Archive pour le 10 avril, 2007

Joie du mystère Pascal

10 avril, 2007

du site: 

http://www.magnificat.net/francais/index.asp#

Joie du mystère Pascal

 

L’alléluia est le chant du triomphe et de la joie : c’est la première leçon qu’il nous donne. « Nous n’ignorons pas, dit saint Léon, que de tous les mystères chrétiens, le mystère pascal est le plus important. » C’est que la résurrection nous établit au foyer même de la vie surnaturelle. Par son triomphe, le Christ glorieux est devenu le contempotain de toutes les générations : le Seigneur du royaume des vivants, l’Auteur de la vie. En toute vérité, la pierre angulaire, le centre, le tout de l’économie nouvelle, c’est le Christ ressucité… Dans la contemplation de la vie du Christ, beaucoup s’arrêtent de préférence aux événements douloureux ; et la croix nous apparaît plus souvent entourée des instruments du supplice que des trophées de la victoire…L’alléluia nous apporte une autre leçon. Son mot d’ordre est : « Louez Dieu. » Soyons alléluia des pieds à la tête ; soyons des adorateurs fervents de notre grand Dieu. Alléluia ! Louez Dieu ! L’adoration, l’action de grâce, la louande, la bénédiction, tous les élans de l’âme religieuse, ceux que Jean décrit dans son Apocalypse, venaient se perdre, nous dit-il, dans une seule acclamation d’une densité religieuse infinie : Allé

luia ! Louez Dieu !Dom Lambert Beauduin

Eglise de Vals: nouvelle approche des fresques romanes

10 avril, 2007

sur le site des interessants images, du site: 

http://www.ariegenews.com/news/news-198-2470.html

Eglise de Vals: nouvelle approche des fresques romanes


 L’église semi-rupestre de Vals dans la Moyenne Vallée de l’Hers est un édifice extrêmement curieux: en effet c’est dans une large fissure de la roche, qui en constitue une nef naturelle, que se situe l’entrée de l’église primitive.

A partir de là, du XI au XIVe siècle, ont été édifiés une nef supérieure, une abside et une tour si haute et à l’architecture si massive, qu’elle évoque plutôt un donjon qu’un clocher. Dans les années cinquante, l’abbé Julien Durand, curé de la paroisse, mais aussi archéologue fut le premier à pressentir le caractère unique du site de Vals.En 1952, l’enduit XIXème soulevé par l’humidité lui fait découvrir dans l’abside ou chapelle Sainte-Marie des traces de peinture. Il s’agit de fresques

romanes qui seront dégagées par les Beaux-Arts (le ministère de la culture n’existe pas à l’époque), décapées et consolidées. Les travaux durent jusqu’en 1956.
Les fresques de l’église de Vals, datées de la fin du XIe siècle, ont beaucoup d’affinité
s avec celles de Saint-Lizier et de la Catalogne espagnole.Les grands spécialistes de l’art roman comme Marcel Durliat y ont vu des ressemblances avec les maîtres de Tahüll et de Pedret: allure hiératique des personnages à rapprocher des fresques byzantines, graphisme puissant et registre de couleurs à
dominante rouge, noire, grise, jaune ou blanche (pas de vert ni de bleu).

Elles représentent essentiellement trois phases de la vie de Jésus: son enfance (1ère travée), la période apostolique (2ème travée), la parousie (3ème travée, la plus près de la nef intérieure). A l’origine, l’abside devait être entièrement couverte de peintures car au Moyen-Age elles ont vocation pédagogique, le peuple ne sait ni lire, ni écrire et c’est à travers les représentations graphiques ou lapidaires qu’il apprend les étapes majeures du parcours christique ou plus simplement qu’il construit sa foi chrétienne.En 1969 l’association des Amis de Vals voit le jour avec pour objectif la mise en valeur et la protection de l’église et du site archéologique.

Les présidents successifs constatent une lente dégradation des fresques due essentiellement à l’humidité de l’église (en 1990 des travaux d’étanchéité sur le chevet permettent d’arrêter les infiltrations d’eau provenant de la colline).
En 1998, l’association finance une étude afin de lancer la restauration de ce patrimoine d’exception. Mais les budgets de la direction régionale des affaires culturelles (DRAC) sont revus à la baisse et le chantier de Vals n’est pas une priorité.C’est sans compter sur l’opiniâtreté des élus locaux, Jean Pons, maire de Vals et André Roques, président de la Communauté des Communes de la Moyenne Vallée de l’Hers qui interviennent auprès du pré

fet. Aujourd’hui Serge Alary, président de l’association des Amis de Vals a retrouvé le sourire car depuis le mois de septembre les travaux ont démarré (ils sont financés à 50% par l’Etat, 20% par la Communauté de Communes, 15% par le Conseil Général et 15% par le Conseil Régional) et c’est Jean-Marc Stouffs qui assure cette restauration sur les fresques romanes de l’abside.«on n’aurait pas mieux rêvé, ajoute Serge Alary, le choix du restaurateur a une énorme importance, tant du point de vue de la déontologie qu’au niveau de l’expérience: il vient de réaliser les restaurations de Sainte-Cécile d’Albi et de Notre-Dame du Taur à Toulouse, c’est une référence suffisante !»Et samedi après-midi, pour faire partager la passion de son travail aux membres de l’association et à quelques courageux qui n’ont pas hésité à le rejoindre sur les échafaudages, M. Stouffs a patiemment expliqué les différentes étapes de son intervention et répondu aux questions des visiteurs… spécialistes et néophytes.

Il s’agit bien de fresques, la peinture a directement été posée sur du mortier frais, cette technique nécessite une grande rapidité d’exécution. Mais au fil du temps la calcite et les traces du badigeon ancien (au XIXe et selon l’esthétique de l’époque, les fresques étaient recouvertes d’un ciel étoilé) ont passablement altéré la lisibilité de l’œuvre.Aussi Jean-Marc Stouffs va dans un premier temps procéder à un nettoyage à l’eau distillée afin d’enlever les oxalates à l’aide de solutions de carbonates d’ammonium. Ensuite c’est à l’aide d’un scalpel de chirurgien et des lunettes agrandissantes qu’il procédera au curage du mortier et des anciennes restaurations. Un relevé à l’échelle sera réalisé sur Mélinex (film polyester utilisé par les architectes) avant de procéder à la consolidation (résines, mortiers).Fervent disciple de Césare Brandi, Jean-Marc Stouffs nous explique la dé

ontologie de la restauration comme la stipule la Charte de Venise (1964):
«Stabilité, réversibilité, visibilité et intervention minimum. Il faut toujours avoir en tête jusqu’où on peut aller pour obtenir une bonne lisibilité en gardant des critères d’authenticité. Le temps a apporté une certaine patine que l’on ne peut pas supprimer et le restaurateur doit éviter toute digression intellectuelle, la restauration se réalise dans des matériaux réversibles et des techniques différenciées (vue de près il faut pouvoir repérer la restauration de l’original).
La restauration proprement dite consiste au bouchage de toutes les lacunes avec un mortier très fin et de la poudre de marbre, les lacunes les plus importants sont traitées avec des sables colorés et les manques dans la peinture pourront être reconstitués selon la méthode «a trattegio» (technique de traits)»

S’il n’y a pas véritablement de découvertes à ce stade du chantier, les principaux saints, repérables à leurs attributs, Pierre, André, Michel, ont cependant retrouvé leurs couleurs initiales.

Après nettoyage, la Vierge de l’Annonciation est apparue en définitive chaussée de sandales (alors que tous les autres personnages sont pieds nus, celle-ci porte des chausses rouges) et derrière l’ange Gabriel, il y a une porte avec une serrure (il s’agit bien d’une scène d’intérieur), des inscriptions complémentaires concernant le nom des apôtres ont aussi été mises au jour (peut-ê
tre en grec).Enfin pour Jean-Marc Stouffs tout porte à penser que le peintre connaissait bien son sujet, il a fait preuve d’une grande dextérité: application d’un fond blanc à la chaux, le noir est utilisé
pour poser les traits puis les couleurs. Le geste est sûr, il nous signale cependant un repentir au niveau de la vasque (scène du bain de l’enfant Jésus), qui à l’origine n’était certainement pas prévue. Un chantier qui est loin d’être terminé et dont on aura certainement encore l’occasion de parler… notamment après le nettoyage de la troisième travée représentant le Christ en majesté entouré des symboles des quatre évangélistes… un morceau de choix pour tous les historiens de l’art.Remerciements aux Amis de Vals et à Jean-Marc Stouffs, restaurateur
Photos: ©AriegeNews 2007 et Serge Alary
Vidéo: ©AriegeNews 2007
 

Un concert unit orthodoxes et catholiques à Rome

10 avril, 2007

du site Zenith:

2007-04-05 

Un concert unit orthodoxes et catholiques à Rome  L’évêque orthodoxe russe Hilarion, compositeur de « la Passion selon Saint Matthieu »

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ROME, Jeudi 5 avril 2007 (ZENIT.org)

A la veille de la semaine Sainte, le concert « la Passion selon Saint Matthieu », composé par l’évêque orthodoxe russe Hilarion Alfeyev de Vienne et d’Autriche, a uni dans la contemplation et sous les applaudissements catholiques et orthodoxes.Le « concert de l’unité », comme on l’appelle à Rome, a eu lieu dans l’hémicycle de l’Auditorium de Via della Conciliazione, près du Vatican, le 29 mars dernier, recevant une très longue standing ovation de la part du public. Parmi les organisateurs du concert : le président des Conseils pontificaux pour le dialogue interreligieux et pour la culture, le cardinal Paul Poupard, le président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, le cardinal Walter Kasper, le président émérite du Conseil pontifical justice et paix, le cardinal Roger Etchegaray, l’ambassadeur russe près le Saint-Siège Nikolay Sadchikov et le compositeur Arvo Part.Le concert a débuté par la lecture d’un message du patriarche Alexis II de Moscou qui a souligné voir dans ce concert « une bonne manière, pour tout le monde, de se préparer à la Semaine Sainte et de participer au sacrifice de Notre Seigneur Jésus Christ »

. « La vraie joie de la Résurrection, nous ne pouvons l’éprouver qu’en nous identifiant au sacrifice du Christ », a ajouté le patriarche dans son message, lu par le cardinal Poupard.Dans son discours inaugural, le cardinal Poupard a déclaré que « La Passion selon Saint Matthieu » n’est pas « une simple occasion culturelle et artistique, mais aussi, et surtout, un moment de réflexion et de préparation à la grande fête de Pâques qui, cette année, par une heureuse coïncidence, sera célébrée le même jour par les catholiques et les orthodoxes » . « La participation à ce concert, qui repropose, à côté des passages de l’Evangile, quelques textes tirés de la liturgie orthodoxe de la Semaine Sainte, nous donne l’opportunité de participer en première personne à ce chemin de connaissance réciproque, d’estime et de communion tant souhaitée par les deux Eglises, qui se poursuit de manière toujours plus intense et féconde, pour vraiment respirer, en paraphrasant la célèbre expression du grand philosophe et écrivain russe Vjaceslav Ivanovic Ivanov, ‘à pleins poumons’, c’est-à-dire en faisant trésor du patrimoine spirituel et culturel de l’Orient et de l’Occident, accueilli et vécu dans sa substantielle unité et dans la créative complémentarité culturelle », a affirmé le cardinal.La « Passion » était dirigée par le chef d’orchestre Vladimir Fedosseiev (premier directeur de l’Orchestre philharmonique de Vienne entre 1997-2005), et interprétée par le plus grand orchestre symphonique de Russie, le Grand Orchestre Symphonique « Tchaïkovski », et par le Chœur de la Galerie Tretiakov. L’événement a été filmé par le CTV ( Centre de Télévision du Vatican) et diffusé par de nombreux médias comme EWTN, chaîne de télévision catholique internationale, et la chaîne italienne « Telepace ». 

Avis:

10 avril, 2007

sur mon blog italien j’ai mis l’hymne Akathistos que j’avais déjà mis sur le ce Blog, mais je l’ai pris d’un site qu’il est ce de l’université mariane de Rome  et la traduction en italien il est d’un professeur que a été mon professeur de mariologie, sourtout je voulais vous dire qu’en ce y est des images très belles vous pouvez les aller à voir, le Blog il est, sur ce même server::

http://incamminoverso.unblog.fr/

de nouveaux bonne nuit,

 

 

commentaire à l’évangile du jour – 10.4.07

10 avril, 2007

 du site EAQ:

Saint Anselme (1033-1109), moine, évêque, docteur de l’Église
74ème oraison, PL 158, 1010-1012

« Pourquoi pleures-tu ? »

« Femme, pourquoi pleures-tu ? » Seigneur très aimant, comment cherches-tu à savoir pourquoi elle pleure ? Ne t’avait-elle pas vu immolé cruellement, percé de clous, suspendu au gibet comme un brigand, livré aux railleries des impies ? Comment donc peux-tu lui dire : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle n’avait pas pu t’arracher à la mort, et elle voudrait au moins embaumer ton corps, pour le garder le plus longtemps possible de toute corruption… Et voilà que, pour comble, elle croit perdu ce corps qu’elle avait la joie de posséder encore. Avec lui tout espoir s’est évanoui pour elle, si elle n’a plus ce qu’elle voulait garder en souvenir de toi. Comment peux-tu donc lui demander à cet instant : « Femme pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? »

O bon Seigneur, c’est ta disciple fidèle, rachetée par ton sang, qui est tourmentée du désir de te voir. Vas-tu permettre longtemps une telle peine ? Maintenant que tu échappes à la corruption, as-tu perdu toute compassion ? Parvenu à l’immortalité, as-tu oublié la miséricorde ? Non, ta douce bonté, Ami, te fait intervenir sans retard, pour que celle qui pleure son Seigneur ne cède pas à l’amertume du coeur.

« Marie ! » O Seigneur, tu as appelé ta servante par son nom familier, et elle reconnaît tout de suite la voix familière de son Seigneur. « Marie. » Parole si douce, si débordante de tendresse et d’amour ! Il t’est impossible, Maître, de dire plus bref et plus fort : « Marie ! Je sais qui tu es. Je sais ce que tu veux. Me voici ! Ne pleure plus. Me voici, moi que tu cherches. » Aussitôt, les larmes changent de nature : comment pourraient-elles s’arrêter, maintenant qu’elles jaillissent d’un coeur en fête ?