Archive pour mars, 2007

Lettre de Saint Maxime le Confesseur – « Je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs »

17 mars, 2007

du site du Vatican

Lettre de Saint Maxime le Confesseur

« Je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs »

« Les prédicateurs de la vérité, ceux qui sont les officiants de la grâce divine, nous ont appris, depuis le commencement et chacun à son époque jusqu’à la nôtre, que Dieu veut notre salut. Et ils nous disent que Dieu n’aime, ne désire rien davantage que de voir les hommes se tourner vers lui par une véritable conversion.

Et le Verbe divin de Dieu le Père a voulu montrer qu’un tel désir était beaucoup plus divin que tout autre. Bien plus, il est lui-même le premier et incomparable témoignage de la bonté infinie. Par un abaissement en notre faveur qui défie toute expression, il a daigné partager notre vie par l’Incarnation. Par ses actes, ses souffrances, ses paroles, adaptés à notre condition, il nous a réconciliés avec Dieu le Père, alors que nous étions des ennemis en guerre avec lui ; et alors que nous étions exilés de la vie bienheureuse, il nous y a ramenés.En effet, il ne s’est pas content

é de guérir nos maladies par ses miracles, en prenant sur lui nos souffrances et nos faiblesses; non seulement, en acceptant la mort comme s’il y était astreint, lui qui est sans péché, il a payé notre dette et nous a libérés de nos fautes nombreuses et redoutables. En outre, il nous a instruits de mille manières pour que nous ayons une bonté pareille à la sienne et il nous a invités à un parfait amour mutuel.

C’est pourquoi il s’écriait: Je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs, pour gu’ils se convertissent. Et aussi: Ce ne sont pas les bien-portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Il a dit aussi qu’il était venu chercher et sauver ce qui était perdu. Et aussi qu’il avait été envoyé aux brebis perdues de la maison d’Israël. Il a encore suggéré par la parabole de la drachme perdue qu’il était venu récupérer l’effigie royale souillée par l’ordure des vices. Et il a dit encore : Vraiment, je vous le dis, on se réjouira dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit.

C’est pourquoi l’homme qui était tombé sur des bandits, qui avait été dépouillé de tous ses vêtements, et qui avait été abandonné à demi-mort, du fait de ses blessures, il l’a réconforté avec du vin, de l’huile, et lui a fait des pansements; après l’avoir mis sur sa monture, il l’a confié à une auberge et, après avoir pourvu à ses besoins, il lui promit de régler à son retour les dépenses supplémentaires. C’est pour cela encore qu’il nous montre le Père très bon se penchant vers son fils prodigue de retour, l’embrassant alors qu’il revient vers lui par la conversion, pour lui rendre toutes les parures de la gloire paternelle, sans lui faire aucun reproche pour le passé.C’est pour cela qu’il a ramen

é au bercail la brebis qui avait abandonné le troupeau divin, après l’avoir trouvée errante par les montagnes et les collines; sans la chasser devant lui, sans l’épuiser de fatigue, mais en la mettant sur ses épaules, il la réintroduit miséricordieusement parrnï ses pareilles.

C’est pourquoi il a crié: Venez à moi, vous tous qui peinez sous le fardeau, dont le eceur est accablé, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug. Ce qu’il appelle joug, ce sont les commandements, c’est une vie conforme à l’Evangile ; il appelle fardeau ce qui semble pesant dans la pénitence: Oui, dit-il, mon joug est facile à porter, et mon fardeau léger.

En outre, en montrant la justice et la bonté divines, il prescrit: Soyez saints, soyez parfaits, soyez miséricordieux comme votre Père des cieux. Et aussi : Pardonnez, et vous serez pardonnés. Et enfin: Tout ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux.« 

Prière

Notre Père

Dieu qui réponds à la pénitence en récompensant les justes et en pardonnant aux pécheurs, prends pitié de nous, écoute-nous: que l’aveu de nos fautes nous obtienne la grâce de ton pardon.

Préparé par l’Institut de Spiritualité:
Université Pontificale Saint Thomas d’Aquin

Le dimanche de Laetare

17 mars, 2007

 du site:

http://missel.free.fr/Annee_C/careme/laetare.html

Le dimanche de Laetare

Il semble que, dès l’antiquité chrétienne, ce quatrième dimanche a revêtu le caractère particulier d’une pause au milieu du Carême[1], ainsi les liturges mozarabes[2] qui ne badinaient pas avec la symbolique, allèrent jusqu’à excepter ce dimanche du Carême que, par ailleurs, ils n’avaient commencé que le lundi suivant le premier dimanche, ce qui leur donnait, de part et d’autres de Lætare six jours et deux semaines (vingt jours).

La liturgie romaine qui suspend les exercices pénitentiels le dimanche, ce pourquoi le Carême y compte quarante-six jours, les marque tout de même d’une certaine austérité (suppression du Gloria et de l’Alleluia, ornements violets, disparition des fleurs et des instruments de musique) qu’elle tempère au dimanche de Lætare où elle prend les ornements roses ; jadis le pape, contrairement aux autres dimanches du Carême, venait à cheval à la station qui, ce jour-là, se faisait à Sainte-Croix-de-Jérusalem où l’on vénérait la Croix glorieuse. « Reposons-nous et disposons-nous à parcourir avec courage la deuxième partie du Carême, plus dure que la première. »

Souvent, le dimanche de Lætare, on faisait le scrutin des catéchumènes qui devaient recevoir le Baptême à Pâques.

Au dimanche de Lætare, il arrivait que le pape offrît une rose d’or. L’idée en serait due au saint pape Léon IX qui, en 1049[3], solennisa un usage peut-être ancien que le bienheureux Urbain II concrétisa en 1096, à la clôture du concile de Tours, lorsqu’il offrit une rose d’or au comte Foulques d’Anjou.

Il s’agit d’un bouquet roses en or ou en vermeil, ornées de pierres précieuses ; la fleur centrale, plus grande que les autres, porte, en son milieu, une petite cavité que le pape remplit de baume et saupoudre de musc ; autrefois la rose d’or était bénie et encensée à Sainte-Croix-de-Jérusalem[4]. La formule de bénédiction fait l’éloge de la rose qui, « par sa couleur, le symbole de la joie de l’Eglise, dont l’odeur figure les bonnes œuvres de la personne à honorer, alors que la rose elle-même, produite de la racine de Jessé, est mystiquement la fleur des champs et le lys de vallées dont parle l’Ecriture, c’est-à-dire Jésus né de Marie. » Après Durant de Mende[5] qui recopiait Innocent III, les liturgistes nous apprennent que la rose d’or est le symbole de ce printemps éternel qui succéda à l’hiver et aux tristesses de la terre, comme en ce dimanche les fleurs printanières parent le sol après les frimats.

La rose d’or fut d’abord réservée exclusivement au préfet de Rome. « Après l’office, le Pape, tenant à la main la rose bénite, la montrait au peuple, comme l’emblème de leurs communes espérances pour l’avenir et de leurs dispositions actuelles. Portant toujours la rose à la main, le pontife était reconduit jusqu’au parvis de la Basilique, par le préfet de Rome, en habit de pourpre et en chaussure de couleur d’or, qui soutenait l’étrier pour aider le Saint-Père à descendre de cheval. Afin de reconnaître ce témoignage de respect, le pape donnait la rose à ce dignitaire, qui la recevait à genoux et lui baisait le pied. » Plus tard la rose d’or fut offerte à un fidèle catholique qui avait rendu un signalé service à l’Eglise. Lors de son séjour à Paris, Alexandre III donna la rose d’Or à Louis VII (1163). Léon X envoya une rose d’or à l’archiduc Charles, futur Charles-Quint. Don Juan d’Autriche la reçut en 1576, après avoir remporté la victoire de Lépante sur les Turcs[6]. A Saint-Jean d’Aix-en-Provence, avant que les révolutionnaires français ne le détruisissent, on voyait, sur le tombeau, le dernier comte de Provence[7] de la maison de Barcelonne, Raymond Béranger IV, le défunt représenté avec la rose d’or que le pape Innocent IV lui avait envoyée en 1244 ; on conserve, au musée de Cluny, à Paris, la rose d’or que le pape Clément V donna à Humbert de Neufchâtel, prince-évêque de Bâle[8].

Les papes donnèrent souvent la rose d’or à quelque reine qui se distinguait par ses vertus, ce qui fut le cas, pour la France, de Marie-Thérèse d’Autriche, femme de Louis XIV (1668)[9] et de Marie Leszcynska, femme de Louis XV (1732). Depuis le début du XIX° siècle, la rose d’or fut plusieurs fois décerné à des souveraines : la reine Charlotte de Bavière la reçut de Pie VII.

(1819) ; la reine Marie-Thérèse de Sardaigne la reçut de Léon XII (1825) ; l’impératrice Marie-Anne d’Autriche la reçut de Grégoire XVI (1832), comme la reine Marie-Pia de Savoie (1842) ; Pie IX l’offrit à la reine Marie-Thérèse des Deux-Siciles (1849), à l’impératrice Eugénie (1856)[10], à l’impératrice Elisabeth d’Autriche (1868) et à la reine Marie-Isabelle d’Espagne (1868) ; Léon XIII l’offrit à la reine Marie-Christine d’Espagne (1886), à l’impératrice Isabelle du Brésil (1888), à la reine Marie-Amélie du Portugal (1892) et à la reine Marie-Henriette des Belges (1893) ; Pie XI l’offrit à la reine Victoire d’Espagne (1923)[11], à la reine Elisabeth des Belges (1925)[12] et à la reine Hélène d’Italie (1937)[13].

« Depuis longtemps, la cérémonie se fait dans la salle des parements. Après les prières marquées dans le rituel, le Saint-Père oint la rose avec du baume, et place au centre, où se trouve un tout petit godet, fermé avec une grille d’or, un peu de ce baume avec du musc ; il l’asperge d’eau bénite, I’encense, et la remet au dernier clerc de la chambre. Nous le vîmes arriver, précèdant le pape et portant à la main la précieuse fleur, qui fut placée au milieu de l’autel sur un riche voile de soie brodé d’or. Après la messe, elle fut emportée avec la même cérémonie, et déposée au Vatican jusqu’au jour où le Père commun daigne en gratifier quelqu’une de ses nobles et pieuses filles. »

Comme Pie X et Benoît XV, Pie XII, Jean XXIII, Paul VI, Jean-Paul I° et Jean-Paul II n’ont honoré aucune reine de la rose d’or.

Il est arrivé que la rose d’or fût offerte à une église ou à un sanctuaire : Innocent IV l’offrit au chapitre Saint-Just de Lyon[14], Pie VII l’offrit au pèlerinage italien de Galloro (1820)[15], Pie IX l’offrit à Notre-Dame de Lourdes (1877), Pie XII l’offrit à la cathédrale de Goa où se trouve le tombeau de saint François-Xavier.

(1953)[16], Paul VI l’offrit à Notre-Dame de Fatima (1965). Pie VIII offrit la rose d’or à l’église de Cingoli (près d’Ancône), son pays natal, comme l’avait fait Pie II pour Sienne près d’où il était né[17] ; Grégoire XVI, natif de Vénitie[18], l’offrit à la basilique Saint-Marc de Venise (1833). Sixte IV n’avait pas offert une rose d’or mais, pour rappeler ses armes, un rameau de chène en or à la cathédrale Savonne[19] (1471). La sacristie du pape conserve une rose d’or avec la liste des bénéficiaires.

Le pape, au dimanche de Lætare, bénissait aussi une clef d’or où était fondue un peu de limaille des chaînes de saint Pierre, qu’il envoyait comme relique du Prince des Apôtres.

Les fiancés qui se devaient marier après Pâques, étaient bénis au dimanche de Lætare, ainsi que les oriflammes et les bannières. Enfin, quand l’occasion se présentait, on sacrait ou couronnait les princes chrétiens ; si aucun des rois de France n’eut ce privilège, en bénéficièrent les reines Eléonore d’Autriche[20] et Elisabeth d’Autriche[21].

Le dimanche de Lætare, depuis la terrible épidémie de peste de 1522, les confréries romaines[22] en procession pénitentielle, depuis la basilique des Saints XII Apôtres auprès du crucifix miraculeux de l’église San Marcello al Corso[23]. Précédées de leurs insignes, s’avancent, dans leur costume propre, les archiconfréries de Sainte-Anne-des-Palefreniers du Vatican, de Sainte-Marie Odigitria des Siciliens, de Sainte-Marie dell’Orto du Transtévère, du Saint-Crucifix de Saint-Marcel, de la Trinité des Pèlerins, du Saint-Sacrement de Saint-Pierre-au-Vatican, de Saint-Joseph-des-charpentiers, de Saint-Eloi des Ferrarais, de Saint-Jean-Baptiste des Génois, du Sacré-Cœur-de-Ponte-Mammolo, et bien d’autres encore.

Utilisée au troisième dimanche de l’Avent (Gaudete) et au quatrième dimanche du Carême (Lætare), la couleur rose, couleur de l’aurore, marque, au milieu de ces temps de pénitence, une pause où l’Eglise vise à mieux faire entrevoir la joie qu’elle prépare (Noël ou Pâques), à donner courage pour les dernières étapes à parcourir et à rendre grâce pour les œuvres déjà accomplies. Jadis, où l’on était plus attentif qu’aujourd’hui à conformer l’environnement du culte à l’esprit de la liturgie célébrée, on pouvait, ces dimanches-là, contrairement aux autres dimanches de l’Avent et du Carême, parer l’autel de fleurs, sonner toutes les cloches et toucher les orgues alors que les diacres et les sous-diacres prenaient la tunique et dalmatique qu’ils avaient abandonnées au début de l’Avent ou du Carême.

La couleur rose emprunte sa signification au rouge, symbole de l’amour divin, et au blanc, symbole de la sagesse divine, dont la combinaison signifie l’amour de l’homme régénéré par la pénitence pour la sagesse divine reçue dans la Révélation. « Couleur agréable, odeur réconfortante, aspect qui donne la joie.[24] » Cest moins la fleur qui inspire le symboliste que la rosée, l’eau tombée du ciel, regardée par les Juifs comme un signe de bénédiction. Les vents de la mer, soufflant de l’Ouest, apportent vers la Palestine un air humide qui, dans les nuits d’août à octobre où il ne pleut pas, permet la croissance des végétaux ; la rosée est donc un symbole de prospérité et un signe de bénédiction ainsi qu’en témoigne souvent l’Ancien Testament : « Que Dieu te donne avec la rosée du ciel et de gras terroirs, abondance de froment et de vin nouveau » (Genèse XXVII 28) ; « Béni de Yahvé, son Pays ! A lui le don exquis du ciel en haut (rosée) et de l’abîme qui s’étale en bas (sources) » (Deutéronome XXXIII 13) ; « C’est comme le rosée de l’Hermon qui descend sur les montagnes de Sion, car c’est là que Yahvé a établi la bénédiction, la vie à jamais » (Psaume CXXXIII 3) ; « Je serai comme la rosée pour Israël, il fleurira comme le lys, il enfoncera ses racines comme le peuplier » (Osée XIV 6). En revanche, l’absence de rosée est un signe de châtiment comme on peut le voir, par exemple, chez le prophète Agée (I 8-10) : « Réfléchissez sur votre sort : vous attendiez beaucoup et il n’y a eu que peu. Et ce que vous avez ramené à la maison, j’ai soufflé dessus ! A cause de quoi ? – oracle de Yahvé des armées – à cause de ma maison qui, elle, est en ruine, alors que vous courez chacun pour sa maison. Voilà pourquoi le ciel a retenu la rosée, et la terre a retenu sa récolte. »

La rosée est aussi le symbole de la Parole divine reçue par les fidèles qui, s’ils s’y conforment, leur communique la sagesse et leur ouvre le salut par les voies de la justice : « Que ma parole s’épande comme la rosée » (Deutéronome XXII 2) ; ainsi, pendant tout le temps de l’Avent, nous avons chanté : « Rorate cæli de super et nubes pluant justum ! » (Cieux, versez votre rosée et que les nuées fassent pleuvoir le juste !)

Le chevalier Morini qui, sous Grégoire XVI (1831-1846), fut un des officiers de la cour pontificale, écrivait, dans le « Dizionario di erudizione storico-ecclesiastica » que la couleur rose est considérée comme tenant le milieu entre le pourpre et le violet ; figurant la joie que l’Eglise ressent aux approches de Noël et de Pâques, parce que la rose a trois propriétés : l’odeur, la couleur et le goût, que l’on peut considérer comme représentant la charité, la joie et la satiété spirituelle qui sont la figure du Christ, ainsi, saint Bède le Vénérable dit qu’au VII° siècle, le tombeau du Christ était peint d’une couleur mélangée de blanc et de rouge[25].

Textes liturgiques © AELF, Paris

[1] On l’appelait encore : in vicesima, du vingtième jour, ou mediana, mi-carême, parce qu’il est au milieu du Carême.

[2] Le terme mozarabe désignait, en Espagne, le chrétien qui vivait sous la domination arabe ; il vient de mohaide qui signifie tributaire, les chrétiens devant payer un tribut pour pouvoir pratiquer leur religion. L’Espagne, restée longtemps en dehors de l’influence romaine, connaissait un rite particulier, déjà constitué avant l’invasion des Wisigoths ; après la libération de Tolède par Alphonse VI de Castille (1085), les mozarabes obtinrent le privilège de conserver l’ancien rite espagnol que Grégoire VII avait fait abolir pour le reste de l’Espagne par le concile de Burgos (1080).

[3] A lire la bulle que Léon IX adressa, en 1049, à l’abbesse de Sainte-Croix de Woffenheim (Alsace), on peut en déduire que la coutume était déjà établie : le pape exempte son abbaye de la juridiction de l’évêque à la condition que, chaque année, huit jours avant le dimanche de Lætare, elle fasse parvenir au Siège apostolique une rose en or pur (ou son équivalent) de deux onces.

[4] En 1177, Alexandre III célèbra cette cérémonie dans la basilique Saint-Marc de Venise.

[5] Guilaume Durant, né à Puimisson (Hérault) en 1231, juriste formé à Bologne, fut chanoine de Narbonne et de Beauvais, doyan de la cathédrale de Chartres (1279), chapelain pontifical, auditeur général des causes apostoliques puis recteur et capitaine général dans le patrimoine de Saint-Pierre. Elu évêque de Mende (1285), il mourut à Rome le 1° novembre 1296 et fut enterré dans l’église S. Maria della Minerva. Il écrivit des œuvres canoniques : le Speculum juris (1276), le Breviarum aureum (1279), un commentaire des constitution du concile de Lyon (1274) et des instructions et constitutions synodales auxquelles il travaillait encore lorsqu’il mourut et des œuvres liturgiques : un Rationale divinorum officiorum (1286) et un Pontifical (1295).

[6] A l’entrée du golfe de Corinthe, la flotte chrétienne fournie par le Saint-Siège, l’Espagne, Venise, la Savoie, Mantoue, Ferrare, Gênes et Lucques, sous le commandement de don Juan d’Autriche, a écrasé la flotte turque d’Ali Pacha (7 octobre 1571).

[7] En 1112, par le mariage de Douce de Provence avec Raymond-Bérenger, la Provence passa dans la maison des comtes de Barcelone qui durent céder la partie septentrionale (le marquisat de Provence) au comte de Toulouse (1125). La Provence passa à la maison d’Anjou par le mariage de Béatrix, fille de Raymond-Bérenger IV, avec Charles d’Anjou, frère de saint Louis (1245) ; Charles d’Anjou finit par récupérer toute la Provence, sauf le Comta Venaissin qui fut donné au pape ; en 1481, Charles du Maine, héritier du roi René, céda à Louis XI la Provence qui fut réunie au domaine sous Charles VIII (1487).

[8] Cette rose d’or pèse trois cent cinq grammes d’or fin et mesure soixante centimètres de hauteur ; à la base sont placées les armes des comtes de Nidau, de la famille des princes de Neufchâtel.

[9] Près de quatre kilogrammes d’or.

[10] L’impératrice Eugénie reçut la rose d’or à l’occasion de la naissance du Prince Impérial (23 mars 1856) dont Pie IX accepta d’être le parrain ; en 1918, l’Impératrice offrit sa rose d’or à l’abbaye bénédictine anglaise de Farnborough où elle est inhumée avec Napoléon III et le Prince Impérial.

[11] La rose d’or fut remise à la reine d’Espagne par le cardinal Tedeschini qui dit : « Recevez-la, ma Chère Fille, vous qui dans le siècle êtes noble, puissante et ornée de beaucoup de vertu, afin que vous vous ennoblissiez davantage de toutes les vertus de Notre Seigneur Jésus-Christ comme une rose qui fleurit au bord des eaux courantes. »

[12] A vrai dire, cette rose d’or, adressée au roi et à la reine des Belges pour la célébration du vingt-cinquième anniversaire de leur mariage, fut bénie par Pie XI le troisième dimanche de l’Avent (dimanche de Gaudete) ; dans un vase d’argent doré, pesant trois kilogrammes et demi, il s’agit d’un rosier d’or, de dix-neuf fleurs ou bouton et de deux cent quatre-vingt-dix feuilles, pesant un kilogramme.

[13] Pie XI offrit cette rose d’or à la reine Hélène d’Italie pour le quarantième anniversaire de son mariage. Fille du roi Nicolas I° du Monténégro (1841-1921), la princesse Hélène Petrovitch Niegoch, née à Cettigné le 8 janvier 1873, filleule du tsar Alexandre III, fit ses études à Saint-Petersbourg. Elle épousa Victor-Emmanuel de Savoie (24 octobre 1896), prince de Naples, qui devint le roi Victor-Emmanuel III d’Italie, après l’assassinat de son père, Humbert I°, par un anarchiste (29 juillet 1900) ; il porta les titres d’empereur d’Ethiopie (1936) et de roi d’Albanie (1939). La reine Hélène mourut à Montpellier le 28 novembre 1952. En raison de ses très grandes charités, Pie XI lui décerna la rose d’or (7 mars 1937) qu’il lui remit en la chapelle Pauline du Quirinal (5 avril 1937).

[14] Il existe, dans la Bibliothèque vaticane, une gravure du XVIII° siècle qui représente cette rose d’or offerte au chapitre Saint-Just de Lyon.

[15] Sainte-Marie de Galloro est un lieu de pèlerinage situé sur une colline du Latium, à un kilomètre d’Arricia. Le sanctuaire doit son origine à une image de la Vierge peinte sur un rocher qui, perdue dans les taillis, fut redécouverte par un enfant en 1621.

[16] Pie XII procéda à la bénédiction de cette rose d’or le 30 août 1953 : « Avec un vif plaisir, Nous voyons cette assistance de choix à l’austère cérémonie à laquelle Nous allons procéder et qui consacre la disrinction extraordinaire que le Saint-Siège apostolique veut donner à la cathédrale de la noble ville de Goa pour être conservée au sanctuaire du Bon Jésus et par elle à la nation si fidèle. Ce n’est pas la première fois qu’un si grand honneur revient au Potugal. Il suffirait de rappeler la rose d’or que Notre grand prédécesseur Léon XIII envoya en 1892 à la regrétée reine Amélie ; et avant celle-ci la rose d’or accordée à l’église Saint-Antoine-des-Portugais, une des deux églises qui, dans la ville de Rome, partagent cette gloire avec les grandes basiliques. Mais, à présent, Nous évoquons particulièrement la rose d’or que le grand pape Léon X envoya deux fois à Don Manuel I° pour ses insignes services rendus à la cause de la foi avec l’heureuse épopée de l’Orient laquelle a préparé le terrain et fourni les moyens qui rendirent possible le merveilleux apostolat de saint François-Xavier qui fut à son tour le meilleur représentant et le plus prodigieux réalisateur de la vocation missionnaire du Portugal. Aujourd’hui, comme pour couronner les grandes célébrations commémoratives du IV° centenaire de la mort du grand Apôtre et de son immortel apostolat, Nous sommes heureux, en accordant la rose d’or à l’église monumentale qui conserve ses dépouilles, de renouveler le geste de notre grand prédécesseur. Nous reconnaissons ainsi de multiples mérites pour la cause de la foi et Nous déclatons également avec un accent de certitude que l’action missionnaire continuera toujours plus ample et plus active comme nous l’assure la présence de tant de missionnaires des deux sexes. »

[17] Pie II était né à Corsignano où il construisit la ville de Pienza.

[18] Grégoire XVI était né à Bellune en Vénitie.

[19] Sixte IV était né à Celle, près de Savone.

[20] Eléonore d’Autriche (1498-1558), infante d’Espagne et reine douairière de Portugal, sœur de Charles-Quint et deuxième femme de François I°, fut sacrée et couronnée le 5 mars 1531.

[21] Elisabeth d’Autriche (1554-1592), archiduchesse d’Autriche, fille de l’empereur Maximilien II, femme de Charles IX, fut sacrée et couronnée le 25 mars 1571.

[22] La première Confrérie romaine, celle du Gonfalon, a été créée en 1264 et depuis, au cours des siècles, ces pieuses associations ont fondé plus de quarante hôpitaux.

[23] Le Saint-Crucifix de Saint-Marcel est un ouvrage du XV° siècle qui a été retrouvé intact après l’incendie et l’écroulement de l’ancienne église (1519) ; il est pour les Romains l’objet d’un culte particulier. L’église Saint-Marcel, fut élevée sur les écuries de l’ancienne poste impériale où le pape Marcel (IV° siècle) avait été condamné aux travaux forcés.

[24] Ordo Romanus XIV 81.

[25] Saint Bède le Vénérable : « Histoire de l’Angleterre », V 16

RÉCITATION DU ROSAIRE AVEC LES ÉTUDIANTS UNIVERSITAIRES – DISCOURS DU PAPE BENOÎT XVI

17 mars, 2007

du site Vatican:

RÉCITATION DU ROSAIRE AVEC LES ÉTUDIANTS UNIVERSITAIRES 

DISCOURS DU PAPE BENOÎT XVI 

Aula Paul VI
Samedi 10 mars 2007 

Chers jeunes étudiants universitaires! 

Je suis très heureux de vous adresser mon salut cordial, au terme de la veillée mariale que le Vicariat de Rome a promue à l’occasion de la Journée européenne des étudiants universitaires. Je remercie le Cardinal Camillo Ruini et Mgr Lorenzo Leuzzi, ainsi que tous ceux qui ont coopéré à cette initiative: les Institutions académiques, les Conservatoires de Musique, le Ministère de l’Université et de la Recherche, le Ministère des Communications. Je félicite les chefs d’orchestre et du grand chœur, ainsi que vous, chers musiciens et choristes. Tandis que je vous accueille, amis de Rome, ma pensée se tourne avec la même affection vers les jeunes de votre âge, qui, grâce aux liaisons radio-télévisées, ont pu participer à ce moment de prière et de réflexion depuis plusieurs villes d’Europe et d’Asie: de Prague, Calcutta, Hong-Kong, Bologne, Cracovie, Turin, Manchester, Manille, Coimbra, Tirana et Islamabad-Rawalpindi. Ce « réseau », réalisé avec la collaboration du Centre de Télévision vaticane, de Radio Vatican et de Telespazio, est véritablement un signe des temps, un signe d’espérance. 

Il s’agit d’un « réseau » qui révèle toute sa valeur si nous considérons le thème de la veillée d’aujourd’hui: « La charité intellectuelle, voie pour une nouvelle coopération Europe-Asie ». Il est suggestif de penser à la charité intellectuelle comme force de l’esprit humain, capable d’unir les itinéraires de formation des nouvelles générations. Plus généralement, la charité intellectuelle peut unir le chemin existentiel de jeunes qui, bien que vivant très loin les uns des autres, arrivent à se sentir liés sur le plan de la recherche intérieure et du témoignage. Ce soir, nous bâtissons un pont idéal entre l’Europe et l’Asie, continents de très riches traditions spirituelles, où se sont développées quelques-unes des plus antiques et nobles traditions culturelles de l’humanité. Combien notre rencontre est donc significative! Les jeunes étudiants universitaires de Rome deviennent des promoteurs de fraternité à l’enseigne de l’amour intellectuel, poursuivent une solidarité qui n’est pas fondée sur le plan des intérêts économiques ou politiques, mais sur celui de l’étude et de la recherche de la vérité. Nous sommes, en définitive, dans la véritable perspective « universitaire », c’est-à-dire de cette communauté du savoir qui a été l’un des éléments constitutifs de l’Europe. Merci, chers jeunes! 

Je m’adresse à présent à tous ceux qui sont en liaison avec nous des diverses villes et nations. 

Chers jeunes qui êtes réunis à Prague! Que l’amitié avec le Christ illumine toujours vos études et votre croissance personnelle. 

Chers étudiants universitaires de Calcutta, Hong-Kong, Islamabad-Rawalpindi, Manchester et Manille! Puissiez-vous témoigner du fait que Jésus Christ ne nous ôte rien, mais réalise nos plus profondes aspirations de vie et de vérité! 

Chers amis de Cracovie! Conservez toujours précieusement les enseignements que le vénéré Pape Jean-Paul II a laissés aux jeunes et, en particulier, aux étudiants universitaires. 

Chers étudiants de l’Université de Coimbra! Que la Vierge Marie, Siège de la Sagesse, vous guide afin que vous deveniez de véritables disciples et témoins de la sagesse chrétienne. 

Chers jeunes de Tirana! Engagez-vous à être les acteurs de l’édification de la nouvelle Albanie, en puisant aux racines chrétiennes de l’Europe. 

Chers étudiants des Universités de Bologne et de Turin! Ne manquez pas d’apporter à l’édification du nouvel humanisme, fondé sur le dialogue fécond entre foi et raison, votre contribution originale et créative. 

Chers amis, nous vivons le temps du Carême, et la liturgie nous exhorte continuellement à rendre plus solide notre engagement à la suite du Christ. Cette veillée également, selon la tradition des Journées mondiales de la Jeunesse, peut être considérée comme une étape du pèlerinage spirituel guidé par la Croix. Et le mystère de la Croix n’est pas détaché du thème de la charité intellectuelle, plus encore, il l’illumine. La sagesse chrétienne est la sagesse de la Croix: les étudiants et, à plus forte raison, les professeurs chrétiens, interprètent toutes les réalités à la lumière du mystère d’amour de Dieu, qui trouve dans la Croix sa révélation la plus élevée et la plus complète. Une fois de plus, chers jeunes, je vous confie la Croix du Christ: accueillez-la, embrassez-la, suivez-la. C’est l’arbre de la vie! A ses pieds, vous trouverez toujours Marie, la Mère de Jésus. Avec Elle, Siège de la Sagesse, tournez votre regard vers Celui qui a été transpercé pour nous (cf. Jn 19, 37), contemplez la source intarissable de l’amour et de la vérité, et vous pourrez devenir vous aussi des disciples et des témoins emplis de joie. C’est le vœu que j’adresse à chacun de vous. Je l’accompagne de tout cœur de ma prière et de ma Bénédiction, que j’étends volontiers à tous vos proches.  

Le pape constate une perte du « sens du péché » et une augmentation des « complexes de culpabilité »

17 mars, 2007

du site Zenith:

Le pape constate une perte du « sens du péché » et une augmentation des « complexes de culpabilité » 

Discours à un groupe de prêtres récemment ordonnés 

ROME, Vendredi 16 mars 2007 (ZENIT.org) – Le pape Benoît XVI constate que la perte du « sens du péché » qui caractérise la société actuelle, est accompagnée d’une augmentation des « complexes de culpabilité ».

Ce phénomène, explique Benoît XVI, montre que l’homme a besoin de recevoir le pardon de Dieu, ce qui se réalise à travers le sacrement de la confession.

Le pape a reçu ce matin les participants au cours sur le for interne offert par le Tribunal de la Pénitencerie apostolique, à des prêtres récemment ordonnés.

Analysant la société actuelle, le pape a décrit une « humanité qui voudrait être autosuffisante, où de nombreuses personnes sont presque convaincues de pouvoir se passer de Dieu pour bien vivre ».

Et pourtant, a-t-il constaté « combien de personnes semblent tristement condamnées à faire face à des situations dramatiques de vide existentiel, combien de violence y a-t-il encore sur la terre, quelle solitude pèse sur l’âme de l’homme de l’ère de la communication ! ».

« Il semble aujourd’hui que l’on ait perdu le ‘sens du péché’ mais en contrepartie les ‘complexes de culpabilité’ ont augmenté », a-t-il affirmé.

« Qui pourra libérer le cœur des hommes de ce joug de mort, sinon Celui qui, en mourant, a vaincu pour toujours la puissance du mal par la toute puissance de l’amour divin ? » s’est interrogé le pape.

Dieu, a-t-il répondu, qui « est amour ».

« Dans le sacrement de la confession, le prêtre est un instrument de cet amour miséricordieux de Dieu », a expliqué Benoît XVI.

« L’engagement du prêtre et du confesseur est principalement celui-ci : conduire chaque personne à faire l’expérience de l’amour du Christ pour elle, en le rencontrant sur la route de sa propre vie », a-t-il ajouté.

« Que le prêtre, ministre du sacrement de la Réconciliation, sente toujours le devoir de manifester, à travers ses paroles et la manière d’approcher le pénitent, l’amour miséricordieux de Dieu », a conclu le pape. 

commentaire à l’évangile du jour – 17.3.07

17 mars, 2007

 du site EAQ:

Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus (1873-1897), carmélite, docteur de l’Église
Manuscrit autobiographique C, 36r°-v° (OC, Cerf DDB 1996, p. 285)

Par la confiance et l’amour

Voici ma prière : je demande à Jésus de m’attirer dans les flammes de son amour, de m’unir si étroitement à lui, qu’il vive et agisse en moi. Je sens que plus le feu de l’amour embrasera mon coeur, plus je dirai: « Attirez-moi », plus aussi les âmes qui s’approcheront de moi (pauvre petit débris de fer inutile, si je m’éloignais du brasier divin), plus ces âmes courront avec vitesse à l’odeur des parfums de leur Bien-Aimé…

Ma Mère chérie, maintenant je voudrais vous dire ce que j’entends par l’odeur des parfums du Bien-Aimé. Puisque Jésus est remonté au ciel, je ne puis le suivre qu’aux traces qu’il a laissées, mais que ces traces sont lumineuses, qu’elles sont embaumées ! Je n’ai qu’à jeter les yeux dans le saint Évangile, aussitôt je respire les parfums de la vie de Jésus et je sais de quel côté courir. Ce n’est pas à la première place, mais à la dernière que je m’élance ; au lieu de m’avancer avec le pharisien, je répète, remplie de confiance, l’humble prière du publicain. Mais surtout j’imite la conduite de Marie Madeleine ; son étonnante ou plutôt son amoureuse audace, qui charme le Coeur de Jésus, séduit le mien.

Oui je le sens, quand même j’aurais sur la conscience tous les péchés qui se peuvent commettre, j’irais le coeur brisé de repentir me jeter dans les bras de Jésus, car je sais combien il chérit l’enfant prodigue qui revient à lui. Ce n’est pas parce que le bon Dieu, dans sa prévenante miséricorde, a préservé mon âme du péché mortel que je m’élève à lui par la confiance et l’amour.

je voudrais vous raconter de ce soir

16 mars, 2007

j’ai écrit même titre di Blog (du livre) ancre en allemand pour rendre honneur à le Pape ; je voudrais vous raconter de ce soir : je suis allée à la messe à 19 heures et, donc je suis tournée peu fait, ai été contente, l’Église était assez plein et était très tranquille, silencieuse, j’ai été contente et ai senti que les Seigneur était avec nous ; dans ceux-ci derniers temps, il semble que les amis, les personnes chères, m’ont été enlevées : qui est mort, qui est parti pour beaucoup d’ans, autres faits, de achève un Père franciscain âgé, très âgé, mais très fort dans les Seigneur que je connaissais donner environ vingt ans on a tombé malade de tumeur maligne, peut-être quelque an de vie nous l’a devant date l’âge, mais en attente l’appel du Seigneur, il a été professeur universitaire de théologie morale, était journaliste à l’Observateur Romain, a été, lorsque déjà tant de choses ne pouvait faire plus il a été pénitencier à la Basilique franciscaine de Saint Antoine, voisin ma maison ; la dernière y tourne que je l’ai vue ère beaucoup fatigue, il y avait , toutefois, autour de lui des personnes qui lui demandaient l’aumône , mais cette famille religieuse est vraiment pauvre, à lui quelqu’un lui donnait 5,10, 20,30, même 50 euro et lui il les donnait à quel il demandait, une femme… peut-être… un jour insistait beaucoup, lorsque je suis entrée dans l’ Église m’a dit, plus ou moins :  » je ne nous la fais pas sont fatigue n’ai pas de l’argent et je ne sais pas que le dire, que je fais? » je l’ai pris bras dessus et je lui ai dit sortons, je l’ai fait sortir de l’Église et je l’ai accompagnée à la porte de l’entrée du Couvent et je ne l’ai pas laissé jusqu’à que je n’ai pas vu un moine que devant nous qu’il l’aurait accompagné dans sa chambre ; j’en parlé au passé, mais il est vivant et est vivant dans les Seigneur, un moine il m’a dit que fait des projets pour quelque chose que je n’ai pas arrive, suis sûr qu’il réussira à faire de bien de toute façon, jusqu’à lorsque il ira en ciel et même après ; 

beaucoup de personnes m’ont laissé, mais, maintenant, je pense que Dieu veut une foi majeure de moi, une charité plus grande, et il me semble que la fatigue je fais, est vraiment comme dit Papa Benoît : « Dieu nous est proche » – « Gott ist uns nah ». (Gott= Dieu ; ist=est ; uns=nous ; nah=voisin » 

Entrer dans l’espérance sans nous laisser fasciner par le mal

16 mars, 2007

du site:

http://www.esprit-et-vie.com/article.php3?id_article=1789

Entrer dans l’espérance sans nous laisser fasciner par le mal

P. Jacky Marsaux, Séminaire Saint-Sulpice, Issy-les-MoulineauxEx 3, 115 – Ps 102 – 1 Co 10, 112 – Lc 13, 1-9

, p. 35-36.

Dans le récit que nous venons d’entendre, Jésus combat une croyance qui n’a pas totalement disparu aujourd’hui : les massacres et les catastrophes seraient une punition divine. De fait, l’homme n’aime pas rester sans explication devant l’inconnu et surtout devant les manifestations du mal. Pourquoi la mort par violence ou par accident ? Pourquoi la mort frappe-t-elle certains et pas d’autres ? Dans le cas présent, des Galiléens sont massacrés pendant qu’ils offraient un sacrifice. Un raisonnement simpliste consiste à dire : le massacre est une punition alors, s’ils sont punis, c’est qu’ils ont beaucoup péché. En première réponse, on pourrait dire : heureusement que Dieu ne punit pas immédiatement tous les pécheurs ! L’Évangile n’ose pas lancer une telle repartie mais il parvient à une idée voisine avec la parabole du vigneron implorant la patience de son maître. Tous les hommes sont pécheurs et ne donnent pas les fruits attendus. Mais le figuier, avec de nouveaux soins, devrait donner du fruit à l’avenir. Du même coup, cette parabole nous aidera à interpréter les deux faits divers un peu choquants. La Parole de Dieu nous d

éroute parce qu’elle vient d’ailleurs

Reconnaissons-le : l’Évangile est parfois déroutant et nous sommes tentés, comme les interlocuteurs de Jésus, de nous en sortir par quelques-unes de nos inventions pour l’expliquer à notre façon. Le mal nous révolte et nous cherchons des explications. Or nous avons à recevoir, à travers des événements étranges, précisément un message étranger. « Ce qui n’est pas monté au cœur de l’homme » (1 Co 2, 9), voilà ce que Dieu nous fait connaître progressivement. Le Christ n’est pas venu pour exprimer des évidences ou même une simple sagesse du monde mais il est venu pour annoncer le Royaume de Dieu. Une réalité nouvelle déjà présente au milieu de nous mais qui dépasse tellement ce que nous pourrions imaginer. Si souvent, la Parole de Dieu nous déroute et c’est très bien ainsi. Aujourd’hui, accueillons la Parole qui nous advient par l’épisode de Moïse à l’Horeb, la montagne de Dieu. Une rencontre d

écisive qui ouvre un chemin de libération

Dans un paysage familier, Moïse aperçoit un phénomène étrange : un buisson qui brûle sans se consumer. Rappelons brièvement le contexte : les Hébreux sont en Égypte où ils subissent de mauvais traitements. Un jour, Moïse réagit par la violence et tue un Égyptien qui rouait de coups l’un de ses frères hébreux. Le fait étant connu, Moïse s’enfuit, seul, au pays de Madian. C’est alors que le Seigneur s’adresse à lui par le signe du buisson qui brûle sans se consumer. Moïse accepte de faire un détour, il accepte de changer de chemin. Il s’était conduit selon ses propres idées par un acte de violence puis par la fuite loin de son peuple. Alors le Seigneur se révèle à lui comme celui qui prend soin de son peuple parce qu’il en connaît les souffrances : « Je suis descendu pour délivrer mon peuple de la main des Égyptiens et le faire monter de cette terre vers une terre spacieuse et fertile, vers une terre ruisselant de lait et de miel, vers le pays de Canaan. » (première lecture.) Désormais, Moïse est envoyé vers Pharaon, vers celui que, précisément, il cherchait à fuir. Il devient, bien malgré lui, l’envoyé de Dieu auprès de son peuple. Moïse alors n’agit plus selon ses idées mais selon la foi. La foi est vraie lorsqu’elle provoque ce changement de vie qui s’appelle

« conversion ». La foi se vérifie lorsque l’homme ajuste sa vie à la présence du Seigneur. La lettre aux Hébreux souligne par ces mots la grandeur de Moïse : « Par la foi, il quitta l’Égypte sans craindre la fureur du roi : comme s’il voyait l’Invisible, il tint ferme. » (He 11, 27.) La foi est bien cette capacité à suivre le chemin indiqué par le Seigneur. Moïse connaît ses faiblesses et aussi les dangers qui peuvent le menacer, lui et tout le peuple. Mais la rencontre avec celui qui déclare « Je suis celui qui suis » produit un changement profond, un véritable retournement. Il en est de même pour nous chrétiens : en ce temps de carême, le Seigneur nous fait signe, il nous attire à lui pour que nous puissions le rencontrer en vérité et que notre vie en soit transformée. Ce changement opère une libération profonde. Il est figuré par l’épisode historique de la libération du peuple esclave en Égypte.

Une libération toujours en marche La sortie d’

Égypte reste une figure déterminante de la foi chrétienne. Saint Paul en rappelle l’actualité auprès de fidèles négligents : « Nos ancêtres ont tous été sous la protection de la colonne de nuée, et tous ils ont passé la mer Rouge. » (deuxième lecture.) La colonne de nuée est signe de la présence divine, de la présence du Seigneur qui libère son peuple et l’achemine d’étape en étape vers une terre nouvelle. Cette histoire ancienne est relue comme une annonce des sacrements de l’Église : « Tous, ils ont été pour ainsi dire baptisés en Moïse, dans la nuée et la mer. » On peut reconnaître là une figure du baptême qui est une plongée dans l’Esprit Saint et dans l’eau. Cette plongée crée des êtres nouveaux qui bénéficient d’une même nourriture spirituelle et d’une même source spirituelle. « Ils buvaient à un rocher qui les accompagnait, et ce rocher, c’était déjà le Christ. » Saint Paul parle de l’eucharistie au moyen d’une figure qui peut nous sembler étrange. Tout comme, au désert, le rocher que Moïse frappa laissa jaillir une eau abondante (voir Ex 17, 6), de même, sur la croix, du côté du Christ transpercé sortit une boisson spirituelle, l’eucharistie. Ce don extraordinaire sollicite de notre part une réponse convenable, c’est-à-dire une vie qui plaise au Seigneur. Par l’eucharistie, nous avons bien davantage qu’un signe comme le buisson ardent : c’est le Seigneur lui-même qui vient vivre en nous. Il serait grave de mépriser la présence divine. C’est pourtant ce qui est arrivé au désert lorsque certains se sont révoltés contre Dieu et ont été exterminés. Saint Paul indique ce fait comme un avertissement pour nous.

Invités à nous convertir aujourd’hui Des Galil

éens massacrés et des personnes écrasées par la chute d’une tour : Jésus n’entre pas dans la discussion sur le pourquoi de ces malheurs mais il invite ses auditeurs à reconnaître dans ces événements déroutants un signe et un avertissement. Un signe de la fragilité de l’existence humaine. Les victimes ne sont pas davantage coupables de péchés que les autres. Leur mort brutale doit nous rappeler nos propres limites. Nos jours sont comptés et, pour cette raison, il ne faut pas remettre à plus tard notre conversion. Un avertissement nous est lancé : demain, il sera peut-être trop tard. « C’est aujourd’hui le moment favorable, c’est aujourd’hui le jour du salut » (2 Co 6, 2) si nous revenons au Seigneur de tout notre cœur. Lui-même fait tout son possible pour que nous portions vraiment du fruit. Il nous aime d’un amour qui insiste et se met en peine pour notre bien. L’Évangile d’aujourd’hui n’apporte pas de réponse à nos « pourquoi ? » ou à nos révoltes contre le mal. Ce n’est pas son objectif. Le mal reste une énigme. Il risque toujours de nous fasciner au point de nous plonger dans une sorte de désespoir car il est le plus souvent insensé. Moïse ne s’est pas enfermé dans le cercle des explications possibles au malheur qui frappait son peuple. Sa vie a changé lorsqu’il a détourné son regard de l’Égypte qu’il fuyait pour s’attacher fermement à l’Invisible qui se manifesta dans le buisson ardent. Il a quitté le « lieu de la méchanceté » (Origène) pour s’attacher au Dieu vivant. De même, notre vie est changée lorsque nous nous détournons du mal sous toutes ses formes pour suivre résolument la voie de notre Sauveur. En effet, le Christ n’est pas venu pour expliquer le mal mais pour nous en libérer. À quoi bon expliquer le mal si nous en sommes toujours accablés et parfois écrasés ? Le Seigneur se révèle à nous comme celui qui vient nous en libérer et nous conduire pas à pas vers le monde nouveau. La Terre promise est devant nous, toute proche. Nos pères dans la foi, Moïse notamment, nous en montrent le chemin. Voilà ce qui vient aujourd’hui donner un nouvel élan à notre carême. Il est temps d’entrer vraiment dans l’espérance que le Seigneur nous offre.

L’EXEMPLE des JUSTES

16 mars, 2007

Du site du Journal italien « Avvenire » : 

L’EXEMPLE des JUSTES 

l’amour pousse à agir mais la simple générosité ne suffit toute seule pas. Ainsi il enseignait à un des hommes que dans le siècle passé a témoigné avec majeur courage l’attention à dernier « Moi, adopté de Raoul Follereau je poursuis son école de charité » l’actualité de l’ « apôtre de lépreux » dans les mots d’Andrè Récipon son fils adoptif et héritier spirituel de Laura Badaracchi 

 

Raoul Follereau il le choisit en 1968 comme son fils spirituel. Et à trente ans des mortes de son « père adoptif » Andrè Récipon, de classe 1925, il a laissé dans les mains de son fils Michel l’Association française « Raoul Follereau » de Paris, pendant qu’il continue à promouvoir en Europe et Afrique l’Union internationale des associations Raoul Follereau, présent même en Italie. « Follereau – il explique – a été un des plus grands oratoires de son temps. Ère doué d’un talent phénoménal et savait auto convaincre ceux qu’ils venaient à écouter. Il n’aimait pas qu’il se définissait ainsi ; il disait : « Je ne suis pas l’apôtre des lépreux, je ne suis pas que leur porte-parole, leur haut-parleur pour faire connaître leur souffrance »". Que les a transmises à niveau spirituel ? « Surtout, la compréhension de la charité : la charité n’est pas l’aumône, est l’amour de Dieu et de nos frères. Cet amour des autres on ne doit pas seulement exprimer à des mots, mais avec les actions : « Amères il est agir », il répétait, et ajoutait : « En ne pouvant pas être juste, nous sommes simplement bon ». Quand Follereau a-t-il décidé « de l’adopter », en n’ayant eu des fils ? « À l’instant de mes fiançailles. Je ne connaissais pas encore Raoul ; je l’avais senti parler cinq ans d’abord à Lion et il m’avait enthousiasmé. Mon grand-Père Michel Rameaud avait garanti le secrétariat de l’oeuvre de 1940 à 1943 ; après ses mortes, de 1943 à 1945, elle avait été sa fille, mon fiancé, qui portait la poste à Follereau dans sa cachette à Vénissieux. Il y avait donc entre eux beaucoup plus qu’amitié : une affection immense, née dans ces heures difficiles et dangereuses vécues ensemble. Le vendredi saint de 1947 je me cachais derrière Jane- Mary pour la laisser entrer ; je crois que lorsque Raoul vit ainsi tant de bonheur dans yeux de mon fiancé, il m’adopta même. Mais officiellement passées le 14 février 1968, lorsque il me déclara devant le notaire son fils spirituel, le sien héritier, en me donnant la charge de continuer son oeuvre « . Sa vie a été marquée de l’engagement pour les autres. Combien et comme la foi a-t-il joué un rôle dans son choix ? « Follereau s’est battu toute sa vie contre toutes le lèpre. Le lépreux ère le symbole d’exclu, à refuser parce que frappé d’une maladie à l’époque incurable, aujourd’hui parce qu’inoccupée ou étranger. À partir de 1947 (j’avais 22 ans), ai combattu la même bataille. Mais sans la foi, cette bataille ne serait pas qu’altruisme, pendant qu’avec la foi il s’élève et devient « caritatif », c’est-à-dire plein de amour ». Auprès des malades et aux pauvres a-t-il rencontré des témoins de l’Évangile, souvent cachés et peu remarques le grand public ? « J’ai rencontré naturellement des témoins connus, comme les abbé Pierre en 1958 et Mère Teresa en 1973. Mais en 1996 j’ai porté à Rome de l’Asie et de l’Afrique une centaine religieuse, religieuse et laïque totalement méconnue – pourtant ils avaient déjà passé cinquante ans de leur vie au service des lépreux – pour de présenter de le Pape, que les eux a entretenus pour plus qu’et a maintenant embrassé un à un « . « Il n’y a pas paix sans justice, et il n’y a pas justice sans pardonne », affirmait Jean Paul II dans le Message pour la Journée mondiale de la paix 2002. Dans quelle mode ces mots se sont réalisés dans sa vie ? « Nous avons beaucoup aidé les Liban dans les derniers vingt ans. Entre ceux qui ils ont bénéficié de notre aide il y a monsignor Mansour Labaky, vicaire épiscopal de la diocèse maronite de Beirut, qui a écrit une réflexion intitulée « la paix à travers pardonne ». Dans le teste exprime, très mieux de ce que je saurais me faire, cette vérité : il n’y aura jamais paix sans pardonne « . 

France : Visite de l’évêque orthodoxe grec Athanase d’Achaïe au Centre Istina

16 mars, 2007

du site Zenith: 

2007-03-15

France : Visite de l’évêque orthodoxe grec Athanase d’Achaïe au Centre Istina

Et au Collège Saint-Basile de Paris

ROME, Jeudi 15 mars 2007 (ZENIT.org) L’évêque orthodoxe grec Athanase dAchaïe sest rendu, le 8 mars, au Centre œcuménique Istina (www.istina.fr) et au Collège Saint-Basile (www.saintbasile.org) de Paris, indique un communiqué de ces deux institutions.

L’évêque Athanase est assistant de larchevêque dAthènes et de toute la Grèce, représentant de lEglise orthodoxe de Grèce auprès de lUnion européenne et membre de la Commission internationale de dialogue théologique catholique-orthodoxe.L’évêque Athanase a présidé dans la chapelle du Centre Istina une prière d’action de grâce, animée par les séminaristes orthodoxes accueillis par le Centre. Une réception en son honneur a suivi l’office, en présence de nombreux hôtes catholiques et orthodoxes, dont larchevêque orthodoxe russe, Innocent de Chersonè

se.

L’évêque Athanase sest félicité de la récente création, le 14 janvier 2007, au sein du Centre Istina, du Collège Saint-Basile.Le Collège Saint-Basile, héritier du « Séminaire russe Saint-Basile » fondé par les Dominicains en 1923, a pour vocation daccueillir des séminaristes orthodoxes de diverses juridictions qui poursuivent à Paris des études supérieures de sciences religieuses tout en faisant connaissance avec le christianisme occidental. Les offices quils célèbrent quotidiennement dans la chapelle du Centre donnent également aux chrétiens occidentaux la possibilité de mieux connaître l

Orient.

Dans son discours de remerciement, l’évêque Athanase a rappelé quil avait fait une partie de ses études à Rome, où il était accueilli au Russicum, et a souligné limportance dun lieu comme le Collège Saint-Basile « non seulement pour la formation des futurs acteurs du dialogue œcuménique, mais pour la rencontre interorthodoxe elle-même ».Le « Collège Saint-Basile » est né officiellement le 14 janvier à Paris, une initiative lancée par le Centre Istina en septembre 2006 (www.dominicains.info

).

Le Centre d’études Istina est aujourdhui dirigé par le Père Hyacinthe Destivelle, dominicain, ancien prieur du couvent dominicain de Saint-Pétersbourg et spécialiste de l’Église russe, enseignant à lInstitut catholique de Paris et membre du Comité mixte catholique-orthodoxe.Le Centre poursuit ses activités œcuméniques traditionnelles (accueil de chercheurs, organisation de colloques, de voyages, expertise, édition dune revue) tout en réfléchissant à de nouvelles manières de promouvoir lunité

.

Pour linauguration du collège (cf. Zenit du 23 janvier 2007), en la chapelle du Centre Istina, larchevêque du Patriarcat de Moscou en Europe occidentale, Mgr Innocent de Chersonèse, a présidé la Divine liturgie en présence du cardinal Roger Etchegaray, Vice-doyen du collège cardinalice, et président émérite du conseil pontifical « Justice et Paix », de Mgr Fortunato Baldelli, nonce apostolique en France, de Mgr Francesco Follo, Observateur permanent du Saint-Siège à lUNESCO.C’était la fête liturgique de Saint Basile, un saint commun aux chrétiens dOrient et dOccident, commémoré

le 14 janvier chez les orthodoxes, et le 1er janvier selon le calendrier julien.

Larchevêque Innocent de Chersonèse a vu dans cette inauguration un moment « historique » « pour les relations entre catholiques et orthodoxes ». Il a souligné combien « la formation dune nouvelle génération de théologiens est importante pour le dialogue entre les Eglises ».Au nom du Patriarcat de Moscou, larchevêque russe a remercié lEglise catholique de son aide, et particulièrement le Centre Istina, dont le rôle a été important pour les chrétiens de Russie à l’époque de la persécution sovié

tique.

Le cardinal Etchegaray a pour sa part rappelé les récents progrès des relations entre catholiques et orthodoxes. « La création du Collège Saint-Basile est un événement et une promesse », a-t-il déclaré en soulignant également lenjeu de la formation des futurs prêtres pour le progrès des relations œcuméniques, « pour un Orient et un Occident qui ne cessent de sappeler mutuellement ».

poesie de ce nuit pour Pape Benoît – h.1,05

16 mars, 2007

Je te prie pour ce Benoît, Que tu connais et aimes et soignes, 

tu sais sa fatigue et son douleur, tu sais qu’il ramasse les moutons, 

celles perdues de ta maison, et offre de nouveau le pain, 

ce que tu as nous offert, et nous avons perdu, 

en ai perdu le bouquet,  l’odeur, la douceur, 

il offre de nouveau cette harmonie, 

ce doux chanter, que nous, enfants en toi 

à toi chantions, et avons perdu, sais que l’aimé Benoît, 

nous offre de nouveau le chante, ce des enfants, confiant, et serein, 

et le sourire ;

Gabriella 

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