour est grand et admirable. Sa perfection ne peut être explicitée.Qui peut

être trouvé en lui, sinon celui que Dieu aura rendu digne ?

Prions-le donc, et implorons sa miséricorde afin que nous soyons trouvés dans lamour, sans partialité humaine, irréprochables.Depuis Adam jusqu

’à ce jour, toutes les générations ont passé, mais ceux qui ont été trouvés dans lamour, selon la grâce de Dieu, posséderont le séjour des saints, lesquels seront manifestés lors de la manifestation de la royauté du Christ. De fait, il est écrit : Entrez dans vos chambres un instant, jusqu’à ce que soient passées ma colère et ma fureur ; et je me souviendrai dun jour favorable, et je vous relèverai de vos tombeaux (Is 26, 20 ; Ez 37, 12).

Bienheureux sommes-nous, bien-aimés, si nous accomplissons les commandements de Dieu dans la concorde de lamour, pour que nos péchés nous soient remis à cause de lamour. Car il est écrit : Bienheureux ceux dont les iniquités ont été remises, et les péchés couverts. Bienheureux lhomme à qui le Seigneur nimpute son péché et dont la bouche est sans fraude (Ps 31,1-2).
Cette b
éatitude a été composée pour ceux qui ont été élus de Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, à qui est la gloire pour les siècles des siè
cles. Amen.Clément de Rome, Lettre aux Corinthiens, 49-50.

Message Urbi et orbi de Benoît XVI

9 avril, 2007

 du site Zenith: 

Message Urbi et orbi de Benoît XVI

ROME, Dimanche 8 avril 2007 (ZENIT.org) Nous publions ci-dessous le message Urbi et orbi que le pape Benoît XVI a adressé aux fidèles ce dimanche de Pâques à midi, de la loggia des bénédictions.
Frères et Sœurs du monde entier,
Hommes et Femmes de bonne volont
é
!

Le Christ est ressuscit
é! Paix à vous! Aujourdhui nous célébrons le grand mystère, le fondement de la foi et de lespérance chrétiennes : Jésus de Nazareth, le Crucifié, est ressuscité dentre les morts le troisième jour, conformément aux Écritures. Cest avec une émotion renouvelée que nous réentendons aujourdhui lannonce qui, à laube du premier jour après le sabbat, a été adressée par lange à Marie-Madeleine et aux femmes accourues au tombeau: «Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts? Il nest pas ici, il est ressuscité!» (Lc 24,5-6).

Il nest pas difficile dimaginer quels furent, à ce moment-là, les sentiments qui habitaient ces femmes: des sentiments de tristesse et deffroi en raison de la mort de leur Seigneur, des sentiments dincrédulité et d’étonnement devant un fait trop surprenant pour être vrai. Cependant, le tombeau était ouvert et vide: de corps, il ny en avait plus. Avertis par les femmes, Pierre et Jean accoururent au tombeau et vérifièrent que les femmes avaient dit vrai. La foi des Apôtres en Jésus, le Messie attendu, avait été mise à très rude épreuve par le scandale de la croix. Au cours de son arrestation, de sa condamnation et de sa mort, ils s’étaient dispersés, et maintenant ils se retrouvaient ensemble, perplexes et désorientés. Mais le Ressuscité Lui-même vint à la rencontre de leur soif incrédule de certitudes. Cette rencontre ne fut ni un songe, ni une illusion, ni une imagination subjective; ce fut une expérience véritable, même si elle était inattendue et, à ce titre, particulièrement touchante. «Jésus vint, et il était là au milieu deux. Il leur dit : La paix soit avec vous!’»(Jn 20,19).

À ces paroles, la foi, presque éteinte dans leurs cœurs, se ralluma. Les Apôtres déclarèrent à Thomas, absent lors de cette première et extraordinaire rencontre : Oui, le Seigneur a accompli ce quil avait annoncé auparavant; il est vraiment ressuscité, et nous lavons vu et touché! Thomas demeura cependant dubitatif et perplexe. Quand il vint au Cénacle une seconde fois, huit jours plus tard, Jésus lui dit : «Avance ton doigt ici, et vois mes mains; avance ta main, et mets-là dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant». La réponse de lApôtre est une émouvante profession de foi : «Mon Seigneur et mon Dieu!» (Jn 20,27-28).

«Mon Seigneur et mon Dieu!» Renouvelons, nous aussi, la profession de foi de Thomas. Cette année, comme vœux de Pâques, jai voulu justement choisir ses paroles, parce que lhumanité présente attend des chrétiens un témoignage renouvelé de la résurrection du Christ; elle a besoin de le rencontrer et de pouvoir le connaître comme vrai Dieu et vrai Homme. Si, chez cet Apôtre, nous pouvons rencontrer les doutes et les incertitudes de nombreux chrétiens daujourdhui, les peurs et les désillusions dun grand nombre de nos contemporains, avec lui, nous pouvons aussi redécouvrir, avec une conviction renouvelée, la foi au Christ mort et ressuscité pour nous. Cette foi, transmise au cours des siècles par les successeurs des Apôtres, demeure, parce que le Seigneur ressuscité ne meurt plus. Il vit dans l’Église et il la guide résolument vers laccomplissement de son dessein éternel de salut.

Chacun de nous peut être tenté par lincrédulité de Thomas. La souffrance, le mal, les injustices, la mort, spécialement quand ils frappent les innocents comme, par exemple, les enfants victimes de la guerre et du terrorisme, de la maladie et de la faim , ne mettent-ils pas à dure épreuve notre foi? Pourtant, paradoxalement, dans ces cas, lincrédulité de Thomas nous est utile et précieuse, car elle nous aide à purifier toute fausse conception de Dieu et elle nous conduit à découvrir son visage authentique : le visage dun Dieu qui, dans le Christ, sest chargé des plaies de lhumanité blessée. Thomas a reçu du Seigneur le don dune foi éprouvée par la passion et la mort de Jésus, et confirmée par sa rencontre avec Lui, le Ressuscité, et il a transmis ce don à l’Église. Une foi qui était presque morte et qui est née à nouveau grâce au contact avec les plaies du Christ, avec les blessures que le Ressuscité na pas cachées, mais quil a montrées et quil continue de nous montrer à travers les peines et les souffrances de tout être humain.

«Cest par ses blessures que vous avez été guéris» (1 P 2,24), telle est lannonce que Pierre adresse aux premiers convertis. Ces plaies, qui pour Thomas furent dabord un obstacle à la foi, parce que signes de lapparent échec de Jésus; ces mêmes plaies sont devenues, dans la rencontre avec le Ressuscité, des preuves dun amour victorieux. Ces plaies, que le Christ a reçues par amour pour nous, nous aident à comprendre qui est Dieu et à répéter nous aussi: «Mon Seigneur et mon Dieu». Seul un Dieu qui nous aime au point de prendre sur lui nos blessures et notre souffrance, surtout la souffrance de linnocent, est digne de foi.

Que de blessures, que de souffrances dans le monde! Il ne manque pas de calamités naturelles ni de tragédies humaines qui provoquent dinnombrables victimes et des dommages matériels considérables. Je pense à ce qui est advenu récemment à Madagascar, aux Îles Salomon, en Amérique Latine et dans dautres régions du monde. Je pense au fléau de la faim, aux maladies incurables, au terrorisme et aux séquestrations de personnes, aux mille visages de la violence parfois justifiée au nom de la religion au mépris de la vie et à la violation des droits humains, à lexploitation de l’être humain. Jobserve avec appréhension les conditions dans lesquelles se trouvent de nombreuses régions de lAfrique: au Darfour et dans les pays voisins perdure une situation humanitaire catastrophique et malheureusement sous-évaluée; à Kinshasa, en République Démocratique du Congo, les affrontements et les pillages des dernières semaines font craindre pour lavenir du processus démocratique congolais et pour la reconstruction du pays; en Somalie, la reprise des combats éloigne la perspective de la paix et accroît la crise régionale, spécialement en ce qui concerne les déplacements de population et le trafic darmes; une grave crise secoue le Zimbabwe, face à laquelle les évêques du pays, dans un document récent, ont indiqué que la prière et le souci partagé du bien commun étaient lunique voie de dépassement.

La population du Timor oriental, qui sapprête à vivre dimportantes échéances électorales, a besoin de paix et de réconciliation; ont aussi besoin de paix le Sri Lanka, où seule une solution négociée mettra fin au conflit dramatique qui lensanglante, et lAfghanistan, marqué par une tension et une instabilité croissantes. Au Moyen-Orient, à côté des signes despérance dans le dialogue entre Israël et lAutorité palestinienne, rien de positif ne vient de lIraq, ensanglanté par des massacres continuels, tandis que les populations civiles senfuient; au Liban, la fragilisation des institutions politiques menace le rôle que le pays est appelé à jouer au Moyen-Orient et hypothèque gravement lavenir. Enfin, je ne peux pas oublier les difficultés que les communautés chrétiennes affrontent quotidiennement et lexode qui sensuit dans la Terre bénie qui est le berceau de notre foi. À ces populations, je renouvelle avec affection lexpression de ma proximité spirituelle.

Chers Frères et Sœurs, à travers les plaies du Christ ressuscité, cest avec des yeux despérance que nous pouvons voir les maux qui affligent lhumanité. En effet, en ressuscitant, le Seigneur na pas enlevé la souffrance et le mal du monde, mais il les a vaincus à la racine avec la surabondance de sa Grâce. Au pouvoir immense du Mal, il a opposé la toute-puissance de son Amour. Comme chemin vers la paix et vers la joie, il nous a laissé lAmour qui ne craint pas la Mort. « Comme je vous ai aimés a-t-il dit aux Apôtres avant de mourir vous aussi aimez-vous les uns les autres» (Jn 13,34).

Frères et Sœurs dans la foi, vous qui m’écoutez dans toutes les parties du monde! Le Christ ressuscité est vivant parmi nous, cest Lui lespérance dun avenir meilleur. Alors quavec Thomas, nous disons: «Mon Seigneur et mon Dieu!», résonne dans notre cœur la parole Seigneur, qui est douce mais qui requiert un engagement: «Si quelquun veut me servir, quil me suive; et là où je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelquun me sert, mon Père lhonorera» (Jn 12,26). Et nous aussi, unis à Lui, disposés à dépenser notre vie pour nos frères (cf. 1 Jn 3,16), nous devenons apôtres de la paix, messagers dune joie qui ne craint pas la souffrance, la joie de la Résurrection. Que Marie, Mère du Christ ressuscité, nous obtienne ce don pascal. Bonne Pâques à tous!

VEILLÉE PASCALE HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT XVI

9 avril, 2007

du site Vatican

VEILLÉE PASCALE HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT XVI

Basilique Vaticane
Samedi Saint, 7 avril 2006

Chers Frères et Sœurs,

Depuis les temps les plus anciens, la liturgie du jour de Pâques commence par ces mots : Resurrexi et adhuc tecum sum – Je suis ressuscité et je me retrouve avec toi. Ta main sest posée sur moi. La liturgie voit ici les premières paroles du Fils adressées au Père après la résurrection, après son retour de la nuit de la mort dans le monde des vivants. La main du Père la soutenu aussi en cette nuit, et ainsi il a pu se relever, ressusciter.Cette parole vient du psaume 138, dans lequel elle a d

abord un autre sens. Ce psaume est un chant d’émerveillement devant la toute-puissance et lomni-présence de Dieu, un chant de confiance en Dieu, qui ne nous laisse jamais tomber de ses mains. Et ses mains sont de bonnes mains. Lorant imagine un voyage à travers toutes les dimensions de lunivers que lui arrivera-t-il ? «Je gravis les cieux : tu es là; je descends chez les morts : te voici. Je prends les ailes de laurore et me pose au-delà des mers : même là, ta main me conduit, ta main droite me saisit. Javais dit : Les ténèbres m’écrasent ! Mais la nuit devient lumière autour de moi. Même les ténèbres pour toi ne sont pas ténèbres, et la nuit comme le jour est lumière !» (Ps 138 [139], 8-12).

Le jour de Pâques, l’Église nous dit : Jésus Christ a accompli pour nous ce voyage à travers les dimensions de lunivers. Dans la Lettre aux Éphésiens nous lisons quil est descendu jusquen bas sur la terre et que Celui qui est descendu est le même que Celui qui est aussi monté au plus haut des cieux pour combler tout lunivers (cf. 4, 9-10). Ainsi la vision du psaume est devenue réalité. Dans lobscurité impénétrable de la mort, il est entré comme la lumière la nuit devint lumière comme le jour, et les ténèbres devinrent lumière. Cest pourquoi l’Église peut justement considérer ces paroles daction de grâce et de confiance comme les paroles du Ressuscité adressées au Père : «Oui, jai accompli le voyage jusquaux profondeurs extrêmes de la terre, dans labîme de la mort, et jai apporté la lumière; et maintenant je suis ressuscité et je suis pour toujours saisi par tes mains». Mais cette parole du Ressuscité au Père est devenue aussi une parole que le Seigneur nous adresse : «Je suis ressuscité et maintenant je suis pour toujours avec toi», dit-il à chacun dentre nous. Ma main te soutient. Où que tu puisses tomber, tu tomberas dans mes mains. Je suis présent jusquaux portes de la mort. Là où personne ne peut plus taccompagner et où tu ne peux rien emporter, là je tattends et je change pour toi les ténèbres en lumière.Cette parole du psaume, lue comme l

’échange du Ressuscité avec nous, est en même temps une explication de ce qui advient dans le Baptême. Le Baptême, en effet, est plus quun bain, plus quune purification. Il est plus que lentrée dans une communauté. Il est une nouvelle naissance. Un nouveau commencement de la vie. Le passage de la Lettre aux Romains, que nous venons dentendre, dit avec des paroles mystérieuses que, dans le Baptême, nous avons été unis dans une mort semblable à celle du Christ. Dans le Baptême nous nous donnons au Christ Il nous assume en lui, afin que nous ne vivions plus pour nous-mêmes, mais grâce à lui, avec lui et en lui; afin que nous vivions avec lui et ainsi pour les autres. Dans le Baptême, nous renonçons à nous-mêmes, nous déposons notre vie entre ses mains, disant avec saint Paul : «Je vis, mais ce nest plus moi, cest le Christ qui vit en moi». Si nous nous donnons de cette manière, acceptant une sorte de mort de notre moi, alors cela signifie aussi que la frontière entre la mort et la vie est devenue perméable. En deçà comme au-delà de la mort, nous sommes avec le Christ, et cest pourquoi, à partir de ce moment-là, la mort nest plus une vraie limite. Paul nous le dit dune manière très claire dans sa Lettre aux Philippiens : «En effet, pour moi, vivre cest le Christ, et mourir est un avantage. Mais si, en vivant en ce monde, jarrive à faire un travail utile, je ne sais plus comment choisir. Je me sens pris entre les deux : je voudrais bien partir pour être avec le Christ, car cest bien cela le meilleur; mais, à cause de vous, demeurer en ce monde est encore plus nécessaire» (cf. 1, 21-24). De part et dautre de la frontière de la mort, il est avec le Christ, il ny a plus de vraie différence. Oui, cest vrai : «Tu me devances et me poursuis, tu menserres, tu as mis la main sur moi». Aux Romains, Paul écrit : «Aucun … ne vit pour soi-même, et aucun ne meurt pour soi-même : si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur, si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur» (14, 7-8).

Chers Frères qui allez être baptisés, voilà la nouveauté du Baptême : notre vie appartient au Christ, elle nest plus à nous. Et cest pourquoi nous ne sommes plus seuls même dans la mort, mais nous sommes avec lui qui est toujours vivant. Dans le Baptême, unis au Christ, nous avons déjà accompli le voyage cosmique jusquaux profondeurs de la mort. Accompagnés par lui, et même accueillis par lui dans son amour, nous sommes libérés de la peur. Il nous enveloppe et il nous porte, où que nous allions, lui qui est la Vie même.Retournons encore à la nuit du Samedi saint. Dans le Credo, nous proclamons, à propos du chemin du Christ : «Il est descendu aux enfers». Quest-il arrivé alors ? Puisque nous ne connaissons pas le monde de la mort, nous ne pouvons nous représenter ce processus de victoire sur la mort qu’à travers des images qui restent toujours peu adaptées. Avec toute leur insuffisance, elles nous aident cependant à comprendre quelque chose du mystère. La liturgie applique à la descente de Jésus dans la nuit de la mort la parole du psaume 23 [24]: «Portes, levez vos frontons, élevez-vous, portes éternelles!» La porte de la mort est ferm

Pâques au Vietnam: un compte-rendu exceptionnel

9 avril, 2007

un interessant article sur la Pâques au Vietnam, du site:

 http://chiesa.espresso.repubblica.it/dettaglio.jsp?id=131463&fr=y

Pâques au Vietnam: un compte-rendu exceptionnel


Le numéro deux des affaires étrangères du Vatican raconte sa récente visite dans ce pays, où l’Eglise catholique est florissante malgré l’absence de liberté, comme aux premiers siècles chrétiens

par Sandro Magister
ROMA, le 5 avril 2007 – Lorsque Benoît XVI adressera au monde ses vœux de Pâques en plusieurs dizaines de langues, à l’issue de son message Urbi et Orbi du dimanche de la résurrection, il s’exprimera également en vietnamien: « Mù’ng lé phuc sinh »!Le Vietnam est l’un des pays d’Asie où l’Eglise est la plus florissante. Il y a plus de six millions de catholiques et ce nombre connaît un accroissement notable. La pratique religieuse est élevée (sur la photo, une église d’Hanoi). Les séminaires sont pleins, plus particulièrement depuis que le régime communiste en a rendu l’accè

s plus facile.

En effet, vivre en chrétien dans un pays comme le Vietnam exige beaucoup de foi et un grand courage. Début avril, un prêtre catholique, Nguyen Van Ly, a été condamné à huit ans de prison pour propagande contre le parti communiste; avec lui, deux hommes et deux femmes se sont vu infliger des peines.Le P. Van Ly, 60 ans, a fondé un mouvement pour la liberté religieuse et la démocratie: Bloc 8406. Dans le passé, il a déjà fait 20 ans de prison. Il a été arrêté le 19 février par la police qui a fait irruption dans les locaux de l’évêché de Hué, où

il habitait.

Bien que le Vietnam fasse depuis peu partie de l’Organisation mondiale du commerce, WTO, il est toujours caractérisé par ce que Human Rights Watch appelle « l’une des pires répressions de dissidents pacifiques des vingt dernières années ». Les chrétiens sont particulièrement dans le collimateur.Cependant, on peut également percevoir des signes de dégel de la part des autorités communistes. Le 25 janvier 2007, pour la première fois, le premier ministre vietnamien, Nguyên Tân Dung, s’est rendu en visite au Vatican, où il a rencontré le pape et les dirigeants de la secrétairerie d’état. Au cours de la première moitié du mois de mars, une délégation officielle du Saint-Siège s’est rendue au Vietnam conduite par le sous-secrétaire pour les relations avec les états, c’est-à-dire le numéro deux des affaires étrangè

res du Vatican, Pietro Parolin.

En matière de liberté religieuse, de nomination des évêques et de relations diplomatiques, la situation du Vietnam rappelle celle de Chine. La différence est que l’évolution en cours est plus prometteuse. La liberté religieuse bénéficie de petites concessions, dont la dernière est l’autorisation accordée à l’archevêché de Hô Chi Minh-Ville d’ouvrir un centre d’aide aux malades du Sida. Sur l’établissement de rapports diplomatiques, les préliminaires de la négociation ont été lancés. En ce qui concerne les évêques, ils sont actuellement nommés par Rome, qui choisit entre trois candidats, les autorités communistes pouvant opposer leur veto à chacun d’eux.Les signes les plus encourageants viennent toutefois de la communauté chrétienne vietnamienne. On le comprend à la lecture du compte rendu – par moments plein d’émotion – qu’à rédigé le chef de la délégation vaticane, Mgr Pietro Parolin, au retour de sa récente visite dans ce pays. Ce qui suit n’est pas le rapport officiel qu’il a remis à Benoî

t XVI. Mais il en reprend les grandes lignes.Mgr Parolin l’a écrit pour le mensuel international « 30 giorni », dirigé par Giulio Andreotti, qui le publie dans son numéro d’avril:

« On voyait dans leurs yeux la joie de la foi… »

par Pietro Parolin

Du 5 au 11 mars 2007, une délégation du Saint-Siège s’est rendue au Vietnam pour la 14e fois. Cette série de visites a été commencée en 1989 par le cardinal Roger Etchegaray. Par la suite, la délégation du Saint-Siège a toujours été conduite par le sous-secrétaire pour les relations avec les états, Claudio M. Celli puis Celestino Migliore. C’était ma seconde visite après celle de 2004. En 2005, c’est une délégation vietnamienne qui est venue à Rome et, en 2006, je n’ai pu me rendre au Vietnam en raison des changements intervenus à la section pour les relations avec les états. J’étais accompagné par Luis Mariano Montemayor, conseillé de nonciature à la Secrétairerie d’Etat et par Barnabé Nguyên Van Phuong, Vietnamien, chef de la congrégation pour l’évangélisation des peuples. Notre programme, très riche, était divisé en une partie que j’appellerais « politique » et une partie « ecclésiale », correspondant aux deux objectifs de ces visites, c’est-à-dire poursuivre les contacts avec les autorités vietnamiennes et rencontrer l’

Eglise locale.

En pratique, la délégation du Saint-Siège accomplit, pendant une semaine, les tâches qui, dans les autres pays, sont confiés aux envoyés pontificaux, dans la mesure où il n’y a pas encore au Vietnam de représentant du pape. Nous avons reçu le même accueil cordial qu’en 2004, avec l’avantage, par rapport à cette précédente visite, de connaître déjà beaucoup de nos interlocuteurs. Nous avons donc cherché à renforcer avec eux ces liens de respect, d’estime et de confiance qui sont très appréciés par la société vietnamienne et qui facilitent le dialogue, surtout en ce qui concerne les questions é

pineuses.

Notre visite faisait suite à la venue au Vatican, en janvier dernier, du premier ministre Nguyên Tân Dung, qui avait rencontré à cette occasion le pape Benoît XVI et les hauts responsables de la secrétairerie d’état. Il est possible que cette circonstance ait contribué à rendre encore plus attentif et constructif l’accueil qui nous a été réservé. Nous l’avons remarqué à beaucoup de détails et à la manière dont nous avons été traités, jusqu’à la couverture médiatique à laquelle notre présence a donné lieu. Le programme très dense d’entretiens avec les autorités vietnamiennes a connu son sommet opérationnel lors des trois séances de travail avec le comité pour les affaires religieuses, présidé par intérim par Nguyê

n The Doanh.

Puis, il y a eu les visites de courtoisie au premier ministre-adjoint des affaires étrangères Le Cong Phung, au vice-président de la commission pour les affaires étrangères du comité central du parti communiste du Vietnam Pham Xuan Son, et au président du comité pour les affaires étrangères de l’assemblée nationale, Vu Mao. Au cours de nos visites aux provinces de Binh Dinh, Kontum et Gia Lai, nous avons également rencontré les présidents des comité

s populaires locaux: les organismes qui gouvernent les provinces qui composent le pays.

Au cours des réunions de travail, nous avons abordé des questions concernant la vie et l’activité de l’Eglise catholique au Vietnam – comme, par exemple, la nomination des évêques et la construction ou la reconstruction des lieux de culte – et les rapports entre l’Eglise et l’état. On sait que la politique religieuse du gouvernement vietnamien est exprimée dans l’ordonnance sur les croyances et religions du 18 juin 2004. Elle tourne autour de deux principes selon lesquels les croyants – et donc aussi les catholiques – sont partie intégrante de la nation et l’état s’engage à répondre à leurs légitimes exigences. La délégation a reçu des informations sur cette loi et sur la nécessité d’en assurer une application de plus en plus uniforme dans tout le pays mais aussi sur la volonté de l’améliorer lorsque c’est nécessaire, en tenant compte des suggestions des communautés religieuses qui naissent de l’expérience, afin que la liberté religieuse, qui est un droit fondamental des individus et des communautés, puisse être de plus en plus respectée et traduite concrè

tement.

Les entretiens ont aussi abordé les relations diplomatiques entre le Saint-Siège et le Vietnam. Bien que, pour le moment, aucune échéance n’ait été fixée, je crois qu’un grand pas en avant à été franchi: du côté vietnamien, il nous a été indiqué que le premier ministre a donné des instructions aux autorités compétentes pour qu’elles étudient la question et il nous a été proposé de créer, dans les prochains mois, un groupe d’experts chargé d’étudier les délais et les modalités concrètes du lancement du processus d’établissement des relations diplomatiques. Nous avons consacré les jeudi 8 et vendredi 9 mars aux deux derniers diocèses qui n’avaient pas encore reçu la visite de la délégation du Saint-Siège, Quy Nhon et Kontum, au centre du pays, dans la province ecclésiastique de Hué. Ces journées ont été intenses et, je dois le dire, plutôt fatigantes en raison des horaires et des déplacements en voiture ou en avion (une pluie torrentielle nous a fait trembler au moment de l’atterrissage à l’aéroport de Quy Nhon) mais l’expérience ecclésiale que nous avons vécue a compensé au centuple les éventuels désagré

ments.

A Quy Nhon, nous avons été accueillis par le vicaire général et par la quasi-totalité du clergé du diocèse, ainsi que par les très nombreux fidèles qui s’étaient massés sur le parvis pavoisé de la cathédrale (l’évêque, Mgr Pierre Nguyên Soan, hospitalisé, était absent). Nous y avons célébré la sainte messe en priant pour le pape et pour l’Eglise du Vietnam. De la ville, qui donne sur la mer, nous nous sommes rendus à l’intérieur des terres, jusqu’à la paroisse de Goi Thi, qui a été le point de départ de la diffusion de la foi chrétienne dans la région et qui conserve le souvenir du grand évêque martyr Etienne-Théodore Cuénot [1802-1861], français, vicaire apostolique de la Cochinchine orientale. Nous nous sommes également rendus à son sanctuaire, but de pèlerinages continuels, après un moment de prière dans la vaste et belle église paroissiale, pleine à craquer, principalement de jeunes et d’enfants et après un bref arrêt chez les sœurs de la congré

gation des amantes de la croix de Quy Nhon.

Il est difficile d’exprimer les émotions, les sentiments, la reconnaissance envers le Seigneur, la joie spirituelle que l’on éprouve dans de telles situations. Dans les réunions publiques, je répétais sans cesse que ce que nous recevions valait beaucoup plus que ce que nous avions apporté. Dans le compte-rendu que nous allions remettre au Saint Père à la fin de ce voyage, j’ai évoqué la difficulté de raconter de tels phénomènes par écrit. C’est aussi pour cette raison que j’ai émis le souhait que le pape lui-même puisse prochainement s’en rendre compte personnellement. Nous avons vécu des expériences semblables dans le diocèse de Kontum, une circonscription ecclésiastique située dans les hauts plateaux centraux et habités majoritairement par les ethnies minoritaires des Montagnards. L’eucharistie, concélébrée par la délégation avec l’évêque Michel Hoâng Dúc Oanh et de nombreux prêtres, a rassemblé sur la place de la cathédrale plus de 5000 fidèles, en une soirée tiède du point de vue climatique mais brûlante de foi, de dévotion, d’amour pour le pape et de témoignage chré

tien.

Le lendemain matin, nous avons célébré la sainte messe dans l’église Pleichuet, construite sur le modèle des maisons communes des Montagnards avec un toit de paille très élevé. La plupart des paroissiens sont des néophytes. On voyait dans leurs yeux la joie de la foi et de l’appartenance à l’Eglise catholique, qu’ils exprimaient avec leurs costumes traditionnels très colorés, le son de leurs instruments, les mouvements de danse qui accompagnaient les différents moments liturgiques. Nous avons terminé cette rencontre dans un climat de fête, en goûtant les mets typiques des Montagnards et sans refuser, même s’il était très tôt, de siroter la liqueur très forte qu’ils tirent du riz. Le reste de la matinée s’est passé à visiter différentes institutions de l’Eglise à Pleiku, écoles maternelles, internats, centres pour handicapés, etc, qui expriment l’attention et l’engagement de l’Eglise catholique envers ces populations qui ont dû et doivent affronter encore des difficultés de toutes sortes et des situations désavantageuses. Je ne peux pas non plus oublier les rencontres avec les élèves du grand séminaire et les sœurs de la congrégation des amantes de la croix à Hanoi, les saintes messes célébrées dans la cathédrale de la capitale, en présence de l’archevêque Joseph Ngô Quang Kiêt – que nous avions déjà rencontré en même temps que le président de la conférence épiscopale du Vietnam, Paul Nguyên Van Hóa, évêque de Nha Trang, et l’éminentissime cardinal Jean-Baptiste Pham Minh Mân, archevêque de Hô Chi Minh-Ville, venus tout exprès à Hanoi – et dans la paroisse de Ha Long (dans le diocèse de Hai Phòng, tout près de la Chine), avant l’excursion touristique dans la baie du même nom, inscrite par l’Unesco parmi les sites déclarés patrimoine mondial de l’humanité

.

En toutes ces occasions, j’ai été profondément impressionné par la façon de prier des gens, pleine de compréhension, de recueillement et de piété et en même temps très active du point de vue communautaire: enfants et adultes, jeunes et vieux, hommes et femmes chantent et répondent ensemble. J’ai été frappé par l’amour, l’attachement et la fidélité envers l’évêque de Rome, sentiment dont nous avons eu continuellement des preuves. C’est une Eglise courageuse, dynamique, pleine de vitalité, comme en témoignent, entres autres, les très nombreux candidats au sacerdoce et à

la vie religieuse.

C’est une Eglise qui s’engage en faveur de la société et qui prend soin de ceux qui sont dans le besoin, tout en souhaitant pouvoir faire plus dans le domaine éducatif et social, pour apporter une contribution de plus en plus qualifiée et efficace au pays et à tous ses habitants, sans s’occuper de savoir s’ils sont croyants ou non ou à quel groupe religieux il appartiennent.

Enfin, c’est une Eglise qui est consciente des problèmes liés à la rapide industrialisation du pays et à son tumultueux développement économique (le Vietnam, avec un taux de croissance de 8,4% prévu pour 2007, est la deuxième économie du monde pour la rapidité du développement) et qui entend se préparer à répondre à cette nouvelle situation, afin de continuer à être sel et levain et illuminer tout le monde par la joyeuse annonce de l’Evangile.

commentaire à l’évangile du jour – 9.4.07

8 avril, 2007

du site EAQ: 

Saint Pierre Chrysologue (vers 406-450), évêque de Ravenne, docteur de l’Église
Sermon 80 ; CCL 24A, 490s (trad. Matthieu commenté, DDB 1985, p.152s rev.)

« Soyez sans crainte »

« Je sais que vous cherchez Jésus le crucifié. Il n’est pas ici. » Ainsi parlait l’ange aux femmes, lui qui a ouvert le tombeau pour cette raison. Ce n’était pas pour en faire sortir le Christ, qui déjà n’y était plus, mais pour faire savoir que le Christ n’y était plus. « Il est ressuscité comme il l’avait dit… Venez voir l’endroit où le Seigneur avait été déposé » (Mt 28,5-6). Venez, femmes, venez. Voyez l’endroit où vous aviez déposé Adam, où le genre humain avait été enseveli. Comprenez qu’aussi grand a été son pardon que grande a été l’injustice faite au Seigneur… Quand les femmes entrent dans le sépulcre, elles prennent leur part de l’ensevelissement, elles font cause commune avec la Passion. Sortant du sépulcre, elles se relèvent dans la foi avant de ressusciter dans la chair. « Elles quittèrent le tombeau, tremblantes et toutes joyeuses »… L’Ecriture dit : « Servez le Seigneur avec crainte et jubilez pour lui avec tremblement » (Ps 2,11).

« Et Jésus vint à leur rencontre et il leur dit : ‘ Je vous salue ! ’ » Le Christ vient à la rencontre de ceux qui courent avec foi, pour qu’ils reconnaissent de leurs yeux ce qu’ils avaient cru par la foi. Il veut conforter par sa présence celles que l’ouïe jusqu’alors avait laissées tremblantes… Il vient à leur rencontre comme un maître, il les salue comme un parent, il leur redonne la vie par l’amour, il les préserve par la crainte. Il les salue pour qu’elles le servent amoureusement, pour que la crainte ne les mette pas en fuite. « Je vous salue ! » « Elles s’approchèrent et lui saisirent les pieds »… « Je vous salue ! », c’est-à-dire : Touchez-moi. Il a voulu être pris, lui qui a supporté qu’on jette les mains sur lui…

Il leur dit : « Soyez sans crainte ». Ce que l’ange avait dit, le Seigneur le dit aussi. L’ange les avait affermies, le Christ va les rendre plus fortes encore. « Soyez sans crainte. Allez annoncer à mes frères qu’ils doivent s’en aller en Galilée. C’est là qu’ils me verront. » Se relevant des morts, le Christ a ressaisi l’homme, il ne l’a pas abandonné. Il les appelle donc ses frères, ceux que par le corps il a rendu ses frères germains ; il les appelle frères, ceux qu’il a adoptés comme fils de son Père. Il les appelle frères, ceux que, héritier plein de bonté, il a rendu ses cohéritiers.

ce matin à la Basilique de Saint Pierre…

8 avril, 2007

j’ai été à la Basilique de Saint Pierre ce matin pour la benediction Urbi et Orbi,  il a été un jour du soleil non plein mais belle egalement, nous etions vraiment beaucoup de personne, la place et « via della Conciliazione »tout plein de personne provenant de touts les parts du monde, le Pape, à la benediction « Urbi et Orbi » il avait la voix en peu enroué, peut-être pour le longe celebration pascal, hier soir à la veille pascal il à donné une homelié longe mais très important et très belle, je le mettrà sur ce Blog demain, ce soir je suis en peu fatigué, je mets maintenant seulement de photo, non mienne, ma machine photographique ne le peu faire pas si belle, elle sont du site Yahoo USA:

zzzmessapasqua2007.jpg

à la messe du matin pascal à la benediction

zzzpregaprimadellabenedizioneurbietorbi.jpg

prière du Pape immediatément avant la benediction,

zzzbenedizioneurbietorbi2007.jpg2.jpg

benediction « Urbi et Orbi »

zzzpasqua2007urbietorbi.jpg

Place Saint Pierre et le pèleren, je suis a doitre (?)

zzzbenedizoioneurbietorbi2007.jpg

Place Saint Pierre du balcon du Pape,

ce tout pour le moment

 

1...67891011