Archive pour avril, 2007

Benoît XVI fête ses 80 ans

15 avril, 2007

du site:

http://www.cyberpresse.ca/article/20070415/CPMONDE/70415012/1014/CPMONDE

Le dimanche 15 avril 2007

Benoît XVI fête ses 80 ans

Associated Press

Vatican

Avec un jour d’avance, Benoît XVI a fêté dimanche ses 80 ans lors d’une messe célébrée en son honneur place Saint Pierre de Rome, sur les marches de la basilique décorées de fleurs jaunes et blanches.

Cardinaux, prêtres et plusieurs dizaines de milliers de fidèles se sont joints au pape qui a rendu grâce à Dieu pour sa longue vie et son élection à la tête de l’Eglise catholique le 19 avril 2005.

Dans la foule des fidèles massés place Saint Pierre, certains avaient revêtu le costume traditionnel de la Bavière natale de Benoît XVI, né Joseph Ratzinger le 16 avril 1927, à Marktl Am Inn. Les pèlerins allemands ont agité le drapeau national quand le pape les a salués dans leur langue.

Benoît XVI a exprimé dimanche ses remerciements à ceux qui étaient venus et du «fond du coeur, à l’Eglise entière, qui, comme une vraie famille, particulièrement en ces jours, (l)’entoure de son affection». Le pape est apparu réjoui par l’enthousiasme de la foule et a applaudi alors qu’il traversait la place en voiture.


«Qu’elle soit à Rome ou ailleurs de par le monde, l’Eglise est invitée à s’unir à Benoît XVI pour élever à Dieu une action de grâce pour ce 80e anniversaire et ces deux années de pontificat», avait souhaité le Vatican en annonçant cette messe.

Lundi, jour de son anniversaire, sortira en librairie le premier livre de Benoît XVI en tant que pape, «Jésus de Nazareth». L’ouvrage de 448 pages sera disponible en allemand, italien, et polonais. L’édition anglaise doit paraître le 15 mai et des traductions sont prévues dans 16 autres langues.

L’anniversaire du souverain pontife coïncide quasiment avec celui de son pontificat. Le pape fête le 19 avril le deuxième anniversaire de son élection à la tête de l’Eglise catholique pour succéder au défunt Jean Paul II.

En cette semaine d’anniversaires, le pape recevra mercredi le nouveau secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon au Vatican et effectuera un pèlerinage dans le nord de l’Italie au cours du week-end. Début mai, il doit se rendre au Brésil, où l’Eglise catholique traditionnellement forte perd des fidèles au profit des évangélistes protestants.

À Berlin, une messe en l’honneur de Benoît XVI a été célébrée dimanche en la cathédrale Sainte Hedwige en présence de la chancelière allemande Angela Merkel. L’archevêque de Cologne Joachim Meisner a rendu hommage au «Mozart des théologiens». Avant de devenir pape, le cardinal Joseph Ratzinger s’était distingué comme patron de la puissante congrégation de la doctrine de la foi.

Un évêque de l’archidiocèse de Munich-Freising et un groupe de pèlerins allemands avaient quitté Munich en train samedi pour venir offrir au pape 80 bouteilles d’une bière brune spécialement brassée en Bavière pour son anniversaire.

L’anniversaire de Benoît XVI dans les mots du secrétaire, mons. Gaenswein, de la vaticaniste Magister et du mons. Frisina

15 avril, 2007

Du site on line de la « Radio Vaticana » italienne (traduction...difficile):

http://www.oecumene.radiovaticana.org/it1/Articolo.asp?c=128476  

L’anniversaire de Benoît XVI dans les mots du secrétaire, mons. Gaenswein, de la vaticaniste Magister et du mons. Frisina – 

Avec l’intensité qui caractérise dans ces heures la vague d’affection des fidèles vers le Pape s’expriment même ceux qui plus donner voisin suivent, à divers titre, la mission mais même la vie quotidienne des Pontife. À commencer de son secrétaire mons. Georg Gaenswein, au microphone de Gudrun Sailer :    ********** (D= demande ; R= réponse, est-ce qu’il est égal en français?)

 D. – Dans un anniversaire qu’on tu y respectes ils sont même les cadeaux : j’imagine que beaucoup qu’ils voudraient faire un cadeau à le Pape, l’aient déjà fait. Veut-il nous recompter ce qui dons sont déjà arrivés ? R. – Es sind natürlich unzählig viele Briefe eingetroffen und sehr viele kleinere Geschenke… Évidemment, très beaucoup de lettres et beaucoup de petits dons : CD, fleurs, livres, écrits et sûrement arriveront encore beaucoup, tant de choses. En ce qui concerne les dons, le Pape a dit explicitement qu’il préfère ne pas accepter de dons personnels : qui veut lui faire un cadeau peut faire à offerte qu’il ensuite utilisera pour un but qui rendra connu : par exemple pour la Terre Sainte, ou pour autres aires de crise du monde ou pour l’Afrique. D. – Quel est-il le cadeau plus « curieux » qui lui a arrivé entre les mains jusqu’à présent ?

R. – Das kurioseste war ein riesen Bär… Le cadeau plus curieux a été un ours énorme. Il s’agit d’un animal d’étoffe, venu de l’Italie, d’un exemplaire très beau qui le Saint Père a destiné à l’hôpital pédiatrique Bambin Jésus, avec très grand enthousiasme des petits : ceux qu’ils savent écrire, ont remercié avec très belle lettre, pendant que pour des plus petits il a répondu le président de l’hôpital.   D. – Ce qui sont les choses qu’elles font vraiment plaisent à le Pape ? Quelles sont les choses qu’il qu’il reçoit (dans le sens de comprendre, accueillir) comme « cadeau » ? R. – Der Heilige Vater freut sich vor allem darüber, wenn er sieht, dass Menschen… Joie grand pour Saint Père est lorsque il voit que y ils sont personnes qu’ils acceptent le Mot de Dieu, qui l’Église annonce, et que ce Mot n’est pas considéré un fardeau mais une aide, comme ailes qui portent le fardeau de la vie, et que cette foi ensuite racine dans la vie personnelle de l’individuel. On rencontre des personnes qui de la foi tirent grand avantage. Celle-ci est une expérience qui donne grande joie à le Pape.  D. – Il y a, cependant, même un don qui la Papa fait aux fidèles, dans la forme de son nouveau livre, « Jésus de Nazareth ». J’imagine que – comme son secrétaire – elle l’ait déjà lue. Que dit ce livre ? 

R. – Ich kenne das Buch, en der Tat…. Effectivement, je l’ai lu. Ce que je peux me dire, aujourd’hui, est qu’ils sont beaucoup, très reconnaissant pour ce livre. Elle est une lecture qui enrichit et que il nourrit. Je peux sûrement inviter n’importe qui à le lire.   **********  Connu partout pour ses livres, déjà beaucoup d’ans avant être élu au Bureau de Pietro, Benoît XVI a mis à centre même de son Pontificat la parole. Il en est auto convaincu la vaticaniste de l’Express, Sandro Magister, qui dans celle-ci interviewe d’Alexandre Gisotti s’arrête même sur le rapport entre le Pape et les moyens de communication : 

 **********  R. – Benoît XVI a une extraordinaire capacité de communiquer en directe. Lorsque les places sont pleines devant lui, Benoît XVI a une capacité extraordinaire de se faire écouter, de se faire écouter avec attention d’un public simple. Il qu’il semblerait fait guette pour parler à des académies, en réalité sait parler avec beaucoup d’efficacité aux personnes pas particulièrement préparées. On fait écouter, mais on fait écouter en arguant, en déroulant un discours en mode organique et, donc, difficilement ce discours peut être synthétisé. Le résultat est que les media ont difficulté à synthétiser le discours de fond qui cette Pape fait. En réalité, les media limitent à se cueillir des passages, souvent très marginaux, qui sont retransmis sans qu’on comprenne quel est le fond dont ils naissent ces passages marginaux.  (est difficile de synthétiser les mots du Pape, parce que selon moi, il parle, il avec de la simplicité, mais de l’essentiel, des fondements, Gabriella) D. – Benoît XVI accomplit 80 ans et au moins de 40, si nous prenons comme donnée la publication de son oeuvre de l’ « Introduction au christianisme », il est connu pour ses livres, qui ont fasciné des croyants et pas. On peut dire que le mot soit chiffre même de son Pontificat ?  R. – Ils disaient qu’il y a du vrai. J’ai cueilli en Benoît XVI même volontariement l’intention d’une partie son élaguer de tout ce qu’il fait pour laisser le mot à centre. Le mot est vraiment centre de l’oeuvre de cette Pape, de son magistère. Mais elle est même son essence en somme. 

D. – Qu’est-ce que elle la frappe de la personnalité de Joseph Ratzinger, peut-être même en pensant à un souvenir personnel ?  R. – de Joseph Ratzinger, il me marque l’extraordinaire équilibre. Lorsque en parlant si de même il a uni ces deux adjectifs, « doux » et « …(la fermeté) », en invoquant de Dieu ces qualités, je dois dire qu’il a cueilli dans marque, parce que ceux-ci effectivement sont les « endiadi », le binôme, qui le caractérise. Le Pape ait une exceptionnel cohérence dans déroulement de message qui expose au monde, qui est un message extraordinairement centré sur la vraie essence du christianisme, sur le coeur du christianisme : « Deus caritas est », Jésus de Nazareth vrai Dieu, vrai homme. Celle-ci est l’essence de son message. Au même temps, ce message aussi ainsi linéaire, aussi ainsi je prive d’affaissements, de compromis, d’apprivoisements, est exprimé en forme douce, c’est-à-dire en forme raisonnable. L’autre grand binôme « foi » et « raison » qui caractérise le magistère de cette Pape est, en second lieu, caractérisant même sa personnalité.  **********  Une passion cultivée sin d’enfant : Joseph Ratzinger a toujours aimé la musique. Chaque « musique de qualité », a affirmé pendant son voyage apostolique en Bavière de 2006, dépasse « la sphère simplement humaine » et « il renvoie au divin ». Le 80.mo anniversaire de Benoît XVI donne donc même l’occasion pour approfondir celui amour du Pape pour la musique. Alexandre Gisotti a ramassé la réflexion de mons. Marc Frisina, directeur du Bureau Liturgique du Vicariat de Rome : 

 **********  R. – Avant tout, elle est une fortune pour l’Église. Ceci signifie que le Saint Père ait une grande sensibilité artistique au-delà de qu’une profondeur théologique, et ceci se perçoit vraiment de son mot, de ses attitudes. Il signifie même, à mon avertis, qu’une sensibilité de ce genre est de grande aide même pour attends liturgique auquel la musique donne une grosse contribution. Le Saint Père étonnement toujours pour cette capacité synthétique de mettre ensemble théologie, spiritualité liturgique, culture, poésie et musique. D. – D’autre part, à le Pape ne plaît pas seulement écouter la musique, mais même sonner…  R. – Certes. Je crois que ceci soit vraiment proportion de sa préparation juvénile. De garçon il a reçu une préparation musicale sérieuse. Donc, il a eu mode de fréquenter la musique en manière directe. Il a appris à chanter et à sonner. Il est toujours très beau sentir chanter à le Pape les parties de la Messe, dans cette manière toujours entonnée (juste), toujours parfaite. J’imagine que pour lui la musique soit même une mode pour se reposer, pour réfléchir et soit une aide pour contempler. 

D. – Il y a un anecdote qui peut nous recompter sur celui amour de le Pape pour la musique, qui peut-être la concerne même personnellement…  R. – l’an passé, pour la visite traditionnelle de la Papa au Séminaire, j’écrivis un oratoire même pour lui, comme j’ai fait toujours pour Jean Paul II, sur San Joseph. Elle est une chose simple, parce qu’elle est une chose brève qu’on fait dans une occasion de ce genre. Je me rappelle de que le Pape observait et écoutait tout avec attention incroyable. On sentais analysé et à la fin, lorsque je suis allé à le saluer, il m’a dit des merci, parce qu’elle avait été un beau méditation. Ceci aussi bien m’a frappé, parce que penser à la musique, à notre service musical comme un service pour le méditation, pour la contemplation, est important. Et j’ai arrive même qu’est-ce que signifie la musique pour le Pape : il signifie justement une possibilité dans plus pour approfondir le mystère de la foi, de ce point de vue poétique. D. – Ce qui musique dédierait à le Pape pour son anniversaire ? Que, en second lieu elle, représente mieux l’humanité de Joseph Ratzinger ?   R. – je ne sais pas, peut-être lui dédierais quelqu’un des morceaux très beaux de Bach, pris de quelqu’un de chantées, peut-être d’une de ces chantées pascales, qui sont pleins de cet enthousiasme, de cette lumière, qui seulement Bach savait donner à sa musique. Et ensuite, même parce que je crois que Bach se dédie beaucoup à le Pape, pour sa lucidité de pensée, qui ressemble beaucoup à cette lucidité d’écriture musicale, typique de Bach. 

La faiblesse de la foi de Thomas, source de grâce pour l’Eglise

15 avril, 2007

commentaire du site EAQ:

Cardinal John Henry Newman (1801-1890), prêtre, fondateur de communauté religieuse, théologien
PPS, vol. 2, n° 2, « Faith without Sight »

La faiblesse de la foi de Thomas, source de grâce pour l’EgliseIl ne faut pas croire que saint Thomas était très différent des autres apôtres. Tous, plus ou moins, ils ont perdu confiance dans les promesses du Christ quand ils l’ont vu emmené pour être crucifié. Quand il a été mis au tombeau, leur espérance a été ensevelie avec lui, et quand on leur a apporté la nouvelle qu’il était ressuscité, aucun n’y a cru. Quand il leur est apparu, « il leur reprocha leur incrédulité et leur endurcissement » (Mc 16,14)… Thomas a été convaincu en dernier, parce qu’il a vu le Christ en dernier. Par contre, il est certain que ce n’était pas un disciple réservé et froid : auparavant, il avait exprimé le désir de partager le danger de son Maître et de souffrir avec lui…: « Allons-y nous aussi, pour mourir avec lui ! » (Jn 11,16) C’est à cause de Thomas que les apôtres ont risqué leur vie avec leur Maître.

Saint Thomas aimait donc son Maître, comme un vrai apôtre, et s’est mis à son service. Mais quand il l’a vu crucifié, il a faibli en sa foi pour un temps, comme les autres…et plus que les autres. Il s’était isolé, refusant le témoignage non d’une seule personne, mais des dix autres, de Marie Madeleine et des autres femmes… Il lui fallait, semble-t-il, une preuve visible de ce qui est invisible, un signe infaillible venu du ciel, comme l’échelle des anges de Jacob (Gn 28,12), pour calmer son angoisse en lui montrant le but du chemin au moment de se mettre en route. Un désir secret de certitude l’habitait et ce désir s’est réveillé à la nouvelle de la résurrection du Christ.

Notre Sauveur consent à sa faiblesse, répond a son désir, mais lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu ». C’est ainsi que tous ses disciples le servent, même dans leur faiblesse, pour qu’il la transforme en paroles d’enseignement et de réconfort pour son Eglise.

du Cardinal Jean-Marie Lustiger

14 avril, 2007

toujours en quête de quelque chose de beau et intéressant j’ai trouvé celui-ci…homélie je crois, du Cardinal Lustiger

http://catholique-paris.cef.fr/diocese/pretres/cardinal/J-M-Lustiger/articles/cathedrale-NDP.php

Cardinal Jean-Marie Lustiger

La cathédrale Notre-Dame, un témoin de l’amour, de la foi et de l’espérance pour aujourd’hui.

Au cours des âges, des hommes et des femmes sont sans cesse venus ici pour prier, partager leurs peines, exprimer leurs joies ou leur reconnaissance à Dieu dans ce sanctuaire au cœur de Paris et de la France. Notre-Dame était leur cathédrale. Ils ne pouvaient concevoir notre civilisation avec ses formidables moyens techniques. Et pourtant.
Au seuil du 21
ème siècle, cette antique cathédrale se dresse comme un signe vivant d’espérance, de foi, d’amour et de pardon. Notre-Dame de Paris est lun des points de rencontre mondiaux entre des hommes et des femmes qui viennent de tous les continents, attirés par le rayonnement de cet édifice chargé dhumanité, de culture, de spiritualité
unique au monde.Comment cette v
énérable cathédrale édifiée pour les siècles du passé peut-elle répondre aux défis d’aujourd’hui et de demain ? Nous avons travaillé avec le concours des plus hautes autorités des monuments historiques de la France. La merveilleuse architecture de cet édifice s’est révélée forte, logique et simple. Ladapter à la nouveauté de notre civilisation, loin de la défigurer ou de la détourner de sa destination première, lui permet d’y répondre plus pleinement. Pour bien comprendre les travaux actuellement en cours, vous devez connaître la richesse extraordinaire de la vie de cette cathédrale qui vous accueille aujourd’hui.Quels sont les trésors de Notre-Dame ?

- Le trésor de la prière. Une foule de gens, habitants de Paris ou originaires de toutes les parties de France et du monde, viennent tout au long de l’année prier à Notre-Dame, participer à la célébration de la Messe. Ils prient devant la statue vénérable de Notre-Dame de Paris. Ils veulent se recueillir devant le Saint Sacrement. Ils participent à la prière liturgique des Heures. Ils viennent aussi prier auprès des reliques insignes de la Passion du Christ que le roi Saint Louis (1214-1270) a obtenues de l’empereur de Byzance et pour lesquelles il a bâti la Sainte Chapelle. Ces reliques sont maintenant confiées à la cathédrale.- Le trésor de la musique. Beaucoup viennent méditer en écoutant les grandes orgues, peut-être les plus belles au monde. La cathédrale possède un patrimoine exceptionnel de musique sacrée, élaboré au cours de son histoire. Ces œuvres de chant choral et musical de « l’École Notre-Dame » sont régulièrement offertes à la méditation de tous, particulièrement pour la prière liturgique. - Le trésor de la mémoire. Nombreux sont ceux qui, au gré des anniversaires, viennent ici faire mémoire des grands événements de l’histoire qui ont rassemblé des foules tantôt suppliantes, tantôt jubilantes d’une délivrance ou d’une action de grâce : de la Pietà où se trouve le souvenir du vœu de Louis XIII, et du sacre de l’empereur Napoléon, aux événements mémorables de la Libération de Paris à la fin de la deuxième guerre mondiale, jusqu’aux visites du pape Jean-Paul II. Dans cette cathédrale subsiste le souvenir de tant de saints qui y ont prié, comme Jeanne d’Arc, et de visiteurs illustres qui y ont trouvé lumière et consolation, comme Paul Claudel.- Le trésor de l’art. Quels souvenirs impérissables laissent aux millions de visiteurs les rosaces admirables du transept et les nombreuses autres splendeurs, œuvres de foi, chefs d’œuvre d’art ! - Le trésor de la vie chrétienne. Enfin, et ce trésor est peut-être le plus caché à vos yeux mais le plus précieux, la cathédrale demeure le cœur de la vie chrétienne à Paris. Elle est le lieu où les chrétiens de Paris se rassemblent autour de leur Archevêque pour les grandes célébrations de l’Église catholique : la Messe Chrismale durant la Semaine Sainte qui précède Pâques, les Ordinations des diacres et des prêtres.Est-il donc possible que tout cela puisse coexister dans cet unique lieu ? Les travaux entrepris permettront une harmonie symphonique entre toutes ces requêtes.


Jean Marie cardinal Lustiger, archev
ê
que de Paris

A loccasion des travaux à Notre-Dame de Paris mai 2004

je mets un article sur saint Jean Chrysostome

14 avril, 2007

je désirais mettre quelque chose des Pères de l’Église, celui-ci il m’a plu sur saint Jean Chrysostome  il est un des Pères qui retrouvons plus souvent dans les exégèses des textes dans la théologie et dans la prière, du site: 

http://www.patristique.org/article.php3?id_article=182

13 septembre : Mémoire de saint Jean Chrysostome, évêque et docteur de l’Église Luc Fritz


Augustin de l
Assomption, fondateur du site.

Jean est né à Antioche sur lOronte, au milieu du quatrième siècle. Il sapprêtait, après ses études, à suivre une carrière de haut fonctionnaire impérial. Mais il est attiré par la vie érémitique. Lascèse, les privations affaiblissent sa santé. Il retourne à Antioche où il est ordonné diacre en 381, puis prêtre en 386.
Brillant, Jean attire des foules nombreuses. Son
éloquence lui vaudra, après sa mort, le surnom de Chrysostome, ce qui veut dire « bouche dor ». Il est ordonné évêque de Constantinople, contre son gré, le 26 fé
vrier 398.
Jean se met alors
à vouloir réformer l’Église et la société. Il suscitera lhostilité de nombreuses personnes, en particulier de Théophile dAlexandrie et de limpératrice Eudoxie. Les manigances de Théophile lui vaudront d’être condamné à lexil au synode du Chêne (403). Cest à ce moment-là quil prononce le discours qui suit. La mobilisation de la communauté chrétienne lui vaudra cependant d’être rappelé dexil dè
s le lendemain. Ce ne sera pourtant que partie remise. Jean mourra en exil le 14 septembre 407.L

homélie qui suit comporte de très beaux passages, notamment sur la place de l’Église dans le projet de Dieu et sur la manière dont Jean concevait sa charge de pasteur de Constantinople.

1. Les vagues sont violentes, la houle est terrible, mais nous ne craignons pas d’être engloutis par la mer, car nous sommes debout sur le roc.
Que la mer soit furieuse, elle ne peut briser ce roc ; que les flots se soul
èvent, ils sont incapables dengloutir la barque de Jésus. Que craindrions-nous ? Dites-le moi. La mort ? Pour moi, vivre, cest le Christ, et mourir un avantage (Phi 1, 21). Lexil ? La terre appartient au Seigneur, avec tout ce quelle contient (Ps 23, 1). La confiscation des biens ? De même que nous navons rien apporté dans ce monde, de même nous ne pourrons rien emporter (1 Tim 6, 7). Les menaces du monde, je les méprise ; ses faveurs, je men moque. Je ne crains pas la pauvreté, je ne désire pas la richesse ; je ne crains pas la mort, je ne désire pas vivre, sinon pour vous faire progresser. Cest à cause de cela que je vous avertis de ce qui se passe, et jexhorte votre charité à
la confiance.De fait, personne ne pourra nous s

éparer car ce que Dieu a uni, lhomme ne peut le séparer. En effet, il est dit de lhomme et de la femme : Aussi lhomme quittera-t-il son père et sa mère pour sattacher à sa femme, et ils seront deux pour une seule chair. Or, ce que Dieu a uni, que lhomme ne le sépare pas. (Gn 2, 24 ; Mt 19, 5-6). Sil nest pas possible de rompre le lien conjugal, il vous est plus impossible encore de séparer l’Église de Dieu. Vous la combattez mais sans pouvoir nuire à celui que vous combattez. Quant à moi, vous ne faites quajouter à ma gloire, vous dissipez vos forces dans le combat contre moi. Il est dur en effet de se rebeller contre laiguillon (Ac 9, 5). Vous nen émousserez pas la pointe mais vous ensanglanterez vos pieds. Cest ainsi que les flots ne dissolvent pas le rocher, mais se dissolvent en écume contre lui.

Homme ! Rien nest fort comme l’Église. Cesse le combat, afin de ne pas perdre ta force. Nentre pas en guerre contre le ciel. Combats-tu un homme, tu peux être vainqueur ou vaincu, mais si tu combats l’Église tu ne peux vaincre car Dieu est plus fort que toutes choses. Voudrions-nous rivaliser avec le Seigneur ? Serions-nous plus forts que lui ? (1 Co 10, 22). Ce que Dieu a établi, qui tentera de l’ébranler ? Ne connaissez-vous pas sa puissance ! Il regarde la terre et il la fait trembler (Ps 103, 32). Il ordonne et ce qui tremble est affermi. Sil a affermi la cité chancelante, à plus forte raison pourra-t-il affermir l’Église.L

’Église est plus forte que le ciel. Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront pas (Mt 24, 35). Quelles paroles ? Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église et les portes de lenfer ne prévaudront pas contre elle (Mt 16, 18).

2. Si vous naccordez pas foi au discours, croyez les faits. Que de tyrans ont voulu renverser l’Église ? Que de tortures employées pour cela : chevalets, fournaises, dents des bêtes, glaives acérés ! Et cela na pas abouti. Où sont les ennemis ? Ils ont été livrés au silence et à loubli. Et où est l’Église ? Elle brille plus que le soleil. Les oeuvres des premiers se sont éteintes, ses oeuvres à elle sont immortelles. Si lorsquils étaient un petit nombre les membres de l’Église nont pas été vaincus, comment pourraient-ils être vaincus maintenant que la piété a rempli lunivers ?Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront pas. Et avec raison, car l

’Église est plus chère à Dieu que le ciel. Ce nest pas le ciel qui a pris corps, mais l’Église qui a pris chair. Le ciel existe à cause de l’Église, non pas l’Église à cause du ciel. Ne soyez donc pas troublés par les événements. Faites-moi la grâce dune foi immuable. Ne voyez-vous pas que Pierre, marchant sur les eaux, pour avoir douté un peu, fut sur le point de sombrer, non pas à cause du mouvement tumultueux des flots, mais en raison de la faiblesse de sa foi ! Sont-ce par des suffrages humains que je suis arrivé là, à la tête de cette Église ? Est-ce en effet un homme qui my a conduit, pour quun homme men démette ? Je ne dis pas ces choses avec orgueil, à Dieu ne plaise, ni non plus pour me vanter, mais parce que je veux affermir ce qui est ébranlé chez vous.

Comme la ville avait retrouvé le calme, le diable sest efforcé d’ébranler l’Église. Diable impur et scélérat, tu nas pu te rendre maître des murs et tu penses ébranler l’Église ! L’Église consisterait-elle en des murs ? Non, elle consiste en la multitude des croyants. Voici, combien de solides colonnes, liées non pas avec du fer, mais étroitement liées par la foi. Je ne veux pas dire quune telle multitude dépasse lardeur du feu, mais que, ny eut-il quun unique fidèle, tu nen viendrais pas à bout. Vois encore quelles blessures tont infligées les martyrs. Il est arrivé souvent quune tendre jeune fille, une vierge, est entrée dans larène. Dapparence elle était plus tendre que de la cire, et elle devenait plus ferme que le roc. Tu déchirais ses flancs, mais tu nas pu prendre sa foi. La nature de la chair était anéantie et la puissance de la foi na pas abdiquée. Le corps était consumé, lesprit revigoré. La substance était supprimée et la piété subsistait. Tu nas pu venir à bout dune seule femme et tu comptes lemporter sur un peuple si nombreux ! Nentends-tu pas cette parole du Seigneur : Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu deux (Mt 18, 20) ? Et là où un peuple aussi nombreux est uni par le lien de la charité, le Seigneur ne serait pas présent ? Jai sa garantie : est-ce à ma propre force que je fais confiance ? Je possède sa parole : voilà mon appui, voilà ma sécurité, voilà mon havre de paix. Que lunivers se soulève, je possède cette parole, jen lis le texte : voilà mon rempart, voilà ma sécurité. Quel texte ? Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin des temps (Mt 28, 20).Le Christ est avec moi, que vais-je craindre ? M

ême si les flots de la mer ou la colère des puissants s’élèvent contre moi, tout cela est aussi peu de chose pour moi quune toile daraignée. Et sans lamour que jai pour vous, je naurais pas refusé de partir aujourdhui même. Car je ne cesse de dire : Seigneur, que ta volonté soit faite (Mt 6, 10). Non pas ce que veut un tel ou un tel, mais ce que tu veux. Telle est ma tour, telle est ma pierre inébranlable, tel est mon appui immuable. Si cest la volonté de Dieu que cela arrive, que cela arrive ! Sil me veut ici, je le bénis ; sil mappelle ailleurs, je le remercie.

3. Que personne ne vous trouble. Appliquez-vous à la prière. Le diable a fait ces choses afin d’émousser votre zèle à la prière. Mais il na pas réussi. Au contraire, je vous trouve plus zélés et plus ardents. Demain, je viendrai me joindre à vos prières. Là où je suis, vous êtes vous aussi. Et là où vous êtes, je suis moi aussi. Nous sommes un corps : le corps nest pas séparé de la tête, ni la tête du corps. Serions-nous séparés par le lieu, nous serons unis par lamour. La mort ne peut pas non plus couper cette unité. Car si le corps meurt, l’âme vit, et elle se souviendra de mon peuple. Vous êtes mes parents, comment pourrais-je vous oublier ? Vous êtes mes parents, vous êtes ma vie, vous êtes ma bonne réputation. Si vous faites des progrès, cest mon honneur, de sorte que ma vie est une richesse déposée dans votre trésor. Je suis prêt à être immolé mille fois pour vous (et je ne vous fais aucune faveur, mais je paie simplement une dette. En effet, le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis (Jn 10, 11)) et pour elles, il se laisserait mille fois égorger, mille fois trancher la tête. Une telle mort est pour moi le fondement de limmortalité, ces persécutions sont pour moi une nouvelle base de sécurité. De fait, suis-je traqué à cause de la richesse, pour que jen sois affligé, à cause de crimes, pour que jen sois abattu ? Non, mais à cause de mon amour pour vous, puisque je fais tout pour vous garder inébranlables, pour que personne ne sintroduise dans la bergerie, pour que le troupeau demeure intact. Le motif des combats me suffit pour couronne. Que ne souffrirais-je pas pour vous ? Vous êtes mes concitoyens, vous êtes mes parents, vous êtes mes frères, vous êtes mes enfants, vous êtes mes membres, vous êtes mon corps, vous êtes ma lumière, davantage encore, vous êtes plus doux pour moi que la lumière. En effet, la lumière du soleil ne mapporte rien de comparable à ce que mapporte votre charité. Le soleil mest utile à présent, mais votre charité me prépare une couronne pour lavenir.Je vous dis ces choses

à loreille. Qui pourrait concevoir une écoute plus bienveillante que la vôtre ? Vous avez veillé pendant un si grand nombre de jours, et rien na pu vous ébranler, ni la longueur du temps, ni les terreurs, ni les menaces ; vous avez généreusement triomphé de tout. Que dis-je, vous êtes devenus ce que jai toujours désiré : vous avez méprisez les choses temporelles, vous avez dit adieu à la terre, vous vous êtes élancés jusquau ciel ; vous vous êtes affranchis des liens du corps, vous luttez pour cette bienheureuse philosophie. Voilà mes couronnes, voilà la consolation, voilà le réconfort, voilà mon onction, voilà la vie, voilà le fondement de limmortalité.

CÉLÉBRATION DE LA PÉNITENCE AVEC LES JEUNES DU DIOCÈSE DE ROME, EN PRÉPARATION AVEC LES JEUNES DU DIOCÈSE DE ROME…

14 avril, 2007

je crois ne pas avoir mis cette célébration du Pape, je ne réussis pas à me faire une liste de tout celui-là qui mets, j’aller par coeur ensuite, si je l’ai déjà mis patience, vous m’excusées

CÉLÉBRATION DE LA PÉNITENCE
AVEC LES JEUNES DU DIOCÈSE DE ROME, EN PRÉPARATION
À LA
XXII JOURNÉE MONDIALE DE LA JEUNESSEHOMÉLIE DU PAPE BENOÎT XVIBasilique Vaticane
Jeudi 29 mars 2007

Chers amis,

Nous nous rencontrons ce soir, à l’approche de la XXII Journée mondiale de la Jeunesse, qui a pour thème, comme vous le savez, le commandement nouveau qui nous a été laissé par Jésus la nuit où il fut trahi: « Comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres » (Jn 13, 34). Je vous salue cordialement, vous tous qui êtes venus des diverses paroisses de Rome. Je salue le Cardinal-Vicaire, les Evêques auxiliaires, les prêtres présents, avec une pensée particulière pour les confesseurs qui, dans quelques instants, seront à votre disposition. Le rendez-vous d’aujourd’hui, comme l’a déjà dit votre porte-parole, que je remercie pour les paroles qu’elle m’a adressées en votre nom au début de la célébration, revêt une signification profonde et importante. Il s’agit, en effet, d’une rencontre autour de la Croix, une célébration de la miséricorde de Dieu, dont chacun de vous pourra faire l’expérience personnellement dans le Sacrement de la Confession.

Dans le cœur de chaque homme, mendiant d’amour, il y a la soif d’amour. Mon bien-aimé prédécesseur, le Serviteur de Dieu Jean-Paul II, écrivait déjà dans sa première Encyclique Redemptor hominis: « L’homme ne peut vivre sans amour. Il demeure pour lui-même un être incompréhensible, sa vie est privée de sens s’il ne reçoit pas la révélation de l’amour, s’il ne rencontre pas l’amour, s’il n’en fait pas l’expérience et s’il ne le fait pas sien, s’il n’y participe pas fortement » (n. 10). A plus forte raison, le chrétien ne peut vivre sans amour. Plus encore, s’il ne rencontre pas l’amour véritable, il ne peut même pas se proclamer pleinement chrétien, car, comme je l’ai souligné dans l’Encyclique Deus caritas est, « à l’origine du fait d’être chrétien il n’y a pas une décision éthique ou une grande idée, mais la rencontre avec un événement, avec une Personne, qui donne à la vie un nouvel horizon et par là son orientation décisive » (n. 1). L’amour de Dieu pour nous, qui a commencé avec la création, s’est fait visible dans le mystère de la Croix, dans la kénose de Dieu, dans le dépouillement et l’abaissement humiliant du Fils de Dieu que nous avons entendu proclamer par l’Apôtre Paul dans la première lecture, dans l’hymne magnifique au Christ de la Lettre aux Philippiens. Oui, la Croix révèle la plénitude de l’amour de Dieu pour nous. Un amour crucifié, qui ne s’arrête pas au scandale du Vendredi Saint, mais qui culmine dans la joie de la Résurrection et de l’Ascension au ciel et dans le don de l’Esprit Saint, Esprit de l’amour au moyen duquel, ce soir également, seront remis les péchés et accordés le pardon et la paix. L’amour de Dieu pour l’homme, qui s’exprime en pl

énitude sur la Croix, peut être décrit par le terme agapè, c’est-à-dire « amour oblatif qui recherche exclusivement le bien de l’autre », mais également par le terme eros. En effet, tandis que c’est un amour qui offre à l’homme tout ce que Dieu est, comme je l’ai observé dans le Message pour le Carême de cette année, il s’agit également d’un amour où le « cœur même de Dieu: le Tout-puissant attend le « oui » de ses créatures comme un jeune marié celui de sa promise ». Malheureusement, « dès les origines, l’humanité, séduite par les mensonges du Malin, s’est fermée à l’amour de Dieu, dans l’illusion d’une impossible autosuffisance (cf. Gn 3, 1-7) ». Mais dans le sacrifice de la Croix, Dieu continue de reproposer son amour, sa passion pour l’homme, la force qui, comme le dit le Pseudo-Denys, « ne permet pas à l’amant de demeurer en lui-même, mais le pousse à s’unir à l’aimé » (De divinis nominibus, IV, 13; PG 3, 712), en allant « mendier » l’amour de sa créature. Ce soir, en vous approchant du Sacrement de la confession, vous pourrez faire l’expérience du « don gratuit que Dieu nous fait de sa vie infusée par l’Esprit Saint dans notre âme pour la guérir du péché et la sanctifier » (Catéchisme de l’Eglise catholique, n. 1999) afin que, unis au Christ, nous devenions des créatures nouvelles (cf. 2 Co 5, 17-18).

Chers jeunes du diocèse de Rome, à travers le Baptême, vous êtes déjà nés à la vie nouvelle en vertu de la grâce de Dieu. Mais étant donné que cette vie nouvelle n’a pas supprimé la faiblesse de la nature humaine, ni l’inclination au péché, il vous est donné l’opportunité de vous approcher du Sacrement de la confession. Chaque fois que vous le faites avec foi et dévotion, l’amour et la miséricorde de Dieu orientent votre cœur, après un examen de conscience attentif, vers le ministre du Christ. C’est à lui, et donc au Christ lui-même, que vous exprimez votre douleur pour les péchés commis, avec la ferme intention de ne plus pécher à l’avenir, et avec la disponibilité à accueillir avec joie les actes de pénitence qu’il vous indique pour réparer les dommages causés par le péché. Vous faites ainsi l’expérience du « pardon des péchés; de la réconciliation avec l’Eglise; de la récupération, s’il est perdu, de l’état de grâce; de la rémission de la peine éternelle méritée en raison des péchés mortels et, du moins en partie, des peines temporelles qui sont la conséquence du péché; de la paix et de la sérénité de la conscience, et du réconfort de l’esprit; de l’accroissement des forces spirituelles pour le combat chrétien de chaque jour » (Compendium du Catéchisme de l’Eglise catholique, n. 310). Avec le lavement pénitentiel de ce Sacrement, nous sommes admis à nouveau dans la pleine communion avec Dieu et avec l’Eglise, compagne fiable car « sacrement universel de salut » (Lumen gentium, n. 48). Dans la seconde partie du commandement nouveau, le Seigneur dit: « Aimez-vous les uns les autres » (

Jn 13, 34). Certes, il attend que nous nous laissions attirer par son amour et que nous fassions l’expérience de sa grandeur et de sa beauté, mais cela ne suffit pas! Le Christ nous attire à lui pour s’unir à chacun de nous, afin que, à notre tour, nous apprenions à aimer nos frères avec le même amour que lui, comme Il nous a aimés. Aujourd’hui, comme toujours, il y a tant besoin d’une capacité renouvelée à aimer nos frères. En sortant de cette célébration, le cœur rempli de l’expérience de l’amour de Dieu, soyez préparés à « oser » l’amour dans vos familles, dans les relations avec vos amis et également avec ceux qui vous ont offensés. Soyez préparés à exercer votre influence, à travers un témoignage authentiquement chrétien, dans les milieux d’étude et de travail, à vous engager dans les communautés paroissiales, dans les groupes, dans les mouvements, dans les associations et dans tous les domaines de la société.

Vous, jeunes fiancés, vivez les fiançailles dans le véritable amour, qui comporte toujours le respect réciproque, chaste et responsable. Si le Seigneur appelle certains d’entre vous, chers jeunes amis de Rome, à une vie de consécration particulière, soyez prêts à répondre par un « oui » généreux et sans compromis. En vous donnant à Dieu et à vos frères, vous ferez l’expérience de la joie de celui qui ne se replie pas sur lui-même dans un égoïsme trop souvent étouffant. Mais tout cela a certainement un prix, ce prix que le Christ a payé en premier, et que chacun de ses disciples, même de façon bien modeste par rapport au Maître, doit lui aussi payer: le prix du sacrifice et de l’abnégation, de la fidélité et de la persévérance, sans lesquelles il n’y a pas et il ne peut y avoir de véritable amour, pleinement libre et source de joie. Chers jeunes garçons et filles, le monde attend votre contribution en vue de l’édification de la « civilisation de l’amour ». « L’horizon de l’amour est vraiment illimité: c’est le monde entier! » (Message pour la XXII Journée mondiale de la Jeunesse). Les prêtres qui vous suivent et vos éducateurs sont certains que, avec la grâce de Dieu et le secours constant de sa Divine Miséricorde, vous réussirez à être à la hauteur du devoir difficile auquel le Seigneur vous appelle. Ne perdez pas courage et ayez toujours confiance dans le Christ et dans son Eglise! Le Pape est proche de vous et vous assure de son souvenir quotidien dans la prière, en vous confiant de façon particulière à la Vierge Marie, Mère de miséricorde, afin qu’elle vous accompagne et vous soutienne toujours. Amen!

bougies au Markl am Inn pour les 80 ans de Pape Benedetto

14 avril, 2007

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bougies au Markl am Inn pour les 80 ans de Pape Benedetto

SAINT NECTAIRE D’EGINE – HYMNE A L’AMOUR DIVIN

13 avril, 2007

du site: 

http://www.orthodoxa.org/FR/orthodoxie/spiritualite/hymneStNectaire.htm

SAINT NECTAIRE D’EGINE


HYMNE A L’AMOUR DIVIN

L’Eros (nous employons le mot éros dans le sens des Pères. C’est l’amour opérant, dynamique, qui propulse l’âme sortie d’elle-même, vers Dieu) divin, c’est l’amour parfait pour Dieu, manifesté comme désir insatiable du divin. L’éros divin naît dans le cœur purifié où habite la grâce divine.

L’éros pour Dieu est un don divin. Il est offert à l’âme innocente par la grâce divine qui la visite et se révèle à elle.

L’éros divin ne se lève chez personne sans une révélation divine. L’âme, qui n’a pas reçu de révélation, n’est pas sous l’influence de la grâce et demeure insensible à l’amour divin.

Les amants du divin ont été poussés vers l’amour divin par la grâce de Dieu, révélée à l’âme et qui agit dans le cœur purifié. C’est elle qui les a attirés vers Dieu.

Celui qui s’est épris de Dieu a d’abord été aimé de Dieu. Ce n’est qu’ensuite qu’il a aimé le divin.

L’amant du divin est devenu avant fils de l’amour, ensuite il a aimé le Père Céleste.

Le cœur de celui qui aime le Seigneur ne sommeille jamais ; il veille à cause de l’intensité de son amour.

Si l’homme dort par nécessité de sa nature, le cœur, lui, veille pour la louange de Dieu.

L’âme blessée par l’éros divin ne cherche plus rien en dehors du Bien Suprême; elle se détourne de tout, éprouve pour tout de l’indifférence.

L’âme, éprise de Dieu, se délecte des paroles de Dieu et passe son temps dans Ses tabernacles.

Elle élève la voix pour raconter les merveilles de Dieu et quand elle conserve, elle parle de Sa gloire et de Sa majesté.

Elle chante Dieu et Le loue sans cesse.

Elle Le sert avec zèle.

L’éros divin s’empare de toute cette âme, la change et se l’approprie.

L’âme, amoureuse de Dieu, a connu le divin et cette connaissance a enflammé son divin éros.

L’âme, amoureuse de Dieu, est bienheureuse, car elle a rencontré le Juge divin qui a comblé ses désirs.

Tout désir, toute affection, tout élan étranger à l’amour divin, elle le rejette loin d’elle, comme méprisable et indigne d’elle.

O combien l’amour du divin, porté par l’amour de Dieu, élève dans les airs l’âme amoureuse de Dieu ! Cet amour, telle une nuée légère, s’empare de l’âme et la transporte vers la source éternelle de l’amour, vers l’amour intarissable et la remplit de la lumière éternelle.

L’âme, blessée par l’éros divin, se réjouit en tout temps. Elle est dans l’allégresse, elle tressaille de joie, elle danse, car elle se trouve reposer dans l’amour du Seigneur comme sur une eau tranquille.

Rien de ce qui afflige en ce monde ne peut venir troubler sa quiétude et sa paix, rien de triste ne peut ôter sa joie et son allégresse.

L’amour enlève dans les airs l’âme amante du divin. Etonnée, elle se voit séparée de ses sens corporels, de son corps lui-même. En se livrant totalement à Dieu, elle s’oublie elle-même.

L’éros divin procure la familiarité avec Dieu ; la familiarité procure l’audace, l’audace le goût et le goût la faim.

L’âme, touchée par l’éros divin, ne peut plus penser à autre chose, ni rien désirer.

Elle soupire sans cesse et dit : « Seigneur, quand irai-je à Toi et quand verrai-je ta face ? Mon âme désire aller à Toi, ô Dieu, comme la biche soupire après les courants d’eau. »

Tel est l’éros divin qui fait de l’âme une captive.

O amour, véritable et constant !
O amour, ressemblance de l’image divine !
O amour, douce jouissance de mon âme !
O amour, divine plénitude de mon cœur !
O amour, méditation incessante de mon esprit!

Tu possèdes toujours mon âme, tu l’entoures de prévenances et de chaleur.

Tu la vivifies et tu l’élèves jusqu’à la divine affection.

Tu remplis mon cœur et le fais brûler d’amour divin, tu ranimes mon désir du Juge Suprême.

Par ta puissance vivifiante tu fortifies la force de mon âme ; tu la rends capable d’offrir à l’amour divin le culte qui lui revient.

Tu t’empares de mon esprit et le délivres de ses liens terrestres.
Tu le libères pour qu’il monte sans obstacle jusqu’à l’amour divin dans les cieux.
Tu es le trésor le plus précieux des fidèles, le don le plus. honorable des charismes divins.
Tu es l’éclat déiforme de mon âme et de mon cœur.
Tu es celui qui fait des fidèles des fils de Dieu.
Tu es la parure des croyants et tu honores tes amis.
Tu es le seul bien permanent, car tu es éternel.
Tu es le vêtement de beauté des amis de Dieu, qui se présentent ainsi vêtus devant l’amour divin.
Tu es les agréables délices, car tu es le fruit du Saint-Esprit.
Tu introduis les fidèles sanctifiés dans le royaume des cieux
Tu es le parfum suave des croyants.

Par toi, les fidèles communient au paradis des délices.
Par toi, la lumière du soleil spirituel se lève dans l’âme.
Par toi, s’ouvrent les yeux spirituels des croyants.
Par toi, les croyants participent à la gloire divine et à la vie éternelle.
Par toi, naît en nous le désir des cieux.

C’est toi qui rétablis le royaume de Dieu sur la terre.
C’est toi qui répands la paix sur les hommes.
C’est toi qui fais que la terre ressemble aux cieux.
C’est toi qui unis les hommes aux anges.
C’est toi qui fais monter nos chants harmonieux vers Dieu.
C’est toi qui, en tout, es vainqueur.
C’est toi qui es au-dessus de toute chose.
C’est toi qui en vérité gouvernes l’univers.
C’est toi qui diriges avec sagesse le monde.
C’est toi qui portes et conserves le tout.

TOI, tu ne chutes jamais !

O amour, plénitude de mon cœur !
O amour, image très douce de Jésus le très doux.
O amour, emblème sacré des disciples du Seigneur.
O amour, symbole de Jésus le doux.
Blesse mon cœur par ton désir,
Remplis-le de biens et de bonté, et d’allégresse.
Fais de lui l’habitacle du très Saint Esprit.
Brûle-le tout entier par la flamme divine, afin que ses passions misérables consumées, il soit sanctifié et entraîné à ta louange incessante.

Remplis mon cœur de la douceur de ton amour, afin que je n’aime que Jésus le très doux, le Christ mon Seigneur et que je Lui chante l’hymne sans fin, de toute mon âme, de tout mon cœur, de toute ma force, de tout mon esprit. Amen !

Dimanche 15 avril la messe présidée par le pape pour son 80e anniversaire

13 avril, 2007

du site:

http://www.fides.org/aree/news/newsdet.php?idnews=9253&lan=fra

VATICAN – Dimanche 15 avril la messe présidée par le pape pour son 80e anniversaire : l’Eglise répandue dans le monde invitée “à élever à Dieu le Père une intense prière d’action de grâce”

Cité du Vatican (Agence Fides) – Dimanche 15 avril 2007, IIe dimanche de Pâques, ou dimanche de la Divine Miséricorde, à 10 heures, le Saint-Père Benoît XVI présidera sur le parvis de la Basilique Vaticane la célébration de lEucharistie. Selon le communiqué du Bureau des Célébrations liturgiques pontificales, concélèbreront avec le Saint-Père les cardinaux, les archevêques et les évêques chefs des dicastères de la Curie romaine, les évêques auxiliaires et une représentation des prêtres du diocèses de Rome. LEglise de Rome et des différentes parties du monde est invitée à sunir au Saint-Père Benoît XVI pour élever à Dieu le Père une intense prière daction de grâce pour son 80e anniversaire et pour le second anniversaire de son élection.
Dans la lettre du Cardinal vicaire Camillo Ruini
à tous les fidèles du diocèse de Rome pour les inviter à cette célébration, le cardinal écrit que ce sera pour nous un jour particulièrement heureux, pendant lequel nous remercierons le Seigneur pour le don quil nous a fait de notre Evêque et Pape Benoît XVI. Ce sera aussi le jour où, dans un climat intensément pascal, nous prierons avec le pape et pour le pape, demandant pour Lui labondance des bénédictions divines, pour quelles le confortent et le soutiennent dans lesprit et dans le corps, pour quil soit pour nous tous un modèle et un guide sûr dans la foi, dans lamour de Dieu et de nos frères, et dans lespérance qui ne déçoit pas… Que la célébration de lanniversaire du Saint-Père soit pour nous tous loccasion de chanter de nouveau linvocation Tu illum adiuva – soutiens, ô Dieu, le Successeur de Pierre – ce chant priant que le Saint-Père lui-même, dans lhomélie prononcée au début de son pontificat, dit avoir entendu comme une grande consolation de la part de toute lEglise, une Eglise vivante et jeune parce quelle croît en le Christ ressuscité, vivant et présent au milieu de son peuple. (S.L.) (Agence Fides 11/4/2007 – lignes 20, mots 305)

commentaire à l’évangile du jour – 13.4.07

12 avril, 2007

Jean-Pierre de Caussade (1675-1751), jésuite
Abandon à la Providence divine (DDB 1966, p. 121)
« C’est le Seigneur ! »

Toutes les créatures sont vivantes dans la main de Dieu ; les sens n’aperçoivent que l’action de la créature, mais la foi croit à l’action divine en tout. Elle voit que Jésus Christ vit en tout et opère dans toute l’étendue des siècles, que le moindre moment et le plus petit atome renferment une portion de cette vie cachée et de cette action mystérieuse. L’action des créatures est un voile qui couvre les profonds mystères de l’action divine.

Jésus Christ après sa résurrection surprenait ses disciples dans ses apparitions, il se présentait à eux sous des figures qui le déguisaient, et aussitôt qu’il se découvrait, il disparaissait. Ce même Jésus qui est toujours vivant, toujours opérant, surprend encore les âmes qui n’ont pas la foi assez pure et assez perçante. Il n’y a aucun moment où Dieu ne se présente sous l’apparence de quelque peine, de quelque obligation ou de quelque devoir. Tout ce qui se fait en nous, autour de nous et par nous, renferme et couvre son action divine, quoique invisible, ce qui fait que nous sommes toujours surpris et que nous ne connaissons son opération que lorsqu’elle ne subsiste plus.

Si nous percions le voile et si nous étions vigilants et attentifs, Dieu se révélerait sans cesse à nous et nous jouirions de son action en tout ce qui nous arrive. A chaque chose nous dirions : « C’est le Seigneur ! » Et nous trouverions dans toutes les circonstances que nous recevons un don de Dieu, que les créatures sont de très faibles instruments, que rien ne nous manquerait, et que le soin continuel de Dieu le porte à nous départir ce qui nous convient.

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