Pâques à Rome: les homélies secrètes du successeur de Pierre
je voudrais vous demander, avec humilité, de légères attentivement l’articule de Sandro Magister, je crois d’avoir mis toutes l’homélie de le Pape de la semaine sainte, et je les ai écoutées toutes « en dirigée » et pour cet je sais que ce qu’écrit Magister est vrai, l’homélie des mass media ont été mutilés, sur son sitele journaliste les a rapportées toutes de nouveau intégralement, du site: Pâques à Rome: les homélies secrètes du successeur de Pierre
Secrètes sauf pour celui qui a pu les écouter en personne, quand Benoît XVI les prononçait. Dans le message « urbi et orbi », ce que le pape a évoqué était également beaucoup plus qu’une liste de pays en guerre. Voici les textes dans leur intégralité
par Sandro Magister
(Emmaus)
ROMA, le 11 avril 2007 – L’image ci-dessus est tirée d’une peinture du Caravage. Jésus ressuscité apparaît aux apôtres. En réponse aux doutes de Thomas, il dit: “Avance ton doigt ici, et vois mes mains; avance ta main, et mets-la dans mon côté; cesse d’être incrédule, sois croyant“!
L’incrédulité de Thomas et sa profession de foi qui y fait suite – “Mon Seigneur et mon Dieu!“ – ont été au cœur du message adressé au monde par Benoît XVI le dimanche de Pâques.Le pape a déclaré que « chacun de nous peut être tenté par l’incrédulité de Thomas ». Les maux innombrables qui accablent les hommes mettent la foi à dure épreuve. Mais c’est justement dans les plaies du Christ ressuscité qu’apparaît le vrai visage de Dieu: « un Dieu qui, dans le Christ, s’est chargé des plaies de l’humanité blessée ». C’est là que la foi, qui était presque morte, renaî
t: car « seul un Dieu qui nous aime au point de prendre sur lui nos blessures et notre souffrance, surtout la souffrance des innocents, est digne de foi ».
C’est à ce moment que Benoît XVI a nommé les régions du monde où il y a le plus de blessures et de douleur, du Darfour au Congo, de l’Afghanistan à l’Irak et à la « Terre bénie qui est le berceau de notre foi ». Il a ensuite ajouté:« Chers frères et sœurs, à travers les plaies du Christ ressuscité, c’est avec des yeux d’espérance que nous pouvons voir les maux qui affligent l’humanité
« .
Auparavant, il avait déclaré que « l’humanité présente attend des chrétiens un témoignage renouvelé de la résurrection du Christ; elle a besoin de le rencontrer et de pouvoir le connaître comme vrai Dieu et vrai homme ».Mais les médias n’ont relayé qu’une petite partie, voire rien de cette annonce du Christ ressuscité. Seule la liste des pays frappés par la guerre et les désastres a été
mise en avant.
Il y a une limite que les paroles de Benoît XVI ne parviennent pas à franchir. Elles touchent dans leur plénitude seulement chez ceux qui les écoutent en personne, qu’ils soient présents physiquement ou à travers un direct télévisé. Le nombre de ces personnes est considérable, supérieur à celui de tous les pontificats précédents. Le message de Pâques « urbi et orbi » et le chemin de croix du vendredi saint ont été suivis par des foules nombreuses et retransmis dans plus de quarante pays. Cependant les personnes vers lesquelles ce message arrive amputé ou vers lesquelles il n’arrive même pas sont innombrables.Cette limite de communication a été expérimentée par Benoît XVI dans une plus forte mesure au cours des autres célébrations de la semaine sainte derniè
re.
Pendant la messe chrismale du matin du jeudi saint, le pape a consacré son homélie à l’explication du sens profond du fait d’être prêtres, « revêtus du Christ » et donc capables d’agir et de parler « in persona Christi », en parcourant la symbolique des habits liturgiques. Mais combien parmi les plus que quatre cent mille évêques et prêtres catholiques ont reçu ses paroles?Dans l’homélie de la messe « in coena Domini » du soir du jeudi saint, Benoît XVI a expliqué la nouveauté de la Pâque de Jésus par rapport à la Pâ
que juive.
Dans l’homélie de la nuit de Pâques, il a décrit la victoire de Jésus sur la mort en utilisant les représentations typiques des Eglises d’orient: avec Jésus ressuscité qui descend aux enfers et, ainsi, « porte à son accomplissement le chemin de l’incarnation. Par sa mort, il prend par la main Adam, tous les hommes en attente, et il les conduit à la lumière ».Cependant, parmi les personnes présentes à ces messes, seules celles qui comprennent l’italien pouvaient suivre profitablement les homélies du pape. Les médias catholiques qui ont traduit et retransmis les textes dans différents pays ont faiblement é
tendu leur diffusion, vers un public de niche.
C’est donc une limite sérieuse pour un pape comme Benoît XVI, qui a justement centré son ministère sur la parole. Au sein de la curie, les bureaux chargés de la communication n’ont jusqu’à présent rien fait de nouveau, pour y remédier au moins en partie. Par exemple, personne ne se charge de faire parvenir à temps à tous les évêques et prêtres du monde entier une newsletter contenant les textes du pape dans leur langue respective.Dans ce domaine, les seules initiatives efficaces viennent de Benoît XVI en personne. Avec son livre sur Jésus qui sortira dans quelques jours dans plusieurs langues, il atteindra de manière directe et personnelle un nombre très élevé
de lecteurs dans le monde entier.
Et Jésus « vrai Dieu et vrai homme » constitue justement le cœur du message de Benoît XVI, comme il a été le cœur de ses homélies de Pâques.
Les voici dans leur intégralité:
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