Archive pour le 12 avril, 2007

commentaire à l’évangile du jour – 13.4.07

12 avril, 2007

Jean-Pierre de Caussade (1675-1751), jésuite
Abandon à la Providence divine (DDB 1966, p. 121)
« C’est le Seigneur ! »

Toutes les créatures sont vivantes dans la main de Dieu ; les sens n’aperçoivent que l’action de la créature, mais la foi croit à l’action divine en tout. Elle voit que Jésus Christ vit en tout et opère dans toute l’étendue des siècles, que le moindre moment et le plus petit atome renferment une portion de cette vie cachée et de cette action mystérieuse. L’action des créatures est un voile qui couvre les profonds mystères de l’action divine.

Jésus Christ après sa résurrection surprenait ses disciples dans ses apparitions, il se présentait à eux sous des figures qui le déguisaient, et aussitôt qu’il se découvrait, il disparaissait. Ce même Jésus qui est toujours vivant, toujours opérant, surprend encore les âmes qui n’ont pas la foi assez pure et assez perçante. Il n’y a aucun moment où Dieu ne se présente sous l’apparence de quelque peine, de quelque obligation ou de quelque devoir. Tout ce qui se fait en nous, autour de nous et par nous, renferme et couvre son action divine, quoique invisible, ce qui fait que nous sommes toujours surpris et que nous ne connaissons son opération que lorsqu’elle ne subsiste plus.

Si nous percions le voile et si nous étions vigilants et attentifs, Dieu se révélerait sans cesse à nous et nous jouirions de son action en tout ce qui nous arrive. A chaque chose nous dirions : « C’est le Seigneur ! » Et nous trouverions dans toutes les circonstances que nous recevons un don de Dieu, que les créatures sont de très faibles instruments, que rien ne nous manquerait, et que le soin continuel de Dieu le porte à nous départir ce qui nous convient.

Luc 24, 35-48 – Une fois de plus le Ressuscité prend l’initiative

12 avril, 2007

j’ai aussi choisi pour aujourd’hui un commentaire à l’évangile du jour, celui-ci il remonte par l’an dernier où ce pas évangélique tombait dans le 3 dimanche de Paques, du site:

http://www.carmel.asso.fr/3eme-Dimanche-de-Paques-Luc-24-35.html

Luc 24, 35-48

Une fois de plus le Ressuscité prend linitiative.

La présence de Jésus nest pas le fruit dune déduction intellectuelle des Apôtres ni dune autosuggestion ; elle nest pas la projection imaginaire de leur désir de le revoir, ni une hallucination collective de la fraternité chrétienne désemparée. Ce ne sont pas les disciples qui simaginent ou se persuadent que Jésus est présent pour combler le vide affectif laissé par son absence : cest Jésus qui manifeste sa présence, librement, volontairement, comme il veut et quand il veut.Et cela reste vrai quotidiennement de notre exp

érience spirituelle. Il nest pas en notre pouvoir de créer à volonté en nous-mêmes un sentiment de la proximité de Jésus ; et jamais une surchauffe du cœur humain dans la prière ne nous donnera des évidences immédiates qui nous dispenseraient de croire et despérer. Cest toujours Jésus qui a linitiative et qui se manifeste comme vivant, en chacun de nous comme au milieu de nous tous ; et même lEucharistie nabolit pas forcément toute impression dabsence, car entre le sacrement visible et la réalité invisible il ny a pas dimmédiateté totale. Un espace reste ouvert, qui est celui de la foi.Ce soir-là, il est vrai, Jésus a tout fait pour aider les disciples à le reconnaître :

« Voyez, regardez, mes mains, mes pieds ; constatez cette chair, ces os ».

« Touchez-moi ; rendez-vous compte par vous-mêmes ; prenez des preuves tangibles ».Et m

ême, Jésus exprès reprend contact avec les choses de notre univers : il mange devant tous un morceau de poisson.

Mais tous ces gestes ne font que traduire extérieurement deux mots essentiels que prononce Jésus : « Cest moi ; cest bien moi ! » Ce qui veut dire : « Moi, le Ressuscité qui vous parle, je suis Jésus de Nazareth. Moi, le Nazaréen, je suis le Seigneur pour aujourdhui et pour lavenir ».Ainsi, en traversant la mort, J

ésus est resté le même, bien quil vive différemment ; et ce lien entre le passé et le présent est essentiel au message de Pâques. Jésus souligne le lien vital qui existe entre son passé dhumilité et de souffrance et son aujourdhui de gloire, entre le mystère de son passage pascal et les promesses répétées de Dieu dans lancienne alliance. En ouvrant lesprit des disciples à lintelligence des Écritures, il leur découvre la cohérence du dessein de Dieu, la divine sagesse de la folie du Père, et par là même il nous révèle le sens de notre propre destin de consacrés : la reconnaissance du ressuscité permet la reconnaissance de nous-mêmes comme serviteurs souffrants promis à la résurrection. Mais cette lumière nouvelle qui transfigure notre existence personnelle est destinée également à illuminer le destin du monde. Et cest pourquoi, comme pour Marie de Magdala près du tombeau, comme pour les deux voyageurs dEmmaüs, cette nouvelle rencontre du Ressuscité débouche pour les Onze sur une mission nouvelle. « Cest vous, dit Jésus, qui êtes témoins de tout cela ».

Cest nous qui sommes témoins

Témoins que les souffrances du Messie ont eu un sens.

Témoins que la résurrection de Jésus donne sens à toute lhistoire humaine.T

émoins de la conversion nécessaire pour le pardon de Dieu et pour la vie authentique.

Non pas seulement témoins de méthodes psychologiques ou sociales ; non pas seulement témoins de recettes pour une personnalité harmonieuse ou témoins de notre désir douverture au monde ; mais témoins, dans ce monde et pour ce monde, de Jésus, crucifié et ressuscité.Fr. Jean-Christian Lévêque

Attendue partout pour la présentation, demain, du livre de Benoît XVI « Jésus de Nazareth »

12 avril, 2007

du site du Radio Vaticana italienne (traduction)

http://www.oecumene.radiovaticana.org/it1/Articolo.asp?c=127946

Attendue partout pour la présentation, demain, du livre de Benoît XVI « Jésus de Nazareth »

 

Il croît l’attente pour la présentation, demain, du livre de Benoît XVI « Jésus de Nazareth », qui sera en vente dans les librairies de lundi 16 avril dans les éditions italienne (Rizzoli), allemande (Herder) et polonaise (Wydawnictwo M). L’oeuvre sera présentée, aux heures 16, dans la Salle du Synode prés de la Salle Paolo VI. Dans la préface du livre, déjà rendue connue les derniers jours, le Pape écrit qu’avec ce volume on propose « de présenter le Jésus des Évangiles comme le vrai Jésus, comme le Jésus historique dans le vrai sens de l’expression ». Le Pape on dit auto convaincu que « cette figure est beaucoup plus de logique et du point de vue historique même plus compréhensible des reconstructions avec lesquelles nous y avons dû confronter dans les dernières décennies ». Sur ce passage, Fabio Colagrande a ramassé la réflexion du bibliste père Giulio Michelini, professeur de Nouveau Testament prés de l’institut théologique d’Assisi :

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R. – Je pense qu’il y avait besoin et tous en accueillent favorablement cette initiative. Il y a le désir de s’approprier de nouveau d’un quelque chose qui a été, peut-être, oublié. En ce sens l’initiative des Pontife est bonne pour faire revenir les croyants à la racine du problème, parce que – peut-être en Italie en particulier – nous sommes dans une situation dans laquelle le catéchisme qui a été enseignée aux enfants ne suffit plus et est nécessaire s’approprier de nouveau de la foi qui nous a été offerte, pourvu que on fait sans désavouer d’une tradition bimillénaire qui nous a été délivrée. Chose qui, par contre, il arrive, me semble avec quelques publications.

D. – Père Michelini, dans la préface à son livre, qui a été anticipée, à le Pape recompte que quelques études critiques des ans Cinquante dans ensuite ont laissé l’impression que nous savons bien peu de certes sur Jésus et que seulement plus tard la foi dans sa divinité a modelé cette image. Il a parlé d’une situation dramatique pour la foi, de ce point de vue. Comment studieux du Nouveau Testament, qu’est-ce que pense de ces mots de le Pape ?

R. – Je suis d’accord, même parce que maintenant nous sommes sur la vague longue de ce scepticisme qui voyait une différence infranchissable et une que ne se peu pas combler entre la figure du Jésus historique et le Christ de la foi, par exemple celui présenté des Églises et en particulier nous faisons référence à notre Église catholique. Ces études, qui aussi sont méritantes et ont été peut-être nécessaires, cependant ont porté à la conclusion qu’elle est impossible à atteindre la figure de Jésus. Il y a maintenant une autre vague longue que je crois vienne du Nord Amérique et qu’il a une autre position et c’est-à-dire que nous sommes de front à un mythe nouveau des origines chrétiennes. Si des ans Cinquante – comme il écrit le Pape – on disait que le Jésus de l’histoire était divergé du Christ de la foi présenté des Églises, maintenant on dit que le Christ présenté des Églises est un Christ faux, un Christ qui ne correspond pas à la historicité. Ceci loi même en récentes publications, qui même ont été fortement publicisées dans le panorama italien et sur la base dont nous dans les Églises sentirions parler d’un Jésus totalement divergé de ce qu’il a réellement été. Ceci n’est pas vrai, parce que certes l’Église a la fatigue de présenter la Face de Christ, mais même a toujours été attentive qu’il ne disait pas du blague, que n’inventait pas des mythes, mais qu’il prononçait vraiment cet Évangile qui était l’Évangile reçu il y à deux mille ans.

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Le livre, écrit toujours le Pape, est fruit « d’un long chemin intérieur ». Benoît XVI avertit dans la préface qui son Jésus de Nazareth « n’est pas absolument un acte magisteriale, mais est uniquement expression » de sa « recherche personnelle de la Face des Seigneur ». Sur la contribution qui ce livre peut offrir à la connaissance de la figure de Jésus Christ, Alexandre Gisotti a interviewé père Michele Piccirillo, archéologue prés du « Studium Biblicum Francescanum » de Jérusalem  :

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R. – Credo que le Pape veut tirer file d’un discours qui va en avant maintenant d’une cinquantaine d’ans : passé la période du Huit cents et ensuite même la première moitié des Neuf cents, où on parlait un peu d’un Jésus mythique et des exégèse qui regardaient à l’Évangile comme un fait simplement de foi, on a fait des efforts en Allemagne – et même hors de l’Allemagne – pour dépasser celle-ci impasse et donc de chercher y à faire comprendre qu’on peut donner un message de foi aussi en utilisant fait historique. Sur cette ligne déjà divergés spécialistes – même en Italie – pour dépasser l’impasse et pour faire quelque chose de positif. Ligne, celle-ci, qui a suivi même le Pape avec ce livre.

D. – Voilà, un livre comme « Jésus de Nazareth de Benoît XVI peut susciter intéresse et peut-être dans quelqu’un simplement curiosité, capable cependant de le pousser à s’approcher aux Évangiles ?

R. – Credo qui, au-delà de l’autorité de le Pape comme studieux et au-delà de l’autorité de la place qui occupe dans l’Église, sera un livre de succès. Même si il ne s’attend pas ceci, certes il ne l’a pas écrit pour ce ! Elle sera certainement une bonne occasion pour pousser quelqu’un à aller aux sources. Nous avons ces quatre Évangiles et je, en plaisantant avec mes amis exégète, dis : « Vous écrivez tant de livres sur les ces pauvres quatre livrets, mais heureusement que vous ne les changez pas et restent toujours le même! ».

il suffit avec les fausses interprétation sur Pio XII

12 avril, 2007

Du site : Asia News « 12/04/2007 12:59 (traduction)

 

ISRAËL – VATICAN Nonce apostolique en Israël :

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il suffit avec les fausses interprétation sur Pio XII écrite sur l’ambiguë réaction de papa Pacelli à l’Holocauste, exposée dans le Yad Vashem, a poussé mons. Franco à annoncer qu’il ne participera pas à la commémoration du Shoah. « On ne veut tenir compte – il explique à AsiaNews – même pas de récentes acquisitions historiques ».

Jérusalem (AsiaNews) – Personne ne demande de changer l’histoire, mais des interprétation de l’histoire oui, spécialement lorsque des récentes études confirment qu’il n’est pas vrai. Il répond ainsi, en parlant avec AsiaNews, le nonce en Israël, mons. Antonio Franco, à la polémique créée du Yad Vashem, le musée de Jérusalem sur l’Holocauste. L’institut a rendu publie la décision du nonce de ne pas participer à l’annuelle commémoration du Shoah, si elle ne sera pas accueillie sa demande de « reconsidérer » l’exposition à l’intérieur du musée d’une photo du Pio XII – exposée pour la première fois en 2005 – avec une didascalie qui le nonce juge « offensive » et pas respectueuse de la vérité, puisqu’il parle d’ambiguë réaction de Papa Pacelli au meurtre des hébreux pendant l’Holocauste. La nouvelle de la décision de mons. Franco elle a été donnée aujourd’hui du quotidien israélien Yedioth Aharonoth, dans son édition on- lins Y -y-net. Le journal report un communiqué du musée, pour le quel « Yad Vashem est dédié alla recherche historique et présente la vérité historique sur Pio XII ainsi comme il est aujourd’hui connu ails des spécialistes » et déclarations de fonctionnaires du Ministère des étrangers pour ce qui « est j’argue très délicat qui doit être examiné avec attention. Il est important que tous les diplômés ils assistent à la cérémonie de commémoration et « son absence ressautera évident ». Déjà de l’an passé – remarque mons. Franco – le nonce Pietro Sambi avait écrit à la direction du musée en rappelant l’attention sur cette didascalie, sur ce jugement vraiment beaucoup négatif sur Pio XII et demandait de revoir ou d’enlever écrite. Successivement il y a eu même des signalisations d’études et de matériel historique. Rien a été fait et le maintenant dans l’instantanéité de la célébration il ait voulu écrire le président du rectorat de Yad Vashem – ce monsieur Avner Shalev qu’il nous avait répondus l’an passé – en précisant qu’il était des interprétation qui me faisait difficulté – et pas seulement à moi, mais à tous les fidèles catholiques – offensante de la dignité de la Pape – et la Pape pour elle est le Pape – donc je me sentais à malaise d’aller à cette commémoration. J’invitais à reconsidérer la possibilité, disons, que la didascalie était corrigée ou la photographie ôtée. Et clairement elle était une communication, une conférence n’imprime pas, il n’y avait pas et il n’y elle a pas volonté polémique. Elles l’ont donné à la presse « . « Maintenant – il poursuit mons. Franco – la réalité est que celles-la écrites sont des interprétations, n’est pas la vérité historique. Selon combien de report Yedioth Aharonoth, Yad Vashem il aurait dit qu’on ne peut pas changer l’histoire. Nous sommes d’accord qui l’histoire ne peut pas se changer, mais celles-ci sont des interprétations de l’histoire. À moi deplaise, parce qu’il blesse mes sentiments, ma foi et recherches historiques. Nous savons très bien qu’il y a certains qu’ils ont dit une chose, mais il y a tant de documentation et tant de recherche historique qui éprouvent le contraire, tout ce que l’Église catholique et le Pape Pio XII ont fait pour sauver les hébreux. Un sage de 2003 de Martin Gilbert, le célèbre historique anglais qui a écrit tant sur la Seconde guerre mondiale, Churchill et l’Holocauste, intitulé The Righteous, (les justes) met en relief tout ce que Pio XII et l’Église catholique ont fait pour les hébreux. Et il y a tant d’autres études historiques, même de hébreux, qui éprouvent ce fait « . « Ma lettre – il souligne le nonce – avait été écrite pour attraire l’attention sur un problème que pour moi doit être reconsidéré et approfondi et doit être changé ce jugement sur Pio XII. Autrement je n’irai jamais à Yad Vashem. Je l’ai dit. J’ai ma responsabilité de personne, de chrétien et de représentant de le Pape. À il moi fait difficulté comme représentant de le Pape légères ce jugement qui n’est pas historique et n’est pas vrai « . Quant à l’affirmation du Yad Vashem d’être disposé à continuer à étudier la question, si le Vatican lui permettra de consulter le sien archives, il y à le nonce remarquer que « en ce qui concerne les archives historiques, il y a des principes qui sont posés de tous les États et la recherche est faite avec certains critères qu’ils sont des critères historiques et de ne pas cacher les vérités historiques. Nous vérités historiques les avons aussi acceptées et savons aussi baisser la tête, lorsque il y a de le baisser, mais pas lorsque il n’y a pas le faire « .

 

« Lui-même était là au milieu d’eux, et il leur dit : ‘ La paix soit avec vous ’ »

12 avril, 2007

Jean Paul II
Entrez dans l’espérance (trad. Plon/Mame 1994, p. 320)

« Lui-même était là au milieu d’eux, et il leur dit : ‘ La paix soit avec vous ’ »

Nous avons plus que jamais besoin d’entendre cette parole du Christ ressuscité : « N’ayez pas peur ! » (Mt 28,10) C’est une nécessité pour l’homme d’aujourd’hui…qui ne cesse pas d’avoir peur en son for intérieur et non sans raisons… C’est également une nécessité pour tous les peuples et toutes les nations du monde entier. Il faut que, dans la conscience de chaque être humain, se fortifie la certitude qu’il existe Quelqu’un qui tient dans ses mains le sort de ce monde qui passe, Quelqu’un qui détient les clefs de la mort et des enfers (Ap 1,18), Quelqu’un qui est l’Alpha et l’Oméga de l’histoire de l’homme (Ap 22,13), qu’elle soit individuelle ou collective ; et surtout la certitude que ce Quelqu’un est Amour, l’Amour fait homme, l’Amour crucifié et ressuscité, l’Amour sans cesse présent au milieu des hommes ! Il est l’Amour eucharistique. Il est source inépuisable de communion. Il est le seul que nous puissions croire sans la moindre réserve quand il nous demande : « N’ayez pas peur ! »