Archive pour le 26 avril, 2007

pour le catechesi le mercredi…

26 avril, 2007

…je n’ai pas encore le texte en français, je le mettrai sur le Blog quand j’aurai une traduction vraiment valide, au moins de Zenith, si pas mieux du site Vatican, je me suis rendue compte, soutout maintenan, de la difficulté de traduire d’une langue à l’autre specialement maintenant que le Pape traite des textes des Pères de l’Église qui sont plus difficile à traduire, mon expérience quand je faisais les traductions à une langue à l’autre, je tentais de traduire du grec à l’italien ou du Hébreu le problème plus difficile, par exemple, il était toujours ce de ne pas « italianiser » trop, quelquefois un texte vaut mieux, peut-être, un po’ étrange mais qu’il il correspond à l’original, aussi je préfère que traduise une personne non seulement compétente mais responsable aussi devant le Pape de comme traduit le texte

La Charité réciproque et ininterrompue

26 avril, 2007

du site Vatican, spiritualié  

La Charité réciproque et ininterrompue 

« Jésus Christ est notre paix, celui qui a fait de deux peuples un seul. (…)

Et Lui-même avant de monter au ciel dit à ses disciples: “Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix”.

Mais quelle est cette paix que le Christ nous donne et par laquelle l’unité de l’esprit est maintenue? 

C’est la charité réciproque, par laquelle nous essayons de nous aimer les uns les autres. (…) Le bienheureux Pierre en parle quand il nous avertit: “Ayez par-dessus tout une charité réciproque ininterrompue”.

Que signifie la charité réciproque, si ce n’est que “ce qui est à moi est aussi à toi”? 

Voilà ce que je dis lorsque je parle de mes biens, avec une personne que j’aime.

Mais si je t’aime sans que tu m’aimes, ou si, bien qu’étant aimé de toi, je ne t’aime pas, on ne peut pas encore parler de charité réciproque, parce que celle-ci ne peut pas être seulement mienne ou tienne: la charité réciproque est commune, elle ne peut pas être privée de la communion d’amour. 

En plus d’être réciproque, elle doit aussi être ininterrompue, autrement il n’y aurait ni lien de paix ni lien d’amour. La charité ininterrompue est fondée sur la vérité, elle n’est divisée ni par la rancoeur ni par les suspicions, bien plus, elle est constamment cultivée et nourrie d’une acceptation et soumission réciproques; cette charité est gardée avec délicatesse et prudence afin qu’elle ne diminue jamais; elle n’est ombragée par aucune simulation.

Que personne, donc, ne se fasse d’illusion sur l’amour de Dieu; que personne ne se trompe en pensant l’aimer: qui n’aime pas le prochain, n’aime pas Dieu. (…)

De quelle autre manière pourrait-on être bienfaisant à Dieu, si ce n’est en faisant du bien à ceux en qui Il est dans le besoin? 

Parce qu’en soi Dieu n’a besoin de rien: c’est en ses membres qu’Il demande et reçoit, qu’Il est aimé et méprisé.

Ainsi, en aimant le prochain, l’amour de Dieu et l’unité de l’esprit sont conservés en nous par le lien d’amour et de paix.

Qui n’aime pas le frère s’éloigne de l’unité de l’esprit, n’aime pas Dieu et ne vit pas de l’Esprit de Dieu, mais de son propre esprit: il vit désormais de lui-même et non de Dieu.« 

Extrait de “De vita coenobitica, seu communi”, de Baudouin de Ford (1120-1190), (n. VIII-IX, traduction italienne de E.A. Mella, Magnano, 1987, p. 46-51).

Prière

Donne-nous, ô Père, de sentir au milieu de nous 
la présence du Christ, ton Fils,
promise à ceux qui se réunissent en son nom,
et fais que dans un esprit de vérité et d’amour,
nous expérimentions une abondance de lumière, de miséricorde et de paix.
(Récollection liturgique “Pour une réunion spirituelle ou spirituelle”) 

Chrétiens et Bouddhistes: L’éducation à la paix, message du card. Poupard

26 avril, 2007

du site: 

http://www.zenit.org/french/

2007-04-25 

Chrétiens et Bouddhistes: L’éducation à la paix, message du card. Poupard 

A l’occasion de la fête du Vesakh

 

 ROME, Mercredi 25 avril 2007 (ZENIT.org) – « Chrétiens et Bouddhistes: éduquer les communautés à vivre en harmonie et en paix », tel est le thème de ce message, à l’occasion de la fête du Vesakh, du Conseil pontifical pour le Dialogue interreligieux, signé par son président, le cardinal Paul Poupard et par le secrétaire de ce dicastère, Mgr Pier Luigi Celata, dont voici le texte intégral. 

* * * 


Chrétiens et Bouddhistes:
Eduquer les communautés à
vivre en harmonie et en paix

Chers Amis Bouddhistes,

1. À l’occasion de la fête du Vesakh, je souhaite m’adresser aux communautés bouddhistes présentes dans le monde, pour leur présenter mes meilleurs vœux, auxquels s’associe l’ensemble du Conseil pontifical pour le Dialogue interreligieux.

2. Catholiques et Bouddhistes, nous entretenons de bonnes relations, et nos contacts, notre collaboration et la mise en œuvre de divers programmes ont contribué à approfondir notre compréhension mutuelle. Le dialogue est la voie sûre pour des relations interreligieuses fécondes. Il fait grandir le respect et il nourrit le désir de vivre en harmonie avec les autres.

3. Le Concile Vatican II enseigne que le genre humain tout entier partage une origine et une destinée communes: Dieu, notre Créateur, et le but de notre pèlerinage terrestre. De la même façon, le Pape Benoît XVI a voulu souligner ce point dans son Message pour la célébration de
la Journée mondiale de
la Paix 2007: «Parce qu’il est créé à l’image de Dieu, l’individu humain a la dignité de personne; il n’est pas seulement quelque chose, mais quelqu’un, capable de se connaître, de se posséder, de se donner librement et d’entrer en communion avec d’autres personnes»
(n. 2).

4. Construire une communauté nécessite des gestes concrets qui reflètent le respect de la dignité de l’autre. De plus, en tant que membres d’une religion, nous sommes convaincus de l’existence d’«une logique morale qui éclaire l’existence humaine et qui rend possible le dialogue entre les hommes et entre les peuples» (ibid., n. 3). Cependant, il existe aujourd’hui des personnes qui ont encore besoin de mieux connaître les autres et leurs croyances, afin de surmonter les préjugés et les malentendus. Cette triste réalité, exige, pour la vaincre, beaucoup d’efforts de la part des autorités civiles et des responsables religieux. Même dans les lieux où les hommes vivent au quotidien les ravages de la guerre, nourrissant des sentiments de haine et de vengeance, la confiance peut être retrouvée. Ensemble, nous pouvons aider à créer les espaces et les occasions pour que les personnes se parlent, s’écoutent, expriment leurs regrets et offrent le pardon réciproque pour les erreurs commises par chacun dans le passé.

5. L’éducation à la paix est une responsabilité qui doit être portée par tous les secteurs de la société. Elle commence bien sûr à la maison, où la famille, pilier fondamental de la société, s’efforce de transmettre des valeurs traditionnelles et saines aux enfants, en s’engageant dans un effort pour former leurs consciences. Les plus jeunes générations méritent une éducation fondée sur des valeurs, qui renforce le respect, l’accueil, la compassion et l’égalité, condition de leur épanouissement véritable. Il importe donc que les écoles, qu’elles soient publiques ou confessionnelles, fassent tout leur possible pour soutenir les parents dans leur tâche délicate mais belle d’éduquer leurs enfants en les rendant sensibles à ce qui est bon et à ce qui est vrai.

6. Le pouvoir des médias de modeler les esprits, en particulier chez les plus jeunes, ne saurait être sous-estimé. Tandis qu’on prend toujours plus conscience des éléments négatifs qu’ils véhiculent, on voit aussi qu’on peut obtenir de bonnes choses à travers des productions et des programmes éducatifs de qualité. Lorsque les personnes travaillant dans les médias mettent en œuvre leur conscience morale, il est possible de dissiper l’ignorance et de transmettre des connaissances, de préserver les valeurs sociales et de présenter la dimension transcendante de la vie qui résulte de la nature spirituelle de tous les peuples. Les croyants servent admirablement la société en collaborant à de tels projets en vue du bien commun.

7. Enfin, l’objectif d’une véritable éducation est d’amener chacun à se diriger vers le but ultime de la vie, ce qui motive également la personne à servir l’humanité blessée. Puissions-nous continuer ensemble à contribuer à la paix et à l’harmonie dans la société et dans le monde ! Alors que vous célébrez cette fête, nous vous adressons, nous, Catholiques, nos cordiales salutations. Je vous redis : joyeux Vesakh!

Paul Cardinal Poupard
Pré
sident

Mgr Pier Luigi Celata

 

Le dialogue, voie de relations interreligieuses fécondes, par le card. Poupard

26 avril, 2007

du site:

http://www.zenit.org/french/

2007-04-25  Le dialogue, voie de relations interreligieuses fécondes, par le card. Poupard 

Message aux Bouddhistes pour la fête du Vesakh  ROME, Mercredi 25 avril 2007 (ZENIT.org) – « Le dialogue est la voie sûre pour des relations interreligieuses fécondes », affirme le cardinal Poupard dans un message aux Bouddhistes.« Chrétiens et Bouddhistes : éduquer les communautés à vivre en harmonie et en paix », tel est le thème de ce message du conseil pontifical pour le Dialogue interreligieux, signé par son président, le cardinal Paul Poupard, et par le secrétaire de ce dicastè

re, Mgr Pier Luigi Celata. La fête de Vesakh est la plus importante des Bouddhistes, souligne le conseil pontifical pour le Dialogue interreligieux. Ils commémorent l’un des principaux événements de la vie de Bouddha. Au Japon et à Taiwan, elle a été célébrée le 8 avril. Dans d’autres pays, Sri Lanka, Thaïlande, Malaisie, Corée, etc.…, elle sera célébrée, cette année, entre le 2 et le 31 mai.Après avoir présenté ses vœux aux Bouddhistes du monde, le cardinal Poupard explique : « Le dialogue est la voie sûre pour des relations interreligieuses fécondes. Il fait grandir le respect et il nourrit le désir de vivre en harmonie avec les autres »

. « L’éducation à la paix est une responsabilité qui doit être portée par tous les secteurs de la société. Elle commence bien sûr à la maison, où la famille, pilier fondamental de la société, s’efforce de transmettre des valeurs traditionnelles et saines aux enfants, en s’engageant dans un effort pour former leurs consciences ».Le cardinal Poupard insiste sur la formation des jeunes en famille et à l’école: « Les plus jeunes générations méritent une éducation fondée sur des valeurs, qui renforce le respect, l’accueil, la compassion et l’égalité, condition de leur épanouissement véritable. Il importe donc que les écoles, qu’elles soient publiques ou confessionnelles, fassent tout leur possible pour soutenir les parents dans leur tâche délicate mais belle d’éduquer leurs enfants en les rendant sensibles à ce qui est bon et à ce qui est vrai »

. « L’objectif d’une véritable éducation est d’amener chacun à se diriger vers le but ultime de la vie, ce qui motive également la personne à servir l’humanité blessée. Puissions-nous continuer ensemble à contribuer à la paix et à l’harmonie dans la société et dans le monde ! », souhaite le cardinal Poupard.Le cardinal Poupard souligne l’importance de « gestes concrets » de « respect de la dignité de l’autre », pour « construire une communauté »

. « De plus, en tant que membres d’une religion, nous sommes convaincus de l’existence d’«une logique morale qui éclaire l’existence humaine et qui rend possible le dialogue entre les hommes et entre les peuples» (ibid., n. 3) », ajoute le cardinal Poupard.Le président du dicastère pour le Dialogue souligne également l’importance de la connaissance mutuelle : « Il existe aujourd’hui des personnes qui ont encore besoin de mieux connaître les autres et leurs croyances, afin de surmonter les préjugés et les malentendus »

. Il évoque la nécessité de retrouver la confiance en disant : « Cette triste réalité, exige, pour la vaincre, beaucoup d’efforts de la part des autorités civiles et des responsables religieux. Même dans les lieux où les hommes vivent au quotidien les ravages de la guerre, nourrissant des sentiments de haine et de vengeance, la confiance peut être retrouvée ».Il évoque aussi l’importance du « pardon » : « Ensemble, nous pouvons aider à créer les espaces et les occasions pour que les personnes se parlent, s’écoutent, expriment leurs regrets et offrent le pardon réciproque pour les erreurs commises par chacun dans le passé »

. Pour ce qui est de la responsabilité des media, le cardinal Poupard fait observer : « Lorsque les personnes travaillant dans les médias mettent en œuvre leur conscience morale, il est possible de dissiper l’ignorance et de transmettre des connaissances, de préserver les valeurs sociales et de présenter la dimension transcendante de la vie qui résulte de la nature spirituelle de tous les peuples. Les croyants servent admirablement la société en collaborant à de tels projets en vue du bien commun